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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour :
15.10.2017
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La gardeuse d'oies de Otto Kubel
Elle sortit de la ville sans mot dire et ils menèrent les oies dans un champ. Et quand ils furent arrivés dans la prairie, elle s'assit et dénoua ses cheveux. C'était de l'or pur et le petit Conrad se réjouit en les voyant briller, et il voulut lui en arracher quelques-uns. Elle dit alors:
"Souffle, souffle, petit vent,
le chapeau de Conrad, prends,
et fais-le courir après lui
jusqu'à ce que j'aie, mes cheveux, natté et enroulé
et que je me sois recoiffée."
Et il se leva un vent si fort qu'il emporta au loin le chapeau du petit Conrad, si bien que celui-ci dut le poursuivre à travers tout le champ. Le temps qu'il revienne, elle avait terminé de peigner ses cheveux et de se coiffer, si bien qu'il ne parvint pas à lui en prendre. Le petit Conrad se fâcha et ne lui parla plus; ils gardèrent les oies ainsi jusqu'à ce que le soir vienne, puis ils rentrèrent chez eux.
Le matin suivant, quand ils firent passer les oies sous la porte sombre, la jeune fille dit:
"Oh, Falada, comme te voilà là."
Et la tête lui répondit:
"Oh, jeune reine, toi qui passes par là,
Si ta mère le savait,
De chagrin son cœur éclaterait."
Et dans le champ, elle s'assit de nouveau dans l'herbe et se mit à coiffer ses cheveux; Conrad accourut pour les attraper, mais elle dit bien vite:
"Souffle, souffle, petit vent,
le chapeau de Conrad, prends,
et fais-le courir après lui
jusqu'à ce que j'aie, mes cheveux, natté et enroulé
et que je me sois recoiffée."
Le vent se mit alors à souffler et emporta au loin le chapeau de Conrad, si bien que celui-ci dut le poursuivre. Quand il revint, il y a longtemps qu'elle avait réajusté ses cheveux et il ne parvint pas à en avoir un seul; et ils gardèrent ainsi les oies jusqu'au soir.
Mais le soir, après qu'ils furent rentrés, le petit Conrad alla trouver le vieux roi et lui dit:
- Je ne veux pas garder les oies avec cette fille plus longtemps.
- Pourquoi donc? lui demanda le vieux roi.
- Eh bien, c'est qu'elle m'ennuie toute la journée.
Le vieux roi lui ordonna donc de raconter comment se passaient ses journées avec elle, et Conrad lui dit: « Le matin, quand nous passons par la porte sombre avec le troupeau, il y a là une tête de cheval qui est clouée au mur, et elle lui parle ainsi:
"Oh, Falada, comme te voilà là."
Et la tête lui répond:
"Oh, jeune reine, toi qui passes par là,
Si ta mère le savait,
De chagrin son cœur éclaterait."
Et il continua de lui raconter ce qui se passait dans la prairie des oies, et comment il devait poursuivre son chapeau que le vent emportait.
Le vieux roi lui ordonna de mener de nouveau les oies le lendemain, quant à lui, lorsque ce fut le matin, il alla se cacher derrière la porte sombre et entendit la jeune fille parler avec la tête de Falada. Puis il la suivit dans les champs et se cacha derrière un buisson dans la prairie. Il vit alors bientôt de ses propres yeux la gardeuse d'oies et le petit berger amener le troupeau, et il vit la jeune fille s'asseoir, au bout d'un petit moment, pour dénouer ses cheveux, et il vit rayonner leur éclat. Elle dit aussitôt, une nouvelle fois:"Souffle, souffle, petit vent,
le chapeau de Conrad, prends,
et fais-le courir après lui
jusqu'à ce que j'aie, mes cheveux, natté et enroulé
et que je me sois recoiffée."