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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour : 15.10.2017
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Ceux qui ont osés

Publié à 20:06 par lusile17 Tags : enfants tube femmes pensées mort bleu
Ceux qui ont osés

Coluche

En février 1975, Coluche revient à l’Olympia. Mais cette fois, c’est son nom qui s’étale en grand. Le « Schmilblick » est le tube de l’été et plus d’un million de 45 tours se vendent à travers le pays. Amoureux des femmes, Coluche cède cependant aux sirènes du mariage et épouse en octobre la seule qui lui fasse tourner la tête, Véronique, avec qui il aura deux enfants. Un mois plus tard, il est de nouveau sur les planches. Bobino a les yeux de Chimène pour lui et les critiques sont cette fois unanimes devant ce comédien aux gants de boxe qui conclut son spectacle par une interprétation du « temps des cerises » sur une pochette.

Coluche devient incontournable. En 1976, Patrice Leconte lui offre un rôle dans son premier long métrage au succès mitigé « Les vécés étaient fermés de l’intérieur » dont certaines critiques peu élogieuses diront que les cinémas l’étaient aussi. Mais c’est surtout sa production suivante qui sera retenue. Il œuvre auprès du maître Louis de Funès dans « L’aile ou la cuisse » et laisse une première empreinte cinématographique marquante. « Il possède un talent explosif. Je n'aime jouer qu'avec les grands et Coluche est un grand » dira de Funès par la suite. Ce à quoi Coluche répliquera: « Travailler avec de Funès, ça me fait la même impression que si j'allais tourner avec Chaplin. Il est une école à lui tout seul. » L’année suivante, il se lance dans la réalisation et sort « Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine ». Mais un an plus tard, Coluche revient à ses premiers amours et prend possession de la scène du théâtre du Gymnase-Marie-Bell pour 18 mois le tout à guichet fermé, jusqu’en février 1981.

La radio lui ouvre également son antenne dès 1978. Europe 1 lui offre la tranche 15h30-16h avec l’émission « On n’est pas là pour se faire engueuler » qui fera un carton pendant un an et demi avant que son animateur vedette ne reparte en tournée. Le touche-à-tout ne fera qu’un court passage à RMC en février 1980, renvoyé au bout de quinze jours, officiellement pour incompatibilité d’humeur, officieusement pour avoir cité le Canard Enchaîné sur l’affaire des diamants de Bokassa, déplaisant à l’entourage du Président Giscard. Mais politiquement parlant, le personnage à d’autres desseins. Toujours en 1980, il avoue à un journaliste son désir de se présenter comme candidat aux présidentielles, mais il pense que les autorités ne le laisseront pas faire. « Personne ne m'attend au tournant vu qu'on sait pas où je vais tourner. » L’idée dans un coin de sa tête, Coluche rôde son nouveau spectacle dans son fidèle Café de la Gare avant de partir tourner « L’Inspecteur La Bavure ». Ce n’est qu’en novembre de la même année qu’il donne vie à ses pensées. Il se déclare officiellement candidat à l’élection présidentielle de 1981.

Son appel au vote reste célèbre : « j’appelle tous ceux qui ne comptent pas pour les hommes politiques à voter pour moi, à s’inscrire dans les mairies et à colporter la nouvelle. Tous ensemble pour leur foutre au cul. » Pour lui, l’ensemble des minorités forment la majorité. Sous sa bannière « bleu-blanc-merde », Coluche grimpe dans les sondages au prix d’une campagne rocambolesque dans les colonnes de Hari-Kiri. Crédité jusqu’à 16% des intentions de vote, le « clown » dérange la classe politique. Persona non grata, il se lance dans une grève de la faim pour lutter contre la fermeture des espaces d’expression après une conférence de presse au plat de spaghetti. Le 7 avril, il doit capituler et abandonner son ambition.

Huit mois plus tard, il divorce et prend du recul en s’installant dans les Caraïbes. En 1982, entre les tournages de « Deux heures moins le quart avant Jésus Christ », « Le maître d’école » et « Banzaï », il participe masqué à l’émission de Michel Polac dont le sujet est « Faut-il se débarrasser de Coluche ? ». L’annonce du suicide de son grand ami Patrick Dewaere est un choc tout comme la mort du dessinateur Jean-Marc Reiser. Coluche se fait plus rare. Il participe aux tournages de « La femme de mon pote » et « Le roi Dagobert » en 1983, « La vengeance du serpent à plume » et « Le fou de guerre » en 1984. Mais c’est surtout sa magistrale interprétation dans « Tchao Pantin » qui marque les esprits. Le César du meilleur acteur récompense cette performance de haut vol.