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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour :
15.10.2017
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Eugéne Delacroix
La Liberté guidant le Peuple 1831
La Liberté guidant le peuple est un tableau d'Eugène Delacroix représentant les trois glorieuses, présenté au public au Salon de Paris de 1831. Il a été reproduit sur des timbres postaux français et, de 1978 à 1997, sur le billet de banque de cent franc français.
Il est également devenu un symbole de la France, de la démocratie et de la République.
On peut dire que l'évènement se passe à Paris, grâce aux tours de Notre-Dame. Un effet de profondeur est produit par la cathédrale, qui paraît petite par rapport aux personnages. La technique utilisée est la peinture a l'huile. Les couleurs les plus présentes dans ce tableau sont les bleus, blancs, et rouges.
La Liberté unit les deux peuples : les faubourgs et la bourgeoisie révolutionnaire. Même s’ils s’opposent par nature, les deux peuples veulent tous les deux la liberté
Situation historiqueEugène Delacroix écrit à son frère le 18 octobre 1830 : « Si je n’ai pas vaincu pour la Patrie, au moins peindrai-je pour elle... ». Cette œuvre représente les Trois Glorieuses, un soulèvement populaire contre Charles X, qui dura trois jours, les 27, 28 et 29 juillet 1830. Charles X ayant instauré des lois liberticides, le peuple se révolta puis le renversa. Louis-Philippe le remplaça dans la « Monarchie de juillet ».
L'artiste lui-même appartient à une longue lignée de grands révolutionnaires, qu'a produite le « pays des révolutions ». Mais Delacroix lui-même n'a rien d'un révolutionnaire. De son propre aveu, il a traversé les événements de juillet 1830 comme « un simple promeneur ». Il est cependant établi qu'il s'est rendu au Louvre pour protéger les collections des combats. Delacroix n'acceptait pas les normes de l'Académie. En peinture, il ne s'intéressait guère aux styles grecs et romains avec l'insistance sur le dessin et l'imitation des statues antiques. Delacroix privilégiait la couleur au dessin, l'imagination au savoir, la spontanéité du geste sur la maîtrise. Il voyageait beaucoup au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Les esquisses qu'il ramena lui fournirent un grand répertoire de thèmes (chasse au lion, scènes de guerre...).
Il s'agit d'une œuvre pleine de vitalité, d'action et d'audace. C'est l'union du peuple des faubourgs et de la bourgeoisie révolutionnaire, représentés par les personnages respectivement à la gauche et à la droite de la Liberté (de sa place).
Cette œuvre est assez imposante puisqu'elle mesure 3,25 m sur 2,60 m.
Le jeune garçon brandissant un pistolet a inspiré à Victor Hugo son personnage de Gavroche: on remarquera que le garçon porte en bandoulière une sacoche de munitions ou de grenades, très certainement volée à un soldat : tout comme dans le chapitre Des Misérables où il vole les cartouches pour les "résistants" de la barricade avant de se faire tuer...Dans Les Misérables qui a été écrit trente ans plus tard, le personnage au chapeau y est également représenté comme un fils d'aristocrate, révolutionnaire et ami de Gavroche et de Jean Valjean[5]. C'est l'un des rares emprunts de la littérature à la peinture, dont la relation d'influences est généralement dans l'autre sens.
Sur le personnage au chapeau, à gauche de la Liberté, les critiques pensaient que Delacroix avait fait un autoportrait, mais de nos jours encore la question reste en suspens.
Les romantiques jouent beaucoup sur l'atmosphère. Ici, Delacroix joue sur un registre patriotique en restreignant volontairement sa palette de couleur et disséminant partout dans le tableau les trois couleurs du drapeau national: bleu, blanc, et rouge. C'est ce qu'on appelle un leitmotiv. Il produit ici un effet d'identification: on se sent appelé, on sent qu'on fait partie du peuple - même si celui-ci est dépeint sous des traits ambigus.
Pour mieux saisir ce qui distingue le romantisme du courant précédent, si ce tableau avait été classique, la Liberté regarderait droit devant, elle serait plus centrée dans l'œuvre, elle serait juchée sur un socle, et le drapeau qu'elle porte ne serait pas tronqué.
Certains reconnaissent au jeune homme la figure de l'étudiant, car il porte la faluche, ce qui bien sûr historiquement est impossible puisque le tableau représente la Révolution de Juillet 1830 alors que la faluche n'est apparue qu'en 1888.
En France, ce tableau servit à illustrer les billets de banque de cent francs de 1978 à 1995, et la série de timbres d'usage courant « Liberté » de 1982 à 1990.