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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour :
15.10.2017
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Jean Auguste Dominique Ingres
Jésus au milieu des docteurs
Elle fut commandée par le roi Louis Philippe et la reine Marie-Amélie pour la chapelle du château de Bizy. Le passage de l'évangile selon Saint Luc fut fournit par la reine au peintre.
Ingres fut très lent lors de la réalisation, il ne commença à y travailler réellement qu'en 1845 de l'oeuvre qui finalement ne fut jamais livrée aux comanditaires. Ainsi la composition évolua au fur et à mesure des phases de réalisations, on constate notamment un ajout progressif de nombreux personnages annexes.
La gamme de couleur limitée est à dominantes rouges et bleus qui se déclinent de manière très variée.
A l'origine, le tableau fut probablement pensé comme une allégorie sur la royauté interrompue du Duc d'Orléans mais petit à petit Ingres lui conféra une dimension plus personnelle ainsi, parmi les personnages figurés retrouve-t-on Théophile Gautier, en docteur placé au premier plan, peut-être aussi Desgoffe peut qui aurait prêté son visage à Saint Joseph. La présence de ces élèves et du célèbre critique d'art, tend à mettre en avant les valeurs classiques défendues par le peiotre montalbanais tout au long de sa carrière.
Jean Auguste Dominique Ingres
Madame de Lauréal et son fils
Biographie du peintre Jean Auguste Dominique Ingres
Peintre français (Montauban 1780 – Paris 1867).
Dès son arrivée, il entra dans l'atelier de David, qui peignait alors les Sabines.Studieux et sauvage, il ne se mêla pas aux turbulentes fantaisies de ses camarades. Les uns — les " Muscadins " — étaient attirés par le Moyen Âge ; les autres — les " Primitifs " ou " Penseurs " ou encore " Barbus " — ne s'intéressaient qu'aux formes archaïques de l'art et de la littérature (les vases grecs ou " étrusques ", les peintures des Primitifs italiens, Homère et les poèmes du pseudo-Ossian). Néanmoins, il fut profondément marqué par le milieu artistique, à la fois classique et archaïsant, dans lequel il travailla jusqu'en 1801. Il peignit alors plusieurs Académiesd'hommes (musée de Montauban ; Paris, E. N. S. B. A.). Il obtint en 1801 le premier grand prix de Rome avec les Ambassadeurs d'Agamemnon(Paris, id. ;esquisse à Stockholm, Nm). Ne pouvant se rendre immédiatement à Rome en raison de la situation politique et financière, il s'installa dans l'ancien couvent des Capucines, non loin de plusieurs autres anciens élèves de David, Gros, Girodet, Granet et le sculpteur florentin Bartolini. C'est là qu'il exécuta ses premières commandes et ses premiers chefs-d'œuvre, qui sont tous des portraits : Autoportrait à l'âge de vingt-quatre ans(1804, remanié plus tard, Chantilly, musée Condé), les 3 portraits de la Famille Rivière(1805, Louvre), Napoléon Ier sur le trône impérial (1806, Paris, musée de l'Armée). Ces œuvres, exposées au Salon de 1806, furent sévèrement jugées par la critique : on leur reprochait leur " genre sec et découpé " et leur style " gothique " imité de " Jean de Bruges " (Jan Van Eyck). Ingres fut profondément et durablement affecté de cette incompréhension, qui devait se renouveler souvent.
Jean Auguste Dominique Ingres
Betty de Rothschild
Biographie du peintre Jean Auguste Dominique Ingres
Jean Auguste Dominique Ingres né à Montauban le 29 aout 1780 en Tarn-et-Garonne dans le sud-ouest de la France, il fit très jeune preuve d'un grand talent pour le dessin qu'encouragea son père, sculpteur ornemaniste et miniaturiste. Après avoir étudié à l'Académie Royale des Beaux-Arts de Toulouse, il monta à Paris à l'âge de 17 ans où il devint l'élève de Jacques-Louis David peintre néoclassique.
En 1801, il obtint le Prix de Rome avec son oeuvre intitulée "Les Ambassadeurs d'Agamemnon" mais ne partit pour l'Italie qu'en 1806. Pensionnaire à la Villa Médicis pendant 4 ans, il découvrit Raphaël mais aussi la peinture antique, à travers l'étude des vases grecs. Les oeuvres qu'il peignit alors renferment déjà toutes les caractéristiques de son style : goût du détail, observation précise du modèle et amour de la ligne qu'il déforme jusqu'à l'arabesque ("Jupiter et Thétis", 1811 ; la "Baigneuse" dite "Valpinçon", 1808).
Ses envois étant mal reçus à Paris, Ingres décida de prolonger son séjour en Italie (il vivra en tout 25 ans en Italie) et pour vivre, exécuta de nombreux dessins qui affirmèrent sa réputation déjà très sûre de dessinateur. Il exécuta de nombreux portraits (Baudelaire, parlait, pour ceux-ci de « rigueur de chirurgien »), et il produisit aussi des paysages et des sujets historiques. Présenté au Salon de 1824 le "Voeu de Louis XIII", permit à Ingres de trouver enfin les faveurs du public parisien. Le retour d’Ingres à Paris est marqué par les honneurs et la gloire ; Ingres est promu par la critique, chef de file du courant néoclassique qui s’oppose alors au jeune mouvement romantique mené par Eugène Delacroix et Théodore Géricault.
Nommé membre de l'Institut, il ouvrit un atelier à Paris qui devint très célèbre, se posant comme le défenseur du néoclassicisme contre les partisans du romantisme, prônant la copie des antiques et inculquant à ses élèves l'amour du dessin. Il mourut adulé, le 14 janvier 1867, après avoir donné quelques derniers chefs-d'oeuvre comme "La source" (1856) et "Le bain turc" (1862) qui représente une foule de femmes nues dans un harem et qui a longtemps appartenu à une collection privée constituée de tableaux érotiques...
À sa mort, Ingres est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris. Il lègue la majeure partie de son œuvre dont 4000 dessins à la ville de Montauban qui fait de son ancien atelier le musée Ingres. Les portraits de Ingres constituent aujourd'hui pour nous un inégalable miroir de la société bourgeoise de son temps, de l’esprit et des moeurs de cette classe. Ce peintre inclassable, exemple d'originalité et de créativité, a influencé de nombreux artistes modernes comme Degas, Renoir ou encore Picasso.
Jean Auguste Dominique Ingres
Portrait de Caroline Rivière, 1805
Caroline Rivière de l’Isle, née en 1793, est le premier modèle du peintre Dominique Ingres. Son père, Philibert Rivière de l’Isle (1766-1816) est l’ami du maître, plus encore, son modèle au quotidien, l’artiste s’étant identifié à cet homme habile capable de se glisser au travers des mailles de tous les régimes successifs qui fut Maître des requêtes au Conseil d’Etat. La jeune Caroline, sa fille, est l’un des premiers modèles féminins de Ingres. Son tableau Portrait de Melle Rivière (1805) est l’une des plus belles réussites de la peinture française. Lovée dans son boa de cygne et installée devant un paysage comme le lys dans la vallée, la jeune fille compose l’une des plus émouvantes figurations : l’adolescente meurt en 1807, quelques mois après l’achèvement du tableau, Elle aurait expiré, dit-on, en contemplant le tableau représentant son père peint par Dominique Ingres.
Biographie du peintre Jean Auguste Dominique Ingres
Rome (1806-1820)
Arrivé à la Villa Médicis en octobre 1806 après avoir admiré à Florence les fresques de Masaccio, il découvrit Rome avec enthousiasme, surtout les chambres de Raphaël au Vatican et la chapelle Sixtine, mais aussi les églises, les ruines des monuments romains et les collections d'antiques. Après les 2 beaux portraits de Granetet de Madame Duvauçay(1807, musées d'Aix-en-Provence et de Chantilly), il peignit plusieurs nus, notamment la Baigneuse à mi-corps(musée de Bayonne) et la Baigneusedite " de Valpinçon " (1808, Louvre), " envoi de Rome " qui fut apprécié en raison de la finesse du modelé et de l'éclairage par reflet. En revanche, les déformations expressives de son dernier envoi, Jupiter et Thétis(1811, musée d'Aix-en-Provence), provoquèrent les quolibets des milieux académiques parisiens. À la fin de 1810, son temps de pensionnaire achevé, Ingres décida de rester à Rome, où l'administration impériale et une colonie française nombreuse lui assuraient des commandes. Il peignit plusieurs portraits de fonctionnaires (Marcotte d'Argenteuil,1810, Washington, N. G. ; Moltedo,1810, Metropolitan Museum ; Cordier,1811, Louvre ; Bochet,id. ; Devillers,1811, Zurich, fondation Bührle) et de grandes compositions : Romulus vainqueur d'Acron(1812, Paris, E. N. S. B. A., dépôt au Louvre), d'un dessin archaïsant, et le Songe d'Ossian(1813, musée de Montauban), d'inspiration préromantique, tous deux pour le palais impérial de Monte Cavallo au Quirinal, et Virgile lisant l'Énéide(1812, musée de Toulouse) pour la Villa Aldobrandini, résidence du gouverneur de Rome. De 1814, au retour d'un séjour à Naples (où il peignit une Dormeuse,auj. disparue, et le portrait de la Reine Caroline,coll. part.), datent 3 œuvres capitales où l'art des arabesques expressives atteint son point culminant : le portrait de Madame de Senonnes,terminé en 1816 (musée de Nantes), la Grande Odalisque(Louvre) et Paolo et Francesca(Chantilly, musée Condé). Ingres s'était marié, en 1813, avec une modiste de Guéret, Madeleine Chapelle.
À la chute de l'Empire, en 1815, il perdit toute son ancienne clientèle. Il dut exécuter pour vivre des portraits, dessinés à la mine de plomb, des membres de la nouvelle colonie anglaise (les Sœurs Montagu,1815, Londres, coll. part.) ou des portraits de famille (la Famille Stamaty,1818, Louvre), genre qu'il méprisait, mais où il fit preuve d'un talent remarquable par l'élégance et le naturel des attitudes, la précision incisive du trait.
Il peint alors des tableaux de petites ou moyennes dimensions à sujets historiques : Henri IV recevant l'ambassadeur d'Espagne(1817, Paris, Petit Palais), la Mort de François Ier (1818, id.), le Duc d'Albe à Sainte-Gudule(1815-1819, musée de Montauban) et Roger et Angélique(1819, Louvre).
Jean Auguste Dominique Ingres
Jésus
Biographie du peintre Jean Auguste Dominique Ingres
Florence (1820-1824)
À l'appel de son ancien condisciple, le sculpteur Lorenzo Bartolini, Ingres s'établit pour quatre ans à Florence, peignit quelques admirables portraits (Bartolini,1820, Louvre ; Gouriev,1821, Ermitage ; Monsieur Leblancet Madame Leblanc,1823, Metropolitan Museum) et exécuta une importante commande du gouvernement français : le Vœu de Louis XIII(1820-1824, mis en place à la cathédrale de Montauban en 1826, avec exécution de la Messe du sacrede Cherubini).
En octobre 1824, Ingres accompagna à Paris son tableau, qui reçut au Salon un accueil triomphal : par son sujet religieux, par les souvenirs des Madonesde Raphaël, il apparaissait comme le symbole du Classicisme et de la tradition en face des Massacres de Sciode Delacroix, manifeste du Romantisme, présentés au même Salon. Dès lors, Ingres se posa en défenseur de la doctrine classique et connut une carrière officielle brillante : croix de la Légion d'honneur, élection à l'Académie des beaux-arts (1825). Il ouvrit un atelier et commença à former de nombreux élèves. L'Apothéose d'Homère(1827, Louvre), destinée à un plafond du Louvre, obtint un grand succès dans les milieux classicisants en face du Sardanapalede Delacroix : par le choix des artistes et des écrivains antiques et modernes qui entourent le poète, Ingres y affirmait en une sorte d'" art poétique " ses convictions et sa doctrine.
Le Portrait de M. Bertin(1832, Louvre) est l'un des sommets de l'art d'Ingres par la vérité du caractère individuel et en même temps par la portée générale du portrait social, celui de la grande bourgeoisie de l'époque de Louis-Philippe. L'échec du Martyre de saint Symphorien(1834, cathédrale d'Autun), dont Ingres fut très affecté, le détermina à ne plus exposer aux Salons et à accepter le poste de directeur de l'Académie de France à Rome.
Jean Auguste Dominique Ingres
A gauche, le roi agenouillé, s'adresse à la Vierge ; il lui tend sa couronne (de la main gauche), et son sceptre (de la main droite). Dans la partie supérieure, au centre, la Vierge tient l'enfant Jésus dans ses bras ; elle est sur un nuage, encadrée par deux anges qui écartent les deux pans d'un rideau.
Le Voeu de Louis XIII
Le 29 août 1820, alors qu'il est installé à Florence pour quatre ans , il a un atelier près de l'église Santa Maria Novella , Ingres reçoit une commande du ministère de l'Intérieur : la réalisation d'une toile monumentale, intitulée Le Voeu de Louis XIII, qui est destinée à être accrochée dans la cathédrale de Montauban. Elle lui vaudra son premier succès public.
On appelle vœu de Louis XIII la consécration de la France à la Vierge Marie par le roi Louis XIII le 10 février 1638. Selon la légende populaire, le monarque aurait choisi la Vierge pour patronne de France suite à la grossesse de son épouse Anne d’Autriche après vingt-trois ans de mariage. En réalité, Louis XIII avait l'intention de prononcer un tel vœu dès 1637. La consécration du royaume à la Mère de Dieu est plutôt à replacer dans le contexte de la guerre franco-espagnole.
De par le vœu, Louis XIII instaure les processions du 15 août durant lesquels les sujets doivent prier Dieu et la Vierge pour les heureux succès du roi. En outre, chaque église du royaume se doit, dans la mesure où l'église elle-même n'est pas sous le patronage de la Vierge, de consacrer sa chapelle principale à la Reine des Cieux. Louis XIII promet enfin d'élever un nouveau maître-autel dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, ainsi que d'offrir un nouveau groupe sculpté à la cathédrale.
Le Vœu de Louis XIII, vu par Ingres en 1820
Décédé prématurément cinq ans plus tard, le roi n'eut pas le temps de matérialiser la deuxième partie de son vœu concernant Notre-Dame de Paris. Ce fut son fils Louis XIV qui le réalisa plus de soixante ans après. De 1708 à 1725, Robert de Cotte remania complètement le chœur de la cathédrale, masquant les ogives par des arcades en plein cintre plus au goût du jour. De part et d'autre du maître-autel, des statues d'ange en bronze furent placées, ainsi que celles des deux rois, Louis XIII par Guillaume Coustou et Louis XIV sculpté par Antoine Coysevox. Une superbe pietà de Nicolas Coustou fut placée derrière le maître-autel. Le jubé fut démoli et les stalles de Charpentier et Dugoulon furent surmontées de huit tableaux dont un seul subsiste actuellement.
La révolution détruisit une partie de cet ensemble, dont les reliefs des anges des écoinçons, ainsi que deux statues d'anges en bronze. Remis en place par la restauration, l'ensemble, réalisé par Robert de Cotte, fut largement remodelé au XIXe siècle par Eugène Viollet-le-Duc, ce dernier désirant ressusciter la cathédrale du Moyen Âge.
Don Pédro de Toléde ,ambassadeur de Philippe II ,baisant l'épee d'Henri IV au Louvre
Jean Auguste Dominique Ingres
Napoléon Bonaparte en premier consul
La politique à la rescousse de l'artiste
C'est en effet ses oeuvres politiques qui vont lui accorder sa renommée en France. Le natif de Montauban s'est fixé pour objectif de faire les yeux doux au pouvoir en place. Peu importe le souverain, il n'a aucun parti pris. En 1804, il réalise un tableau de propagande représentant Napoléon et en 1820, il peint "Le vœu de Louis XIII" qui connaît un grand succès au Salon de 1824. Parmi les nombreux portraits présentés, il y a de multiples toiles rarissimes tels que les portraits de Betty de Rotschild, du Duc d'Orléans ou encore de la princesse de Broglie.
Une manière d'aborder la vie et l'œuvre de cet artiste hors des sentiers connus en effectuant à la fois un retour à l'histoire et en ayant une autre approche de sa biographie. Ingres a marqué, voir parfois choqué, ses contemporains. Or, l'héritage et l'empreinte qu'il laisse restent indéniables dans l'histoire de l'art. Ses prises de liberté inspirèrent les générations suivantes comme Picasso ou Degas. L'exposition mise en avant au Louvre revisite la carrière et la vie d'Ingres à travers ses tableaux et ses dessins venus du monde entier
Jean Auguste Dominique Ingres
Le Pape PI VII a la chapelle Sixtine
Le mystère Ingres
79 tableaux et 101 dessins ont été réunis afin d'apporter un nouveau regard sur l'artiste, sur ses œuvres mais également sur sa place dans le romantisme français. Cette exposition se propose en effet de donner aux visiteurs les éléments nécessaires afin de percer le mystère qui entoure cet homme aux multiples facettes. Des musées américains, anglais, russes ainsi que des collectionneurs privés se sont associés au Louvre pour réaliser cette exposition d'envergure, la première depuis quarante ans. Tous les aspects de son parcours, de son enfance à l'apogée de sa carrière dans les années 1840-1850, ont été abordés. Comme en témoigne les deux immenses toiles installées en début de parcours, "Jupiter et Thétis" et "Le songe d'Ossian", l'objectif est de montrer qu'entre la tentation et la mélancolie, l'artiste n'a jamais su vraiment choisir.
Ingres, le révolutionnaire
Connu essentiellement pour ses œuvres inspirées de l'Antiquité, il s'est surtout fait remarquer pour ses nombreuses extravagances en matière d'érotisme. Ce goût pour l'innovation, Ingres le connaît déjà lorsqu'il débute dans l'atelier de David. Ses premiers portraits peints attestent d'un sens très personnel des formes et de la couleur. Loin d'idéaliser le corps humain, il préfère le présenter tel qu'il est avec ses défauts et ses imperfections mais également au travers de sa beauté naturelle. Pour cela, sa palette de couleurs est son meilleur moyen d'action. Jaune ou rouge, tout est prétexte à la provocation. Son voyage en Italie dès 1806 l'amène à se familiariser avec les œuvres de maîtres de la Renaissance italienne et à réaliser ses premiers grands nus féminins. Que ce soit en peinture ou en dessin, Ingres aime à se décrire lui-même comme un révolutionnaire. Cette insatiable recherche picturale sur la nudité le conduit à innover au fur et à mesure. Cette sensualité audacieuse est le sujet de prédilection de l'artiste durant toute sa vie. Mais l'originalité de cette rétrospective est liée au rattachement de ses extravagances au contexte historique et artistique dans lequel il évolua.