Publié à 01:32 par lusile17
Heucourt Croquoison (SOMME)
Chateau d'Heucourt
Situé aux abords du village, dans un domaine boisé de 3 ha, joli château datant du 19ème siècle. L'on ne peut qu'être séduit par ce cadre magnifique et paisible, belle source d'inspiration. Amiens se trouve à 25 km. La côte, avec les magnifiques formations rocheuses de Le Treport et la belle plage de Le Crotoy, se trouve à 45 min de voiture. La Somme, dans les environs directs du château, offre toutes les possibilités de sports nautiques et de promenades.
Publié à 01:09 par lusile17
AVESNES-CHAUSSOY (SOMME)
CHATEAU D'AVESNES
En partie construit au XVIe avec la tour et une partie du corps de logis qui a été prolongé au XVIIe. Une aile a été construite au XVIIIe en lits alternés de brique et de pierre.Le corps de logis est construit en brique et pierre ; la pierre était réservée aux pourtours des portes et fenêtres.Colombier sur plan octogonal du XVIIIe.
Ce château XVIe-XVIIIe de briques et pierres blanches coiffé d'une toiture d'ardoises, se présente élégamment dans un écrin de bois et de pelouses au milieu d'un paysage resté intact.
Publié à 23:43 par lusile17
Clairy-Saulchoix (SOMME)
Château du Saulchoix
Le Château du Saulchoix: du XVIIe siècle, remanié aux XVIIIe et XIXe siècles et son parc, qui appartient depuis 1821 à la même faille. A l'ouest, une chapelle. A l'est, coté jardin une orangerie brique et pierre. Dans le prolongement du corps de logis, deux petits pavillons reconstruits en brique.
Le Château “Le Saulchoix” est de style Louis XIII, mais il fut bâti sous Louis XIV en 1679.
Il fut habité par le Chevalier Jacques-Louis de Gillès, ainsi que par toute sa descendance.
Il est actuellement la propriété de Monsieur Yves de Saint-Jouan, dont la mère était une de Gillès.
Publié à 23:02 par lusile17
Ferrières dans la Somme
Château de Ferrières
Il y a beaucoup de châteaux en France et plusieurs communes qui s'appellent Ferrières ! Le Château de Ferrières le plus connu est en Brie, celui-ci qui a son charme aussi est privé, à l' ouest d'Amiens. Château 18ème : corps de logis flanqué de 2 ailes, communs : écuries, ferme, orangerie et colombier, et tour en brique et pierre 19ème ; parc avec les allées, les clôtures et le saut-de-loup.
Publié à 21:23 par lusile17
Grivesnes (SOMME)
Château de Grivesnes
Grivesnes se trouve au Sud-Est d'Amiens, à mi-chemin entre Ailly-sur-Noye et Montdidier.
Les exactions de la Jacquerie, née précisément dans le village voisin de Villers-Tournelle, n'ont sans doute pas dû épargner le château fortifié, alors existant (mais les titres et les sources manquent).
Le manoir seigneurial du XVe siècle fut détruit par les troupes bourguignonnes lors de leur retraite vers Montdidier
Louis de Goussencourt fit ériger le corps de logis principal du château, entre 1611 (date de son mariage avec Catherine Le Sellier et 1640, date de son décès
Agrandi au XVIIIe, le château appartenait à la fin de l'Ancien Régime à Louis de Goussencourt, comte de Grivesnes, qui ne put s'opposer à la confiscation du domaine décrétée en raison du départ pour l'émigration de son fils Louis-Henri (1766-1849). Il obtint cependant la levée des scellés en l'An II et, lors des adjudications de 1793 et 1794, le château fut vendu comme bien national.
Un habitant de Grivesnes, dont les aïeux résidaient depuis plus de deux siècles dans la paroisse, racheta une partie des terres ainsi que le moulin, biens qu'il rétrocéda ensuite à ses propriétaires.
Le domaine a été vendu, en 1899, par le vicomte Urbain Dominique de Beaurepaire de Louvagny à un notaire amiénois du nom de Lenain.
Première Guerre mondiale, les archives communales furent détruites, le village fut ravagé, ce qui entraînera des morcellements de propriétés et des reconstructions. Du 29 mars au 7 avril 1918, le village fut le théâtre d'une bataille acharnée, allant jusqu'au corps à corps à la baïonnette, qui permet aux troupes françaises et britanniques de couper la route d'Amiens aux troupes allemandes. De nombreux soldats furent enterrés sans cérémonie. Le château, entouré alors d'un parc de 19 ha, comprenant une distillerie d'alcool industriel et une ferme attenante de 132 ha, y subit un déluge d'obus qui l'endommagea aux deux tiers. Le 7 juin 1990, une stèle commémorative est élevée en commun par les anciens combattants français et allemands.
Le tiers subsistant du château vit plusieurs propriétaires se succéder, parfois rapidement. Depuis, resté longtemps en vente, il est à nouveau habité et en cours de réhabilitation.
La bataille de Grivesnes : Durant le printemps 1918, le plateau de Grivesnes constitua l'un des principaux enjeux de la Bataille de Picardie, déclenchée le 21 mars entre Arras et Saint-Quentin par les troupes de Ludendorff. En quelques jours, profitant de l'effet de surprise et faisant porter leur effort sur le point de jonction des forces britanniques et françaises, les Allemands progressèrent de près de soixante kilomètres. Une avancée rapide leur avait permis d'occuper une nouvelle zone, la « poche du Santerre » qui menaçait directement Amiens et même Paris soumis au tir d'un canon à longue portée, la « Bertha ».
Promu pour « coordonner l'action des armées alliées sur le front Ouest », le général Foch donna l'ordre à ses troupes, le 27 mars, « de tenir à tout prix où on est ». Montdidier occupé le même jour, la ligne des combats se fixa alors dans le village de Grivesnes considéré par les Allemands comme « la clef de la position française ». Les assauts les plus violents de la Garde impériale se déroulèrent du 29 au 31 mars, entre le Vendredi saint et le jour de Pâques. La résistance du 350ème régiment d'infanterie et du 19ème bataillon de chasseurs à pied permit, début avril, de stabiliser le front jusqu'au 9 mai lorsqu'une contre-offensive française repoussa la ligne des tranchées au-devant du parc du château de Grivesnes.
Les combats eurent raison de la partie orientale du château qui remontait sans doute au 13ème siècle lorsque les Goussencourt étaient seigneurs du lieu. En revanche, le corps de logis en briques avec chaînages, harpes, fronton et lucarnes de pierres élevé au 19ème siècle dans le goût du 17ème siècle put être restauré.
Publié à 13:49 par lusile17
Omiecourt (SOMME)
Situé entre Péronne et Roye
Château d'Omiecourt
Transmis depuis 1882 de génération en génération, le château d'Omiécourt a réussi à conjuguer au fil du temps authenticité et modernité.
Edifié en plein cœur d'un parc de 16 hectares, le château d'Omiecourt dispose de plusieurs chambres .En restaurant le château , les proprietaires ont tenu à ajouter tout le confort moderne et ils ont abordé le XXIième siècle en utilisant les énergies renouvelables. Les chambres sont décorées avec un style qui leur est propre , les chambres se partagent parquet en chêne, boiseries et cheminée en marbre leur donnant un coté très XVIIIième, Directoire, Louis XVI…..
Authenticité et douceur de vivre
Publié à 02:48 par lusile17
Chaulnes(SOMME)
Maison dite Le Château à Chaulnes
Château disparu de Chaulnes
Après la guerre de 1914-1918, l' entrepreneur Alfred Chouard, propriétaire du domaine, bénéficie d' indemnités de dommages de guerre, pour reconstruire une maison (indemnités reçues au titre de la destruction du "grand commun"). Cette maison occupe plus ou moins l' emplacement de l' ancien château, axé sur l' allée d' honneur. Elle date de 1929 et pourrait être l' oeuvre de l' architecte Arthur Régnier qui a reconstruit la ferme du château.
description : Façade du 1er étage et du pignon figurant un faux pan-de-bois en ciment peint. Retour du toit en pignon couvert. Escalier intérieur à jour central. Bassin-fontaine ornée d' un faune dans le parc.
Publié à 02:42 par lusile17
Chaulnes (SOMME)
Château disparu de Chaulnes
Grille d'entrée du château de Chaulnes, Somme, 1917
Une forteresse est rasée par les Bourguignons en 1472 et est reconstruit par Louis d'Ongnies comme château de plaisance vers 1555. Il est agrandi au XVIIe siècle, et comprend alors quatre corps de bâtiment autour d'une cour carrée, cernés de douves, entourés d'un parc à la française de 70 hectares. Le château est vendu en 1806 avec les 350 hectares qui l'entourent, puis rasé.
Vers 1555, lorsque la seigneurie appartient à Louis d' Ongnies, cette forteresse est remplacée par un vaste château de plaisance. Au 17e siècle, le château, siège d' un duché-pairie, est augmenté : plan à 4 corps de bâtiment autour d' une cour carrée, cernés de douves, entourés d' un parc à la française de 70 hectares (vue de Mariette). Le bâtiment dit "de la garde d' honneur", à gauche de l' allée d' honneur, est construit vers 1750 pour servir d' habitation aux officiers du duc. Le domaine souffre du manque de ressources du dernier duc de Chaulnes et de son abandon pendant la Révolution. Le château est vendu en 1806 avec les 350 hectares qui l' entourent, puis rasé. De l' ancien domaine des ducs de Chaulnes ne subsistent, à la veille de la guerre de 1914-1918, que les éléments suivants : bâtiment "de la garde d' honneur", ou "grand commun", situé dans l' avant-cour, à gauche de l' allée d' honneur, d' une architecture plus simple que l' ancien château proprement dit, bâti de pierre et de brique. Il est alors nommé communément "château". Il faisait l' objet d' une mesure de classement au titre des monuments historiques (portail en ferronnerie, saut de loup et 2 pavillons en rez-de-chaussée, parc comprenant jardin potager, verger, "allée creuse", ferme de la Grange, également dans l' enceinte du domaine). Pendant la guerre de 1914-1918, le parc du château est occupé par l' ennemi qui y entreprend des ouvrages souterrains, abri de mitrailleuses et observatoire bétonnés. Ces ouvrages font l' objet d' un arrêté de classement en date du 23 janvier 1922 comme vestiges de la guerre. Au lendemain du conflit, l' entrepreneur de travaux publics parisien Alfred Chouard, propriétaire du domaine, bénéficie d' indemnités de dommages de guerre pour la reconstruction des divers éléments du domaine : la ferme, reconstruite par Arthur Régnier, architecte à Roye, 1927, un logis implanté dans l' axe historique du domaine, la reconstitution des terres agricoles entre 1926 et 1928.
description : L' ensemble des façades du grand commun était rythmé par des chaînes à bossages en pierre et des tableaux de brique constituant un jeu bicolore. Le porche situé dans l' axe du bâtiment était inscrit dans un avant-corps à pilastres colossaux. Des toits en pavillon couvraient, aux 2 extrémités, des avant-corps à fronton.
Publié à 01:24 par lusile17
Quesnoy-sur-Airaines (SOMME)
Château de Quesnoy-sur-Airaines
En 1422, le château défendu par 40 gens d'armes commandés par Waléran de Saint germain et Léonard de Picquigny fut assiégé et pris par les anglo-bourguignons sous la conduite de Jean de Luxembourg. Les assiégés furent pendus et le château détruit de fond en comble. Dès lors, le manoir des seigneurs s'identifia à une simple tour et ce jusqu'aux années 1680, période au cours de laquelle la demeure seigneuriale commença à être reconstruite sous l'égide de François le Roy de Valanglart, seigneur de Moyenneville et Antoinette Le Fort
qui à l'âge de 8 mois avait perdu son père Jean Le Fort, seigneur d'Allery et successeur d'Antoine D'Ant, seigneur de Franqueville et de Quesnoy.
Antoinette mourut subitement à l'âge de 36 ans et son fils ainé, messire Claude Le Roy de Valanglart hérita de tous ses biens et notamment de la seigneurerie du Quesnoy.
Un vrai château et une vraie ferme vont alors prendre tournure. Le corps de logis de pierre fut ajouté. L'entrée vis à vis du village fut percée. L'allée des peupliers dite des châtaigniers, celle d'Oissy et la médiane située face au perron furent créées. La muraille en pierre a commencé à être érigée autour du parc au moyen des pierres de craie extraites de la carrière située à proximité de l'allée des châtaigniers.
L'écurie a été batie en 1738. La propriété fut dotée d'une glacière.
1993/11/19 : inscrit MH partiellement
Publié à 00:53 par lusile17
Airaines(SOMME)
Ruines du Château du duc de Luynes
Les Tours de Luynes
Vestiges du château des Sires d'Airaines construit au XVIIème siècle.
Airaines est située dans le département de la Somme et la région Picardie.
La commune d'Airaines est traversée par la rivière Airaines, affluent gauche du fleuve Somme. C'est aussi le confluent avec le principal affluent de l'Airaines, la rivière de Dreuil qui vient de la commune d'Allery.
Cette ville possède un passé assez florissant, lié à l'importance du château-fort des duc de Luynes.
L’histoire d’Airaines, peu connue, présente pourtant certaines richesses héritées d’un passé guerrier impressionnant, d’histoire et de légendes picardes. Un patrimoine architectural remarquable.
La ville aux deux châteaux :
Au dessus du prieuré s’élève une motte féodale, petit tour de bois qui constitue un poste de guet romain.
De retour des croisades en 1159, Renaud, Seigneur de Saint Valery reçoit de Jean de Beaudouin III, Roi de Jérusalem et Comte de Boulogne le privilège de doter son fief de solides défenses. Ainsi on remplace la motte féodale par un château en pierres blanches, appelé «Château de l’Abbaye».
Vingt ans plus tard, le Seigneur d’Airaines reçoit le même privilège. Ainsi se dresse une nouvelle forteresse à quelques mètres de la précédente.
En 1214, Raoul d’Airaines, aux cotés de Philippe Auguste, Roi de France et nouveau suzerain de l’Amiénois, contribue à la victoire de Bouvines qui consacre la suprématie des français sur l’Europe coalisée.
En 1278, le château de l’Abbaye passe par alliance au roi d’Angleterre Edouard Ier, Comte de Ponthieu. Il devient alors le siège d’une sénéchaussée du comté en limite de l’Amiénois.
En août 1346, alors que la guerre de 100 ans désole l’Amiénois, Edouard III fuit l’armée française qui le poursuit. Il vient d’incendier Sélincourt, Poix et de nombreux villages.
Oisemont est brûlé, puis c’est le gué de Blanquetaque et la victoire anglaise inespérée de Crécy où meurt Jean de Croy, Seigneur d’Airaines.
En octobre 1415, l’histoire se répète. Henry V, roi d’Angleterre revendique le Ponthieu redevenu français depuis 1369.
Le château des Sires est détruit par Jean de Luxembourg en 1422 et en 1472 sous Louis XI, Charles le Téméraire rase la ville et le château de l’Abbaye. En 1477, Airaines devient définitivement française
En 450, Attila saccagea Airaines, indiquant en cela à de multiples rivaux la place culminante à prendre. Elle sera disputée pendant des siècles. Trois châteaux furent ainsi démolis. En 1159 de retour des croisades, Renaud, Seigneur de Saint Valery, construisit le tout premier en pierres blanches. En 1422, Jean de Luxembourg démolit tout. 22 ans plus tard, un autre château fut édifié. Il comportait un donjon intérieur, une cour, des fossés, de nombreux souterrains. A la base des tours se trouvaient des cachots. A son tour, le Duc de Luynes le restaura. Depuis 1424, en bonnes sentinelles, les Tours de Luynes veillent sur Airaines…