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Lettre A 2ANIMAUX/FLORE-ENVIRONNEMENT&D.

*Convention sur la Diversité Biologique & Document--WWF *

Publié à 23:59 par marieandree Tags : centerblog background image france monde vie 2010

Convention sur la Diversité Biologique

Convention sur la Diversité Biologique : seuls 5% des pays en voie d’atteindre les objectifs d’Aïchi

 

 Réunis du 4 au 17 décembre à Cancun, au Mexique, pour la Convention sur la Diversité Biologique (CBD), les gouvernements du monde entier devront mettre en œuvre de toute urgence le plan mondial d’actions pour le vivant décidé en 2010.

 

A moins de 4 ans de l’échéance du plan stratégique pour la biodiversité (2011-2020), cette treizième conférence des parties sera l’occasion de mesurer les efforts à accomplir pour parvenir aux objectifs d’Aïchi fixés en 2010.

Et ces efforts devront être importants puisqu’à ce jour, seuls 5% des pays sont en voie d’atteindre ces objectifs !

 

« Les gouvernements doivent changer

de trajectoire ! »

 

« En 2010, le monde avait convenu d’un accord et d’un plan collectif pour stopper la perte de biodiversité d’ici 2020. Cela ne s’est cependant pas traduit par des niveaux d’ambition et d’engagement nationaux suffisants » déclare Deon Nel, directeur des programmes de conservation du WWF International.

Or des accords internationaux tels que ceux de la CBD sont indispensables pour sauvegarder la biodiversité et les écosystèmes dont les hommes dépendent.

« Comme le rappelait il y a un mois le dernier Rapport Planète Vivante du WWF, en moins d’une génération, nous aurons réduit la vie sauvage et dégradé les écosystèmes à des niveaux jusqu’ici inimaginables et, si nous ne faisons rien, près des deux tiers des populations de vertébrés pourraient avoir disparu d’ici 2020. Nous ne pourrons pas inverser cette tendance en 4 ans, mais les Etats devront absolument redresser la barre à Cancun »

ajoute Deon Nel.

Lors de la conférence, les gouvernements doivent trouver les moyens de mettre en œuvre plus efficacement, et de manière plus ambitieuse, leurs plans d’actions. Des efforts importants sont ainsi nécessaires pour intégrer la biodiversité au sein de toutes les politiques (agriculture, pêche, forêt, tourisme, économique, budgétaire...).

« L'année dernière, le monde est parvenu à deux grands accords mondiaux, l’un sur le climat, l’autre sur le développement durable. Nous devons, sur la biodiversité, obtenir des Etats et des acteurs économique un niveau de mobilisation similaire à l’Accord de Paris », ajoute Pascal Canfin, directeur général du WWF France.

A Cancun, les Etats devront démontrer qu’ils tiendront leurs promesses de réorientation des subventions néfastes à l’environnement et du doublement du financement international dédié à la protection de la biodiversité, un objectif qui aurait dû être atteint l’an dernier.

Le WWF soutient par ailleurs à Cancun le lancement d’une initiative mondiale en faveur des pollinisateurs, appelle tous les Etats à rejoindre cette initiative et compte notamment sur la mobilisation de la diplomatie française pour rallier un maximum de pays.

 Source ::   WWF .

http://www.wwf.fr/?11020/Convention-sur-la-Diversite-Biologique--seuls-5-des-pays-en-voie-datteindre-les-objectifs-dAichi

 

 

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*Planter/arbres en ville//sauver/dizaines/milliers/Vies/an*

Publié à 23:59 par marieandree Tags : pouvoir air jardin hiver nature cadre coeur france monde blog vie paris oiseaux

 

Si on vous dit qu'en plantant quelques arbres on peut sauver des milliers de vies, vous nous croyez ?

La nouvelle étude mondiale de The Nature Conservancy (organisation de protection de l'environnement) démontre l'incroyable pouvoir des arbres urbains et leur impact remarquable sur la qualité de vie des citadins.

“Planter pour un air sain”

L'étude “Planter pour un air sain”, présentée le 31 octobre 2016 lors de l'assemblée annuelle de l'American Public Health Association[1], propose une analyse globale du rôle des arbres urbains dans la lutte contre la pollution par les particules et la chaleur extrême.

Cette étude établit un classement mondial des effets de la plantation d'arbres dans un échantillon de 245 métropoles, parmi les plus grandes du monde. L'objectif ? Fournir aux administrations municipales les données nécessaires pour démontrer qu'investir dans la plantation d'arbres peut améliorer la santé publique dans leur ville, et identifier les villes où un tel investissement pourrait avoir le plus fort impact sur la vie des habitants.

Améliorer la santé publique grâce aux arbres urbains

Lutter contre la pollution atmosphérique

Asthme, cardiopathies, AVC...

Tels sont les effets sur notre santé des particules fines et des polluants atmosphériques qui s'accumulent dans nos villes et s'infiltrent dans nos poumons, faisant chaque année plus de trois millions de victimes au niveau mondial. En ville, la majeure partie de la pollution atmosphérique est causée par la combustion des carburants fossiles, comme ceux utilisés par les moteurs automobiles.

The Nature Conservancy souligne le possible impact des arbres dans la réduction des concentrations de particules et des polluants atmosphériques : "un arbre est capable d'éliminer jusqu'à un quart de la pollution par les particules dans un rayon d'une centaine de mètres. Judicieusement planté, il constitue une barrière très efficace pour filtrer l'air vicié et protéger les personnes vivant à proximité", explique The Nature Conservancy.

Comment expliquer ce phénomène ?

C'est très simple : les feuilles des arbres captent les particules fines et les emprisonnent, empêchant ainsi la propagation des polluants. Cet effet favorable de la forêt, Christophe Magdelaine -responsable et fondateur du site notre-planete.info- a pu le vérifier et le mesurer dans le bois de Vincennes.

Ainsi, le long des axes routiers, les surfaces foliaires participent à la photosynthèse, et les parties ligneuses captent en effet les particules atmosphériques et constituent des barrières protectrices pour les usagers de l'espace vert.

D'après Robert McDonald, chercheur en chef pour les métropoles mondiales à The Nature Conservancy et auteur principal de l'étude, les concentrations de particules peuvent être réduites de 7 à 24 % à proximité immédiate d'un arbre.

Il est également possible de cibler les lieux de plantation d'arbres, afin de protéger les zones particulièrement touchées par la pollution -près des autoroutes ou des zones industrielles par exemple- ou les publics vulnérables : dans les écoles, crèches et hôpitaux notamment.

Protéger les populations des effets du réchauffement climatique

Outre le problème de la pollution, les villes sont en effet également confrontées au danger de la chaleur urbaine - phénomène météorologique accru par le changement climatique et extrêmement meurtrier.

En ville, les épisodes caniculaires sont de plus en plus fréquents et intenses, et les vagues de chaleur mortelles - pour les personnes âgées en premier chef - se multiplient. En été 2003, la canicule a fait environ 20 000 victimes en France, en l'espace d'une semaine, d'après l'Institut National de Veille Sanitaire.

"Les morts étaient tellement nombreux que la morgue de Paris s'est retrouvée saturée, et les cadavres ont dû être entreposés dans le hangar réfrigéré d'un grand marché de fruits et légumes", explique-t-on. Si ils sont capables d'assainir l'air, les arbres peuvent aussi le rafraîchir localement et diminuer l'effet d'îlot de chaleur urbain.

Ce phénomène se traduit par la persistance d'un dôme thermique, créant une sorte de microclimat urbain où les températures sont significativement plus élevées : plus on s'approche du centre de la ville, plus il est dense et haut, et plus le thermomètre grimpe. D'après l'étude, élaborée en collaboration avec le C40 Cities Climate Leadership Group, il est démontré que les arbres plantés en ville seraient capables d'abaisser la température de 2 à 4 degrés celsius autour d'eux. Un chiffre loin d'être négligeable : nos mesures ont montré que l'îlot de chaleur urbain, par exemple sur le coeur d'agglomération parisienne, augmente la température d'environ 4°C par rapport à la grande couronne.

C'est très significatif.

Un double bénéfice pour un investissement minime

« Les arbres peuvent avoir un impact local significatif sur les niveaux de pollution et les températures », explique Robert McDonald. Ce double bénéfice s'accompagne - c'est là qu'est la révolution - d'un faible coût tant environnemental que financier.

Mieux vaut, pour le bien de notre environnement et de nos finances, planter des arbres en ville plutôt qu'installer des épurateurs dans les cheminées industrielles ou des purificateurs d'air comme à Pékin, aussi esthétiques et étonnants soient-ils !

D'après l'étude Planter pour un air sain de The Nature Conservancy, il est établi qu'un investissement global de 3,2 milliards de dollars par an - soit moins de 4 dollars par résident - peut sauver des dizaines de milliers de vies chaque année et améliorer la santé de dizaines de millions de personnes.

“Pour environ 4 $ par année par personne, les villes du monde entier pourraient planter et entretenir suffisamment d'arbres supplémentaires pour sauver 11 000 à 36 000 vies chaque année”, explique Robert McDonald sur son blog. Dans certaines villes plus que dans d'autres, la plantation d'arbres peut s'avérer très avantageuse. Le classement mondial proposé par l'étude examine les retours sur investissement selon les effets positifs mesurés par habitant.

“Les villes présentant une forte densité de population, des niveaux de pollution et de chaleur élevés et dans lesquelles les coûts de la plantation d'arbres sont faibles sont celles qui obtiennent le meilleur retour sur investissement”, montre l'étude.

Sur le podium des pays où cette mesure serait la plus efficace : le Pakistan, le Bangladesh et l'Inde principalement, suivis du Sénégal, du Népal, de l'Egypte et de la Sierra Leone.

Arbres en ville : une stratégie d'assainissement limitée mais efficace

Le problème survient en hiver, lorsque s'interrompt le cycle végétatif.

A cette période de l'année, les bénéfices se voient fortement réduits. Par ailleurs, Robert McDonald insiste sur l'échelle locale à laquelle se mesurent les bénéfices dus à l'action purificatrice des arbres. C'est seulement à moins de 100 mètres d'un arbre que se mesurent ses effets. Au-delà de cette distance, l'air se confond avec celui déjà vicié de la ville.

Arbres en ville : de multiples bénéfices

D'ici 2050, l'ONU prévoit que plus des deux tiers de la population mondiale vivra en ville. Face à cette échéance, il devient urgent d'investir dans des villes durables. A ce titre, la plantation d'arbres constitue une stratégie facilement exploitable. Les arbres urbains représentent une solution très avantageuse et peu coûteuse pour lutter contre la pollution atmosphérique et la chaleur en ville.

En plus de ce double avantage, ils offrent également un cadre de vie agréable aux citadins en multipliant les espaces verts et en fournissant un habitat pour la faune urbaine (oiseaux notamment). Ils permettent également de contrôler le niveau des eaux pluviales. C'est également le point de vue d'un nouveau rapport de l'OMS faisant la synthèse des impacts sanitaire des espaces verts en milieu urbain.

Ceux-ci "apportent de nombreux bienfaits à la santé publique, notamment en termes de relaxation psychologique et de réduction du stress, d’augmentation de l’activité physique et de réduction potentielle de l’exposition à la pollution de l’air, au bruit et à la chaleur excessive".

« Les arbres ne peuvent résoudre à eux seuls tous les enjeux mondiaux en matière de pollution atmosphérique et de chaleur, mais ils constituent une part importante de la solution », déclare M. McDonald.

Que pouvons-nous faire pour améliorer la qualité de l'air dans notre ville ?

Outre la transition vers des modes de déplacements alternatifs : vélo, marche à pied... Pour les petits trajets et l'achat de voitures plus "propres" : électriques et hybrides, nous pouvons également planter des arbustes et des arbres (même modestes).

Certes, tout le monde n'a pas la chance d'avoir un jardin, ce havre de paix et de verdure qui est trop souvent le seul lien qu'il nous reste avec la nature. Avec l'artificialisation des sols, le jardin doit demeurer un espace vivant, pour notre détente, notre éveil et la sauvegarde de la biodiversité. C'est pourquoi votre jardin ne doit pas être artificialisé (gravillons, goudron...) mais laisser place à une nature quelque peu sauvage avec quelques arbres pour purifier notre air, devenu cancérogène !

Notes

L'American Public Health Association est une organisation fondée par des médecins, qui réunit plusieurs professionnels de la santé aux Etats Unis et se donne pour objectif d'améliorer la santé publique.

Source : notre-planete.info, https://www.notre-planete.info/actualites/actu_4545.php

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*COP21:175 pays ont signé l'accord sur le climat,un record*

Publié à 23:59 par marieandree Tags : texte photos mer monde centerblog signature article blog image

 

 

 

* COP21 : 175 pays ont signé l'accord sur le climat, un record *

VIDÉO -

En tout, 175 pays ont signé vendredi l'accord destiné à ralentir le réchauffement de la planète, négocié en décembre dernier. Parmi les signataires, les États-Unis et la Chine, plus grands pollueurs du monde. «Un moment d'histoire». C'est ainsi que le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a salué le nombre record de pays ayant signé l'accord sur le climat, négocié en décembre dernier.

«Jamais auparavant un aussi grand nombre de pays n'avait signé un accord international en une seule journée», s'est-il réjoui. Au total, 175 pays ont signé au siège des Nations unies à New York l'accord de Paris sur le climat. Du jamais vu. Le précédent record datait de 1982, quand 119 pays avaient paraphé la Convention de l'ONU sur le droit de la mer.

Symboliquement, le président français François Hollande a été le premier à signer l'accord. Il a appelé l'Union européenne à ratifier l'Accord de Paris avant la fin de l'année et insisté sur la nécessité de fixer «le plus vite possible» un prix pour le carbone afin d'accélérer la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Et de préciser: le Parlement français sera saisi avant l'été. La Chine et les Etats-Unis, les plus grands pollueurs du monde, ont également signé l'accord et se sont engagés à le ratifier d'ici la fin de l'année.

Encore un long processus

La signature n'est toutefois qu'une première étape d'un long processus. Pour entrer en vigueur, l'Accord de Paris doit être ratifié par au moins 55 pays représentant 55% des émissions de gaz à effet de serre. A titre de comparaison, la Chine et les États-Unis totalisent à eux seuls 38% des émissions. Les pays signataires vendredi représentent plus de 93% des émissions de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement, selon l'ONG World Ressources Institute.

Ban Ki-moon a d'ailleurs souhaité que les pays s'engagent dès vendredi à ratifier rapidement l'accord, afin de «faire comprendre aux gouvernements et au monde des affaires qu'il est temps d'intensifier l'action sur le climat».

Car le temps presse. Le mois dernier a été le mois de mars le plus chaud jamais enregistré, selon les météorologues américains. Depuis 11 mois, chaque mois a battu un record de chaleur, une série inédite en 137 ans de relevés. 13 pays prêts à le ratifier dès vendredi Pour rappel, l'accord de Paris engage ses signataires à limiter la hausse de température «bien en deçà de 2°C» et à «poursuivre leurs efforts» pour limiter cette hausse à 1,5°C.

Cet objectif très ambitieux demandera une volonté soutenue et des centaines de milliards de dollars pour assurer la transition vers des énergies propres. L'accord reste ouvert pendant un an à la signature des 195 pays qui l'ont négocié. Treize petits pays très exposés (dont Fidji, Tuvalu, les Maldives, Belize, la Barbade ou Samoa) se sont dits prêts à le ratifier dès vendredi. «L'accord de Paris doit sauver Tuvalu et sauver la planète», a déclaré le Premier ministre de Tuvalu, un archipel de Polynésie, Enele Sosene Sopoaga.

Pour atteindre rapidement le seuil des 55 pays/55%, il faudra qu'au moins un ou deux des grands pollueurs (Etats-Unis, Chine, Union européenne, Russie, Inde) ratifie l'accord.

Côté américain, l'accord a été négocié de telle façon que le président Barack Obama n'aura pas besoin de l'aval du Congrès contrôlé par les républicains, hostiles au texte.

COP21 : 175 pays ont signé l'accord sur le climat, un record

Ci-dessus: -- Lien direct , pour la VIDEO -- La COP 21.

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*L'huile de palme, un poison pour la terre !&Pétitation*

Publié à 23:59 par marieandree Tags : femmes divers

DIVERS & >MES OPINIONS

DIVERS &

L'huile de palme, un poison pour la terre !

Auteur : CCFD - Terre Solidaire

Créé

C'est à un combat urgent auquel nous vous demandons de participer en soutenant notre action. Depuis plus de 10 ans les industriels de l’agroalimentaire ont entrepris de ravager la forêt de Kalimantan, la partie indonésienne de l’île de Bornéo, pour y faire pousser le palmier à huile.

Ils poussent à la ruine et à l’exode des communautés rurales entières. Celles qui restent sont menacées au quotidien. D’abord, ce sont les engins de chantiers qui déferlent. La forêt est découpée, revendue. Puis, de puissants désherbants, interdits en Europe, sont répandus pour finir de défricher.

Enfin, des engrais toxiques sont épandus à mains nues par des jeunes femmes pour faire pousser la palme. Les ravages sont considérables. D’ici à 10 ans, faune et flore auront disparu.

Les habitants sont obligés d’acheter de l’eau en bouteille à cause de la pollution des sols. A l’inverse, les rats pullulent en se nourrissant des fruits des palmiers. Les industriels ont fait venir des cobras d’Afrique du sud pour les manger ! « Avant nous vivions de la chasse, de nos cultures et de la pêche.

Aujourd’hui, il n’y a plus rien » déplore Suliana qui vit dans un village aux trois quarts abandonné, visité tous les six mois par un médecin et des volontaires de l’institut de Dayakologie, partenaire du CCFD-Terre Solidaire.

Car, pour venir en aide à la population locale, des organisations indonésiennes, soutenues par le CCFD-Terre Solidaire, travaillent sans relâche.

Elles soutiennent la population dans son combat contre l’impitoyable machine agroindustrielle qui est la principale responsable des émissions de gaz à effet de serre du secteur agricole.

En signant notre appel à soutien, en le diffusant autour de vous, vous nous aidez à leur apporter les moyens nécessaires à leur lutte pour la survie !

 

L'huile de palme a mauvaise presse. Considérée par certains comme un poison, elle fait l'objet d'une véritable chasse aux sorcières depuis quelques années. Devant cette diabolisation, des questions s'imposent : est-ce pour des raisons nutritionnelles que l'huile de palme est montrée du doigt ? Sur quelle base sa mauvaise réputation repose-t-elle ? Faut-il bannir l'huile de palme ? Est-il raisonnable d'en prendre la défense ? Qu'en est-il réellement des allégations relatives aux méfaits de l'huile de palme ? On va le voir, la situation est bien moins tranchée qu'on ne voudrait la présenter. Une huile d'abord réservée aux cercles bio et diététique

Source : notre-planete.info, https://www.notre-planete.info/actualites/4077-huile-de-palme-sante

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*Encore,long chemin à parcourir/protection de l’Antarctique*

Publié à 23:59 par marieandree Tags : article mer france background monde animaux création

 

La fonte de l'iceberg dont la partie immergée est sculptée par la mer.

 

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Encore un long chemin à parcourir pour la protection de l’Antarctique

Article posté le 17 octobre 2016

En ce jour d’ouverture de la 35e réunion de la Commission pour la protection des ressources marines de l’Antarctique (CCAMLR) à Hobart (du 17 au 28 octobre 2016), le WWF fournit une mise à jour scientifique sur l’état de l’Antarctique et de l’Océan Austral et présente ses recommandations pour la région.

Le nouveau rapport scientifique du WWF Tracking Antarctica, démontre notamment que des progrès significatifs sur 6 des 8 actions mise en place pour la protection de l'Antarctique sont absolument nécessaires.

En effet, si la convention de la CCAMLR peut être fière de ses réussites en matière de protection de l'Antarctique depuis sa création en 1982, il est toutefois maintenant urgent de monter en puissance pour se donner les moyens de protéger les merveilles naturelles spectaculaires et uniques de la région.

 

Les constats scientifiques sont là pour le prouver :

 

● 1/3 des colonies de manchots Adélie en Antarctique pourrait disparaître d'ici 2060 en raison des impacts du changement climatique sur leurs sources d’alimentation que sont le krill et le poisson.

 

● une fissure de 130 km de long a été constaté sur Larsen C, une barrière de glace de 50,000 km² - la 4e en taille en Antarctique.

 

● 596 des 674 glaciers situés le long de la côte ouest de la péninsule antarctique ont reculé depuis le début des mesures dans les années 1940.

 

● Le tourisme est à la hausse avec 38 000 touristes voyageant en Antarctique au cours de la saison 2015/2016.

 

● Plus de 200 espèces de plantes introduites sur les îles subantarctiques et une partie du continent Antarctique.

 

Les 2 constats les plus préoccupants du rapport Tracking Antartica relèvent tout d’abord de l’inadéquation des mesures mises en œuvre pour lutter contre le changement climatique et notre incapacité à ce jour à créer un véritable réseau d’Aires Marines Protégées (AMP) dans la région.

 

Parmi les points à surveiller figurent par ailleurs la nécessité d’améliorer le contrôle de la pêche au krill, la protection des espèces emblématiques de l'Antarctique, le blocage des espèces invasives et la diminution de la pollution.

 

Des progrès significatifs ont toutefois été réalisés sur l'arrêt de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée; et la diminution de la capture d’oiseaux marins en prises accessoires.

 

« Le changement climatique a un très fort impact sur l'Antarctique. Par la perte de la glace, le réchauffement des océans et leur acidification, il accroît en effet grandement les risques pour les habitats et la biodiversité. Ces changements auront à leur tour des répercussions directes sur le monde entier. Nous devons intensifier les efforts déployés pour établir des aires marines protégées en Antarctique. Dans ces zones protégées les activités de l’homme y seront ainsi gérées, limitées ou totalement interdites. »

Christopher Johnson, expert océans du WWF Australie

 

« Des AMP pérennes permettent de renforcer la résilience des écosystèmes et d’atténuer les impacts du changement climatique. Le WWF demande ainsi à la CCAMLR la mise en place d’AMP en mer de Ross et en Antarctique Est. Les délégués de la commission doivent être conscients qu’il est à présent urgent d'agir. Nous devons répondre aux menaces qui pèsent sur l'Antarctique avant qu'il ne soit trop tard ! »

Isabelle Autissier, présidente du WWF France

 

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ANIMAUX/FAUNE § FLORE § ENVIRONNEMENT SOUTIEN"

 Source:  WWF France

 

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* COP21: entrée en vigueur / Accord de Paris *

Publié à 23:59 par marieandree Tags : france photo infos

 

/ Paris Ile-de-France / Paris A 18h30, la Tour Eiffel et l'Arc de Triomphe s'illumineront en vert Ce soir, à partir de 18h30 la Tour Eiffel, l’Arc de Triomphe et les berges de Paris s’illumineront pour fêter l’entrée en vigueur de l’accord de Paris sur le climat.

COP21: la Tour Eiffel et l’Arc de Triomphe en vert pour l’entrée en vigueur de l’accord de Paris

02/11/2016 à 15h17

 

 La Tour Eiffel et l'Arc de Triomphe seront illuminés en vert vendredi, date de l'entrée en vigueur de l'accord de Paris sur le climat, issu de la COP21.

Tour Eiffel et Arc de Triomphe seront parés de vert vendredi à Paris.

Des illuminations pour célébrer l'entrée en vigueur de l'accord de Paris, conclu lors de la COP21 en décembre 2015. "

La France peut être fière de ce qui va se passer dans deux jours", a dit mercredi Ségolène Royal à la sortie du conseil des ministres. "

C'est l'entrée en application définitive de l'accord de Paris sur le climat.

La Tour Eiffel sera illuminée en vert et l'Arc de Triomphe aussi, ce sont des images qui vont faire le tour du monde", s'est réjoui la ministre de l'Environnement.

Le ministère de l'Environnement sera lui aussi habillé en vert à partir dès jeudi.

Suivre Ségolène RoyalCompte certifié ‏@RoyalSegolene 4 nov: T. Eiffel, Arc de T, quais de Seine aux couleurs de l'#AccordDeParis pr son entrée en vigueur #SmileFortheplanet #COP21 @Anne_Hidalgo

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INFOS - ACTUALITES." href="http://www.bfmtv.com/planete/cop21-la-tour-eiffel-et-l-arc-de-triomphe-en-vert-pour-l-entree-en-vigueur-de-l-accord-de-paris-1054908.html" target="_self">Une entrée en vigueur à la veille de la COP22 Pour entrer en vigueur, l'Accord de Paris devait être ratifié par au moins 55 pays représentant au moins 55% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Un cap franchi juste avant le début de la COP22 qui se tiendra à Marrakech du 7 au 18 novembre.

CI-DESSUS:: LIEN ,  POUR VIDEO § ADOPTION DE L'ACCORD DE PARIS.

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* Un enfant sur sept souffre de la pollution *

Publié à 23:59 par marieandree Tags : afrique société enfants monde exposition maroc vie image france air

Un enfant sur sept souffre de la pollution

31/10/2016 à 06h22

Près d'un enfant sur sept est, selon une étude de l'Unicef, soumis à de très hauts niveaux de pollution qui sont susceptibles de perturber sa croissance.

Quelque 300 millions d'enfants dans le monde, soit un sur sept, vivent dans un endroit où la pollution de l'air extérieur excède jusqu'à six fois les normes internationales, selon un rapport de l'Unicef publié lundi.

Cette nouvelle étude du Fonds des Nations unies pour l'enfance paraît une semaine avant le début de la conférence de l'ONU sur le climat, la COP22, qui doit se tenir à Marrakech au Maroc du 7 au 18 novembre.

L'Unicef saisira cette occasion pour lancer un appel aux dirigeants mondiaux pour qu'ils agissent sans attendre pour réduire la pollution atmosphérique dans leur pays.

Le développement cérébral de l'enfant en danger

"La pollution de l'air contribue de façon importante à la mortalité de quelque 600.000 enfants de moins de cinq ans annuellement et menace la vie et l'avenir de millions d'autres", déplore le Directeur général de l'Unicef, Anthony Lake.

"Les substances polluantes, non seulement endommagent les poumons des enfants mais elles peuvent aussi franchir la barrière protectrice du cerveau et endommager irrémédiablement leur développement cérébral, compromettant leur avenir", ajoute-t-il, avant de souligner qu'"aucune société ne peut se permettre d'ignorer la pollution".

En s'appuyant sur l'imagerie satellite, cette étude montre qu'environ deux milliards d'enfants vivent dans des pays où la pollution atmosphérique résultant des émissions des véhicules, de l'utilisation intensive de carburants fossiles, de la poussière et de l'incinération des déchets, surpasse les normes acceptables de qualité de l'air établies par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

L'Asie du Sud compte le plus grand nombre d'enfants respirant un air fortement pollué (620 millions), suivie par l'Afrique (520 millions) et l'Asie de l'Est et le Pacifique (450 millions), selon le rapport.

Les auteurs étudient également la pollution à l'intérieur des habitations engendrée par l'utilisation du charbon et du bois pour cuisiner et se chauffer, qui touche surtout les enfants de familles pauvres vivant en zone rurale dans les pays en développement.

La pollution de l'air extérieur et dans les logements est responsable de la fréquence des pneumonies et d'autres maladies respiratoires, en cause dans près d'un décès sur dix parmi les enfants de moins de cinq ans.

Cela fait de la mauvaise qualité de l'air l'une des plus grandes menaces pour la santé infantile, pointe le rapport.

Mieux protéger les enfants

Les enfants en bas âge sont plus sensibles que les adultes à la pollution car leurs poumons, leur cerveau et leur système immunitaire ne sont pas encore complètement formés et leurs voies respiratoires sont aussi plus perméables.

Les jeunes enfants respirent également plus vite que les adultes et aspirent plus d'air relativement à leur masse corporelle.

Ceux qui sont les plus défavorisés, dont la santé est souvent plus fragile et qui ont un accès insuffisant aux soins, sont les plus vulnérables aux maladies liées à la pollution, relève l'Unicef.

Pour combattre ce fléau, l'Unicef demande aux dirigeants de la planète qui participeront à la COP22 de prendre plusieurs mesures d'urgence dans leurs pays respectifs pour améliorer la qualité de l'air et protéger les enfants.

L'agence onusienne les encourage notamment à faire davantage d'efforts pour se conformer aux normes internationales de qualité de l'air en réduisant le recours aux énergies fossiles et en développant davantage les sources d'énergies renouvelables.

L'Unicef leur demande aussi de faciliter l'accès des enfants aux soins médicaux, dont des campagnes de vaccination pour réduire leur vulnérabilité aux maladies respiratoire et de minimiser leur exposition à la pollution.

H.F. avec AFP

Source: BFM.

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*AGRICULTURE : SE PASSER DES PESTICIDES, C’EST POSSIBLE !*

Publié à 23:00 par marieandree Tags : france

Penser la transition

Santé

AGRICULTURE : SE PASSER DES PESTICIDES, C’EST POSSIBLE !

Publié le 23 mars 2016

Le sujet des pesticides est au cœur de l’actualité : plan Ecophyto

Cash Investigation, vote de l’interdiction des néonicotinoïdes en 2018, autorisation européenne du glyphosate... Ils se concentrent tout autant sur la dangerosité de ces substances que sur les alternatives pour l’agriculture.

Alors peut-on vraiment faire avec moins de / sans pesticides ? De nombreux exemples vont dans ce sens.

L’alternative c’est l’agroécologie

Depuis 60 ans, l’agriculture s’est largement appuyée sur les intrants de synthèse (engrais et pesticides) afin d’augmenter les rendements. Le succès a été au rendez-vous mais les impacts écologiques de ces nouvelles pratiques n’ont été mis en évidence que bien plus tard.

Depuis les premiers soupçons sur les impacts sanitaires et environnementaux des pesticides, les études se multiplient pour pointer leur dangerosité… jusqu’aux prises de positions de l’OMS ou encore de l’EFSA sur certains produits ou encore les interdictions de certains pays voire de l’Union Européenne de certains produits et usages.

Les pouvoirs publics commencent donc à prendre conscience de l’ampleur des dégâts mais beaucoup reste à faire tant au niveau national qu’européen. Mais comment faire avec moins de chimie voire sans chimie ? Le meilleur exemple reste l’agriculture biologique qui n’utilise pas d’engrais ni de pesticides de synthèse.

En France, son développement actuel (près de 5% de la surface agricole française est en bio, + 17% en conversion la dernière année) montre que non seulement cette agriculture est écologiquement intéressante mais en plus économiquement et socialement enviable.

Au-delà de l’agriculture biologique, il est possible pour les agriculteurs de réduire fortement l’usage des pesticides.

Les fermes du réseau DEPHY (réseau de Démonstration, d’Expérimentation et de Production de références du plan Ecophyto) le prouvent. Comme pour l’agriculture biologique, le secret – qui n’en est plus un – est le retour à l’agronomie : rotation des cultures, variétés adaptées, décaler les semis, bio-contrôle, rétablissement des haies et autres infrastructures agro-écologiques…

C’est une modification des pratiques et de l’organisation même du système agricole qui est en jeu. Pas simple mais tout à fait réalisable à moyen terme si les pouvoirs publics le soutiennent et l’encouragent.

Des exemples d’alternatives

Mi-mars, le débat et le vote par les députés de l’interdiction des pesticides néonicotinoïdes en 2018 ont relancé cette question des alternatives.

Le gouvernement a mis en avant, notamment via le courrier de Stéphane Le Foll à l’attention des députés en amont du vote, le fait qu’une telle interdiction serait compensée par l’utilisation d’alternatives chimiques plus nocives encore (d’autres pesticides). Si cette option est possible, elle n’est bien entendu pas souhaitable et encore moins à favoriser…

Les alternatives dont parlent les associations, les apiculteurs et les agriculteurs déjà engagés dans ces démarches sont bien des pratiques n’ayant pas recours à la chimie de synthèse ! Par exemple, le maïs est une culture pour laquelle sont utilisées les semences enrobées de substances néonicotinoïdes afin de lutter contre un insecte : le taupin.

Celui-ci mange les graines semées et qui n’ont pas encore levé, causant donc des pertes. Afin de lutter contre le taupin, non pas a priori (c’est à dire sans savoir s’il est bien présent ou non dans la parcelle) mais sur la base d’observations de sa présence, plusieurs pratiques sont aujourd’hui mises en évidence : l’allongement de la rotation et la place du maïs dans la rotation, décaler la date du semis, utiliser le bio-contrôle (champignons ou nématodes), substances répulsives ou attractives (appâts)…

Face à un problème, l’agroécologie ne propose pas une solution unique mais une convergence de pratiques afin de réduire la pression des ravageurs… sans mettre à mal l’environnement. D’autres pays ont élargi l’interdiction de certaines substances, comme l’Italie qui a permis de constater la diminution des mortalités de ruches - de 37,5% à 15 % - avec un maintien de la production de maïs.

Une agriculture intensive...oui mais en quoi ?

 La France peut continuer à être en pointe

Quelques années après que la France et l’Europe ont fait un premier pas vers l’interdiction d’une partie des substances néonicotinoïdes, les députés français ont voté leur interdiction (toutes les substances et tous les usages) au 1er septembre 2018. C’est un nouveau pas vers l’agroécologie qui doit être confirmé par le vote du Sénat.

L’usage d’autres produits est également discuté actuellement, notamment le glyphosate (le fameux Round Up). La loi pour la transition énergétique a adopté l’interdiction de la vente en libre service pour les particuliers à partir du 1er janvier 2017 et l’interdiction de l’ensemble de l’usage des pesticides aux particuliers en 2019.

D’ici là, la Commission européenne devait se prononcer en mars sur le renouvellement de l’autorisation du glyphosate en Europe pour 15 ans supplémentaires. Sous la pression de certains Etats, dont la France, qui ne souhaitent pas renouveler cette autorisation, la Commission a remis sa décision au 18 et 19 mai prochains.

La France peut poursuivre son engagement en faveur d’une agriculture moins dépendante des pesticides et meilleure pour la santé et l’environnement en actant la fin des néonicotinoïdes, en mettant en lumière les solutions alternatives issues de l’agroécologie et en maintenant sa position concernant l’interdiction du glyphosate au niveau européen. Le nouveau plan Ecophyto doit être l’outil phare permettant l’évolution de notre modèle agricole.

 

Pourquoi et comment réduire les pesticides?

*[Tribune] Le charbon européen tue et détruit le climat*

Publié à 23:59 par marieandree Tags : france mer article photo animaux pouvoir monde

 

ANIMAUX/FAUNE § FLORE § ENVIRONNEMENT SOUTIEN"

 

[Tribune] - Le charbon européen tue et détruit le climat

 Article posté le 20 juillet 2016

Près de 10 milliards d’euros d’argent public viennent encore, chaque année, subventionner l’industrie du charbon. Comment justifier que le contribuable soutienne cette industrie qui à la fois pollue l’environnement et contribue aux décès de plusieurs milliers d’Européens ?

Le 5 juillet, le WWF, le CAN, l’Alliance pour la santé et l’environnement (HEAL) et Sandbag publiaient le tout premier rapport révélant le véritable coût humain du charbon en cartographiant le déplacement des poussières de charbon émanant des centrales européennes et l’impact de cette dispersion de pollution atmosphérique sur notre santé.

La pollution atmosphérique liée au charbon et ses impacts sur la santé ne s’arrête pas en effet aux frontières des pays qui l’exploitent. Il est désormais impératif et urgent que chaque pays de l’Union européenne prenne ses responsabilités et renonce à cette énergie polluante datant d’un autre siècle.

En 2013, leurs émissions étaient responsables de plus de 22 900 décès prématurés et de dizaines de milliers de problèmes de santé allant des maladies cardiaques aux bronchites. Ce qui représente au total des coûts sanitaires évalués à plus de 62,3 milliards d’euros chaque année, qui ne sont bien sûr pas payés par les entreprises charbonnières mais par tous les contribuables !

Parmi les pays les plus impactés par la pollution issue des centrales à charbon figurent l’Allemagne avec 3 630 décès prématurés, l’Italie avec 1 610 décès prématurés, et la France où 1 380 personnes sont décédées en 2013 en raison des particules liées à l’exploitation de charbon.

Sortir du charbon rapidement est donc une priorité de santé publique. C’est aussi une priorité climatique car le charbon est la source de production d’électricité la plus émettrice de gaz à effet de serre.

C’est pourquoi la réforme actuelle du marché européen du carbone est essentielle car l’introduction d’un prix minimum du carbone autour de 20 à 30 euros la tonne de CO2 aurait comme conséquence de renchérir le coût de production des centrales à charbon et de les rendre moins compétitives rapidement, diminuant ainsi les émissions nocives pour le climat et notre santé.

Le rapport que j’ai remis le 11 juillet à Ségolène Royal, ministre de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer, chargée des Relations internationales sur le climat, avec Alain Grandjean et Gérard Mestrallet va dans ce sens.

Il propose un corridor carbone européen qui garantisse que le prix du carbone ne descendra pas en dessous de 2030 euros la tonne dès 2020 pour arriver à un minimum de 50 euros la tonne en 2030.

Sans attendre cette réforme, la France a décidé d’instaurer un prix minimum du carbone sur l’électricité produite à base de charbon dans notre pays. Un tel dispositif proposé dans notre rapport et repris par Ségolène Royal aura pour effet de diminuer fortement la compétitivité des quelques centrales françaises restantes et d’accélérer la fin définitive du charbon en France et son remplacement par des énergies moins carbonées.

Mais le vrai débat se situe bien sûr dans les pays ayant encore massivement recours au charbon et notamment en Allemagne, pays leader dans le monde sur les renouvelables mais qui demeure en même temps un pays charbonnier.

La réforme du marché européen du carbone est l’occasion pour l’Allemagne de prendre les décisions de sortie progressive du charbon. Un sujet politiquement sensible mais qui ne doit pas oublier qu'il y a déjà aujourd'hui cinq fois plus d'emplois dans les renouvelables en Allemagne que dans l'industrie du charbon.

Que ce soit pour protéger notre santé ou pour protéger notre planète, la transition écologique doit s’accélérer. Et le pouvoir citoyen doit prévaloir sur tous les lobbies qui défendent leurs intérêts particuliers ! Pascal Canfin, Directeur Général du WWF France

Charbon propre :

l'industrie peut-elle relever le défi ?

Source :notre-planete.info, https://www.notre-planete.info/actualites/4395-charbon-sequestration-carbone

Centrale à charbon de Boundary Dam avec séquestration du carbone © SaskPower

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*Le blanchissement des coraux-Photos/plusieurs lieux*

Publié à 23:59 par marieandree Tags : image blog monde bonne chez mer article photos mort animaux exposition

 

Le blanchissement des récifs coralliens (ici à la Réunion) a des causes encore mal comprises et préoccupe les experts du monde entier

Le blanchissement des coraux, blanchiment du corail, ou blanchissement corallien est un phénomène de dépérissement des coraux, qui se traduit par une décoloration de l’animal (et du récif) à la suite de l’expulsion des zooxanthelles symbiotiques ou en raison de la perte de pigmentation des algues (qui aboutit à leur mort).

Ce phénomène qui semble en augmentation régulière dans les océans peut conduire — par insuffisance en apports nutritifs — à la mort du corail sur de vastes surfaces (c'est une des formes de Zones mortes de plus en plus souvent observées en mer).

Description du phénomène

Tous les coraux des mers chaudes vivant près de la surface abritent des algues unicellulaires dinoflagellées symbiotiques microscopiques : les zooxanthelles. Ces algues, en échange d'un abri, et d'une exposition lumineuse suffisante, fournissent à leur hôte de l'oxygène, ainsi que les restes de nutriments produits n’ayant pas été consommés, dont le corail se nourrit.

Cette symbiose, rare et facultative dans les mers moins chaudes, s'avère essentielle pour de nombreux organismes invertébrés en régions tropicales, à cause de la pauvreté du plancton en surface due aux températures élevées, ce qui s'avère un handicap pour une bonne partie des espèces filtreuses sessiles telles que les coraux.

La symbiose permet de remédier à ce problème de taille. Or le corail, en situation de stress, peut expulser ses zooxanthelles. Ce stress peut avoir diverses causes, parmi lesquelles : Augmentation ou baisse des températures (qui peuvent localement être liées à des changements de courants : le phénomène El Niño demeure le meilleur exemple). Localement et ponctuellement, un changement des conditions de vent, l'exposition à marée basse, une tempête ou un tsunami peuvent contribuer à la décoloration des coraux.

Augmentation des UV B dans l'irradiance solaire (rayonnement photosynthétiquement actif + ultraviolet) Augmentation de l’acidité de l'eau, due à une acidification des océans (acide carbonique produit à partir du CO2 atmosphérique produit en excès par les activités humaines), Augmentation de la densité dans l’eau de mer de produits potentiellement toxiques pour les coraux (Pétrole, crème solaire, antifoulings...), Augmentation ou baisse de la salinité, Attaques par certaines maladies, Famine induite chez les coraux par diminution du plancton dans l'eau, et en particulier par manque de zooplancton pour des raisons évoquées ci-dessus ou liées à la surpêche

 Attaques massives par certaines espèces invasives (Acanthaster planci, notamment) affaiblissant et pouvant tuer le corail, Turbidité excessive de l’eau, asphyxiant et tuant le corail à la suite d'un colmatage par des algues primitives ou à la suite de l'augmentation de la sédimentation.

Les causes peuvent être nombreuses, avec par exemple l'exploitation sous-marine de matériaux, l'apport d'engrais (nitrates, phosphates..) ou d'autres eutrophisants, apport de limons via une érosion des terres émergées proches, retombées de poussière, apport d'eaux usées ou incomplètement traitées par les stations d'épuration, etc. Le corail, lorsqu'il a perdu ses zooxanthelles, est très affaibli; il ne peut pas compenser totalement avec les apports en consommation de plancton, ce dernier étant rare dans les mers chaudes. Si les zooxanthelles ne reviennent pas dans les tissus du corail, ce dernier finit par mourir de faim ou de maladie.

Zones de prévalence

Aujourd’hui, le blanchissement massif des récifs coralliens des mers chaudes est devenu un problème mondial, mais certaines zones sont nettement plus touchées. La Grande barrière de corail a eu droit à plusieurs épisodes de blanchissement massif; idem pour les Florida Keys, par exemple. Un blanchissement massif de coraux à travers le monde a été reporté en 1998. Les blanchissements interviennent surtout au niveau des récifs frangeants, où les activités humaines sont plus nombreuses (Littoral), mais intervient aussi dans les récifs barrières et dans les atolls.

Causes identifiées ou supposées

L’action humaine semble responsable du blanchissement massif des récifs coralliens, en particulier pour les raisons suivantes : l’effet de serre, qui augmente la température et l’acidité des océans; l’augmentation de la pollution et des déchets en mer; des déséquilibres écologiques se traduisant notamment par des maladies émergentes (dont par exemple Cyanobacteria qui pullulent de plus en plus fréquemment dans le monde, y compris en eaux douces) et une prolifération d’animaux mangeurs de coraux qui profitent du manque de prédateurs (dû à la surpêche ou à une fragilité accrue de ces prédateurs qui concentrent les toxines et polluants qui dans le réseau trophique sont bioaccumulés dans les différents niveaux de la pyramide alimentaire). Localement desespèces invasives peuvent aggraver le phénomène. les crèmes solaires sont aussi pointées du doigt par les scientifiques.

L’augmentation de la température de l’eau, même d'1 °C seulement, entraîne le stress du corail et l’expulsion des zooxanthelles. Le phénomène El Niño serait l'un des facteurs les plus importants du blanchissement des coraux du Pacifique Sud. Enfin, l'action de certains animaux corallivores (comme Acanthaster planci) laisse localement un squelette blanc après la consommation des polypes.

Dans certains cas, ces animaux peuvent être sujets à des vagues invasives, et blanchir ainsi un récif entier.

Corail Zooxanthelle

Récif corallien

Récif Effet de serre

Réchauffement climatique

Acidification des océans

Acanthaster planci

Liens externes

. de technique de restauration de récif coralliens, par « Accrétion minérale électrolytique » (Electrolytic Mineral Accretion ou MA pour les anglophones) utilisant un faible courant électrique sur une structure porteuse métallique pour faciliter l'accrétion formant le début d'un récif colonisable par de nouveaux coraux] et illustrations(Ihuru, Maldives) d'une restauration récifale à Bali, (en anglais) sur les récifs artificiels "de 3ème génération".

Liens externes

Blanchissement des coraux en images. Avril 2016, Nouvelle-Calédonie