Publié à 15:17 par lusile17
LA RONDE DES SAISONS
Quand meurent les saisons dans ma verte vallée,
Quand s'en vont les oiseaux vers les pays lointains,
Je te regarde fuir d'un pas vif et hautain,
Toi ma morte saison qui couvres ma contrée.
Sur les feuilles on peut voir la trace de tes cheveux,
Qui d'un roux flamboyant brûle leur fine peau
Et elles sont la toile d'un fabuleux tableau,
Peintures intemporelles qui brillent de mille feux.
Dans leur chute elles dansent et leur valse sensible
Me fait frémir le coeur au rythme des violons
Car dans tous leurs tourments et leurs évolutions,
De la mélancolie elles deviennent la cible.
Quelquefois quand il pleut, quand les larmes du ciel,
Viennent les abreuver d'amour et de caresses,
Elles penchent vers le bonheur, vers l'humide tendresse,
Vers l'endroit où la vie a des senteurs de miel.
A toi qui dans la vie de tes yeux ne sais voir,
De ton coeur n'aimes pas et de tes mains ne sens,
Pour qu'enfin tu comprennes que l'amour est absent
D'un tableau triste et froid fait de blanc et de noir.
(poème publié par desert-angel)
Publié à 15:13 par lusile17
ERRANCE
Les trous noirs de la vie
Cachent des oiseaux bleus
Et de tièdes envies
Meurent au fond des yeux
Je vais par le ciel gris
Tout au fond d'une histoire
Dans le froid et l'ennui
La bruyère est sans gloire
Au chevet de l'été
L'automne a mis septembre
Combien d'amours jurées
sont mortes dans une chambre
Pluie arrête-toi
Le vent qui te rend folle
Te pousse au bord des toits
Où ta frayeur se colle
En flaque et dans la boue
Ton avenir s'écoule
Et les images floues
Comme en sable s'écroulent
(poème publié par mother)
Publié à 14:56 par lusile17
UNE DOUCE FEUILLE
Elle n'est pas blanche!
Mais couleur orange.
Cette feuille qui tombe.
Suffoque lentement!
Elle n'est pas accrochée!
Elle s'est simplement sauvée.
De cet arbre si fort.
Elle en était le réconfort.
Petite Feuille d'automne.
Ta fin vient de sonner.
Quand au loin, les nuages grisonnent.
Le glas de ton trépas point son nez.
Tu étais Soleil, de verts pâturages.
Sur les cimes les plus hautes.
Ton coeur résonnait.
Dans ta sève coulait, les vertes vallées.
Tu descends lentement.
Sans aucune amertume.
Sans aucun regret!
Le vent te porte si docilement.
Tu virevoltes de gauche à droite.
Tu es tout en légèreté.
Ça y est, l'automne,
Vient de franchir la porte.
Tu dois y aller!
Un enfant passe,
Et te ramasse...
Tu finiras l'hiver,
Au fond d'un cahier!
Trouve sur le net
Publié à 14:50 par lusile17
L'ÉTÉ S'EN EST ALLÉ
L’été s’en est allé, voilà que je frissonne,
Sous un ciel pesant de rêves inachevés ;
Le murmure du vent vient me parler d’automne.
Dans une ultime valse, les feuilles tourbillonnent,
Se déposent en douceur, sur le gazon mouillé ;
Et l’arbre dépouillé, généreux, leur pardonne.
La clarté se mêlant aux mailles de fils d’ombre,
Les outardes s’assemblent en vue du long voyage
Qui les mènera très loin, à l’autre bout du monde.
Du regard, je les suis, je les vois s’éloigner,
Symphonie de cris comme message d’adieu.
Au ballet de leurs ailes me laissant envoûter,
Alors, résonne, en moi, le mot de liberté.
Publié à 11:10 par lusile17
AU PREMIER JOUR D'AUTOMNE
Disparu,
L’ange et ses ailes blanches,
Envolé,
Tel l’oiseau de la branche,
Et les feuilles,
Entassées aux pieds des arbres,
Un cercueil,
La terre couchée sous le marbre.
Disparu,
Le doux soleil au ciel d’été,
Envolé,
Tel un nuage dans les nues,
Et le deuil,
Pose le froid sur les collines,
Sur le seuil,
La nature pleure, les fleurs déclinent.
Revenue,
L’aube gelée par le brouillard,
Esseulée,
Telle la lune dans le noir,
Et les feuilles,
Qui engloutissent les clairières,
Un cercueil,
Vont dans les champs des tas de pierres.
Revenue,
La pluie qui marche dans le vent,
Esseulée,
Telle une femme sans amant,
Et le deuil,
Que fait l’été quand il s’en va,
Sur le seuil,
La nature pleure, l’automne est là.
A.Cartner
Publié à 10:50 par lusile17
BRISE D'AUTOMNE
De l'automne la brise a les tons mordorés
Union de la robe des feuillages brunis
Et des saveurs ambrées du cacao amer...
De l'automne la brise a les parfums sucrés
Mariage audacieux de l'ambre et de l'anis
Aux essences précieuses affluant de la mer...
De l'automne la brise a le murmure ocré
Infime bruissement de parchemins jaunis
Et cantique oublié d'un passé de mystère...
De l'automne la brise a ce statut discret
Oracle doucereux d'une époque finie
Précurseur enjoué des bourrasque d'hiver...
De l'automne la brise
A ces senteurs exquises
Souffle brun opiacé
De ton miroir glacé...
(UltrHamilton)
Publié à 10:48 par lusile17
OPERA
L'automne vibre sous l'archet du temps
Une averse d'or perce les nuages
Un ballet commence un ballet de mage
Où le vent seul guide les figurants
Fée accrochée aux cheveux roux d'octobre
L'aurore blonde s'est mise à danser
Sur la scène où l'or commence à couler
Ses voiles bleus pendus aux cils d'octobre
Aux cils d'octobre aux cheveux roux d'octobre
Sur les talus de miel tout arrosés d'eau claire
De la liqueur noire et mille fois millénaire
Commence à s'écouler c'est le sang vieux d'octobre
Le sang des jours venus et des jours à venir
Ruisselle dans la gorge du petit matin
Qui donne heureux sa vie au dieu des lendemains
Pour que tout recommence achevant de mourir
Les lèvres de l'automne ouvertes sur l'hiver
jasent doucement sous les fontaines de pluie
Une impression semblable à la fin d'un beau vers
Vient de la chanson du temps : il faut que je m'enfuie
J'aime mieux le vent fou que l'été trop sérieux
Le vent qui dit je t'aime et part au bout du monde
Il me fait oublier que le temps suit sa ronde
Le temps ne vieillit pas mais nous devenons vieux
Trouvé sur le net
Publié à 10:38 par lusile17
La rentrée
C'est la rentrée lonlère
Pour ma petite grand-mère
Qui prend son sac au dos
Qui prend sa gibecière
J'ai prévu son goûter
Et glissé son dentier
Avec la pomme rouge
Il ne faut pas qu'elle roule
Sous le bureau du maître
Je parle de la pomme
Vous n'avez vraiment pas la moindre éducation
Mon petit papounet !
Et pour vous j'ai prévu
La blouse bleu pétrole
Pour aller à l'école
Traversez l'avenue !
Maman n'oubliez pas
La barre de chocolat
Et votre ardoise noire
Ou l'on vous grondera !
Rapportez moi des notes !
De belles jolies notes
Des notes de musique
Des notes de lumière
Et si vous êtes sage
Je tournerai la page
Et je vous offrirai
La plus jolie zimage
C'est mon sourire parfait
Pour la jolie maîtresse
C'est la mienne s'il vous plaît
Rentrez chez vous ! je presse
C'est ma rentrée à moi
Mon jour d'école en or
Partez donc laissez moi
Que dites-vous encore ?
Filez ! ça sonne pour moi !
C'est ma maîtresse à moi !
Vincent Breton
Publié à 01:41 par lusile17
Ecole d'autrefois
Ma classe en 1953
Nouvelle école-Nouvelle maitresse
Devinez ou je suis ?? mon frére est au 2 éme rang , le 2éme en partant de la droite
Je pourrais vous siter tout les noms sur les 3 photos, je me souviens de tous
Publié à 01:28 par lusile17
Ecole d'autrefois
Ecole de Prouzel en 1952
Je suis ou il y a la fleche