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Par Anonyme, le 22.12.2024
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Par Anonyme, le 22.12.2024
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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour :
15.10.2017
124619 articles
Le petit Bosco (Berthe Sylva)
Xam - Gitral - V. Scotto
Après trois ans d'un dur apprentissage,
Le petit Julot devient un ouvrier
Il a quinze ans et du cour à l'ouvrage
Et tout le jour il peine à l'atelier,
Mais la nature, envers lui peu clémente,
L'a fait bossu, contrefait, disgracié.
Les camarades, constamment le tourmentent,
C'est le jouet de tous les ouvriers
"Eh! petit Bosco, c'est-i que ta mère
Aurait eu peur d'un dromadaire
Pour te coller cette bosse sur le dos?
Laisse m'y toucher, je gagnerai le gros lot!"
Dans ses grands yeux tout remplis de tristesse
On voit perler deux larmes de chagrin,
En se cachant le petit Bosco s'empresse
De s'essuyer du revers de la main
"Qu'ai-je donc fait, pour que chacun me raille?
Je sais pourtant qu'ils ne sont pas méchants!
Mais c'est mon sort! Il faut, vaille que vaille,
Subir les mots les plus désobligeants."
C'est aujourd'hui Dimanche et jour de fête;
Le petit Bosco se promène à pas lents
Une fleuriste! Il hésite, s'arrête,
Et fait le choix d'un bouquet d'oeillets blancs
Puis il s'en va, portant sa blanche gerbe;
Mais il rencontre un groupe d'ouvriers:
"Tiens! dit l'un d'eux, le Bosco, il est superbe!
Mais, ma parole, il va se marier!
Ah! ah! présente nous donc ta gosse,
Elle doit aussi avoir une bosse,
Un oeil de verre, un faux menton!
Donne donc ces fleurs, espèce d'avorton!
Dans ses grands yeux tout remplis de souffrance
On voit perler deux larmes de dépit,
Et brusquement, le petit Bosco s'élance
Pour s'emparer des fleurs qu'on lui ravit,
Pâle et tremblant, d'un geste de colère,
Il ressaisit deux oeillets tout meurtris,
Et, les cachant sous sa veste légère,
D'un pas pressé, tristement, il s'enfuit.
"Il n'est pas bon quand il est en colère!
Suivons-le donc, nous allons rire un brin!"
Le petit Bosco les mène hors la barrière,
Sans s'inquiéter, il poursuit son chemin.
Voici Pantin et son vieux cimetière;
Le petit Bosco pénètre lentement,
Les ouvriers, gênés, suivent derrière,
Saisis soudain d'un noir pressentiment.
Là, devant une croix de pierre,
Le petit Bosco est en prière;
On voit sur l'humble monument
Ces mots: "A ma chère maman".
Dans ses grands yeux tout remplis de détresse
On voit perler deux larmes de douleur,
Et pieusement, le petit Bosco se baisse
Pour déposer ses deux modestes fleurs.
D'un geste ému, retirant leurs casquettes,
Les ouvriers s'approchent doucement
"Pardon, petit, vois-tu, nous étions bêtes,
Reprends tes fleurs pour ta pauvre maman."
Bohémienne aux grands yeux noirs -Tino Rossi 1937
J'étais blasé de cueillir en vain,
Des baisers profanes
Quand j'ai croisé sur le grand chemin
Ma belle gitane
J'ai voulu la suivre un jour
Dans sa caravane
Comme une tzigane
Éperdue d'amour
Je chante à mon tour
{Refrain:}
Bohémienne aux grands yeux noirs
Tes cheveux couleur du soir
Et l'éclat de ta peau brune
Sont plus beaux qu'un clair de lune
Bohémienne aux grands yeux noirs
J'ai vibré d'un tendre espoir
Je voudrais que tu sois mienne
Bohémienne.
2. Ne vois-tu pas que mon cœur ardent
Est sous ton empire
Que sous tes pas j'implore et j'attends
Ton plus doux sourire
Les tarots de ton grand jeu
N'ont pu te le dire
Mais tu peux lire
Au fond de mes yeux
Ce plus tendre aveu
{Refrain:}
Bohémienne aux grands yeux noirs
Tes cheveux couleur du soir
Et l'éclat de ta peau brune
Sont plus beaux qu'un clair de lune
Bohémienne aux grands yeux noirs
J'ai vibré d'un tendre espoir
Je voudrais que tu sois mienne
Bohémienne.
J'aime beaucoup ce poéme ,je me rappelle entiérement des paroles
Paroles de "l'Hymne des temps futurs ". apprises à l'école en 1957 , une des versions de l,Ode a la joie appelé aussi l'Hymne a la Joie
Symphonie ,composée par Beethoven de 1822 à 1824 elle fut interprétée pour la première fois à Vienne le 7 mai 1824. Cette symphonie eut d’emblée un très grand succès, et sa première donna lieu à cinq rappels alors que seul l'Empereur pouvait bénéficier de trois rappels.
Beethoven avait construit sa symphonie en ajoutant à la fin du quatrième mouvement une Ode à la Joie. Ajouter un final avec choeur était une idée à laquelle il songeait depuis 1807.
Beethoven a manifesté l’intention de composer une œuvre à partir de l’Ode à la Joie de Friedrich von Schiller au moins dès 1792. Dès 1799, Beethoven avait esquissé une mise en musique, sous forme d'un Lied, puis s'était servi de quelques vers dans Leonore-Fidelio, son opéra. D’autres esquisses se trouvent dans ses cahiers de 1814-1815. Enfin, Beethoven adapta le texte pour sa neuvième symphonie. A cette fin, il s'inspira d'une version de 1803 révisée par Schiller lui-même.
Cette Ode à la Joie correspond aux idéaux fraternels de Beethoven
Le Conseil de Ministres des pays de l'Europe a officialisé l'hymne européen le 19 janvier 1972 à Strasbourg : le prélude de "l'Ode à la joie", 4e mouvement de la IXe symphonie de Ludwig van Beethoven.
L'interprétation officielle sera confiée à Herbert von Karajan. Des arrangements seront portés sur la partition, notamment en ce qui concerne le tempo.
La durée officielle de l'hymne est de deux minutes.
L'Hymne des temps futurs
Oh !quel magnifique rêve
Vient illuminer mes yeux
Quel brillant soleil se lève
Dans les purs et larges cieux
Temps prédits par nos ancêtres
Temps sacrés, c' est vous enfin
Car la joie emplit les êtres
Tout est beau, riant, divin
On ne voit que fleurs écloses
Près des murmurantes eaux
Plus suaves sont les roses
Plus exquis les chants d'oiseaux
Pour mener gaiement nos rondes
Nous cherchons les bois ombreux
Mers, vallons, forêts profondes
Comme nous tout semble heureux
Plus de fratricides luttes
Plus de larmes, plus de sang
Il s'élève un chant de flûte
Calme et doux le soir descend
Oh ! merveille la tendresse
En un seul fond tous les coeurs
Et l'amour qui nous oppresse
Va jaillir en cri vainqueur.
Venise et Bretagne
Chanson que j'ai apprise a l'école en 1956
Venise et Bretagne ,chanson enregistrée en février 1935.par Tino Rossi
Paroles de Bardou & Musique de Ernest Dassier.
Si Venise la belle a d'immenses lagunes
Des masques de velours des poignards des palais
Bretagne n'as-tu pas des paysannes brunes
Et tes fils chevelus et tes champs de genêts
{Refrain:}
Oh qu'elle est belle ma Bretagne
Sous son ciel gris il faut la voir
Elle est plus belle que l'Espagne
Qui ne s'éveille que le soir
Elle est plus belle que Venise
Qui mire son front dans les eaux
Ah qu'il est doux de sentir la brise
Qui vient du large avec les flots
La brise
Qui vient du large avec les flots
Avez vous admiré son océan qui gronde
Ses falaises ses bois ses bruyères en fleurs
Ses longs genêts dorés dans la gorge profonde
Quand l'humide matin les baigne de ses fleurs
{au Refrain}
Cerisier rose et
Pommiers blanc
J.Larue - Louiguy
1950
Quand nous jouions à la marelle
Cerisier rose et pommier blanc
J'ai cru mourir d'amour pour elle
En l'embrassant.
Avec ses airs de demoiselle
Cerisier rose et pommier blanc
Elle avait attiré vers elle
Mon coeur d'enfant.
La branche d'un cerisier
De son jardin caressait
La branche d'un pommier
Qui dans le mien fleurissait.
De voir leurs fleurs enlacées
Comme un bosquet de printemps
Nous vint amours la pensée
D'en faire autant.
Et c'est ainsi qu'aux fleurs nouvelles
Cerisier rose et pommier blanc
On fait un soir la courte échelle
A nos quinze ans.
Non, non, ne dites pas qu'à son âge
Vous n'étiez pas si volage,
Non, non, quand deux lèvres vous attirent
J'en sais peu qui peuvent dire non.
Mais un beau jour les demoiselles,
Frimousse rose et voile blanc
Se font conduire à la chapelle
Par leur galant.
Ah ! quel bonheur pour chacun
Le cerisier tout fleuri
Et le pommier n'en font qu'un
Nous sommes femme et mari.
De voir les fruits de l'été
Naître des fleurs du printemps
L'amour nous a chuchoté
D'en faire autant.
Si cette histoire est éternelle
Pour en savoir le dénouement
Apprenez-en la ritournelle
Tout simplement.
Et dans deux ans deux bébé roses
Faisant la ronde gentiment
Vous chanteront cerisier rose
Et pommier blanc
Spencer - Llenas - 1957 par BOURVIL
J'ai chanté cette chanson dans une fête d'anciens éleves , j'avais 15 ans.......
Un oranger sur le sol irlandais,
On ne le verra jamais.
Un jour de neige embaumé de lilas,
Jamais on ne le verra.
Qu'est ce que ca peut faire ?
Qu'est ce que ca peut faire ?
Tu dors auprès de moi,
Près de la rivière,
Où notre chaumière
Bat comme un coeur plein de joie.
Un oranger sur le sol irlandais,
On ne le verra jamais.
Mais dans mes bras, quelqu'un d'autre que toi,
Jamais on ne le verra.
Qu'est ce que ca peut faire ?
Qu'est ce que ca peut faire ?
Tu dors auprès de moi.
L'eau de la rivière,
Fleure la bruyère,
Et ton sommeil est à moi.
Un oranger sur le sol irlandais,
On ne le verra jamais.
Un jour de neige embaumé de lilas,
Jamais on ne le verra.
Qu'est ce que ca peut faire ?
Qu'est ce que ca peut faire ?
Toi, mon enfant, tu es là !
En souvenir de papa qui aimait beaucoup cette chanson
Berthe Sylva
Les roses blanches
Paroles: Ch.L.Pothier. Musique: Léon Raiter 1925
C'était un gamin, un gosse de Paris,
Pour famille il n'avait qu' sa mère
Une pauvre fille aux grands yeux rougis,
Par les chagrins et la misère
Elle aimait les fleurs, les roses surtout,
Et le cher bambin tous les dimanche
Lui apportait de belles roses blanches,
Au lieu d'acheter des joujoux
La câlinant bien tendrement,
Il disait en les lui donnant :
"C'est aujourd'hui dimanche,
Tiens ma jolie maman
Voici des roses blanches,
Toi qui les aime tant
Va quand je serai grand,
J'achèterai au marchand
Toutes ses roses blanches,
Pour toi jolie maman"
Au printemps dernier, le destin brutal,
Vint frapper la blonde ouvrière
Elle tomba malade et pour l'hôpital,
Le gamin vit partir sa mère
Un matin d'avril parmi les promeneurs
N'ayant plus un sous dans sa poche
Sur un marché tout tremblant le pauvre mioche,
Furtivement vola des fleurs
La marchande l'ayant surpris,
En baissant la tête, il lui dit :
"C'est aujourd'hui dimanche
Et j'allais voir maman
J'ai pris ces roses blanches
Elle les aime tant
Sur son petit lit blanc,
Là-bas elle m'attend
J'ai pris ces roses blanches,
Pour ma jolie maman"
La marchande émue, doucement lui dit,
"Emporte-les je te les donne"
Elle l'embrassa et l'enfant partit,
Tout rayonnant qu'on le pardonne
Puis à l'hôpital il vint en courant,
Pour offrir les fleurs à sa mère
Mais en le voyant, une infirmière,
Tout bas lui dit "Tu n'as plus de maman"
Et le gamin s'agenouillant dit,
Devant le petit lit blanc :
"C'est aujourd'hui dimanche,
Tiens ma jolie maman
Voici des roses blanches,
Toi qui les aimais tant
Et quand tu t'en iras,
Au grand jardin là-bas
Toutes ces roses blanches,
Tu les emporteras"
Le Galérien
Maurice Druon - Léo PollPour la petite histoire, sachez que derrière le nom de
Léo Poll se cache le père de Michel Polnareff...
Je m'souviens, ma mèr' m'aimait
Et je suis aux galères,
Je m'souviens ma mèr' disait
Mais je n'ai pas cru ma mère
Ne traîn' pas dans les ruisseaux
T'bats pas comme un sauvage
T'amuses pas comm' les oiseaux
Ell' me disait d'être sage
J'ai pas tué, j'ai pas volé
J'voulais courir la chance
J'ai pas tué, j'ai pas volé
J'voulais qu'chaqu' jour soit dimanche
Je m'souviens ma mèr' pleurait
Dès qu'je passais la porte
Je m'souviens comme ell'pleurait
Ell' voulait pas que je sorte
Toujours, toujours ell' disait
T'en vas pas chez les filles
Fais donc pas toujours c'qui t'plait
Dans les prisons y'a des grilles
J'ai pas tué, j'ai pas volé
Mais j'ai cru Madeleine
J'ai pas tué, j'ai pas volé
J'voulais pas lui fair'de peine
Un jour les soldats du roi
T'emmen'ront aux galères
Tu t'en iras trois par trois
Comme ils ont emmn'nés ton père
Tu auras la têt' rasée
On te mettra des chaînes
T'en auras les reins brisés
Et moi j'en mourrai de peine
J'ai pas tué, j'ai pas volé
Mais j'ai pas cru ma mère
Et je m'souviens qu'ell' m'aimait
Pendant qu'je rame aux galères
Chanté par André Claveau
Mon arrière Grand-Mère m'a conté
L'histoire de son mariage
C'est un beau roman du temps passé
Qui débuta par un beau voyage
En ce temps-là, pour aller loin
On connaissait à peine le train
Et l'on trouvait déjà bien beau
La voiture et les chevaux
La petite diligence
Sur les beaux chemins de France
S'en allait en cahotant
Voyageurs toujours contents
Il y avait un vieux notaire
Un curé et son bréviaire
Une fille à marier
Un monsieur très distingué
Le notaire dormait le curé priait
La belle rougissait en silence
Le monsieur parlait et lui récitait
Des rondeaux et des sonnets
La petite diligence
Sur les beaux chemins de France
S'en allait en cahotant
Par la pluie et le beau temps
Lorsque les chevaux péniblement
Avaient fait trente kilomètres
A l'hostellerie du "Cheval Blanc"
On passait la nuit, pour s'en remettre
Pour aller de Paris à Tours
Il fallait bien au moins huit jours
Evidemment ça donnait le temps
De se connaître amplement
La petite diligence
Sur les beaux chemins de France
S'en allait en cahotant
Voyageurs toujours contents
Lorsque la côte était dure
Ils descendaient de voiture
Et poussaient allègrement
Car c'était le règlement
Le ciel était bleu et le beau monsieur
Faisait les doux yeux à la belle
Tandis que le curé se disait
- Ça y est, ces deux-là je vais les marier
La petite diligence
Sur les beaux chemins de France
Arriva enfin à Tours
Et c'est tout le roman d'amour
C'est toujours pareil en France
Mis à part les diligences
Quand on veut se marier
Il faut savoir voyager
Il faut savoir voyager Hue !
variante finale : Tralala, et fouett' cocher !
Le retour des cigognes
Chanty - J.Vaissade - 1945
Lina Margy
C'est la chanson que l'on entend quand le printemps sourit
Dans le pays d'Alsace aux mille villages fleuris
Chanson joyeuse qui renaît au coeur des amoureux
Quand les cigognes familières tournoient dans les cieux
Les cigognes sont de retour
Sur les clochers des alentours
Égayant de leurs ailes blanches
Les toits qui penchent
Des vieux faubourgs
Les cigognes sont de retour
Avec le soleil des beaux jours
Amis chantons la ritournelle
La vie est belle
Chantons l'amour
Combien de filles et garçons un soir se sont promis
De s'épouser quand les cigognes refairaient leur nid
Et quel beau jour quand apparaît au seuil d'un matin clair
Le vol joyeux de leur bonheur entre les sapins verts
Les cigognes sont de retour
Sur les clochers des alentours
Égayant de leurs ailes blanches
Les toits qui penchent
Des vieux faubourgs
Les cigognes sont de retour
Avec le soleil des beaux jours
Amis chantons la ritournelle
La vie est belle
Chantons l'amour
Les grands oiseaux nous quitteront pour d'autres rendez-vous
Mais au printemps ils reviendront dans le ciel de chez nous
Ce ciel d'Alsace vrai symbole de la liberté
Et sous lequel on est heureux de se mettre à chanter
Les cigognes sont de retour
Sur les clochers des alentours
Égayant de leurs ailes blanches
Les toits qui penchent
Des vieux faubourgs
Les cigognes sont de retour
Avec le soleil des beaux jours
Amis chantons la ritournelle
La vie est belle
Chantons l'amour