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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour : 15.10.2017
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Conte de Grimm

Publié à 12:46 par lusile17 Tags : vie
Conte de Grimm

Le renard et les oies 

 

 

Un jour qu’il rôdait selon sa coutume, maître renard arriva dans une prairie où une troupe de belles oies bien grasses se prélassait au soleil.
A cette vue, notre chercheur d’aventures poussa un éclat de rire effrayant, et s’écria :
– En vérité, je ne pouvais venir plus à propos ! vous voilà alignées d’une façon si commode, que je n’aurai guère besoin de me déranger pour vous croquer l’une après l’autre.
A ces mots, les oies épouvantées poussèrent des cris lamentables et supplièrent le renard de vouloir bien se laisser toucher et de ne point leur ôter la vie.
Elles eurent beau dire et beau faire, maître renard resta inébranlable.
– Il n’y a pas de grâce possible, répondit-il, votre dernière heure a sonné.
Cet arrêt cruel donna de l’esprit à l’une des oies qui, prenant la parole au nom de la troupe :
– Puisqu’il nous faut, dit-elle, renoncer aux douces voluptés des prés et des eaux, soyez assez généreux pour nous accorder la dernière faveur qu’on ne refuse jamais à ceux qui doivent mourir ; promettez de ne nous ôter la vie que lorsque nous aurons achevé notre prière ; ce devoir accompli, nous nous mettrons sur une ligne, de façon à ce que vous puissiez dévorer successivement les plus grasses d’entre nous.
– J’y consens, répondit le renard; votre demande est trop juste pour n’être point accueillie : commencez donc votre prière ; j’attendrai qu’elle soit finie.
Aussitôt, une des oies entonna une interminable prière, un peu monotone à la vérité, car elle ne cessait de dire : caa-caa-caa. Et comme, dans son zèle, la pauvre bête ne s’interrompait jamais, la seconde oie entonna le même refrain, puis la troisième, puis la quatrième, puis enfin toute la troupe, de sorte qu’il n’y eut bientôt plus qu’un concert de caa-caa-caa !
Et maître renard qui avait donné sa parole, dut attendre qu’elles eussent fini leur caquetage.
Nous devrons faire comme lui pour connaître la suite de ce conte. Par malheur, les oies caquettent encore toujours, d’où je conclus qu’elles ne sont pas aussi bêtes qu’on veut bien le dire.