Tandis que le XVIIIe siècle présente avant tout des portraitistes et paysagistes français ou italien, le XIXe siècle fait la part belle aux romantiques et présente notamment des œuvres de Géricault ou Courbet. Le XIXe et le XXe permettent de présenter des salles thématiques où la Normandie est à l’honneur. Les réalisations de locaux côtoient celles de grands maîtres et l’on peut comparer la vision lumineuse et « liquide » d’Etretat de Claude Monet à celles de ses contemporains, ou admirer les différentes approches de la côte normande.
Les collections du XVIIIe siècle permettent également de présenter quelques pièces de mobilier.

La galerie du XVIIIe siècle présente des portraitistes et paysagistes français et italiens comme Hyacinthe Rigaud ou François Boucher et Locatelli.
Cette salle fait partie de mes préférées

La collection contemporaine
La collection contemporaine du musée est axée sur la peinture et l'estampe.
Les salles consacrées à l'art contemporain sont monumentales et collent parfaitement au jeu d'espace et de lumière présent dans les œuvres.
Les oeuvres du XXe siècle
Le XXe siècle est représentée par différents courants allant du romantisme en passant par les réalistes, les impressionnistes, le post-impressionnistes et les cubistes.
Je n'aime pas trop ces salles mais il en faut pour tout les gouts
j' en ai choisi une

Salle des expositions temporaires

Des expositions temporaires sont régulièrement organisées dans le musée. L'une d'entre-elles fut consacrée à Jim Dine, artiste américain, figure emblématique du Pop Art dont il s'éloigna à partir des années 1970

Musée des Beaux-Arts de Caen

Le musée des Beaux-Arts de Caen est avant la Seconde Guerre mondiale installé dans l'Hôtel de ville. Il est détruit pendant la guerre et s'installe en 1970 dans l'enceinte du château de Guillaume Le Conquérant.

XVIe siècle et monumentalité

Détruit pendant la guerre, le musée des Beaux-arts a été reconstruit dans l’enceinte du Château de Guillaume le Conquérant. Horizontal et en pierre de Caen, le bâtiment confère de la modernité au lieu sans lui faire perdre son harmonie.

Réputé pour ses collections du XVIe et du XVIIe siècles, il propose un espace original fait de salles monumentales, de galeries et de cabinets. Chronologie et thèmes organisent un espace labyrinthique qui, grâce à différentes portes permet aussi de rompre la chronologie et de passer des toiles anciennes aux espaces contemporains.

Respectant la chronologie, le musée s’ouvre sur les collections du XVIe et XVIIème siècles. Véritables références en provinces, elles proposent notamment des œuvres de Philippe de Champaigne, Poussin ou Rubens. Italiens, Français, Hollandais et Flamands trouvent chacun leur place.

Statue de déesse-mère

Cette statue de déesse-mère est en pierre calcaire et date de la fin du Ier siècle après J.-C. Elle illustre bien la romanisation d'un culte indigène.

Le musée de l’identité normande

Occupant le Logis des gouverneurs du château Ducal, le musée de Normandie s’attache à reconstituer l’identité normande depuis les premières occupations du sol jusqu’à l’époque contemporaine. Le musée s’attache donc à l’histoire du territoire avant de s’attarder sur les traditions et la vie populaire à partir du XVIIIème siècle.

Le musée s’ouvre par une riche succession d’objets archéologiques. Silex, puis objets d’usages ou bijoux signent les premiers peuplements connus. Agrémentés de textes explicatifs et de maquettes, ils nous font agréablement passer à des périodes moins éloignées puis à l’occupation romaine. La statue de la déesse mère gallo-romaine du premier siècle en est alors le point culminant.

Dans la continuité, le musée évoque ensuite les mouvements migratoires à partir du Vème siècle et les traditions Moyenâgeuses, avec comme attraction centrale la reconstitution d’un sarcophage. Celui-ci présente le squelette d’un artisan guerrier, accompagné à la fois de ses outils et de ses armes.

Après le Xème siècle, le musée semble changer d’objet et perdre en partie sa dimension historique. La salle suivante présente en effet l’évolution du terroir et l’organisation des territoires. Certes, l’objectif reste de présenter les modes de vie, mais la temporalité devient quelque peu écrasée. Les salles suivantes sont dotées d’une riche exposition d’objets de l’agriculture, de l’artisan, de l’industrie et de la vie quotidienne normande. Toutefois, il est difficile de véritablement distinguer les époques et on a en fait le sentiment d’être face à un instantané de la Normandie d’il y a un siècle.

Au-delà de la collection permanente, le musée donne également à voir des expositions provisoires. Celles-ci s’attachent souvent au lien de la Normandie avec d’autres peuples, d’autres régions du monde ou des personnages célèbres. Elles sont exposées dans la jolie église Saint-Georges qui fait face au musée.

Tireuse à cidre

Cette tireuse à cidre en bois fruitier date de la première moitié du XXème siècle et était utilisée dans la Manche. Le meuble contient un mécanisme de pompe relié au tonneau de cidre par un tuyau flexible. Il était utilisé dans les débits de boisson.

Petite métallurgie et objets de la vie quotidienne

Une multitude d'objets sont fabriqués à partir du métal, notamment les ustensiles de cuisine.

L'industrie textile

La dentelle mécanique est apparue dans la seconde moitié du XIXème siècle.

Le travail du cuivre

Premier niveau, de gauche à droite : cruche de boulangerie en "rosette" du XIXème siècle, cuivre rouge de Villedieu (Manche) - Cloche du manoir de Saint-Vigor d'Urville dans le Calvados, en bronze, et fondue sur place par des artisans itinérants en 1537 (Société des Antiquaires de Normandie) - Canne à lait en cuivre, début du XXème siècle. Deuxième niveau, de gauche à droite : Bougeoir (chandelier à coulisse), XIXème siècle, Villedieu - Passoire/égouttoir, dite "couloir à lait", utilisée dans la région de Caen au XIXème siècle - Casserole ou pot à café à bec verseur, XIXème/XXème siècles, Villedieu. Au fond, de gauche à droite : Coq-girouette, région de Honfleur (Calvados), déposé en 1944 - Pointe de hampe de drapeau, laiton, région de Caen, vers 1900/1914.

Le lait, des champs à la ferme

Les cruches en cuivre dans lesquelles est contenu le lait s'appellent "cannes" ou "channes" et sont fabriquées à Villedieu dans la Manche. Cette cruche est portée sur l'épaule et tient en équilibre grâce à une lanière tendue passant sur le front.