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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour :
15.10.2017
124619 articles
Le corbeau et le renard
Un corbeau trouva un jour un morceau de viande et se posa sur un arbre.
Le renard, flairant la pitance, s’approcha et dit :
— Eh ! corbeau, quand je te contemple, et que je vois ta taille et ta beauté, je pense que tu ferais un beau tzar, oui, certainement, tu serais tzar, si, avec ces avantages, tu possédais la voix.
Le corbeau ouvrit le bec et croassa ; la viande tomba, le renard la prit et lui dit :
— Ah ! corbeau, certes, tu ferais un tzar, si tu avais, avec cela, de l’esprit.
La vache et le bouc
Une vieille femme avait une vache et un bouc ; ces animaux allaient paître dans la prairie, et la vache revenait pour se faire traire.
La vieille femme apportait du pain et du sel, en donnait à la vache et lui disait :
— Prends, prends encore, ma petite mère ; seulement, tiens-toi bien tranquille.
Le lendemain, le bouc revint du champ avant la vache, écarta les pattes et se mit devant la vieille, qui le menaça de son essuie-main ; mais le bouc ne bougea pas. Il se souvenait que la veille, la vieille avait promis du pain et du sel à la vache pour qu’elle se tînt tranquille.
La vieille femme, voyant que le bouc ne se retirait pas, prit un bâton et frappa l’animal.
Lorsque le bouc s’éloigna, il vit la femme donner de nouveau du pain et du sel à la vache, en la priant de rester tranquille.
— Il n’y a pas de justice ici-bas ! pensa le bouc ; je ne bougeais pas, moi, et voilà que l’on me frappe.
Alors, il se mit à courir, renversa le lait, et donna un coup de corne à la vieille.
Les liévres et les Grenouilles
Un jour, les lièvres assemblés se lamentaient sur leur sort.
— Nous autres lièvres, disaient-ils, nous sommes toujours en butte aux poursuites des hommes, des chiens, des aigles et de tous les fauves. Mieux vaut mourir que de vivre en de pareilles transes. Allons, frères, noyons-nous !
Et les lièvres se précipitèrent au bord de l’étang, afin d’exécuter leur projet de suicide.
Les grenouilles, entendant les lièvres, se jetèrent toutes dans l’eau.
Alors, un des lièvres s’écria :
— Halte-là, mes enfants, attendons encore pour nous noyer ; vous voyez que la vie des grenouilles est encore plus troublée que la nôtre, puisqu’elles ont peur de nous.
L'éléphant
Un Indien avait un éléphant. Le maître nourrissait mal l’animal et le faisait travailler beaucoup.
Un jour, l’éléphant se fâcha, et écrasa son maitre.
L’Indien mourut ; alors, la femme de l’Indien se mit à pleurer, apporta ses enfants devant l’éléphant et lui dit :
— Éléphant ! tu as tué le père, tue aussi les enfants.
L’animal regarda ces enfants ; il prit, avec sa trompe, l’aîné, l’éleva doucement et le mit sur son cou ; et depuis l’éléphant obéit à cet enfant et travailla pour lui.
Le cerf
Un cerf, s’approchant de la rivière pour boire, se vit dans l’eau, et fut très-satisfait à la vue de ses cornes si hautes et si rameuses ; mais en regardant ses jambes, il se dit :
— Mes jambes sont maigres et faibles !
Tout à coup, surgit un lion qui se jeta sur le cerf.
Le cerf se mit à courir à travers les champs, et prit de l’avance sur le lion ; à peine fut-il entré dans la forêt, que ses cornes s’accrochèrent dans les branches et que le lion le saisit.
Alors le cerf s’écria :
— Quel sot je suis ! Mes jambes, que j’accusais de faiblesse, allaient me sauver ; tandis que ces cornes dont j’étais si fier me perdent.
Le loup et le chien
Un chien s’endormit en dehors de la cour. Un loup affamé survint et voulut le dévorer.
Le chien lui dit :
— Loup ! patiente un peu, avant de me manger ; je suis maintenant maigre, osseux ; laisse-moi un peu de temps, mes maîtres vont bientôt célébrer un mariage ; j’aurai beaucoup à manger, j’engraisserai et je serai plus appétissant.
Le loup eut confiance dans les paroles du chien, et s’éloigna.
Quand il revint de nouveau, il aperçut le chien étendu sur le toit.
— Eh bien, lui demanda le loup, ce mariage a-t-il eu lieu ?
— J’ai une recommandation à te faire, répondit le chien. Quand une autrefois tu me trouveras à ta portée, n’attends pas le mariage !
Le soleil et le vent
Le soleil et le vent se prirent de querelle, chacun d’eux se prétendant le plus fort.
La discussion fut longue, car ni l’un ni l’autre ne voulut céder.
Ils virent un cavalier sur la route et décidèrent d’essayer, sur lui, leurs forces.
— Regarde, disait le vent, je n’ai qu’à me jeter sur lui, pour déchirer ses vêtements.
Et il commença à souffler de toutes ses forces.
Plus le vent faisait d’effort, plus le cavalier serrait son kaftan ; il grognait contre le vent ; mais il allait plus loin, toujours plus loin.
Le vent se fâcha, déchaîna sur le voyageur pluie et neige ; mais celui-ci s’entoura de sa ceinture et ne s’arrêta pas.
Le vent comprit qut il n’arriverait pas à lui arracher son kaftan et le soleil sourit, se montra entre deux nuages, sécha et réchauffa la terre, et le pauvre cavalier, qui se réjouissait de cette douce chaleur, ôta son kaftan et le mit sous lui.
— Vois-tu, dit alors le soleil au vent malveillant, avec le bien on obtient plus qu’avec le mal.
L'oiseau de feu et la tsarevna Vassilissa
Au bout d'un temps plus ou moins long, le vaillant archer dépasse l'horizon et s'arrête juste au bord de la mer. Son destrier voit une écrevisse énorme ramper sur le sable et lui met son lourd sabot sur la queue. L'écrevisse supplie:
- Épargne-moi, ne me tue pas! Je ferais tout ce que tu voudras.
Le destrier lui répond:
- Il est au milieu de la mer une grosse pierre sous laquelle la robe de mariage de la tsarevna Vassilissa est cachée; apporte-la!
L'écrevisse lance un appel sonore; aussitôt la mer s'agite: des écrevisses de toute taille arrivent de partout, en masse! Sur l'ordre de leur chef, elles se jettent à l'eau et, au bout d'une heure, elles rapportent du fond de la mer la robe de noce de la tsarevna.
L'archer retourne auprès du tsar avec la robe, mais la tsarevna Vassilissa s'entête:
- Je ne t'épouserai pas, - dit-elle au tsar, - tant que tu n'auras pas ordonné à l'archer de se baigner dans l'eau bouillante.
Le tsar fait remplir d'eau une chaudière de fonte, où l'on jettera l'archer quand l'eau aura bouilli. Tout est prêt, l'eau bout à gros bouillons; on amène le pauvre archer. "Voilà le vrai malheur! - songe-t-il. - Ah, pourquoi ai-je ramassé la plume d'or de l'oiseau de feu? Pourquoi n'ai-je pas écouté mon destrier?" A la pensée du destrier, l'envie lui prend de lui faire ses adieux. Il dit au tsar:
- Sire! Permets qu'avant de mourir je fasse mes adieux à mon destrier!
- Bon, vas-y!
L'archer rejoint son destrier et pleure à chaudes larmes.
- Pourquoi pleures-tu, mon maître?
- Le tsar veut que je me baigne dans l'eau bouillante.
- Ne crains rien, ne pleure pas, tu seras sauf! - lui dit le destrier, et il l'enchante promptement pour qu'il ne soit pas ébouillanté.
Dès que l'archer est revenu des écuries, les domestiques s'emparent de lui et le précipitent dans la chaudière; il s'y enfonce à deux reprises et ressort, paré d'une beauté qu'on ne saurait conter ni décrire. Le voyant si beau, le tsar se décide à l'imiter; il a la bêtise de se fourrer dans l'eau bouillante et meurt à l'instant. Après les funérailles, on élit à sa place l'archer, qui épouse la tsarevna Vassilissa et vit avec elle de longues et heureuses années.
L'oiseau de feu et la tsarevna Vassilissa
Il apporte l'oiseau de feu au tsar qui, enchanté, le remercie, l'anoblit et lui impose aussitôt une autre tâche:
- Puisque tu as su capturer l'oiseau de feu, ramène-moi une fiancée: loin, très loin, au bout du monde, demeure la tsarevna Vassilissa; c'est elle que je veux. Si tu me la ramènes, tu seras comblé d'or et d'argent; sinon, mon épée te tranchera la tête!
L'archer fond en larmes et rejoint son destrier.
- Pourquoi pleures-tu, mon maître? - demande celui-ci.
- Le tsar m'ordonne de lui ramener la tsarevna Vassilissa.
- Ne pleure pas, ne te fais pas de souci; ce n'est pas encore le vrai malheur! Va demander au tsar une tente au sommet doré et mets et boissons pour la route.
Sitôt dit, sitôt fait. L'archer monte sur son destrier et s'en va très loin; au bout d'un certain temps, il parvient à l'endroit où le beau soleil se lève de la mer bleue. Et voici la tsarevna Vassilissa qui passe en barque d'argent à l'aviron d'or. L'archer laisse paître son destrier dans les prés verdoyants, puis il dresse la tente, y dépose mets et boissons, s'assied, se restaure, en attendant la tsarevna.
Elle a remarqué la tente au sommet doré, elle accoste, sort de la barque et admire la jolie tente.
- Bonjour, tsarevna Vassilissa! - lui dit l'archer. - Donne-toi la peine de goûter à ma collation, à mes vins fins.
La tsarevna entre dans la tente; ils mangent et boivent à coeur joie. Ayant bu un verre de vin, la tsarevna, grisée, s'endort profondément. L'archer hèle son destrier qui accourt aussitôt. L'archer s'empresse d'enlever la tente, monte en selle avec la tsarevna endormie et rebrousse chemin à la vitesse d'une flèche.
Il retourne auprès du tsar qui, ravi de voir la tsarevna, remercie l'archer, le comble de richesses et lui octroie un titre élevé. La tsarevna se réveille, apprend qu'elle est infiniment loin de la mer bleue et pleure à chaudes larmes, abattue, le visage décomposé; le tsar s'efforce en vain de la consoler. Comme il lui demande sa main, elle dit:
- Que celui qui m'a amenée se rende à la mer bleue et y prenne, sous une grosse pierre, ma robe de mariage, sans laquelle je ne me marierai jamais!
Le tsar mande aussitôt l'archer:
- Va vite par-delà l'horizon, où se lève le beau soleil. Dans la mer bleue, sous une pierre, se trouve la robe de mariage de la tsarevna Vassilissa; prends cette robe et rapporte-la. Il est temps que je me marie! Si tu réussis, je te récompenserai mieux qu'avant; sinon, mon épée te tranchera la tête!
L'archer fond en larmes et rejoint son destrier. "Cette fois, je suis perdu," - songe-t-il.
- Pourquoi pleures-tu, mon maître? - demande le destrier.
- Le tsar m'ordonne de prendre, au fond de la mer, la robe de mariage de la tsarevna Vassilissa.
- Ne t'avais-je pas dit que la plume d'or te porterait malheur! Enfin, rassure-toi, ce n'est pas encore le vrai malheur! Monte en selle, nous partons vers la mer bleue
L'oiseau de feu et la tsarevna Vassilissa
Dans un pays lointain, quelque part au bout du monde, il était un tsar tout-puissant. Il avait à son service un archer valeureux qui possédait un superbe destrier.
Un beau jour, l'archer, monté sur son destrier, s'en va chasser au bois; tandis qu'il suit une large route, il y trouve une plume d'oiseau de feu, qui brille d'un vif éclat. Le destrier lui dit:
- Ne prends pas cette plume d'or - elle te porterait malheur!
Le vaillant archer hésite. S'il ramasse la plume et la remet au tsar, il sera généreusement recompensé; et la grâce royale n'est pas à dédaigner... L'archer n'écoute pas le conseil de son destrier, ramasse la plume et s'en va l'offrir au tsar.
- Merci! - lui dit ce dernier. - Mais puisque tu as eu cette plume, procure-moi l'oiseau lui-même. Sinon, mon épée te tranchera la tête!
L'archer fond en larmes et rejoint son destrier.
- Pourquoi pleures-tu, mon maître?
- Le tsar m'ordonne de lui procurer l'oiseau de feu.
- Je t'avais pourtant prévenu que cette plume te porterait malheur! Enfin, sois sans crainte, ne te désole pas: ce n'est pas encore le vrai malheur! Va demander au tsar de faire répandre pour demain cent sacs de graines à travers la plaine.
Sitôt dit, sitôt fait. Le lendemain matin, le vaillant archer se rend dans la plaine, laisse trotter en liberté son destrier et se cache derrière un arbre. Subitement, la forêt bruit, les vagues se lèvent dans la mer, l'oiseau de feu arrive. Il se pose à terre et se met à picorer les graines. Le destrier s'approche, lui met un sabot sur l'aile et le maintient au sol; l'archer surgit de sa cachette, accourt, ligote l'oiseau, monte en selle et galope vers le palais.