Lettre P Pensée du Jour O.M.A.

La pensée du jour & lundi 26 décembre 2016

« Le disciple d’un enseignement initiatique a pour tâche de construire son corps spirituel grâce auquel il naîtra une deuxième fois. Il possède l’idée : le Royaume de Dieu et sa Justice, la perfection, l’harmonie céleste, et il doit maintenant rassembler les matériaux pour construire le bâtiment. En réalité, du moment que l’idée est là, les matériaux arriveront automatiquement. Dès l’instant où vous avez l’idée, le plan, et où vous l’exposez dans votre cœur, dans votre âme, il attire du cosmos tous les éléments nécessaires, et ils viennent se répartir d’après les lignes directrices déjà dessinées, gravées. Vous, vous avez seulement à le maintenir fermement dans votre âme et à orienter toutes vos activités d’après les indications données dans le plan. C’est ainsi que vous formez votre corps spirituel : le corps de gloire, le corps du Christ. Ce que l’on appelle la deuxième naissance, c’est la construction par l’être humain de ce corps lumineux qui lui permet de vivre et d’agir dans le plan spirituel. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

 La pensée du jour & dimanche 25 décembre 2016.

« Chaque année, le 25 décembre, la chrétienté fête la naissance de Jésus, et dans toutes les églises on a préparé une crèche. L’enfant est là, couché sur de la paille, Marie et Joseph veillent sur lui, et aussi un âne et un bœuf. Jamais on n’oublierait l’âne et le bœuf ! Mais ces deux animaux sont des symboles qu’il faut interpréter ; ils correspondent à des processus qui se déroulent dans l’être humain lui-même. L’étable, c’est le corps physique, et le bœuf la force sexuelle. Quant à l’âne, il représente celui que la tradition appelle le vieil Adam, égocentrique, têtu, buté, mais bon serviteur, c’est-à-dire la nature inférieure, la personnalité. L’être humain qui décide de travailler à faire naître le Christ en lui commence par entrer en conflit avec les forces de sa nature inférieure et de sa sexualité. Ce sont elles qu’il doit maîtriser pour les mettre au service de l’Enfant divin. C’est pourquoi il est dit que, dans l’étable, le bœuf et l’âne soufflaient sur l’enfant et le réchauffaient de leur haleine… Donc, quand l’être humain parvient à transmuer les instincts représentés en lui par l’âne et le bœuf, ils viennent réchauffer et servir l’enfant nouveau-né. Tous ceux qui sont arrivés à faire naître le Christ en eux seront soutenus par les forces de leur nature inférieure et de leur sexualité, car ce sont des forces extraordinairement bénéfiques à condition de savoir les mettre au travail. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

La pensée du jour & samedi 24 décembre 2016

« Pourquoi fête-t-on la Nativité, la naissance du Christ, au début de l’hiver ? La réponse se trouve dans le livre de la Nature. Toute vie commence par une semence, une graine enfouie dans l’obscurité de la terre ou les entrailles d’une femme. Et l’hiver est cette saison où, dans les graines mises en terre, il se fait un long travail de germination qui aboutira au printemps à l’éclosion d’une multitude d’existences nouvelles. Un travail identique se fait dans le psychisme de chaque être : dans cette terre noire, sa nature inférieure, la semence du Moi divin, le Christ, commence à germer. C’est cet événement que les chrétiens célèbrent la nuit de Noël… Oui, justement la nuit, à minuit, au moment de la plus grande obscurité, a lieu une naissance. C’est pourquoi malgré le froid et l’obscurité, Noël est aussi la fête de la lumière. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

La pensée du jour & vendredi 23 décembre 2016 

« On peut sentir la présence de Dieu, mais on ne peut pas dire qui Il est. Même les plus grands Initiés ne pourront pas vous le dire. Et si vous leur posez la question, ils répondront par le silence, car seul le silence peut exprimer l’essence de la Divinité. Essayer de dire tout ce qu’est Dieu ne suffit pas, et dire ce qu’Il n’est pas ne suffit pas non plus. Dire qu’Il est amour, sagesse, puissance, justice… c’est vrai, mais ces mots passent à côté de la réalité divine, ils ne saisissent rien de l’infini, de l’éternité, de la perfection de Dieu. On ne peut donc pas connaître Dieu en parlant ou en écoutant parler de Lui. Le seul moyen de Le connaître, c’est de pénétrer profondément en soi-même afin d’atteindre cette région qui est le silence. Faire le silence, c’est en quelque sorte faire le vide en soi, et dans ce vide on reçoit la plénitude. Car en réalité dans la nature, le vide n’existe pas : chaque matière que l’on enlève est remplacée au fur et à mesure par une matière plus subtile. Quand vous arrivez à faire silence en vous, c’est-à-dire à maîtriser le bruit et l’agitation des pensées et des sentiments inférieurs, c’est la lumière de l’esprit qui prend possession de vous. Et cette lumière, c’est cela la présence divine. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

La pensée du jour &  jeudi 22 décembre 2016

« Pour la Science initiatique la prière est une rencontre de notre âme avec l’Esprit cosmique et de notre esprit avec l’Âme universelle. Ce sont ces deux rencontres qui donnent sa force à notre prière. Celui qui s’imagine que prier c’est demander au Seigneur de lui donner tout ce dont il a besoin pour son confort matériel ou moral ne sera certainement pas exaucé ; mais surtout il ne trouvera jamais les véritables dimensions de son être profond. Le sens de la prière est de provoquer la rencontre d’un principe spirituel en nous avec une entité de même nature dans l’univers, qui lui est complémentaire. L’âme humaine (féminine) cherche l’Esprit divin (masculin), et l’esprit humain (masculin) cherche l’Âme universelle (féminine). Notre âme est fertilisée par l’Esprit cosmique, et notre esprit fertilise l’Âme universelle. C’est cette union qui fait de nous des créateurs dans le monde de la lumière, et c’est cela, véritablement, prier. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

La pensée du jour & mercredi 21 décembre 2016 

« Pâques, la Saint-Jean, la Saint-Michel, Noël… la façon dont ces quatre fêtes sont réparties dans l’année doit nous faire réfléchir à l’importance des événements qui, à ces périodes-là, se produisent dans l’univers. À chacune de ces fêtes correspondent un point cardinal, une saison, un archange, une planète. La fête de Pâques coïncide avec l’arrivée du printemps auquel préside l’Archange Raphaël ; cet Archange est lié à la planète Mercure et règne sur le Sud. La Saint-Jean avec ses feux marque le début de l’été ; c’est la saison de l’Archange Ouriel qui est lié à la Terre et règne sur le nord. La Saint-Michel marque le début de l’automne ; elle est placée sous l’influence de l’Archange Michaël qui est lié au Soleil et règne sur l’est. Enfin, la Noël marque le début de l’hiver ; elle est placée sous l’influence de l’Archange Gabriel, qui est lié à la Lune et règne sur l’ouest. Pour chacune de ces quatre périodes de l’année, des forces et des entités déterminées se mettent au travail. Et nous aussi, au moins par notre conscience, nous pouvons participer à ce travail. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov 

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