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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour : 15.10.2017
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Illustration - Conte de Grimm

Publié à 12:14 par lusile17 Tags : moi jeune fille cheval bonne dieu air pouvoir belle travail
Illustration - Conte de Grimm

La gardeuse d'oies de Otto Kubel

 

Elles voyagèrent ainsi pendant de nombreuses lieues, mais la journée était chaude, le soleil brûlait, si bien qu'elle eut bientôt de nouveau soif. Comme elles passaient près d'un fleuve, elle dit de nouveau à sa suivante: « Descends de cheval et va me chercher à boire dans mon gobelet d'or », car elle avait oublié depuis longtemps les méchantes paroles de celle-ci. Cependant, sa suivante lui dit, d'un air encore plus hautain: « Si vous avez soif, buvez-vous même, je ne veux pas être votre bonne. » Comme elle avait grand soif, la fille de roi descendit de cheval, se pencha audessus de l'eau qui coulait et se mit à pleurer en disant: « Oh, mon Dieu! » Et les gouttes de sang lui répondirent de nouveau: « Si ta mère savait cela, son cœur éclaterait de chagrin. » Tandis qu'elle buvait ainsi et qu'elle s'était penchée très loin en avant, le petit chiffon où se trouvaient les trois gouttes de sang s'échappa de son corsage et fut emporté par le courant. Elle ne s'en aperçut même pas, tant elle était inquiète. Mais sa suivante avait tout vu et elle se réjouissait du pouvoir qu'elle avait désormais sur la fille de roi, car en perdant les gouttes de sang, celle-ci était devenue faible et impuissante. Quand elle voulut remonter sur son cheval qui s'appelait Falada, la suivante dit: « C'est à moi de monter sur Falada et toi, tu monteras sur mon canasson. » Et elle n'avait d'autre choix que de subir cela. La suivante lui ordonna ensuite sèchement d'ôter ses habits royaux et de mettre à la place ses méchants habits et, enfin, elle dut lui jurer en prenant le ciel à témoin de ne rien dire à personne de tout cela, à la cour du roi. Et si la fille de roi ne lui avait pas fait ce serment, elle aurait été tuée sur-le-champ. Mais Falada avait vu tout cela et l'avait bien retenu.
La suivante monta donc sur Falada et la vraie fiancée monta sur le mauvais cheval, et elles poursuivirent leur chemin ainsi jusqu'à ce qu'elles entrent enfin dans le château royal. À leur arrivée, la joie fut grande et le fils du roi accourut à leur rencontre et aida la suivante à descendre de cheval, croyant que c'était sa promise. On lui fit monter l'escalier, mais la vraie fille de roi dut rester en bas. Le vieux roi regarda alors par la fenêtre et la vit debout au milieu de la cour, et il remarqua combien elle était fine, délicate et extrêmement belle. Il se rendit aussitôt dans la chambre royale et demanda à la fiancée qui était la personne qui l'accompagnait et qui se tenait là, dans la cour. « Je l'ai prise avec moi en chemin pour qu'elle me tienne compagnie; donnez à cette bonne quelque travail pour qu'elle ne reste pas sans rien faire. » Mais le vieux roi n'avait pas de travail à lui donner et ne trouva rien d'autre à dire que: « J'ai un petit garçon qui garde les oies et qu'elle peut aider. »