Publié à 23:33 par lusile17
“La jeune Tarentine”1785-1787
Pleurez, doux alcyons, ô vous, oiseaux sacrés,
Oiseaux chers à Thétis, doux alcyons, pleurez.
Elle a vécu, Myrto, la jeune Tarentine.
Un vaisseau la portait aux bords de Camarine.
Là l’hymen, les chansons, les flûtes, lentement,
Devaient la reconduire au seuil de son amant.
Une clef vigilante a pour cette journée
Dans le cèdre enfermé sa robe d’hyménée
Et l’or dont au festin ses bras seraient parés
Et pour ses blonds cheveux les parfums préparés.
Mais, seule sur la proue, invoquant les étoiles,
Le vent impétueux qui soufflait dans les voiles
L’enveloppe. Étonnée, et loin des matelots,
Elle crie, elle tombe, elle est au sein des flots.
Elle est au sein des flots, la jeune Tarentine.
Son beau corps a roulé sous la vague marine.
Thétis, les yeux en pleurs, dans le creux d’un rocher
Aux monstres dévorants eut soin de la cacher.
Par ses ordres bientôt les belles Néréides
L’élèvent au-dessus des demeures humides,
Le portent au rivage, et dans ce monument
L’ont, au cap du Zéphir, déposé mollement.
Puis de loin à grands cris appelant leurs compagnes,
Et les Nymphes des bois, des sources, des montagnes,
Toutes frappant leur sein et traînant un long deuil,
Répétèrent : « hélas ! » autour de son cercueil.
Hélas ! chez ton amant tu n’es point ramenée.
Tu n’as point revêtu ta robe d’hyménée.
L’or autour de tes bras n’a point serré de nœuds.
Les doux parfums n’ont point coulé sur tes cheveux.
Chénier
poéme appris en primaire
Publié à 21:54 par lusile17
L'enfant de la misère
L'enfant n'a pas six ans
Et jamais un sourire
N'adoucit en passant
Son visage de cire
Ces yeux profonds et bleus
n'ont pas l'air de comprendre
Qu'on soit si malheureux
A un âge si tendre
C'est l'enfant de la misère
que l'on vient de ramasser
Et qui reçoit de sa mère
que des injures et des coups
On la prend on la console
On la met dans un lit blanc
Et pour elle, la vie s'envole
Pour la pauvre petite enfant
Sa mère encore plus ivre
La prend brutalement
L'attache au lit de cuivre
Elle se mit à frapper
A larges coups sonores
Sur le corps éplorée
de l'enfant qui l'implore
C'est l'enfant de la misère
que l'on vient de ramasser
Et qui reçoit de sa mère
que des injures et des coups
On la prend on la console
On la met dans un lit blanc
Et pour elle, la vie s'envole
Pour la pauvre petite enfant
Dans une chambre blanche,
un homme en blanc s'approche
de l'enfant et lui demande :
"est ce que c'est ta maman qui t'a fait ça?
Et l'enfant de la misère,
Répondit tout doucement
Pour ne pas trahir sa mère
Non ce n'est pas ma maman
Et l'enfant de la misère
répondit tout doucement
Avant de quitter la terre
Je veux revoir ma maman
Quand comprendra-t-on que l'enfant est le bien le plus précieux qu'on puisse avoir sur cette terre?
Malheureusement ces choses là existe.
Publié à 19:49 par lusile17
Dis-moi petite, qui t’a blessée?
Dis-moi petite, qui t'a blessée?
…Je ne puis le dire sans rougir
Dis-moi petite, qui t'a humiliée?
.. Je ne puis le dire sans mourir
Dis-moi petite, qui t'a touchée?
…Je dois me taire et le cacher
Peux-tu encore aimer?
Non, je veux me refermer et bien loin m'envoler
Pour pouvoir échapper à ce maudit “secret”
Texte trouve sur le net
Publié à 19:44 par lusile17
Je connais des bateaux
Je connais des bateaux qui restent dans le port
De peur que les courants les entraînent trop fort,
Je connais des bateaux qui rouillent dans le port
A ne jamais risquer une voile au dehors.
Je connais des bateaux qui oublient de partir
Ils ont peur de la mer à force de vieillir,
Et les vagues, jamais, ne les ont séparés,
Leur voyage est fini avant de commencer.
Je connais des bateaux tellement enchaînés
Qu'ils en ont désappris comment se regarder,
Je connais des bateaux qui restent à clapoter
Pour être vraiment surs de ne pas se quitter
Je connais des bateaux qui s'en vont deux par deux
Affronter le gros temps quand l'orage est sur eux,
Je connais des bateaux qui s'égratignent un peu
Sur les routes océanes où les mènent leurs jeux.
Je connais des bateaux qui n'ont jamais fini
De s'épouser encore chaque jour de leur vie,
Et qui ne craignent pas, parfois, de s'éloigner
L'un de l'autre un moment pour mieux se retrouver.
Je connais des bateaux qui reviennent au port
Labourés de partout mais plus graves et plus forts,
Je connais des bateaux étrangement pareils
Quand ils ont partagé des années de soleil.
Je connais des bateaux qui reviennent d'amour
Quand ils ont navigué jusqu'à leur dernier jour,
Sans jamais replier leurs ailes de géants
Parce qu'ils ont le cœur à taille d'océan.
Publié à 19:30 par lusile17
L’enfant de misère
Toi l ' enfant de misère, qui vis sur cette terre
Tu arpentes les trottoirs, et sans aucun espoir.
Tu avances tête baissée, sans vraiment espérer
Les regards te fond peur, et te blessent le coeur.
Toi l ' enfant de misère, qui n ' a pas de mère
Tu marches dans la nuit, en cherchant un abri
Le corps trop épuisé, tu ne cesses de marcher
Sans savoir où tu vas, tu guides tes pas.
Toi l ' enfant de misère, qui n ' a pas de père
Tous tes rêve sont partis, et ton âme est meurtrie
Devant l ' indifférence, on ne te laisse aucune chance
Tu dois seule affronter, la vie qu ' on t ' a donné.
Toi l ' enfant de misère, que la vie indiffère.
Les jambes fatiguées, tu cesses d ' avancer
Tu te poses un instant, le regard nonchalant
Et le froid et la faim, a tracé ton chemin
Toi l ' enfant de misère, sans loi ni repère
Le ciel vient te chercher, tu as cessé de pleurer
Tu t ' en vas sans un bruit, le combat est fini
Et l ' enfant de misère, a quitté cette terre.
L'enfant de la terre, a quitté la misère.......
Publié à 18:12 par lusile17
"La Misère"
Petite soeur te voir manger me nourri le coeur
Elle est là les mains tendues
Un regard qui en dit long
Elle a l'air perdue
Entendre toujours un NON
Elle a faim elle a soif elle a froid
L'hiver a pointé le bout de son nez
Elle ne sait plus bien pourquoi
Elle est là depuis tant de mois
Pas un regard pas un sourire
Devant ce magasin ou tout est délire
Des victuailles elle en voit passer
Elle regarde le cœur blessée
La misère l'a bien eu
Elle se retrouve l'âme nue
Elle a faim elle a soif elle a froid
Et elle garde souffrance en sois
Une quiche de pain à votre bon cœur Madame ?
Du pain chaud qui vous traverse l'âme
Pas pour moi pour ma petite soeur
La voir manger me nourrira le cœur
On ne l'avait pas vu entourée d'un carton
Avec le froid en cette saison
Elle s'en était fait une maison
Elle s'en était fait une raison
La nuit tombe elle ne sait ou aller
Comme chaque soir elle se laisse traîner
Avec sa petite sœur elle est désespérée
Elles s'en vont l'air dépité
Pourquoi tant de misère tant d'indifférence
Pourquoi n'ont t'elles pas leur chance ?
Tous ces regards avec tant de méfiance
Souvent des regards méprisants
Elles reviendront le lendemain matin
Encore une fois tendre leur mains
devant les rires et les caddys remplis
Dans l'espoir d'avoir l'estomac nourri
Trouvé sur le net
Publié à 14:22 par lusile17
.::. J'aimerais être une marguerite pour que tu me déshabilles en me disant des mots doux .::.
Une marguerite
Je voudrais être cette fleur
Même si ce n'est qu'un instant de bonheur
Je voudrais être au bout de tes doigts
En écoutant le son de ta voix
Même si c'est sous forme de jeu
Tu m'aimeras un peu
Ce sera peut être beaucoup
L'amour entre nous
Je sais qu'à chaque instant
Je t'aimerai passionnément
Plus belle est la vie
Vécue à la folie
Mais ne me dis pas du tout
Car alors je deviendrai fou
Même si la fin est triste
Je ne suis qu'une marguerite
Le plus important à cette heure
C'est que je sois dans ton cœur.
Les mots de Jice
Publié à 18:42 par lusile17
Le cor
J'aime le son du Cor, le soir, au fond des bois,
Soit qu'il chante les pleurs de la biche aux abois,
Ou l'adieu du chasseur que l'écho faible accueille,
Et que le vent du nord porte de feuille en feuille.
Que de fois, seul, dans l'ombre à minuit demeuré,
J'ai souri de l'entendre, et plus souvent pleuré !
Car je croyais ouïr de ces bruits prophétiques
Qui précédaient la mort des Paladins antiques.
O montagnes d'azur ! ô pays adoré !
Rocs de la Frazona, cirque du Marboré,
Cascades qui tombez des neiges entraînées,
Sources, gaves, ruisseaux, torrents des Pyrénées ;
Monts gelés et fleuris, trône des deux saisons,
Dont le front est de glace et le pied de gazons !
C'est là qu'il faut s'asseoir, c'est là qu'il faut entendre
Les airs lointains d'un Cor mélancolique et tendre.
Souvent un voyageur, lorsque l'air est sans bruit,
De cette voix d'airain fait retentir la nuit ;
A ses chants cadencés autour de lui se mêle
L'harmonieux grelot du jeune agneau qui bêle.
Une biche attentive, au lieu de se cacher,
Se suspend immobile au sommet du rocher,
Et la cascade unit, dans une chute immense,
Son éternelle plainte au chant de la romance.
Ames des Chevaliers, revenez-vous encor?
Est-ce vous qui parlez avec la voix du Cor ?
Roncevaux ! Roncevaux ! Dans ta sombre vallée
L'ombre du grand Roland n'est donc pas consolée !
Tous les preux étaient morts, mais aucun n'avait fui.
Il reste seul debout, Olivier prés de lui,
L'Afrique sur les monts l'entoure et tremble encore.
"Roland, tu vas mourir, rends-toi, criait le More ;
Tous tes Pairs sont couchés dans les eaux des torrents."
Il rugit comme un tigre, et dit : "Si je me rends,
"Africain, ce sera lorsque les Pyrénées
"Sur l'onde avec leurs corps rouleront entraînées."
Rends-toi donc, répond-il, ou meurs, car les voilà."
Et du plus haut des monts un grand rocher roula.
Il bondit, il roula jusqu'au fond de l'abîme,
Et de ses pins, dans l'onde, il vint briser la cime.
Merci, cria Roland, tu m'as fait un chemin."
Et jusqu'au pied des monts le roulant d'une main,
Sur le roc affermi comme un géant s'élance,
Et, prête à fuir, l'armée à ce seul pas balance.
Tranquilles cependant, Charlemagne et ses preux
Descendaient la montagne et se parlaient entre eux.
A l'horizon déjà, par leurs eaux signalées,
De Luz et d'Argelès se montraient les vallées.
L'armée applaudissait. Le luth du troubadour
S'accordait pour chanter les saules de l'Adour ;
Le vin français coulait dans la coupe étrangère ;
Le soldat, en riant, parlait à la bergère.
Roland gardait les monts ; tous passaient sans effroi.
Assis nonchalamment sur un noir palefroi
Qui marchait revêtu de housses violettes,
Turpin disait, tenant les saintes amulettes :
Sire, on voit dans le ciel des nuages de feu ;
"Suspendez votre marche; il ne faut tenter Dieu.
"Par monsieur saint Denis, certes ce sont des âmes
"Qui passent dans les airs sur ces vapeurs de flammes.
Deux éclairs ont relui, puis deux autres encor."
Ici l'on entendit le son lointain du Cor.
L'Empereur étonné, se jetant en arrière,
Suspend du destrier la marche aventurière.
Entendez-vous ! dit-il. - Oui, ce sont des pasteurs
"Rappelant les troupeaux épars sur les hauteurs,
"Répondit l'archevêque, ou la voix étouffée
"Du nain vert Obéron qui parle avec sa Fée."
Et l'Empereur poursuit ; mais son front soucieux
Est plus sombre et plus noir que l'orage des cieux.
Il craint la trahison, et, tandis qu'il y songe,
Le Cor éclate et meurt, renaît et se prolonge.
"Malheur ! c'est mon neveu ! malheur! car si Roland
"Appelle à son secours, ce doit être en mourant.
"Arrière, chevaliers, repassons la montagne !
"Tremble encor sous nos pieds, sol trompeur de l'Espagne !
Sur le plus haut des monts s'arrêtent les chevaux ;
L'écume les blanchit ; sous leurs pieds, Roncevaux
Des feux mourants du jour à peine se colore.
A l'horizon lointain fuit l'étendard du More.
Turpin, n'as-tu rien vu dans le fond du torrent ?
"J'y vois deux chevaliers : l'un mort, l'autre expirant
"Tous deux sont écrasés sous une roche noire ;
"Le plus fort, dans sa main, élève un Cor d'ivoire,
"Son âme en s'exhalant nous appela deux fois."
Dieu ! que le son du Cor est triste au fond des bois !
Alfred de Vigny
1797-1863
Poéme appris en primaire (J'aime beaucoup ce poeme)
Publié à 18:16 par lusile17
Inavouable...
Les petits matins froids sur la route enneigée
Fillette grelottante au cartable bien lourd
Atteignant l’autobus qui l’emmène au lycée
C’est inoubliable
Les nuits blanches à pleurer sur l’absence d’amour
Fillette implorante aux blessures secrètes
Recherchant à jamais la confiance parfaite
C’est impardonnable
Les décors désolés aux murs d’incertitude
Fillette désarmante sur la scène du monde
Décrivant l’avenir et ses décrépitudes
C’est inexprimable
Les combats permanents contre le cœur immonde
Fillette révoltante aux accès de fureur
Implorant ciel et terre une parcelle de bonheur
C’est insupportable
Les mains tendues tordues vers la lumière de vie
Fillette suppliante aux yeux de gratitude
Adressant à chacun le message de survie
C’est inavouable
Liza Lo Bartolo Bardin
Publié à 16:07 par lusile17
Petit poème dis-lui……..
Petit poème va vite
Lui porter ce message
Chez lui tu peux aller
Toi tu as cet avantage
Je sais que là-bas, il pense à moi
Va vite lui parler de ma vie
Dis lui que tout va bien
Puisque dans mon coeur il est le roi
Dis-lui que j'oublie ma solitude
Mes peines s'efface je souris
Que du bout de mes lévres
Je l'embrasse tout en douceur
Au -delà de l'océan emporté par le vent
Petit poème tu rejoins sa toile
Les perles du temps s'envolent
Mais j'aime bien savoir que le temps
C'est que du bonheur qui a chaque instant
Parfume mes jours des couleurs de l'arc en ciel
Nos rendez-vous devant la toile
Connectés nos jours se transforme en étoiles
Nos mots des liens merveilles d'amitié d'amour
Petit poème reviens de son pays
Remméne-moi ces mots à la vitesse du vent
Dis-lui que je l'aime tout simplement
PASIONATA
Trouvé sur le net