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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour : 15.10.2017
124619 articles


Les plus belles fables de La-Fontaine

Fable de La Fontaine

Publié à 12:57 par lusile17 Tags : roman argent femmes livre pensée
Fable de La Fontaine
Perrette et le pot au lait

 

 

Perrette, sur sa tête ayant un pot au lait
          Bien posé sur un coussinet,
Prétendait arriver sans encombre à la ville.
Légère et court vêtue, elle allait à grands pas,
Ayant mis ce jour-là, pour être plus agile,
          Cotillon simple et souliers plats.
          Notre laitière ainsi troussée
          Comptait déjà dans sa pensée
Tout le prix de son lait, en employait l'argent;
Achetait un cent d'œufs, faisait triple couvée! :
La chose allait à bien par son soin diligent.
          « Il m'est, disait-elle, facile
D'élever des poulets autour de ma maison;
          Le renard sera bien habile
S'il ne m'en laisse assez pour avoir un cochon.
Le porc à s'engraisser coûtera peu de son;
Il était, quand je l'eus, de grosseur raisonnable
J'aurai, le revendant, de l'argent bel et bon.
Et qui m'empêchera de mettre en notre étable,
Vu le prix dont il est, une vache et son veau,
Que je verrai sauter au milieu du troupeau? »
Perrette là-dessus saute aussi, transportée:
Le lait tombe; adieu veau, vache, cochon, couvée.
La dame de ces biens, quittant d'un œil marri
          Sa fortune ainsi répandue,
          Va s'excuser à son mari.
          En grand danger d'être battue.
          Le récit en farce en fut fait;
          On l'appela le Pot au lait.

          Quel esprit ne bat la campagne?
          Qui ne fait châteaux en Espagne?
Picrochole, Pyrrhus, la laitière, enfin tous,
          Autant les sages que les fous.
Chacun songe en veillant; il n'est rien de plus doux:
Une flatteuse erreurs emporte alors nos âmes;
          Tout le bien du monde est à nous,
          Tous les honneurs, toutes les femmes.
Quand je suis seul, je fais au plus brave un défi;
Je m'écarte, je vais détrôner le Sophi;
          On m'élit roi, mon peuple m'aime;
Les diadèmes vont sur ma tête pleuvant:
Quelque accident fait-il que je rentre en moi-même,
          Je suis Gros-Jean comme devant.  

 

Jean de La Fontaine, Fable X, Livre VII.

 
 
 

 



Fable de La Fontaine

Publié à 12:52 par lusile17 Tags : fond chez livre oiseau
Fable de La Fontaine

 Le Héron

 

Un jour, sur ses longs pieds, allait, je ne sais où,
Le héron au long bec emmanché d'un long cou.
Il côtoyait une rivière.
L'onde était transparente ainsi qu'aux plus beaux jours;
Ma commère la carpes y faisait mille tours,
Avec le brochet son compère.
Le héron en eût fait aisément son profit:
Tous approchaient du bord; l'oiseau n'avait qu'à prendre.
Mais il crut mieux faire d'attendre
Qu'il eût un peu plus d'appétit:
Il vivait de régime et mangeait à ses heures.
Après quelques moments, l'appétit vint: l'oiseau,
S'approchant du bord, vit sur l'eau
Des tanches qui sortaient du fond de ces demeures.
Le mets ne lui plut pas; il s'attendait à mieux,
Et montrait un goût dédaigneux,
Comme le rat du bon Horace.
« Moi, des tanches! dit-il; moi, héron, que je fasse
Une si pauvre chère? Et pour qui me prend-on? »
La tanche rebutée, il trouva du goujon.
« Du goujon! c'est bien là le dîner d'un héron!
J'ouvrirais pour si peu le bec! aux dieux ne plaise »
Il l' ouvrit pour bien moins: tout alla de façon
Qu'il ne vit plus aucun poisson.
La faim le prit: il fut tout heureux et tout aise
De rencontrer un limaçon.

Ne soyons pas si difficiles :
Les plus accommodants, ce sont les plus habiles;
On hasarde de perdre en voulant trop gagner.
Gardez-vous de rien dédaigner,
Surtout quand vous avez à peu près votre compte.
Bien des gens y sont pris. Ce n'est pas aux hérons
Que je parle; écoutez, humains, un autre conte :
Vous verrez que chez vous j'ai puisé ces leçons.

 

Jean de La Fontaine, Fable IV, Livre VII.



Fable de La Fontaine

Publié à 12:41 par lusile17 Tags : femme travail femmes livre chevaux
Fable de La Fontaine

 Le coche et la mouche

 

Dans un chemin montant, sablonneux, malaisé,
Et de tous les côtés au soleil exposé,
          Six forts chevaux tiraient un coche.
Femmes, moine, vieillards, tout était descendus;
L'attelage suait, soufflait, était rendu.
Une mouche survient, et des chevaux s'approche,
Prétend les animer par son bourdonnement,
Pique l'un, pique l'autre, et pense à tout moment
          Qu'elle fait aller la machine,
S'assied sur le timon, sur le nez du cocher.
          Aussitôt que le char chemine,
          Et qu'elle voit les gens marcher,
Elle s'en attribue uniquement la gloire,
Va, vient, fait l'empressée: il semble que ce soit
Un sergent de bataille allant en chaque endroit
Faire avancer ses gens et hâter la victoire.
          La mouche, en ce commun besoin,
Se plaint qu'elle agit seule, et qu'elle a tout le soin;
Qu'aucun n'aide aux chevaux à se tirer d'affaire.
          Le moine disait son bréviaire;
II prenait bien son temps ! une femme chantait :
C'était bien de chansons qu'alors il s'agissait!
Dame mouche s'en va chanter à leurs oreilles,
          Et fait cent sottises pareilles.
Après bien du travail, le coche arrive au haut :
« Respirons maintenant! dit la mouche aussitôt:
J'ai tant fait que nos gens sont enfin dans la plaine.
Ça, Messieurs les chevaux, payez-moi de ma peine. »

Ainsi certaines gens, faisant les empressés,
          S'introduisent dans les affaires :
          Ils font partout les nécessaires!,
Et, partout importuns, devraient être chassés.

 

Jean de La Fontaine, Fable IX, Livre VII.



Fable de La Fontaine

Publié à 00:20 par lusile17 Tags : livre roman oiseau animaux soi
Fable de La Fontaine

 Le Lion et le rat

 

Il faut, autant qu'on peut, obliger tout le monde,
On a souvent besoin d'un plus petit que soi.
De cette vérité deux fables feront foi,
          Tant la chose en preuves abonde.

          Entre les pattes d'un lion
Un rat sortit de terre assez à l'étourdie.
Le roi des animaux, en cette occasion,
Montra ce qu'il était, et lui donna la vie.
          Ce bienfait ne fut pas perdu.
          Quelqu'un aurait-il jamais cru
          Qu'un lion d'un rat eût affaire ?
Cependant il avint qu'au sortir des forêts
          Ce lion fut pris dans des rets ,
Dont ses rugissements ne le purent défaire.
Sire rat accourut, et fit tant par ses dents
Qu'une maille rongée emporta tout l'ouvrage.

          Patience et longueur de temps
          Font plus que force ni que rage.

 images/le_lion_et_le_rat_illustration_granville  Jean de La Fontaine, Fable XI



Fable de La Fontaine

Publié à 00:14 par lusile17 Tags : enfants nature livre
Fable de La Fontaine

Le chêne et le roseau

 

Le chêne un jour dit au roseau:
« Vous avez bien sujet d'accuser la nature;
Un roitelet pour vous est un pesant fardeau;
          Le moindre vent qui d'aventure
          Fait rider la face de l'eau,
          Vous oblige à baisser la tête,
Cependant que mon front, au Caucase pareil,
Non content d'arrêter les rayons du soleil,
          Brave l'effort de la tempête.
Tout vous est aquilon, tout me semble zéphyr.
Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage
          Dont je couvre le voisinage,
          Vous n'auriez pas tant à souffrir:
          Je vous défendrais de l'orage;
          Mais vous naissez le plus souvent
Sur les humides bords des royaumes du vent.
La nature envers vous me semble bien injuste.
- Votre compassion, lui répondit l'arbuste,
Part d'un bon naturel; mais quittez ce souci:
     Les vents me sont moins qu'à vous redoutables;
Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici
          Contre leurs coups épouvantables
          Résisté sans courber le dos;
Mais attendons la fin. » Comme il disait ces mots,
Du bout de l'horizon accourt avec furie
          Le plus terrible des enfants
Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs.
          L'arbre tient bon; le roseau plie.
          Le vent redouble ses efforts,
          Et fait si bien qu'il déracine
Celui de qui1 la tête au ciel était voisine,
Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.

 

Jean de La Fontaine, Fable XXII, Livre I.



Fable de La Fontaine

Publié à 00:10 par lusile17 Tags : fond livre animal chiens
Fable de La Fontaine

 Le loup et l'agneau

 

La raison du plus fort est toujours la meilleure :
          Nous l'allons montrer tout à l'heure.

          Un agneau se désaltérait
          Dans le courant d'une onde pure.
Un loup survient à jeun, qui cherchait aventure,
     Et que la faim en ces lieux attirait.
« Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage?
          Dit cet animal plein de rage :
Tu seras châtié de ta témérité.
- Sire, répond l'agneau, que Votre Majesté
          Ne se mette pas en colère;
          Mais plutôt qu'elle considère
         

 

 Que je me vas désaltérant
                    Dans le courant,
          Plus de vingt pas au-dessous d'Elle;
Et que par conséquent, en aucune façon,
          Je ne puis troubler sa boisson.
- Tu la troubles, reprit cette bête cruelle;
Et je sais que de moi tu médis l'an passé.
- Comment l'aurais-je fait si6 je n'étais pas né?
     Reprit l'agneau; je tète encor ma mère.
          - Si ce n'est toi, c'est donc ton frère.
- Je n'en ai point. - C'est donc quelqu'un des tiens;
     Car vous ne m'épargnez guère,
     Vous, vos bergers, et vos chiens.
On me l'a dit: il faut que je me venge. »
Là-dessus, au fond des forêts
Le loup l'emporte et puis le mange,
Sans autre forme. de procès.

 

Jean de La Fontaine, Fable X, Livre I.

 



Fable de La Fontaine

Publié à 00:05 par lusile17 Tags : roman chez nuit livre animal

Fable de La Fontaine

Publié à 00:01 par lusile17 Tags : belle roman bonjour livre

Fable de La Fontaine

Publié à 20:16 par lusile17 Tags : livre
 Fable de La Fontaine

 Les voleurs et l'âne

 

Pour un âne enlevé deux voleurs se battaient:
L'un voulait le garder, l'autre le voulait vendre.
          Tandis que coups de poing trottaient,
Et que nos champions songeaient à se défendre,
          Arrive un troisième larron
          Qui saisit maître. Aliboron.

L'âne, c'est quelquefois une pauvre province :
          Les voleurs sont tel ou tel prince,
Comme le Transylvain, le Turc et le Hongrois.
          Au lieu de deux, j'en ai rencontré. trois :
          Il est assez de cette marchandise.
De nul d'eux n'est souvent la province conquise:
Un quart voleur survient, qui les accorde net
          En se saisissant du baudet.

 

Jean de La Fontaine, Fable XIII, Livre I.

 



Fable de La Fontaine

Publié à 19:38 par lusile17 Tags : enfants travail mort livre argent
Fable de La Fontaine

Le Laboureur et ses enfants

 

Travaillez, prenez de la peine:
          C'est le fonds qui manque le moins.
Un riche laboureur, sentant sa mort prochaine,
Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins.
« Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l'héritage
          Que nous ont laissé nos parents :
          Un trésor est caché dedans.
Je ne sais pas l'endroit; mais un peu de courage
Vous le fera trouver : vous en viendrez à bout.
Remuez votre champ dès qu'on aura fait l'oût
Creusez, fouillez, bêchez; ne laissez nulle place
          Où la main ne passe et repasse. »
Le père mort, les fils vous retournent le champ,
Deçà, delà, partout: si bien qu'au bout de l'an
          Il en rapporta davantage.
D'argent, point de caché. Mais le père fut sage
          De leur montrer, avant sa mort,
          Que le travail est un trésor.

 

Jean de La Fontaine, Fable IX, Livre V.