Poémes ( Souvenirs)
Publié à 15:21 par lusile17
Publié à 13:42 par lusile17
Publié à 22:13 par lusile17
Le vieil homme
Le vieil homme et son chien
Qui est son seul compagnon des jours incertains
Courbé par la dureté des années
Aujourd'hui son corps est épuisé
Parfois atteint par le cafard
Pour lui tout ce qui lui reste c'est son phare
Il a tellement vécu de souvenirs
Aujourd'hui c'est là qu'il voudrait mourir
Pour aller rejoindre sa chère épouse
Pour elle il avait semer des fleurs et de la pelouse
Marchant dans les allées de son jardin
Il est toujours avec son fidèle chien
Il sait très bien qu'un jour le phare va s'éteindre
Il a promis de ne pas se plaindre
Mais dans sa tête et son corps il aura mal
Cela pour lui sera une blessure fatale
L'âge qui peu a peu le mine
Le laissant dans le déclin des abîmes
C'est dans ce chemin en fleurs
Que se trouve le vieil homme au grand coeur.
Jean Claude Lemesle
Publié à 22:07 par lusile17
Le vieil homme et le chien
(Conte des temps modernes)
Transparent au regard des passants trop pressés,
Un vieil homme est assis, transi et affamé,
Sous un porche à l’abri des frimas de janvier.
Il implore un sourire, une pièce de monnaie.
Passe un chien dans la rue, un chien de pedigree,
Une voiture suit, heurte le canidé.
Aussitôt extirpés de leurs logis douillets
Accourent de partout des bourgeois empressés.
« Ne le laissez pas là, amenez-le chez moi
J’ai une couverture afin qu’il n’ait pas froid ! »
Quelques instants après, l’animal est pansé,
Dorloté, réchauffé, maintes fois caressé.
Au dehors dans la rue le silence est tombé
Tout le monde est rentré, a fermé ses volets.
Sous son porche à l’abri des frimas de janvier
Le vieil homme soudain s’est mis à aboyer.
Daniel Boy
Publié à 18:34 par lusile17
La Petite Chèvre de M. Seguin
Ah !qu'elle était jolie, la petite chèvre de M. Séguin ! qu'elle était jolie, avec ses yeux doux, sa barbiche de sous-officier, ses sabots noirs et luisants, ses cornes zébrées et ses longs poils blancs qui lui faisaient une houppelande ! - et puis, docile, caressante, se laissant traire sans bouger, sans mettre son pied dans l'écuelle. Un amour de petite chèvre...
Il l'attacha à un pieu, au plus bel endroit du pré, en ayant soin de lui laisser beaucoup de corde, et de temps en temps, il venait voir si elle était bien. La chèvre se trouvait très heureuse et broutait l'herbe de si bon coeur que M. Séguin était ravi............
.........Un jour, elle se dit en regardant la montagne :
— Comme on doit être bien là-haut ! Quel plaisir de gambader dans la bruyère, sans cette maudite longe qui vous écorche le cou !... C'est bon pour l'âne ou pour le boeuf de brouter dans un clos !... Les chèvres, il leur faut du large. ...............
......................Un matin, comme il achevait de la traire, la chèvre se retourna et lui dit dans son patois :
— Écoutez, monsieur Séguin, je me languis chez vous, laissez-moi aller dans la montagne.
— Ah ! mon Dieu !... Elle aussi ! cria M. Séguin stupéfait, et du coup il laissa tomber son écuelle ; puis, s'asseyant dans l'herbe à côté de sa chèvre :Comment, Blanquette, tu veux me quitter !!!.............
....Je veux aller dans la montagne, monsieur Séguin.
— Mais, malheureuse, tu ne sais pas qu'il y a le loup dans la montagne... Que feras-tu quand il viendra ?...
— Je lui donnerai des coups de cornes, monsieur Séguin......
....Là-dessus, M. Séguin emporta la chèvre dans une étable toute noire, dont il ferma la porte à double tour.
Malheureusement, il avait oublié la fenêtre et à peine eut-il le dos tourné, que la petite s'en alla......
......... Quand la chèvre blanche arriva dans la montagne, ce fut un ravissement général. Jamais les vieux sapins n'avaient rien vu d'aussi joli. On la reçut comme une petite reine. Les châtaigniers se baissaient jusqu'à terre pour la caresser du bout de leurs branches. Les genêts d'or s'ouvraient sur son passage, et sentaient bon tant qu'ils pouvaient. Toute la montagne lui fit fête. .....
... c'est là qu'il y avait de l'herbe ! jusque par dessus les cornes !... Et quelle herbe ! Savoureuse, fine, dentelée, faite de mille plantes... C'était bien autre chose que le gazon du clos. Et les fleurs donc !... De grandes campanules bleues, des digitales de pourpre à longs calices, toute une forêt de fleurs sauvages débordant de sucs capiteux !...
La chèvre blanche à moitié soûle se vautrait là-dedans, les jambes en l'air, et roulait le long des talus, pêle-mêle avec les feuilles tombées et les châtaignes... Puis tout à coup elle se redressait d'un bond sur ses pattes. Hop ! la voilà partie, la tête en avant, à travers les maquis et les buissières, tantôt sur un pic, tantôt au fond d'un ravin, là-haut, en bas, partout...
..........Elle franchissait d'un saut de grands torrents qui l'éclaboussaient au passage de poussière humide et d'écume.
Alors, toute ruisselante, elle allait s'étendre sur quelque roche plate et se faisait sécher par le soleil......
............ En somme, ce fut une bonne journée pour la chèvre de M. Séguin. Vers le milieu du jour, en courant de droite et de gauche, elle tomba dans une troupe de chamois en train de croquer une lambrusque à belles dents. Notre petite coureuse en robe blanche fit sensation.......
.......En bas, les champs étaient noyés de brume. Le clos de M. Séguin disparaissait dans le brouillard, et de la maisonnette on ne voyait plus que le toit avec un peu de fumée. Elle écouta les clochettes d'un troupeau qu'on ramenait, et se sentit l'âme toute triste.....
........Puis ce fut un hurlement dans la montagne :
— Hou ! hou !
Elle pensa au loup ; de tout le jour la folle n'y avait pas pensé... Au même moment une trompe sonna bien loin dans la vallée. C'était ce bon M. Séguin qui tentait un dernier effort.
— Hou ! hou !... faisait le loup.
— Reviens ! reviens !... criait la trompe.
Blanquette eut envie de revenir ; mais en se rappelant le pieu, la corde, la haie du clos, elle pensa que maintenant elle ne pouvait plus se faire à cette vie, et qu'il valait mieux rester.......
......... La chèvre entendit derrière elle un bruit de feuilles.
Elle se retourna et vit dans l'ombre deux oreilles courtes, toutes droites, avec deux yeux qui reluisaient...
C'était le loup.......
.....Blanquette se sentit perdue...
...... Alors le monstre s'avança, et les petites cornes entrèrent en danse.
Ah ! la brave chevrette, comme elle y allait de bon coeur ! Plus de dix fois..elle força le loup à reculer pour reprendre haleine. Pendant ces trêves d'une minute, la gourmande cueillait en hâte encore un brin de sa chère herbe ; puis elle retournait au combat, la bouche pleine... Cela dura toute la nuit. ......
............L'une après l'autre, les étoiles s'éteignirent. Blanquette redoubla de coups de cornes, le loup de coups de dents...
— Enfin ! dit la pauvre bête, qui n'attendait plus que le jour pour mourir ; et elle s'allongea par terre dans sa belle fourrure blanche toute tachée de sang...
Alors le loup se jeta sur la petite chèvre et la mangea.
Alphonse Daudet (Lettres de mon moulin)
avec quelques coupures
Publié à 17:30 par lusile17
Petite souris
C’est la petite souris grise,
Dans sa cachette elle est assise.
Quand elle n’est pas dans son trou,
C’est qu’elle galope partout.
C’est la petite souris blanche
Qui ronge le pain sur la planche.
Aussitôt qu’elle entend du bruit,
Dans sa maison elle s’enfuit.
C’est la petite souris brune
Qui se promène au clair de lune,
Si le chat miaule en dormant,
Elle se sauve prestement.
C’est la petite souris rouge,
Elle a peur aussitôt qu’on bouge !
Mais, lorsque personne n’est là,
Elle mange tout ce qu’on a.
Lucie Delarue-Mardrus
Publié à 17:05 par lusile17
L'ange du bonheur
Petit ange rose tu es la
Posé sur la branche de lilas
Au beau milieu de toutes ces fleurs
Tu viens nous apporter le bouquet du bonheur
Alors mes voeux sont sincérité et amitié
Jusqu'au bout de l'éternité
Si tu as du chagrin
Il s'envolera un beau matin
Ne sois pas soucieux
Tu ne me vois pas, je suis aux cieux
Je te guide et te conseil
Ange rose qui veille
Alors long sera ton chemin
Et si par hazard tu es incertain
Ou si tu as un doute
Je serais toujours sur ta route
Et si la vie te fait des tours
Surtout ne fais pas de détour
Si tu t écartes de ton droit chemin
Pour toi je ne pourrais plus rien.
Jean Claude Lemesle
Publié à 17:02 par lusile17
La biche
La biche brame au clair de lune
Et pleure à se fondre les yeux:
Son petit faon délicieux
A disparu dans la nuit brune.
Pour raconter son infortune
A la forêt de ses aïeux,
La biche brame au clair de lune
Et pleure à se fondre les yeux.
Mais aucune réponse, aucune,
A ses longs appels anxieux !
Et, le cou tendu vers les cieux,
Folle d'amour et de rancune.
La biche brame au clair de lune.
Maurice ROLLINAT
Publié à 16:59 par lusile17
Le printemps
Le temps a laissé son manteau
De vent, de froidure et de pluie
Et s'est vêtu de broderies,
De soleil luisant, clair et beau
Il n'y a bête, ni oiseau
Qu'en son langage ne chante ou crie
Le temps a laissé son manteau
De vent de froidure et de pluie
Rivières, fontaines et ruisseaux
Portent en livrée jolie
Gouttes d'argent, d'orfèvrerie
Chacun s'habille de nouveau
Charles d'Orléans
Publié à 16:29 par lusile17
CE PAPE AU CŒUR COLOMBE DE PAIX
C'est ainsi que Jean-Paul II était et est dans la communion des Saints,
Dans la maison du Père,
Témoin du Christ, homme de Dieu, de Marie,
Jeune, toujours jeune amoureux de l'humble servante
l'Immaculée Conception.
Cet amour vrai venu du cœur, dans le souffle de l'Esprit Saint, Oui
Ce grand voyageur, qui a toujours le Christ en premier servi,
Laissant parler son cœur,
Aux quatre coins du globe.
Pasteur de la bonne nouvelle,
Semeur du bon grain. amis des petits.
Il a vu à travers eux, le visage du Christ.
Cet homme de Prière, de Paix
Comme sa vie intérieure a du traverser la souffrance
Mais au cœur l'Espérance, avancer au large
Cet homme du « N'ayez pas peur », ouvert vers le meilleur,
Nous a laissé un message
Qui me fait écrire, que pour la Terre, Le Créateur, le Très-Haut,
Ce Dieu Père Amour au coeur maternel à l'infinie Miséricorde
est un Dieu PAPA
P aix, A mitié, P artage, A mour
Pour donner aux êtres humains un sens, un but à la vie
Servir dans l'Espérance et sa vie réussir.
Merci Jean-Paul II
AMEN
par Claude Forcadel (2008)