Publié à 23:49 par lusile17
Saint Valery Sur Somme
Saint Valery :Le château , la Porte de Nevers
L'existence du château est antérieure au 1Oème siècle. Il subit de nombreuses modifications aux cours des guerres et des sièges. Pendant la guerre de cent ans, il entre en possession des Anglais qui l'agrandissent au détriment de l'abbaye. Le château est démantelé pendant la Révolution. Aujourd'hui, il ne subsiste que quelques ruines (des remparts, un escalier, un four, la tour carrée ... ) sur la propriété privée d'une gentilhommière qui s'appuie sur les murs du rempart.
Le passé de la cité prit réellement forme à partir de la création du comté de Vimeu qui devint ensuite le comté de Saint-Valery. Impossible, dès lors, de dissocier la ville de la région qui l'entoure.
L'impulsion d'Hugues Capet (fin du Xe siècle) avait été décisive en ce qui concerne l'abbaye (récupération des reliques de saint Valery et de saint Riquier, rétablissement des règles d'origine et fortification du lieu) et la création du comté de Vimeu, dont on ignore la date exacte, avec l'érection d'un château fort destinée à équilibrer la puissance abbatiale, contribuèrent au développement politique, économique et religieux de Saint-Valery. Importance grandissante des pèlerinages locaux, essor du commerce et de la pêche, lieu choisi par Guillaume le Conquérant (1066) pour réunir sa flotte et son armée, constitution d'une force guerrière pour la croisade de Pierre l'Ermite (fin du XIe siècle) : la richesse de l'abbaye et la prospérité de Saint-Valery (son port est l'un des meilleurs de la Manche) iront ensuite en augmentant, même si la guerre contre les Anglais, qui échouent deux fois (1346 et 1372) devant la cité, sème la désolation dans le pays de Vimeu, de même que les affrontements religieux au XVIe siècle, précédant un retour à la paix et à la prospérité au début du XVIIe siècle, malgré l'importance des droits seigneuriaux qui seront maintenus jusqu'en 1789.
Publié à 22:38 par lusile17
Saint Valery sur Somme
Le quartier de la Ville-Haute:la porte de nevers
Si le château médiéval a aujourd'hui disparu, outre son enceinte et quelques maigres vestiges sont encore visibles .
Au détour des ruelles du vieux village de Saint Valery sur Somme, la porte de Nevers du XIVe siècle, encore appelée porte Saint-Martin, donnait jadis directement sur la grève. Devant elle se trouve un vestige de l'enceinte fortifiée, la tour Jeanne d'Arc qui, en 1430, alors qu'elle était prisonnière, transita par Saint-Valery lors de son acheminement du Crotoy à Rouen...
La porte de bas a été entièrement refaite à la fin du 17ème siècle. C'est une construction haute, à pignon pointu, en grés et galets à sa base, le haut est en briques. Autrefois, cette porte donnait directement sur la grève. Au-dessus de l'entrée en cintre brisé, deux baies donnent passage aux bras d'un pont-levis. Une pierre porte les armes du duc de Gonzague-Nevers, surmontée de la devise "fides". Les bâtiments sont utilisés comme corps de garde jusqu'au 17ème siècle, puis la porte devient le presbytère de la ville.
Publié à 22:00 par lusile17
Saint-Valery-sur-Somme
Le quartier de la Ville-Haute:la porte Guillaume
La 'ville haute', partie la plus ancienne de la ville, occupe, comme son nom l´indique, le site le plus élevé de la ville. Cette situation lui a valu une protection naturelle renforcée par la construction d´un mur d´enceinte au 14e siècle, vraisemblablement à l'initiative des Anglais maîtres des lieux entre 1360 et 1369. Cette enceinte était constituée d'un ensemble de courtines ponctuées de treize tours. Un château était situé dans l'angle sud-est. Le front nord, le plus exposé, est aussi le mieux défendu avec des tours massives (Tour Harold, Tour Gonzagues, autrefois appelée Tour de l'Échevinage, détruite en 1784) et de hautes murailles. Le mur d'enceinte est partiellement conservé, il est surtout visible du côté de la baie. De même, deux portes subsistent : la porte Guillaume, à l´ouest, et la porte de Nevers, à l´est, toutes deux classées Monument historique . La porte de Nevers, avec appareil en brique, est le signe d'un remaniement sous Henri IV.
La tour Harold
Cette tour eut plusieurs noms "tour à rauts" "tour à roc" ...... La tradition raconte qu'Harold, seigneur anglais fit naufrage sur nos côtes, il fût prisonnier dans cette tour vers 1055.
Les tours Guillaume
Leur présence est attestée dès le 11 ème siècle. Ces tours constituaient la porte de haut, principale entrée du bourg féodal. Il faut imaginer, au dessus du passage voûté un batiment de briques servant de corps de garde et de prison. La chute du pontlevis a lieu 1614, par manque d'entretien.
Publié à 21:52 par lusile17
Saint- Valéry- sur- Somme
Le quartier de la Ville-Haute:
Les Tours Guillaume
LA CITE MEDIEVALE :
Une ville aux allures Moyenâgeuses avec ses remparts, ses tours, ses portes, son château-fort, son église, ses places et ses rues étroites, pavées, encadrées par des maisons à colombages et à encorbellement datées du 15ème et 16ème pour les plus anciennes.
Le Château :
Situé sur le point culminant de la Ville, il était de composé au Moyen Age de remparts, de douves, de tours et un donjon. En 1356, les Anglais agrandissent l’enceinte avec des matériaux récupérés grâce à la démolition du cloître de l’Abbaye, et peuvent loger ainsi une garnison de 500 hommes. A la Révolution, la place forte est démantelée et remplacée par la suite par une gentille hommière du 19ème devenue propriété privée.
La porte de Nevers (ou « Porte du Bas ») :
Datée du 16ème , c’est une construction haute, à pignon pointu en briques, les grés et les galets à sa base sont d’origine plus ancienne. Au dessus de l’entrée, on peut apercevoir les deux baies qui laissaient le passage des chaînes pour remonter le pont levis. Au dessus, subsiste un blason portant les armes du Duc de Gonzague-Nevers, surmonté de la devise « fides »qui fut longtemps celle de la Ville, en souvenir de la participation de la milice communale à la bataille de Bouvines (1214). Les fenêtres d’appartement, occupé par l’actuel presbytère, était l’ancien corps de gardes. Sous la voûte, les traces de rainures devinent le passage de la herse. A droite une poterne murée donnait accès directement sur la grève. A gauche, l’ancien cachot sert actuellement de lieu d’exposition.
L’église Saint Martin :
Son existence est fort ancienne (12ème), en 1475 l’église est entièrement incendiée sous l’ordre du Roi Louis XI afin que la Ville ne soit pas livrée aux Anglais. Le monument actuel date depuis sa consécration . D’allure élégante avec des murs en damier, alternant silex taillés et pierres, composée de 2 nefs identiques, 1 tour massive épaulée de contreforts et une toiture en flèche qui fut remplacée en 1786 par une toiture pyramidale. Elle subit quelques vandalismes, notamment pour le mobilier lors de la révolution : tableaux et chasse brûlés, cloches fondues…En 1845 est rajoutée à l’édifice une bâtisse rectangulaire en briques pour donner accès au clocher.
Les Tours Guillaume :
Appelée « Porte du Haut » ou « Porte Jeanne d’Arc » en souvenir de son passage en décembre 1430, c’est un des vestiges les plus anciens de la Ville. Les tours, datées du 11ème , existent déjà lors de l’escale forcée de la flotte de Guillaume de Normandie en 1066. L’ensemble était constitué de deux tours rondes massives, avec consoles et mâchicoulis, deux corps de bâtiments avec un étage et des souterrains qui servaient de corps de garde et de prisons, un pont levis disparu en 1614, et des ouvrages de défense avancés aujourd’hui disparus. L’arcade ogivale a été édifiée en 1785 et un pan de courtine subsiste encore. Sur les murs pousse en été un œillet rose appelé « l’œillet des croisades ».
La Tour Harold :
Tout aussi ancienne que les tours Guillaume, elle doit son nom au récit « légendaire » qu’Harold, émissaire du Roi d’Angleterre, lors d’un naufrage sur les plages du Marquenterre, fut fait prisonnier par le comte de Ponthieu et emprisonné dans cette tour en 1053. Large de 15 m et trapue, afin de résister aux assauts de la mer et aux tirs de projectiles, elle a perdu tout son parement de grès et de pierre en 1772. En 1739, la plate forme était toujours percée de quatre embrasures pour les tirs de batteries et comportait un magasin à munition. Aujourd’hui, il ne reste que le rez-de-chaussée, qui a été dégagé en1991 par un chantier de jeunes du Club du Vieux Manoir afin de la réintégrer dans la ligne des murailles de la Ville.
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Publié à 02:14 par lusile17
Pont-Remy (SOMME)
Le château, forteresse médiévale de Pont Remy
Le château, forteresse médiévale réaménagée au XIXe siècle dans le style néo-flamboyant[3]
Le château est chargé d'histoire de par sa position (sur un petit ilôt) qui lui a permis de résister aux anglais lors de la Guerre de Cent Ans. Des personnages célèbres s'y sont arrêtés (comme le Cardinal de Richelieu).
L'actuel propriétaire ne l'entretient plus depuis plus de 10 ans et le château menace de s'effondrer, ce qui est un sujet brûlant dans la commune et auprès des habitants du village. Une association voit le jour en 2007 pour étudier toute solution qui permettrait au propriétaire de revenir à la raison et de permettre la réfection de ce monument historique classé à l'inventaire de France.
Publié à 01:28 par lusile17
Lucheux (SOMME)
Le château de Lucheux
Lucheux est une petite cité médiévale de Lucheux au riche patrimoine architectural dont le château, l'église et le beffroi illustrent la division en trois ordres de la société médiévale.
Le château, édifié en 1120 par Hugues II de Campdavaine, comte de Saint-Pol, est un puissant ouvrage militaire, régulièrement victime des nombreux combats se déroulant dans la région ; détruit à plusieurs reprises par les troupes anglaises, bourguignonnes et espagnoles, il fut définitivement démantelé sous le règne de Louis XIII.
Il subsiste de la forteresse la porte du Bourg (du XIVe siècle) encadrée par deux tours à poivrière, la porte du Haut-Bois et les ruines du donjon du XIIIe siècle remarquable par sa grande salle aux fenêtres géminées sous arcatures. Ce château fort domine le bourg (au nord de la route menant à Avesnes-le-Comte) et accessible depuis son centre (à 200 mètres environ du beffroi), il présente à la vallée une muraille abrupte (partie de bâtiment occupé par une institution) et, à la forêt voisine, des ruines de tours rondes. Le fossé entourant la forteresse est préservé ; sa partie du côté habité est tondue ou fauchée, mais il est pour le reste majoritairement envahi par la végétation qui empêche le visiteur d'en faire le tour avec le confort pédestre et visuel souhaité. Les vestiges de tours rondes sont ainsi cachés sur leur face extérieure, alors que l'entrée (avec poivrières) est parfaitement entretenue et restaurée. L'intérieur permet de comprendre les dimensions du logis seigneurial dont il subsiste les murs et baies géminées de la « grande salle », en contre-bas de la motte sur laquelle se dresse un pan conservé du donjon.
Le château est pris par le capitaine protestant Cocqueville en 1568 (troisième guerre de religion).
Il est également assiégé et pris en 1595, lors d’une opération annexe du siège de Doullens, par les Espagnols d'Hernando Teillo de Porto Carrer (huitième et dernière guerre de religion).
Porte du Haut-Bois et rempart avec mâchicoulis sur arcades et poterne
Publié à 01:11 par lusile17
LUCHEUX (Somme)
Le château de Lucheux
Lucheux se trouve à 35 km au nord d’Amiens, à environ 10 km de Doullens.
Nous sommes à la frontière du Pas-de-Calais ,Lucheux : réputé pour la pureté de son eau, le village niché dans la vallée de la Grouches, s'orne d'un bouquet de verdure alternant prairies et bois. Les ruines du château témoignent d'un passé tourmenté. Bâti au XIIe siècle, il a été détruit en grande partie par les guerres menées contre les protestants. On y pénètre par la porte du bourg, encadrée de deux tours à poivrière qui servirent de prisons au XVe siècle. La partie nord des remparts encore sur pied débouche sur la porte du Haut Bois. La tour "plombée" est le témoin d'un donjon du XIIIe siècle flanqué de tourelles d'angle.
Le premier château de Lucheux aurait été construit par Hugues II, comte de Saint-Pol, vers 1120. On retrouve la première mention certaine de l'existance de ce château en 1147 dans le Cartulaire de Valloires.
Au XIIIème siècle, il était la résidence préférée des comtes de Saint-Pol. De nombreux travaux y sont alors entrepris. Guy II, ami de Saint Louis fait édifier le donjon tel que nous le connaissons aujourd'hui. Il fait cloturer le parc en 1264. En 1456 la grande cuisine est construite et la tour neuve est rebâtie en 1466 par Guillaume Buillant. Celle-ci n'existe plus de nos jours.
Au XVème siècle, de nombreuses guerres viennent troubler la paix du château. La situation de Lucheux, à la limite entre la Picardie et les Pays-Bas bourguignons, en fait le lieu de nombreuses guerres.
Le 19 novembre 1475, date de l'exécution de Louis de Luxembourg, comte de Saint-Pol, en place de grève à Paris, marque le début du déclin de Lucheux et de son château.
AU XVIIème siècle, le comté de Saint-Pol est promu au titre de baronnie. Il passe aux mains des Bourbon-Vendôme, puis des Orléans-Longueville.
Au XVIIIème siècle, il passe dans la maison de Luynes. Il n'en sortira que le 3 mai 1923, lors de sa vente par la duchesse d'Uzès, née Luynes ; il s'agit de la première vente de ce domaine en huit siècles.
Les guerres :
Que d'histoire dans ses murs aux allures hugoliennnes. Le fracas des armes y fut fréquent : incendies, pillages, meurtres et pendaisons.
En 1369 Lucheux subit une attaque des Anglais, rapportée ainsi par Froissart : "Les Anglois vinrent devan Lucheu... si ardirent la ville, mais le château n'eut garde" (Froissart, ed. Buchon, tome I, page 597).
En 1522, les Anglais assiègent le château et s'en empare. Après leur départ, on constate de nombreux dégâts et on tente de relever les ruines en 1525.
Le château sera encore assailli successivement, en 1552 par les Bourguignons, en 1567 par les protestants du capitaine Cocqueville, en 1595, lors du siège de Doullens, par les Espagnols d'Hernando Teillo de Porto Carrero.
En 1708, Marlborough y amène une dernière fois la dévastation
Le château de Lucheux, ou plutôt ce qu'il en reste, est aujourd'hui le centre de vie des enfants d'un institut médico pédagogique.
L’établissement se trouve au milieu des ruines du château médiéval
Publié à 00:30 par lusile17
Long (Somme)
Le Château de Long
Ce village tire son nom de Lungam Longum Superiorum (charte donnée par Charles le Chauve en 844 au monastère de St Riquier), ce qui s'explique qu'il s'allongeait depuis la Somme jusqu'au hameau du Catelet.
Le ravissant château en pierre et brique rose, une folie du XVIII ème siècle est l’œuvre des meilleurs architectes de l’époque et notamment de Boffrano, qui construisit l’Hôtel Soubise à Paris. Le toit à la Mansart lui donne tout son charme.
Lors des travaux de construction du château actuel, on retrouva les fondations d’une forteresse médiévale occupée en 1119 par Guillaume de Fontaine, Seigneur de Long et de Longpré. Ce château a donc été construit en 1733 par le Comte De Buissy pour séduire Mademoiselle Adélaïde… Rien n’y fit. Le Comte De Buissy le léga à sa fille, laquelle épousa en 1789 le Comte De Bousber d’Abbeville.
Tout dans cette demeure est beauté. Il faut notamment citer le grand salon, si lumineux, dont les neufs fenêtres dominent la rivière Somme et qui est décoré d’une façon exquise par douze trumeaux représentant les signes du zodiaque.
Les boiseries de cette pièce ont une histoire extraordinaire. En effet, elles ont été vendues dans les années 1930 à la famille Singer et on crut bien longtemps qu’elles étaient parties en Amérique. Monsieur De Berny, qui possédait un hôtel particulier, voulut les racheter et se mit donc en rapport avec les héritiers de la maison Singer. Après trois années de recherches on retrouva ces boiseries sur les quais du Havre, dans des grandes caisses. Elles n’avaient jamais embarqué pour l’Amérique… Monsieur De Berny a du faire construire une pièce dans son jardin pour pouvoir installer ces boiseries.
Le château a été gravement endommagé pendant la guerre 1939-1945 par l’occupation allemande (les soldats rentraient dans le château avec leur side-car et ils ont brûlé portes, fenêtres et parquets). Monsieur Van Glabeke, président directeur général de la peinture AVI, séduit par la beauté du site et de son environnement lors d’une promenade à cheval, l’a acheté en 1964 et l'a relevé de ses ruines. La végétation était devenue si dense que les branches des arbres passaient par les fenêtres. Les efforts de ce mécène du XX ème siècle furent récompensés par le prix « Chef d’œuvre en péril » qu’il obtint en 1967 et qui lui fut remis par Monsieur Malraux. Monsieur et Madame Van Glabeke avaient une magnifique collection de vieilles pendules qu’ils ont vendue à Drouot. A la fin des années 1960, Monsieur VAN GLABEKE fit faire des copies des boiseries vendues à Monsieur de Berny et les installa à nouveau dans le grand salon du château de Long.
Aujourd’hui,ces nouveaux propriétaires s'attachent à la remise en état des "serres" qui ont connu une si belle histoire...a remodelé le parc et agencé la cour du château de fort belle façon ; ils mettent des fleurs un peu partout...de très jolis rosiers ont été plantés dans la cour d'honneur.
Le jardin aujourd’hui est classé dans les parcs et jardins de Picardie.
Par arrêté en date du 1 décembre 2003 les communs du château, façades et toitures, le pigeonnier et les deux serres du château sont inscrits sur l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques. Une bonne nouvelle pour le village.
Publié à 23:46 par lusile17
Follevilles (SOMME)
Le château féodal de Folleville
A la limite de l'Oise, Folleville est un charmant petit village aux maisons tantôt de briques ou de pierres, et aux rues fleuries. Près de son château féodal, vous pourrez admirer un magnifique panorama sur les champs et villages alentours.
Le château de Folleville : Sur la colline, rescapés des guerres, se dressent les vestiges du château féodal de Folleville, témoignage d’une grande seigneurie.
Le château construit à la fin du 14 éme siécle, situé en bordure des plateaux calcaires de la Somme domine la
Vallée de la Noye. Ces ruines imposantes délimitées par un fossé sec présentent encore des caractéristiques de l'architecture militaire. (fossé,tours,archéres...).Les courtines sont garnies de trois tours d'angle tandis que la quatriéme,la tour du guet demeure encore entière. Dépouilles de l'histoire ,ces ruines abandonnent à la mélancolie et rappellent a la noblesse des siécles passés
La tour d'architecture trés originale s'éléve a 25 métres . Elle abrite un escalier à vis permettant d'accéder au sommet de la tour mais aux différents étages du château autrefois.
On accédait a la cave a la fois depuis la cuisine par une large trappe mais aussi depuis la grande salle basse par un escalier plus étroit. La descente large de 1m30 est couverte d'une suite d'arcs en plein cintre lesquels ont été repris entiérement en 1996
Depuis cinq siècles, la tour de guet du Château couvre la vallée. Telle une clef minérale dont la taille complexe ouvre le mécanisme du ciel, cylindrique à la base, hexagonale puis dodécagonale. Au sommet, l'horizon s'élargit jusqu'à Amiens…
Il tint bon à la guerre de Cent ans. Une demeure qui, plus tard, fut richement meublée et vécut de grandes heures avec la famille des Lannoy. Le jeu des alliances la remettra au 17ème siècle à une autre lignée de France, celle des Gondi.
Philippe Emmanuel de Gondi, Général des Galères, adopte pour précepteur de ses enfants un certain Vincent de Paul. Au delà des obligations pour la famille seigneuriale, Vincent de Paul va à la rencontre des gens de campagne. La déchristianisation et la pauvreté y règnent.
25 janvier 1617, Vincent de Paul traverse la nef de l'église de Folleville. Il sait avoir l'appui de Mme de Gondi. Dans la chaire, il mesure son souffle. Son prêche va inviter les fidèles à la confession générale. Premier sermon de sa mission. Jour symbolique.
Puis sa longue silhouette s'efface doucement.
Au fil des ans, les pierres du château s'imprègnent peu à peu de l'ombre tourmentée des arbres et des clairs-obscurs recueillis de l'église gothique toute proche.
Un siècle passe. Un autre se lève. Le seigneur du moment, Comte de Mailly, décide qu'il est temps de se loger au goût du temps. Nous sommes en 1777. Il fait disséquer le château pour en récupérer la pierre, au bénéfice d'une demeure plus seyante à Mailly-Raineval.
Vingt ans plus tard, la révolution française, balayant Mailly-Raineval, épandra plus loin encore les pierres exilées du château de Folleville.
Aujourd'hui, veille une tour de guet au coeur de la Picardie.
Une veille sur quelques pierres, et les vestiges de nos élans vers la lumière…
Publié à 22:49 par lusile17
Chaussoy Epagny (SOMME)
Le Château de Chaussoy XVIIIème siècle
Le château de Chaussoy a été inscrit Monument Historique en 1992.
Niché dans un vaste parc boisé,étonne par sa façade agrémentée d’une tour en rotonde, enserrée par un double escalier desservant chaque niveau.
En effet sa construction en pierre est une particularité en Picardie ou généralement on retrouve un maillage de briques et pierres de 1777,et de style Louis XVI.. La tour demi-cylindrique présente sur la façade principale, ajoute à l’originalité de son architecture.
Chaussoy est ce qu'on appelle une folie du XVIIIème siècle.
Il est dans la même famille depuis la révolution.
Les propriétaires du château de Chaussoy vous accueillent et vous content toutes les subtilités de cette demeure.