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Date de création : 13.04.2009
Dernière mise à jour : 15.10.2017
124619 articles


Notre Dame de Bonsecours-Rouen

Notre Dame de Bonsecours

Publié à 15:03 par lusile17 Tags : image moi vie monde fond france dieu
Notre Dame de Bonsecours

 La Basilique Notre Dame de Bonsecours

 Le monument de Jeanne d'Arc

 

 La ville de Rouen vue du haut

L'Archange Saint Michel en surmonte la coupole qui abrite une statue de Jeanne enchaînée qui semble contempler la ville qui l'a martyrisée... 
 Ce monument, de l'architecte Juste Lisch et du sculpteur Louis-Ernest Barrias a été inauguré en 1892.

 



Notre Dame de Bonsecours

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Notre Dame de Bonsecours

 La Basilique Notre Dame de Bonsecours

 Le monument de Jeanne d'Arc

 

 La ville de Rouen vue du haut

L'Archange Saint Michel en surmonte la coupole qui abrite une statue de Jeanne enchaînée qui semble contempler la ville qui l'a martyrisée... 
 Ce monument, de l'architecte Juste Lisch et du sculpteur Louis-Ernest Barrias a été inauguré en 1892.

 



Notre Dame de Bonsecours

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Notre Dame de Bonsecours

 La Basilique Notre Dame de Bonsecours

 Le monument de Jeanne d'Arc

 

 L'Archange Saint Michel en surmonte la coupole qui abrite une statue de Jeanne enchaînée qui semble contempler la ville qui l'a martyrisée... 
 Ce monument, de l'architecte Juste Lisch et du sculpteur Louis-Ernest Barrias a été inauguré en 1892.

 Le cimetière particulièrement monumental est aussi un centre d'intérêt à ne pas négliger. Sa situation particulièrement escarpée offre un magnifique panorama à toutes ses sépultures dont certaines sont très anciennes. La tombe de José-Maria de Heredia et de sa famille y est conservée. Un carré est consacré à la sépultures des prêtres décédés à la maison de retraite diocésaine, dont Mgr Amoudru.



Notre Dame de Bonsecours

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Notre Dame de Bonsecours

 La Basilique Notre Dame de Bonsecours

 Le monument de Jeanne d'Arc

 

 L'Archange Saint Michel en surmonte la coupole qui abrite une statue de Jeanne enchaînée qui semble contempler la ville qui l'a martyrisée... 
 Ce monument, de l'architecte Juste Lisch et du sculpteur Louis-Ernest Barrias a été inauguré en 1892.

 Le cimetière particulièrement monumental est aussi un centre d'intérêt à ne pas négliger. Sa situation particulièrement escarpée offre un magnifique panorama à toutes ses sépultures dont certaines sont très anciennes. La tombe de José-Maria de Heredia et de sa famille y est conservée. Un carré est consacré à la sépultures des prêtres décédés à la maison de retraite diocésaine, dont Mgr Amoudru.



Notre Dame de Bonsecours

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Notre Dame de Bonsecours

 La Basilique Notre Dame de Bonsecours

 Le monument de Jeanne d'Arc

 

 L'Archange Saint Michel en surmonte la coupole qui abrite une statue de Jeanne enchaînée qui semble contempler la ville qui l'a martyrisée... 
 Ce monument, de l'architecte Juste Lisch et du sculpteur Louis-Ernest Barrias a été inauguré en 1892.

 Le cimetière particulièrement monumental est aussi un centre d'intérêt à ne pas négliger. Sa situation particulièrement escarpée offre un magnifique panorama à toutes ses sépultures dont certaines sont très anciennes. La tombe de José-Maria de Heredia et de sa famille y est conservée. Un carré est consacré à la sépultures des prêtres décédés à la maison de retraite diocésaine, dont Mgr Amoudru.



Notre Dame de Bonsecours

Publié à 15:03 par lusile17 Tags : image moi vie monde fond france dieu nature hiver dessin
Notre Dame de Bonsecours

 La Basilique Notre Dame de Bonsecours

 

C'est en 1844 que l'église de Blosseville-Bonsecours est achevée grâce à l'obstination de l'abbé Victor Godefroy.
L'église est consacrée 40 ans après en 1885 et c'est le 28 mars 1919 que le Pape Benoît XV lui confère le titre de Basilique Mineure.
Celle-ci constitue un édifice d'allure XIIIè siècle, de style néogothique, proche de celui de la Sainte-Chapelle à Paris.
La Basilique est classée Monument Historique en septembre 1987, ainsi que son mobilier et son orgue prestigieux, un Cavaillé-Coll  .

    La basilique néo-gothique, voulue par l'abbé Victor Godefroy, a été construite sur l'emplacement de l'ancienne église, devenue vétuste et trop petite, par l'architecte Jacques-Eugène Barthélémy de 1840 à 1844. Elle fut la première église de style gothique à être construite au XIXe siècle. Les complexités administratives surgirent sans délai. Tout d'abord, le Conseil de fabrique estimait qu'un tel bouleversement n'était pas nécessaire. De plus, la vielle église était propriété communale : impossible d'y toucher, encore moins de la démolir, sans un vote favorable. Or, si le curé était pressé, les conseillers municipaux se montraient réticents. Heureusement, le préfet était favorable. Il trouva même une subtilité pour éviter de soumettre le projet à Paris: le style gothique y était en abomination et le dossier eut été refusé. Enfin, tout finit par se conclure et, le 4 mai 1840, la première pierre fut posée par le Cardinal-Prince Guillaume de Cröy, archevêque de Rouen. Il s'agissait de la construction du choeur puisque la vieille église demeurait provisoirement debout à l'emplacement de la nef actuelle. Le choeur à peine livré au culte le 15 août 1842, il fallait entreprendre la construction de la nef et pour celà, supprimer l'ancienne église. Après plusieurs résistances, l'année 1843 vit l'achèvement de la nef, l'édification du portail principal et de la tour. Au mois d'octobre 1844, l'abbé Hippolyte Join-Lambert procéda à la bénédiction générale. Le mobilier est très soigné. Le bois utilisé demeura, sauf quelques touches d'or, au naturel. C'est qu'un don généreux en nature avait été savamment préparé par le menuisier Leroy qui, après le débit, avait fait macérer les planches de chênes tout un hiver dans la mare communale. La chaire est particulièrement réussie. Elle fut, vers 1860, une oeuvre de longue haleine et le fruit d'une multiple collaboration: le menuisier Kreyenbield fournit le dessin et l'oeuvre a été réalisée par le statuaire Fulconis et l'ornementiste Lavoie. Un ensemble de 42 stalles, exécuté en 1858 par la maison Kreyenbield, de Paris. Le maître autel, oeuvre de métal ciselé, est dû au ciseau de Fulconis, père et fils. Il fut dessiné par l'architecte Barthélémy sur les conseils du père Arthur Martin. Le tabernacle fut offert par Mgr. Louis-Marie-Edmont Blanquart de Bailleul, archevêque de Rouen.


Notre Dame de Bonsecours

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Notre Dame de Bonsecours

 La Basilique Notre Dame de Bonsecours

 

C'est en 1844 que l'église de Blosseville-Bonsecours est achevée grâce à l'obstination de l'abbé Victor Godefroy.
L'église est consacrée 40 ans après en 1885 et c'est le 28 mars 1919 que le Pape Benoît XV lui confère le titre de Basilique Mineure.
Celle-ci constitue un édifice d'allure XIIIè siècle, de style néogothique, proche de celui de la Sainte-Chapelle à Paris.
La Basilique est classée Monument Historique en septembre 1987, ainsi que son mobilier et son orgue prestigieux, un Cavaillé-Coll  .

    La basilique néo-gothique, voulue par l'abbé Victor Godefroy, a été construite sur l'emplacement de l'ancienne église, devenue vétuste et trop petite, par l'architecte Jacques-Eugène Barthélémy de 1840 à 1844. Elle fut la première église de style gothique à être construite au XIXe siècle. Les complexités administratives surgirent sans délai. Tout d'abord, le Conseil de fabrique estimait qu'un tel bouleversement n'était pas nécessaire. De plus, la vielle église était propriété communale : impossible d'y toucher, encore moins de la démolir, sans un vote favorable. Or, si le curé était pressé, les conseillers municipaux se montraient réticents. Heureusement, le préfet était favorable. Il trouva même une subtilité pour éviter de soumettre le projet à Paris: le style gothique y était en abomination et le dossier eut été refusé. Enfin, tout finit par se conclure et, le 4 mai 1840, la première pierre fut posée par le Cardinal-Prince Guillaume de Cröy, archevêque de Rouen. Il s'agissait de la construction du choeur puisque la vieille église demeurait provisoirement debout à l'emplacement de la nef actuelle. Le choeur à peine livré au culte le 15 août 1842, il fallait entreprendre la construction de la nef et pour celà, supprimer l'ancienne église. Après plusieurs résistances, l'année 1843 vit l'achèvement de la nef, l'édification du portail principal et de la tour. Au mois d'octobre 1844, l'abbé Hippolyte Join-Lambert procéda à la bénédiction générale. Le mobilier est très soigné. Le bois utilisé demeura, sauf quelques touches d'or, au naturel. C'est qu'un don généreux en nature avait été savamment préparé par le menuisier Leroy qui, après le débit, avait fait macérer les planches de chênes tout un hiver dans la mare communale. La chaire est particulièrement réussie. Elle fut, vers 1860, une oeuvre de longue haleine et le fruit d'une multiple collaboration: le menuisier Kreyenbield fournit le dessin et l'oeuvre a été réalisée par le statuaire Fulconis et l'ornementiste Lavoie. Un ensemble de 42 stalles, exécuté en 1858 par la maison Kreyenbield, de Paris. Le maître autel, oeuvre de métal ciselé, est dû au ciseau de Fulconis, père et fils. Il fut dessiné par l'architecte Barthélémy sur les conseils du père Arthur Martin. Le tabernacle fut offert par Mgr. Louis-Marie-Edmont Blanquart de Bailleul, archevêque de Rouen.


Notre Dame de Bonsecours

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Notre Dame de Bonsecours

La Basilique Notre Dame de Bonsecours

 

 Le choeur Maitre d'Autel

 

Les Armes de la Basilique

Photo des armes de la Basilique de Bonsecours

"La Normandie en Toi se confie"

L’héraldique ecclésiastique repose sur l’ordre hiérarchique de l’Église catholique, et non sur la naissance. Ce sont les exercices de la charge ecclésiastique et la consécration (ordination pour les prêtres et les évêques, profession pour les religieux, bénédiction abbatiale pour les abbés) qui basent ce droit héraldique.

Le blason peut être défini ainsi : écartelé (divisé en quatre) aux 1 et 4 d’azur à la tour d’or fenêtrée et crénelée à cinq pièces, au 2 de gueule (rouge) à deux Léopards d’or l’un sur l’autre, au 3 de gueule à l’Agneau pascal de sable (noir). La symbolique héraldique est la suivante :

  • les deux tours représentent la Tour d’ivoire dans les litanies de la Sainte Vierge et la Tour de David (la tour symbolise le refuge) ;
  • les deux Léopards d’or sur fond de gueule constituent le blason de la Normandie ;
  • l’Agneau pascal représente bien-sûr Jésus-Christ, en plus de représenter la ville de Rouen (l’agneau héraldique est le symbole de la douceur, de la candeur, de l’innocence, de la bonté, de la franchise).

Sous les Armes de la Basilique, on peut lire la devise, adressée à Notre-Dame : « La Normandie en toi se confie ».

 

Les stalles

Les stalles  de 1858 sont l’œuvre de la maison Kreyenbielle de Paris. Au-dessus des 22 stalles supérieures s’élève un fenestrage de la même famille que celle des verrières. Les deux stalles de départ vers l’entrée du chœur sont les plus imposantes, avec un dais octogonal qui comporte une pyramide ajourée à triple étage dont la hauteur dépasse les six mètres. Sous les stalles supérieures se trouvent vingt stalles basses et dix-huit sièges pour enfants de chœur.

 

 La basilique néo-gothique, voulue par l'abbé Victor Godefroy, a été construite sur l'emplacement de l'ancienne église, devenue vétuste et trop petite, par l'architecte Jacques-Eugène Barthélémy de 1840 à 1844. Elle fut la première église de style gothique à être construite au XIXe siècle.

La première pierre fut posée le 4 mai 1840 par le Cardinal-Prince Guillaume de Cröy, archevêque de Rouen

Il s'agissait de la construction du choeur puisque la vieille église demeurait provisoirement debout à l'emplacement de la nef actuelle. Le choeur à peine livré au culte le 15 août 1842, il fallait entreprendre la construction de la nef et pour celà, supprimer l'ancienne église. Après plusieurs résistances, l'année 1843 vit l'achèvement de la nef, l'édification du portail principal et de la tour. Au mois d'octobre 1844, l'abbé Hippolyte Join-Lambert procéda à la bénédiction générale.

Le mobilier est très soigné. Le bois utilisé demeura, sauf quelques touches d'or, au naturel. C'est qu'un don généreux en nature avait été savamment préparé par le menuisier Leroy qui, après le débit, avait fait macérer les planches de chênes tout un hiver dans la mare communale. La chaire est particulièrement réussie. Elle fut, vers 1860, une oeuvre de longue haleine et le fruit d'une multiple collaboration: le menuisier Kreyenbield fournit le dessin et l'oeuvre a été réalisée par le statuaire Fulconis et l'ornementiste Lavoie. Un ensemble de 42 stalles, exécuté en 1858 par la maison Kreyenbield, de Paris. Le maître autel, oeuvre de métal ciselé, est dû au ciseau de Fulconis, père et fils. Il fut dessiné par l'architecte Barthélémy sur les conseils du père Arthur Martin. Le tabernacle fut offert par Mgr. Louis-Marie-Edmont Blanquart de Bailleul, archevêque de Rouen.

La basilique Notre Dame de Bon-secours est, comme son nom l’indique un lieu de pèlerinage .



Notre Dame de Bonsecours

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Notre Dame de Bonsecours

La Basilique Notre Dame de Bonsecours

 

 Le choeur Maitre d'Autel , Art sacré réalisé par Dominique Kaeppelin

 

Le pavillon basilical a gauche .

Photo du pavillon basilical de Notre-Dame de Bonsecours

Le pavillon basilical

Le « parasol » que l’on peut observer dans les basiliques, en général à côté de l’autel, n’a rien d’anodin : cet attribut témoigne en effet du lien privilégié que l’édifice entretient avec la papauté.
On distingue les basiliques majeures – au nombre de quatre, toutes à Rome – et les basiliques mineures, églises auxquelles le pape a donné ce titre avec des privilèges qui y sont attachés. Ainsi, les églises élevées au rang basilical font l’objet d’une « décision pontificale expresse leur conférant la jouissance du titre et des privilèges attachés à celui-ci » .

Elles ont notamment, de ce fait, le droit d’arborer le « pavillon », sorte de parasol à demi-ouvert, doté d’une armature de bois habillée de bandes de soie rouge et jaune (couleurs héritées de l’ancien sénat romain) et surmonté d’un globe de cuivre doré portant une croix.

Parfois également appelé « ombrellino pontifical » ou « gonfalon », le pavillon basilical signifie la communion avec l’évêque de Rome. Son origine est à chercher dans l’Ancien Testament, avec la tente qui abritait les patriarches et la royauté. Le parasol s’utilise lors des processions, en signe de révérence, pour abriter le Saint-Sacrement, mais aussi pour accompagner de hauts dignitaires de l’Église.

 

Les stalles

Les stalles  de 1858 sont l’œuvre de la maison Kreyenbielle de Paris. Au-dessus des 22 stalles supérieures s’élève un fenestrage de la même famille que celle des verrières. Les deux stalles de départ vers l’entrée du chœur sont les plus imposantes, avec un dais octogonal qui comporte une pyramide ajourée à triple étage dont la hauteur dépasse les six mètres. Sous les stalles supérieures se trouvent vingt stalles basses et dix-huit sièges pour enfants de chœur.

 

 La basilique néo-gothique, voulue par l'abbé Victor Godefroy, a été construite sur l'emplacement de l'ancienne église, devenue vétuste et trop petite, par l'architecte Jacques-Eugène Barthélémy de 1840 à 1844. Elle fut la première église de style gothique à être construite au XIXe siècle.

La première pierre fut posée le 4 mai 1840 par le Cardinal-Prince Guillaume de Cröy, archevêque de Rouen

Il s'agissait de la construction du choeur puisque la vieille église demeurait provisoirement debout à l'emplacement de la nef actuelle. Le choeur à peine livré au culte le 15 août 1842, il fallait entreprendre la construction de la nef et pour celà, supprimer l'ancienne église. Après plusieurs résistances, l'année 1843 vit l'achèvement de la nef, l'édification du portail principal et de la tour. Au mois d'octobre 1844, l'abbé Hippolyte Join-Lambert procéda à la bénédiction générale.

Le mobilier est très soigné. Le bois utilisé demeura, sauf quelques touches d'or, au naturel. C'est qu'un don généreux en nature avait été savamment préparé par le menuisier Leroy qui, après le débit, avait fait macérer les planches de chênes tout un hiver dans la mare communale. La chaire est particulièrement réussie. Elle fut, vers 1860, une oeuvre de longue haleine et le fruit d'une multiple collaboration: le menuisier Kreyenbield fournit le dessin et l'oeuvre a été réalisée par le statuaire Fulconis et l'ornementiste Lavoie. Un ensemble de 42 stalles, exécuté en 1858 par la maison Kreyenbield, de Paris. Le maître autel, oeuvre de métal ciselé, est dû au ciseau de Fulconis, père et fils. Il fut dessiné par l'architecte Barthélémy sur les conseils du père Arthur Martin. Le tabernacle fut offert par Mgr. Louis-Marie-Edmont Blanquart de Bailleul, archevêque de Rouen.

 



Notre Dame de Bonsecours

Publié à 12:41 par lusile17 Tags : centerblog fond france nature hiver dessin enfants douceur
Notre Dame de Bonsecours

La Basilique Notre Dame de Bonsecours

 

 Le choeur Maitre d'Autel , Art sacré réalisé par Dominique Kaeppelin

 

Les armes de la Basilique au fond a gauche,

L’héraldique ecclésiastique repose sur l’ordre hiérarchique de l’Église catholique, et non sur la naissance. Ce sont les exercices de la charge ecclésiastique et la consécration (ordination pour les prêtres et les évêques, profession pour les religieux, bénédiction abbatiale pour les abbés) qui basent ce droit héraldique.

Le blason peut être défini ainsi : écartelé (divisé en quatre) aux 1 et 4 d’azur à la tour d’or fenêtrée et crénelée à cinq pièces, au 2 de gueule (rouge) à deux Léopards d’or l’un sur l’autre, au 3 de gueule à l’Agneau pascal de sable (noir). La symbolique héraldique est la suivante :

  • les deux tours représentent la Tour d’ivoire dans les litanies de la Sainte Vierge et la Tour de David (la tour symbolise le refuge) ;
  • les deux Léopards d’or sur fond de gueule constituent le blason de la Normandie ;
  • l’Agneau pascal représente bien-sûr Jésus-Christ, en plus de représenter la ville de Rouen (l’agneau héraldique est le symbole de la douceur, de la candeur, de l’innocence, de la bonté, de la franchise).

Sous les Armes de la Basilique, on peut lire la devise, adressée à Notre-Dame : « La Normandie en toi se confie 

 

Le pavillon  basilical a droite.

Le « parasol » que l’on peut observer dans les basiliques, en général à côté de l’autel, n’a rien d’anodin : cet attribut témoigne en effet du lien privilégié que l’édifice entretient avec la papauté.
On distingue les basiliques majeures – au nombre de quatre, toutes à Rome – et les basiliques mineures, églises auxquelles le pape a donné ce titre avec des privilèges qui y sont attachés. Ainsi, les églises élevées au rang basilical font l’objet d’une « décision pontificale expresse leur conférant la jouissance du titre et des privilèges attachés à celui-ci » .

Elles ont notamment, de ce fait, le droit d’arborer le « pavillon », sorte de parasol à demi-ouvert, doté d’une armature de bois habillée de bandes de soie rouge et jaune (couleurs héritées de l’ancien sénat romain) et surmonté d’un globe de cuivre doré portant une croix.

Parfois également appelé « ombrellino pontifical » ou « gonfalon », le pavillon basilical signifie la communion avec l’évêque de Rome. Son origine est à chercher dans l’Ancien Testament, avec la tente qui abritait les patriarches et la royauté. Le parasol s’utilise lors des processions, en signe de révérence, pour abriter le Saint-Sacrement, mais aussi pour accompagner de hauts dignitaires de l’Église.

 

La basilique néo-gothique, voulue par l'abbé Victor Godefroy, a été construite sur l'emplacement de l'ancienne église, devenue vétuste et trop petite, par l'architecte Jacques-Eugène Barthélémy de 1840 à 1844. Elle fut la première église de style gothique à être construite au XIXe siècle.

La première pierre fut posée le 4 mai 1840 par le Cardinal-Prince Guillaume de Cröy, archevêque de Rouen

Il s'agissait de la construction du choeur puisque la vieille église demeurait provisoirement debout à l'emplacement de la nef actuelle. Le choeur à peine livré au culte le 15 août 1842, il fallait entreprendre la construction de la nef et pour celà, supprimer l'ancienne église. Après plusieurs résistances, l'année 1843 vit l'achèvement de la nef, l'édification du portail principal et de la tour. Au mois d'octobre 1844, l'abbé Hippolyte Join-Lambert procéda à la bénédiction générale.

Le mobilier est très soigné. Le bois utilisé demeura, sauf quelques touches d'or, au naturel. C'est qu'un don généreux en nature avait été savamment préparé par le menuisier Leroy qui, après le débit, avait fait macérer les planches de chênes tout un hiver dans la mare communale. La chaire est particulièrement réussie. Elle fut, vers 1860, une oeuvre de longue haleine et le fruit d'une multiple collaboration: le menuisier Kreyenbield fournit le dessin et l'oeuvre a été réalisée par le statuaire Fulconis et l'ornementiste Lavoie. Un ensemble de 42 stalles, exécuté en 1858 par la maison Kreyenbield, de Paris. Le maître autel, oeuvre de métal ciselé, est dû au ciseau de Fulconis, père et fils. Il fut dessiné par l'architecte Barthélémy sur les conseils du père Arthur Martin. Le tabernacle fut offert par Mgr. Louis-Marie-Edmont Blanquart de Bailleul, archevêque de Rouen.

Les stalles Les stalles  de 1858 sont l’œuvre de la maison Kreyenbielle de Paris. Au-dessus des 22 stalles supérieures s’élève un fenestrage de la même famille que celle des verrières. Les deux stalles de départ vers l’entrée du chœur sont les plus imposantes, avec un dais octogonal qui comporte une pyramide ajourée à triple étage dont la hauteur dépasse les six mètres. Sous les stalles supérieures se trouvent vingt stalles basses et dix-huit sièges pour enfants de chœur.