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lieve nicole,
we wensen je mooie kerstdagen
en een fantastisch nieuwjaar.
gonny & ronny
Par Anonyme, le 23.12.2024
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Par Anonyme, le 22.12.2024
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Par Anonyme, le 22.12.2024
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Par Anonyme, le 22.12.2024
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Par Anonyme, le 22.12.2024
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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour :
15.10.2017
124619 articles
Paysage d'hiver en Somme
La forêt sous la neige
J’ai voulu parcourir la forêt souveraine,
Revêtue d’hermine comme l’est une reine.
Pendant toute la nuit, les flocons sont tombés
Effaçant les sentiers, les chemins, les fossés.
J’ai observé la piste légère du chat,
La suivant aisément parmi les acacias.
Ayant raté sa proie, il rentrait déconfit :
Un geai, posté de garde, avait poussé son cri.
J’ai vu dans le bouleau, se cachant dans un trou,
Fatigué de sa nuit, le myope hibou.
J’ai entendu le chant de myriades d’oiseaux
Se chauffant au soleil, perchés dans les rameaux.
Et j’étais surveillé par l’œil rond du pic-vert,
Picorant le sureau, agrippé à l’envers.
Il frappait sur le bois, d’un bec très décidé,
Faisant tomber des branches, la neige, sur mes pieds.
J’ai contemplé le tronc tordu du chêne rouvre
Dépourvu du feuillage qui, l’été, le couvre.
J’ai suivi du regard le lierre toujours vert
S’élançant à l’assaut du frêne découvert.
J’ai voulu m’enfoncer à travers les taillis,
Poursuivant à la trace, la biche et son petit ;
Un peu trop jeune encor’ pour être indépendant
Mais déjà fort assez pour n’être plus un faon.
Sous les sapins obscurs, abri du sanglier,
J’ai respiré l’odeur du bois décomposé.
La neige n’avait pu pénétrer jusque là
Et sur les vertes branches, avait formé un toit.
Revenu au soleil, élevant le regard,
Je me suis aperçu qu’il était déjà tard.
Lors, dirigeant mes pas vers la ville enfumée,
Je suis rentré chez moi, content de ma journée.
Merveilleuse nature, orchestrée par l’hiver,
Merci de nous donner un si vibrant concert.
Heureux est celui-là qui sait bien t’écouter.
Remercions les dieux que tu puisses exister
(poème publié par maxipapy )
Paysage d'hiver en Somme
Un air d'hiver
La nature s’endort pour se réveiller le temps venu
Des millions de flocons virevoltent dans le firmament glorieux
Le vent glacial souffle sur la cime des arbres nus
Quelques rares oiseaux gazouillent une mesure connue des gueux
Sous les étoiles scintillantes, la nuit voile le faste du jour
Allégresse, nostalgie, un hiver lugubre pour la pauvreté
Solitude des uns, souffrance des autres, ils attendent l’amour
Beaucoup d’appelés et peu d’élus, ils fraternisent gelés
Crépuscule des saisons, l’hiver réveille le courage des coeurs
Frénésie, tendresse, le feu réchauffe les amoureux emmitouflés
Sous la pleine lune ils ferment les yeux pour l’instant rêveur
Partenaires dans le temps, leur jeunesse trace une rare beauté
Blizzard qui bousille tout sur son passage
Sa poudre en délire égare les voyageurs
Perdus dans les confins du profond paysage
Ils trouveront leur chemin dans la peur
Saison rebelle qui féconde la lumière dans la noirceur
Froid glacial, le malheur se répand partout
Fille du feu, la Vie est le chaos de l’Ombre qui meurt
Hiver rigoureux tu es la Noce du grand Tout
Shawguan
Paysage d'hiver en Somme
A l'aube d'un jour d'hiver
L'aube se lève dans les langueurs glacées,
Promenant, à l'entour, sur la vaste campagne,
Le triste fardeau de mon âme tant effacée,
Laissant le silence à mon temple, mon bagne,
L'aube neigeuse tournoie dans le gris du ciel,
Où la nuit étalée s'amuse sans même mollir,
Plus un papillon, d'oiseau, d'hirondelle,
Tous envolés, éloignés de mon temple de cire,
Et le lac qui dort dans les larmes gelées,
Les eaux qui se figent sur sa surface noir,
Le lac profond et son coeur mal aimé,
Où les arbres regardent l'intense miroir.
L'aube, en ce jour, est une aube polaire,
Menant ses chevaux au pas de misère,
Sur le sentier douloureux et austère,
Se tordent le pied au milieu de l'ornière.
L'aube se lève et mon âme est frileuse,
La barque n'avance plus retenue par la berge,
Le soleil est couché dans sa nappe neigeuse,
Alors que le froid cynique me submerge,
Là-haut sur la colline, les sapins blancs,
Tanguent dans le vent qui se déchaîne,
Mes yeux me brûlent, mes yeux piquants,
Mes yeux qui pleurent, j'ai de la peine.
Dans l'aube qui n'en finit pas de se tenir,
Aux branches, à la terre, aux roseaux perdus,
Faisant de mon temple, l'endroit pour souffrir,
La glace s'accroche aux branches, pendue.
L'aube, en ce jour, est une aube galère,
Menant ses chevaux dans la colère,
Sur le chemin où marche la guerre,
Le pas bien lent vers le cimetière.
Et le jour qui arrive et qui courbe le dos,
Se traîne, là-bas, derrière le triste horizon,
Se cache de honte, dans le sombre tombeau,
Les nuages avalant le moindre rayon,
Les fleurs ont disparu, elles attendent,
Dans la terre trop dure de mon temple,
Le paysage est éteint, mes pensées se fendent,
Rien n'est ici, pour que mon amour contemple,
La nature a laissé dans les jours raccourcis,
Les parfums au bois mort sur le lac figé
La vipère a quitté les lieux sans un bruit,
Et le petit lièvre dans son trou affligé.
L'aube en ce jour est une aube misère,
Allant ses chevaux sur le temple ma terre,
S'enfoncer dans le sol en tourbière,
Menant leur pas dans l'ombre des lumières.
A.Cartner
Paysage d'hiver - Coucher-de-soleil sur-lancien-oppidum-romain-à-côté-de-Samara -Somme