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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour :
15.10.2017
124619 articles
Gargantua en Picardie
Gargantua n'est pas qu'une création de Rabelais. Au début du XVIe siècle, bien avant l'œuvre du grand écrivain, des livrets de colportage racontaient déjà les aventures du célèbre géant. En fait, celui-ci parcourait depuis longtemps la campagne, laissant ici ou là des traces de pas ou de doigts, oubliant sa pierre affiloire, buvant ou faisant jaillir les rivières, créant marais et buttes de ses déjections...
Qui est Gargantua ? C'est un personnage imaginaire, un géant qui est apparu dans les légendes locales et le folklore français bien avant les textes de Rabelais. Il ne parait point méchant mais plutôt maladroit. C'était un grand voyageur et qui, par sa grande taille et ses maladresses, laissa des traces dans toutes les régions de France (voir le site ). Il était le fils de Gargamelle, sa mère, fille du roi des Papillons et Grandgousier, son père. Selon les textes de Rabelais, il vint au monde par l'oreille gauche de sa mère. Avant l'age de douze ans il gagna une bataille et fonda l'abbaye de Thélême. Sa femme se nomma Badebec et son fils : Pantagruel.
Par l'intermédiaire de cet article, je vais vous présenter son passage dans la Picardie.
Comme dans toutes les régions françaises, on trouve ses traces dans les trois départements de la Picardie.
- Dans l'Aisne :
A Mont-Saint-Père, Gargantua boit dans la rivière la Marne et avale un bateau. Il a un pied sur le clocher de Mézy, et l'autre sur celui de Chartièves.
Il déverse sa hotte et il créait ainsi la montagne où la ville de Laon est implanté. Le reste de sa hotte forme la butte sablonneuse de Molinchar.
A Bois-les-Pargny, on trouve le Veyziau de Gargantua (pierre affiloire) qui est un menhir. Il se nomme aussi le menhir de la Haute-Borne. Il mesure 5.00 m de haut et il serait enterré de 2.00 ou 3.00 m de profondeur. Il avait à ces côté un autre menhir qu'un des propriétaires du terrain a détruit.
- Dans l'Oise :
Il existe un mont qui domine la vallée de la Brèche à Haudivilliers : le mont Gargan.
Installé sur la butte de Montjavoult, Il lance un caillou vers Neuville-Bosc. Il rate son coup et la pierre tombe près de Lavilletertre, au hameau de Romesnil (voir mon article sur le menhir : Palet de Gargantua).
Un autre menhir, celui de Borest, près de Senlis. Il se nomme la Queuse de Gargantua (Queuse : pierre affiloire).
- Dans la Somme :
Dans son ouvrage, Jean-Marie François raconte comment Gargantua à créer la Baie de la Somme en voulant se rafraichir.
Gargantua créait la rivière l'Authie en urinant.
Entre Noyelles-sur-Mer et Port-le-Grand, il créa la Fosse à Gargantua quand il emporta la terre un jour de dégel. Il forma aussi avec cette même terre trois tertres dont celui de Martimont.
Près de Ham, à Eppeville, il débarrassa son sabot de cinq caillou et il forma l'alignement près de la Somme, dans les marais
Près de cette commune il existait un autre petit menhir qui provenait d'un de ses sabot : la Pierre qui Pousse. C'est peut-être un des menhir de l'alignement cité si-dessus car un des menhir de l'alignement porte le même nom.
Un autre caillou issu de son sabot se figea en terre à Flamicourt, près de Doingt : le menhir de la Pierre-Fiche de Gargantua.
A Warloy-Ballon, une légende dit qu'il est né d'un ours et d'une femme. Son père lui adjoint 14 valets ayant même ascendance.
A Nesle, il figure comme mannequin dans le carnaval de cette commune.
Arbres remarquables de Lucheux (SOMME)
Rien d'une légende, juste une histoire, une curiosité botanique
En fait, il s'agit de deux vieux tilleuls emmêlés situés sur la place du jeu de tamis à Lucheux au nord d'Amiens dans la Somme
Il est difficile de savoir aujourd'hui si l'arbre aux épousailles de Lucheux est composé d'un ou de
deux arbres, l'observation accréditerait plutôt la seconde hypothèse.
Ce tilleul domine la place du "jeu de tamis" qui fut interdit par Louis Philippe à cause du danger que
présentait la balle en bois gainée de cuir.
Le tilleul a reçu le label ARBRES en avril 2005 mais il avait été classé aux Monuments historiques en 1930.
A la sortie de l'église, les jeunes mariés, sous un drap tendu, se dirigeaient vers la place du Jeu-de-Tamis. Là se trouvent deux tilleuls soudés en un seul tronc et âgé de trois cents ans avec un creux en son centre qui forme une porte difficile à passer sans quelques étirements. Le premier des deux mariés qui parvenait à la franchir devenait, dit-on encore, "le maître du ménage".
Et les jeunes femmes ayant la taille et les épaules plus fines que leurs jeunes époux passaient en général les premières au grand dam de leurs belles-mères.
La comptine que rapporte G. Jacquiot donne la mesure de la légende de l'arbre :
Le jour du mariage
Il est un vieil usage :
Il faut pour être bien mariés
Sous l'arbre être tous deux passés
Qui le premier passera
Toujours le maître sera.
Saint Gratien(Somme)
Saint Gratien :tumulus du géant honoré de l'Ancre à l'Authie
Sur tout l'itinéraire, nous suivons les traces d'un géant. il disparaît aux approches de Saint-Gratien, pour céder la place à ce saint, qui reste associé à un tumulus qui remonte au moins à l'Age du Fer. Le village, sur une langue du plateau délimitée par l'Hallue et deux vallées sèches, se présente comme un sanctuaire. Au point le plus haut, un calvaire entouré de noisetiers a remplacé l'ancienne église, sur le tumulus, lieu de rassemblement du temps où le monde matériel et l'au-delà se rencontraient encore.
Selon la tradition, saint Gratien est l'évangélisateur du pays picard : déguisé en berger, il prêchait la foi chrétienne ;
Saint Gratien, berger et martyr décapité sur l'ordre du préfet romain Rictiovare en 303, relève du cycle légendaire de Rictiovare. Il ne s'agit pas de faits entièrement historiques, mais réécrits plus tard dans un but d'édification chrétienne. Avant de mourir sur le tumulus, il ficha son bâton de coudrier qui prit racine et donna des noisettes rouges dès le lendemain.
Une autre version indique que Gratien ficha lui-même en terre son bâton qui fit jaillir une source, donna du feuillage et des noisettes. Il se fit une écorchure à la main, se servit d'une feuille comme pansement et ainsi teinta l'arbuste
En 628, Gratien est canonisé par le roi Dagobert. Dans la Somme, le village où il vécut et fut martyrisé, prit le nom de Saint Gratien.
Chaque année, les noisettes du 23 octobre, fête du saint, étaient plus grosses et plus allongées. Leur intérieur rouge rappelait le sang du martyr et les feuilles guérissaient les malades. En réalité, c'est le sang de tous les martyrs, des héros enterrés sous le tumulus, qui remonte du sol. Le 23 octobre est proche du 1er novembre, la Toussaint, jour de Samain, où les morts sortaient des tertres. Un incendie détruisit le noisetier et la vieille église élevée sur le tombeau du saint. Une croix en marque l'emplacement et les noisettes des nouveaux noisetiers ont toujours l'intérieur rouge : les ancêtres sont toujours là. A proximité, une statue de bois réinterprète le saint. Dans l'église moderne, le reliquaire est devant l'autel. On voit aussi la bannière de procession, la statue du saint et des vitraux racontant sa vie.
La tradition locale est demeurée vivace, ainsi qu'en atteste la récente reconstruction d'un oratoire dans le village. Le crâne du saint fut d'ailleurs rendu à la paroisse en 1770
Les puits tournants de Fréchencourt(SOMME)
Fréchencourt se situe à 15 km nord-est d'Amiens, on y trouve les Puits Tournants.Pourquoi cette appelation? On a affaire à un phénomène géologique: le fond du puits se resserre comme un entonnoir, ce qui entraine l'eau dans un mouvement de tourbillon.
Le village de Fréchencourt présente une particularité topographique : une falaise nommée la Falise surplombe le marais. Les sources ne pouvant sortir en pente douce, sortent par-dessous le sol grâce aux bras d'eau du marais.
Les puits tournants », sources d'eau de couleur bleue ayant une température pratiquement constante été comme Hiver.
On constate à proximité de celui-ci la présence de centaines de trous d'un bleu clair. Ce sont les Puits tournants. Cette couleur bleue est une caractéristique propre à ce lieu. Elle est due à la pureté de l'eau et à la résurgence des eaux de pluie filtrées par le sol crayeux du plateau, ce qui opère une sélection chromatique de la lumière solaire.
Ils ont donné lieu à des légendes, en particulier la Grande-Abyme ; impressionnante de 25 mètres de profondeur dans laquelle un carrosse aurait sombré avec ses passagères. La tradition raconte qu'une femme enceinte donnera un enfant aux yeux bleus si elle plonge son regard dans le bleu clair de l'eau pure. La dernière légende raconte que des plongeurs y auraient sombré en désirant découvrir l'ultime secret des Puits Tournants.
La truite Antoinette
Légende contynoise