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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour :
15.10.2017
124619 articles
La nuit de Noël
Un grand sapin se dressait au milieu de la chambre de Sophie. La petite fille dormait dans son lit. C'était la nuit de Noël. Le clair de lune brillait entre les lames des volets. Il était six heures cinquante neuf minutes puis tout d'un coup, bip, bip, bip! Le réveil sonna.
Sophie se réveilla d'un tel bond qu'elle alla presque toucher le plafond ; à peine retombée dans son lit, elle courût juste devant la porte de la chambre des parents. Là, elle s'arrêta et marcha tout doucement jusqu'au salon. Quand elle vit tous ses cadeaux, elle eut le coeur plein de joie, elle alla déballer ses cadeaux. Puis, le chat de Sophie qu'elle avait nommé Tee-shirt, parce qu'il ressemblait à un Tee-shirt tout mou, vint. Il avait une écharpe autour du cou avec des lettres dessus. Sophie lut:
- Noël c'est plein de cadeaux à déballer en famille.
Quand elle eut fini, ça lui a fait "tilt". Elle se souvint de ce que son Papa lui avait dit:
- Sophie, tu n'as pas intérêt à déballer les cadeaux sans tout le monde. Sinon : des épinards bouillis au petit déjeuner.
Elle détestait plus que tout les épinards bouillis. Sophie eut très peur, elle se ressaisit et essaya d'avoir une idée. Sophie réfléchit longtemps, très longtemps. Puis elle fonça dans sa chambre sans faire attention à celle des parents. Elle ouvrit son tiroir secret et prit un papier doré et un autre argenté. Elle prit aussi son scotch invisible. Ensuite, elle retourna dans le salon et elle fit de son mieux pour remballer les cadeaux.
Tout d'un coup elle entendit des bruits de pas. Sophie était horrifiée, elle n'avait plus le temps de retourner dans sa chambre. Sophie chercha une cachette "derrière les rideaux? non, trop voyant" pensa-t-elle. "Sous la chaise, non, trop petit." Alors elle s'enferma dans l'armoire. Son coeur battait de plus en plus vite. Puis Sophie vit Tee-shirt qui avait égaré dans l'armoire sa souris en plastique.
Tout à coup Sophie entendit un bâillement ; c'était son père, elle en était sûre. Tee-shirt sortit alors en donnant un coup dans une des portes de l'armoire qui s'ouvrit brusquement. Vite elle se cacha derrière l'autre porte de l'armoire .Tout à coup une idée lui vint en tête. Elle prit un grand manteau, se cacha dessous et sortit par la porte elle tremblait à l'idée que son père la voit. Sophie était presque sortie du salon lorsqu'elle entendit son chat qui la poursuivait; Tee-shirt sauta sur le manteau et le mordit.
Elle vit la souris coincée dans la manche. Sophie la prit et la jeta le plus loin possible par dessous le manteau. Le chat partit à la recherche de la souris. Elle continua à ramper, sortit du salon mais devant, horreur, sa mère se tenait debout, elle lui dit:
- Qu'est-ce-que tu fais là ?
- J'étais juste venue et j'ai pris le manteau pour un monstre.
- Un monstre! Mais comment sais-tu que c'était le manteau alors ?
Là, Sophie ne pouvait plus répondre; Sa mère avait tout compris. Alors, elle dit :
- Ce n'est pas grave, nous n'avons plus d'épinard.
Les rennes
Dans son Royaume, quelques jours avant la fête de Noël, le père Noël vérifiait si tous les cadeaux des enfants du monde étaient fabriqués. Puis, il partit vérifier l'attelage des rennes dans l'immense grange située derrière l'usine de cadeaux.
Dès qu'il eut franchi la porte de la grange, le monsieur à la barbe blanche s'aperçut que ses rennes étaient disparus. Enervé, il cria fortement à l'aide. Arrivé en courant, son fidèle lutin Rudolphe vint le réconforter en voyant l'absence des rennes. Puis, le père Noël retourna chez-lui et prit le livre magique situé en dessous de son lit.
Avant de prononcer la formule magique abracatquadom le père Noël prit un oignon et le secoua vivement, pour attirer les pouvoirs magiques. En se croisant les doigts, le père Noël espéra avoir une réponse dans les dix prochaines minutes.
Malheureusement, la formule ne fonctionnait pas. Alors, il réfléchit longuement et réalisa que peut-être son oignon était trop pourri pour attirer les pouvoirs. Donc, il partit en acheter un autre à l'épicerie du coin.
Arrivé à destination, le père Noël vit une annonce collée sur la vitrine. Sur la pancarte, il était marqué :
CIRQUE
Venez voir
des rennes magiques
faire des tours ce soir
au Complexe G à 18h00.
Surpris, il regarda l'heure sur sa montre. "17h30, juste assez de temps pour récupérer mes rennes."
Parvenu à la salle de spectacle, le père Noël constata encore une fois l'absence des rennes. A peine sorti de la pièce, découragé, il entendit une voix. Celle-ci disait que les rennes s'étaient enfuis avec un petit lutin, tout juste avant le souper.
Aussitôt, le père Noël courut en direction de son Royaume. Arrivé à la grange, il ouvrit les portes de l'enclos, puis de la grange. Fou de joie, il vit ses rennes et Rudolphe qui se préparaient pour la distribution des cadeaux. Finalement, le père Noël distribua tous ses cadeaux, la nuit de Noël.
La hotte a disparu
Le jour de Noël se passait très bien jusqu'à ce que le père noël découvre qu'il n'avait plus sa hotte.
Le père Noël était déboussolé, il ne savait quoi faire jusqu'à que son lutin Rudolf lui dise quoi faire. Le père fit ce que Rudolf lui avait dit. Il alla donc voir si elle était rangée dans sa chambre, mais elle n'y était pas.
Il regarda partout sauf dans son atelier. Il fut une petite pause le temps de réfléchir. Il prépara ses rennes pour les livraisons des cadeaux. Son renne au nez rouge lui demanda ce que le père noël avait.
Le père noël répondit :
- Je ne trouve plus ma hotte.
- Que dois-je faire ?
- As-tu regardé dans ton atelier ?
- Non, dit le père Noël.
- Attends je vais t'aider, dit le renne.
- Merci, dit le père Noël.
Tous les deux sont alors allé voir où était la hotte du père Noël mais ils n'avaient rien trouvé jusqu'à ce que le père Noël se rappele où il l'avait mis.
- Mais que je suis bête je l'ai mis dans l'armoire qui est dans mon atelier.
- Je possède une clef pour cette armoire.
Le renne était très fier d'avoir retrouvé la hotte du père Noël et l'histoire se finit avec les livraison des cadeaux.
Le Noël de Lulu ,l'ours polaire
Lulu est un petit ours polaire qui vit dans un igloo, sur la banquise.
La veille de Noël, les yeux brillants d'excitation, il demande à sa maman :
- Dis, maman, j'ai été sage cette année, non ?
- Mais oui, mon chéri, c'est vrai, tu es un gentil petit ours.
- Alors, est-ce que je peux écrire ma lettre au Père Noël ?
- Bien sûr mon petit ours, répond sa maman, mais ensuite, tu devras aller te coucher car il est déjà tard.
Lulu se met donc au travail, un stylo plume à la main et une feuille de papier devant lui.
Cher Père Noël,
J'espère que tu vas bien et que les lutins aussi. Cette année, j'aimerais :
- Une longue écharpe de laine
(j'ai souvent froid sur la banquise)
- Une luge en bois
- Une canne à pêche
S'il te plaît ! (Ce n'est pas grave si tu ne peux pas apporter tous les cadeaux)
Merci, et gros bisous !
Lulu
Après avoir écrit sa lettre pour le Père Noël, Lulu se couche. Mais, avant de s'endormir, il repense à ce qu'il a écrit.
Bien sûr, il aimerait vraiment vraiment avoir tous ces cadeaux. Mais ce qui lui ferait le plus plaisir, ce serait de rencontrer le Père Noël et de monter dans son traîneau !
Lulu s'endort en rêvant du vieil homme à la barbe blanche, de sa hotte de cadeaux et de la rapidité de son traîneau.
Demain, il ira poster sa lettre au sommet de la colline des anges blancs.
Le lendemain matin, Lulu se lève de très bonne heure. Il prépare son sac, dans lequel il met sa lettre et son déjeuner, car la route est longue. Il dit au revoir à ses parents, puis se met en chemin.
Il fait encore froid, mais le soleil commence à éclairer la banquise. Au loin, Lulu aperçoit la colline. Il lui semble alors être à des millions de kilomètres d'elle ! Mais le petit ours, courageux et déterminé, continue sa marche bien qu'il soit déjà épuisé. Après quelques encablures, il décide de faire une petite pause. Il s'assoit sur un petit banc de glace et pose son sac à côté de lui.
Le soleil réchauffe un peu ses mains et son visage. Exténué, il baisse les paupières et s'endort. Quand il ouvre les yeux, il est pris de panique ! Le soleil a fondu la glace et il est désormais entouré d'eau, comme sur une minuscule petite île !
Le jour commence à décliner. Il ne peut plus retourner à la maison, ni aller sur la colline...
Désespéré, il se laisse retomber sur la glace et sent couler de grosses larmes sur son pelage blanc. "Je suis perdu. Je ne peux plus retourner chez moi, et je ne peux pas poster ma lettre au Père Noël".
Mais, tandis que la nuit tombe sur la banquise, une lumière jaillit du ciel, et un léger tintement se fait entendre. Lulu regarde vers le ciel étoilé. Et que voit-il ? Il ose à peine le croire… Le traîneau du Père Noël tiré par ses rennes !
Au-dessus de lui, le traîneau ralentit sa course pour se poser sur la glace, laissant derrière lui une pluie d'étoiles argentées.
Lulu est émerveillé devant l'homme à la barbe blanche qui lui dit : "Tu viens mon petit ? Je t'emmène chez toi." Oubliant son chagrin et sa peur, Lulu monte dans le traîneau.
Le petit ours est ébloui ! Il vole au-dessus de l'océan, dans le magnifique traîneau du Père Noël ! Grisé par la vitesse, il en oublie sa lettre et les cadeaux qu'il désirait pour Noël. Plus rien n'a d'importance, son rêve se réalise !
Quelques minutes plus tard, le traîneau se pose devant chez lui. Le petit ours enlace le Père Noël pour le remercier. Le vieil homme lui adresse un clin d'oeil et lui offre son joli bonnet rouge. "Ce fut un plaisir, mon petit ! Joyeux Noël !" et il disparaît en un éclair dans le ciel.
"Mon chéri, tu es là !" Les parents de Lulu se précipitent vers lui et l'enlacent. "Nous avons eu peur, mon petit ours, mais où étais-tu ?" demande son papa.
"Le Père Noël m'a fait un cadeau merveilleux !" répond le petit ours, encore tout excité.
"A nous aussi, il a apporté le plus beau des cadeaux" dit maman en serrant très fort son petit ours dans ses bras.
Le beau reveillon de Noël
Madame SMITH est un peu triste. Cette année, elle sera seule pour Noël. Sa fille et ses petits enfants habitent trop loin d’ici.
Tant pis ! Madame SMITH va tout de même se préparer un bon petit repas !
Mais le bois est mouillé, le feu ne s’allume pas. Pour se consoler, Madame SMITH se sert un bol de lait. Le chat se précipite, il renverse le bol. Madame SMITH trébuche, elle tombe, et se tord le petit doigt.
Décidément, rien ne va !
Madame SMITH est malheureuse.
Assis dans son fauteuil, elle ferme les yeux et revoit sa fille, avec ses boucles blondes qui, toute petite, lui caressait l’oreille en lui disant tout bas : "je t’aime maman !"
Comme elle était heureuse dans ces moments là !
Madame SMITH s’endort en rêvant d’elle, si bien qu’elle n’entend pas les drôles de bruits qui résonnent brusquement chez elle.
Ca trotte, ça frotte, ça glisse, ça grince, ça chuchote…
Tout à coup, Madame SMITH ouvre les yeux.
Une bonne odeur lui chatouille le nez et elle est tout émerveillée.
Autour d'elle, c’est un vrai conte de fée : le feu crépite dans la cheminée, son manteau est reprisé, le sapin est décoré et…
Madame SMITH n’a pas le temps de comprendre ce qui s’est passé, qu'elle aperçoit alors par la fenêtre, ses tendres et chers petits enfants :
"C’est nous ! On est tous là ! Tu sais, on t’aime, Grand-Mère !"
FIN
Le petit sapin de Noël
C’est l’histoire d’un petit sapin qui rêvait de grandir pour pouvoir allez chez les Hommes où il pourrait servir de sapin de Noël. Les autres arbres, plus vieux, et avec une plus grande expérience, lui expliquèrent que ce n’était pas si bien que ça. Mais le petit sapin, qui ne voulait pas croire les anciens, n’eut pas longtemps à attendre.
En effet, pour son plus grand plaisir, des enfants vinrent avec leurs parents choisir un sapin pour embellir le salon. Les enfants eurent le coup de foudre pour le petit sapin.
Il fut coupé, puis emmené dans la salle de séjour des parents et des enfants où il fut décoré.
Après cette séance de décoration du petit sapin, il brillait de mille feux.
Noël se rapprochait, tout le monde admirait le sapin..
Le jeune sapin pensait : “Tous ses grands sapins avaient tord” et il releva ses branches pour qu’il soit admiré encore plus.
Jusqu’en janvier, il trôna dans le salon ; mais il commença à perdre ses aiguilles
Plus personne ne le regardait, ne le touchait où même ne ramassait ses petites aiguilles. Puis, toute la famille décida de mettre le sapin à la cave. Le sapin commença à devenir triste et à regretter d’avoir été choisi.
Après quelques jours d’attente qui lui parurent une éternité, le sapin fût replanté. Quelle joie pour lui de retrouver sa bonne vieille terre fraîche qui lui avait tant manqué pendant ces longs jours où il était resté enfermé à la cave !!
Mais tout à coup, il comprit que sa famille l’avait laissé bien au frais à la cave, pour mieux le conserver...
Comme ça, chaque année, on le déterrerait pour le remettre dans le salon. Il vécut heureux parmi sa famille d’Hommes. Et oui, finalement, les grands arbres avaient tort, certains Hommes sont bons !
Chanson de Noël
Dans cette etable
Dans cette étable que Jésus est charmant
Qu'il est aimable dans son abaissement
Que d'attraits à la fois, tous les palais des rois
N'ont rien de comparable aux beautés que je vois dans cette étable
Que sa puissance paraît bien en ce jour
Malgré l'enfance où le réduit l'amour!
L'esclave racheté et tout l'enfer dompté
Font voir qu'à sa naissance rien n'est si redouté que sa puissance
Touchant mystère! Jésus s'offrant pour nous
D'un Dieu sévère apaise le courroux
Du testament nouveau, il est le doux agneau
Il doit sauver la terre portant notre fardeau, touchant mystère!
LA LEGENDE DU POINSETTIA
C'était la veille de Noël. Tout au fond de l'église, Lola, une petite mexicaine, tout en larmes, priait : "S'il-te-plaît, mon Dieu, aide-moi! Comment pourrais-je montrer à l'Enfant Jésus que je l'aime, je n'ai pas la plus petite fleur à lui offrir pour mettre au pied de sa crèche!" Soudain, il y eut un éclair brillant, et Lola vit à côté d'elle son ange gardien. "Jésus sait que tu l'aimes, Lola, il voit tout ce que tu fais pour les autres. Ramasse seulement ces plantes qui poussent sur le bord de la route".
"Mais ce sont des mauvaises herbes!" s'écria Lola.
"Les herbes qu'on appelle mauvaises sont seulement des plantes dont l'homme n'a pas encore découvert ce que Dieu veut qu'il en fasse" répondit l'ange dans un sourire.
Lola entra dans l'église les bras chargés de cette verdure disparate et la déposa respectueusement parmi les autres fleurs qu'avaient apportées les habitants du village. Soudain, un murmure d’ébahissement parcourut la chapelle : les «mauvaises herbes» de Lola étaient transformées en superbes fleurs rouges comme des langues de feu! C'est depuis ce jour que les poinsettia s'appellent au Mexique «Flores de la Noche Buena», fleurs de la Sainte Nuit.
En 1825, Joël Poinsett, un ambassadeur des États-Unis au Mexique, rapporta des boutures de cette plante et la fit connaître aux Américains et aux Canadiens. On l'offre en cadeau à Noël.
La légende du sapin
Autrefois, tous les arbres de la forêt conservaient leurs feuilles à l'approche de l'hiver. Aujourd'hui, seul le sapin reste vert à la mauvaise saison.
Aux alentours de Noël, un petit oiseau ne put s'envoler vers les pays chauds, car son aile était brisée. Comment allait-il résister à la rigueur de l'hiver ?
Tremblant de froid, il s'abrite dans le feuillage d'un gros chêne. Le chêne refuse de l'accueillir : "Va-t-en, tu vas manger tous mes glands" dit-il.
Malgré la neige, il quitte le gros arbre pour se réfugier dans les branches du hêtre touffu. "Ne reste pas là, tu vas picorer mes faines" dit-il.
Le petit oiseau terrifié s'échappe pour se cacher dans un bouleau qui le chasse sans tarder : "Je ne veux pas de toi, tu vas salir mes branches".
Repoussé par tous les arbres, le petit oiseau se couche dans la neige pour mourir. Il voit soudain à quelques pas de là un sapin qui lui fait signe. Les ailes engourdies par le froid, il se traîne vers le sapin. "Ici, tu ne crains rien, je te protégerai" lui dit-il. La veille de Noël, un vent terrible souffla sur la forêt. Tous les arbres perdirent leurs feuilles sous la force du vent. Seul le sapin conserva son feuillage, car il avait accueilli le petit oiseau malade.
Voilà pourquoi le sapin est aujourd'hui l'arbre de Noël, généreux et protecteur, autour duquel nous nous réunissons.
Conte de Noël
La nuit avant Noël
C'était la nuit avant Noël, dans la maison tout était calme. Pas un bruit, pas un cri, pas même une souris!
Les chaussettes bien sages pendues à la cheminée attendaient le Père Noël. Allait-il arriver?
Les enfants blottis dans leur lit bien au chaud rêvaient de friandises, de bonbons, de gâteaux.
Maman sous son fichu, et moi sous mon bonnet et vous prêts à dormir toute une longue nuit d'hiver.
Dehors, tout à coup, il se fit un grand bruit!
Je sautais de mon lit, courais à la fenêtre, j'écartais les volets, j'ouvrais grand la croisée.
La lune sous la neige brillait comme en plein jour.
Alors, parut à mon regard émerveillé, un minuscule traîneau et huit tout petits rennes conduits par un bonhomme si vif et si léger qu'en un instant je sus que c'était le Père Noël!
Plus rapides que des aigles, ses coursiers galopaient, lui il les appelait, il sifflait, il criait:
"Allez Fougueux, allez Danseur, Fringant et puis Renarde, En avant Comète! Cupidon en avant, Tonnerre, Éclair, allons, allons Au-dessus des porches, par delà les murs! Allez! Allez plus vite encore!"
Comme des feuilles mortes poussées par le vent, passant les obstacles, traversant le ciel, les coursiers volaient au-dessus des toits, tirant le traîneau rempli de jouets
Et, en un clin d'oeil, j'entendis sur le toit le bruit de leurs sabots qui caracolaient. L'instant qui suivit le Père Noël d'un bond descendait par la cheminée.
Il portait une fourrure de la tête aux pieds, couverte de cendres et de suie, et, sur son dos, il avait une hotte pleine de jouets comme un colporteur avec ses paquets.
Ses yeux scintillaient de bonheur, ses joues étaient roses, son nez rouge cerise, on voyait son petit sourire à travers sa barbe blanche comme neige.
Un tuyau de pipe entre les dents, un voile de fumée autour de la tête, un large visage, un petit ventre tout rond qui remuait quand il riait; il était joufflu et rebondi comme un vieux lutin. Je n'ai pu m'empêcher de rire en le voyant et d'un simple clin d'oeil, d'un signe de la tête il me fit savoir que je ne rêvais pas: c'était lui!
Puis, sans dire un mot, il se mit à l'ouvrage et remplit les chaussettes. Il se retourna, se frotta le nez et d'un petit geste repartit par la cheminée.
Une fois les cadeaux déposés, il siffla son attelage, puis reprit son traîneau et les voilà tous repartis plus légers encore que des plumes
Et dans l'air j'entendis avant qu'ils disparaissent:
"Joyeux Noël à tous et à tous une bonne nuit"