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Edito

FÉVRIER : MOIS DE PRIÈRES POUR LES MALADES

La souffrance et la maladie sont presque aussi vieilles que l’humanité. Elles sont conséquentes au péché originel et à la faiblesse humaine. Très souvent, elles sont perçues comme une injustice et poussent parfois à la révolte, au désespoir, à la solitude. L’attitude du Christ vis-à-vis des malades a inspiré l’agir de l’Église naissante. Jésus a souvent visité et guéri les malades (Mt 4,23 b).

Il a voulu faire comprendre que le malade est un frère souffrant, il reste membre de la communauté, et ne peut pas être ni abandonné ni tenu à l’écart. D’ailleurs, s’il est guéri de sa maladie, il réintègre sa vie normale. Personne n’est épargné de la maladie ou de la souffrance. Le Christ, Fils de Dieu, Lui-même, a connu la souffrance. Il s’est identifié aux malades : « j’étais malade, et vous m’avez visité » (Mt 25,36 b).

Il sait ce qu’est la souffrance. Puisqu’il l’a expérimentée, il est en mesure de venir en aide à celui qui souffre. Dès les origines de l’Église, et comme le recommande l’apôtre saint Jacques, les chrétiens ont eu à porter une attention particulière aux malades : « Si l’un de vous est malade, qu’il appelle les anciens et reçoive l’onction d’huile au nom du Seigneur » (Jc. 5, 13- 15).

L’effort de la communauté vis-à-vis du malade consiste avant tout à le soutenir, à le soigner et à le guérir. En même temps, la communauté invitera le prêtre à prier sur le malade afin que le Christ, qui le visite et le rencontre, l’associe à sa passion. Après lui avoir pardonné les péchés, il lui donnera le réconfort et la force de lutter dans la maladie et les tentations, pour persévérer dans la foi et la confiance en cet amour salvifique de Dieu.

La prière pour le malade engage toute la communauté et non le prêtre seul. En effet, le sacrement des malades n’est pas seulement conféré à ceux qui se trouvent à toute extrémité. Il est aussi administré à tout baptisé dont l’état peut conduire à la mort : extrême vieillesse, intervention chirurgicale lourde, maladie psychologique, spirituelle… C’est pourquoi, il est toujours nécessaire d’en parler avec le prêtre. Il peut être réitéré durant la même maladie qui s’aggrave, ou encore si le malade qui l’a reçu s’est rétabli, et redevient malade. Ce sacrement peut être reçu au cours de la messe.

Cette année, nous convions spécialement toute la communauté à porter fraternellement les malades dans sa prière. Aussi, le sacrement des malades sera conféré au cours de la messe dominicale anticipée du samedi 11 février à 18h00 à Nailloux (Journée Mondiale de prière pour les malades), et celles du dimanche 12 février à 11h00 à Villefranche et Fourquevaux (dimanche de la santé). Venez nombreux ces jours-là prier pour les frères malades de notre Ensemble paroissial, c’est un devoir fraternel et chrétien.

Ne craignons pas d’en parler autour de nous !!! Que les malades qui désirent ce sacrement s’inscrivent ou se fassent inscrire, en appelant le secrétariat de Villefranche (aux heures d’ouverture).

Communiquons l’adresse postale, le numéro de téléphone du malade ou de l’accompagnant, pour des visites ultérieures du prêtre, et surtout si le malade souhaite se confesser avant le sacrement des malades.

Abbé Cyrille Manter

avec l’équipe SEM de l’Ensemble paroissial.

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 Lien/Document:  http://toulouse.catholique.fr/Fevrier-mois-de-prieres-pour-les-malades

  Notre Dame de Lourdes santé des malades écoutez les prières de vos enfants et daignez les exaucez. Amen !