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très beau blog. magnifiques images. bisous
bon samedi.
Par Anonyme, le 24.07.2021
bonne fête de l'ascension et du ramadan
Par Anonyme, le 13.05.2021
j'adore
Par Anonyme, le 05.04.2021
très bonne application
Par Anonyme, le 05.04.2021
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Par *coxi*, le 04.01.2021
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Date de création : 29.05.2008
Dernière mise à jour :
08.01.2020
7206 articles
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* AGREABLE WEEK-END §
CREATION DU JOUR ((- C'EST CADEAU .
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Céline Dion - Because You Loved Me
Chaque année, l'humanité consomme l'équivalent d'une planète et demie pour subvenir à ses besoins.
Pour réduire cette empreinte, le WWF veut faire émerger des modes de production et de consommation plus écologiques. Au regard des projections démographiques qui portent à 9 milliards le nombre d'individus en 2050, les besoins de l'humanité ne cesseront de croître et avec eux l'exploitation des ressources naturelles.
Si nous ne changeons pas de cap, l'équivalent de deux planètes sera insuffisant pour répondre aux besoins de l'Humanité à l'horizon 2030. Parce que la nature n'est pas un gisement dans lequel nous pouvons puiser indéfiniment, il faut donc continuer d'évaluer la pression exercée par l'homme, en mettant en parallèle les ressources naturelles de la planète et notre consommation. Cet outil, appelé indicateur d'empreinte écologique, joue un rôle d'alerte essentiel.
Développé par le WWF, il permet d'évaluer la surface nécessaire pour produire les ressources utilisées par une population et absorber les déchets qu’elle a générés, à partir de six critères :
La surface forestière nécessaire pour produire le bois qu’elle utilise
La surface de pâture nécessaire pour fournir les produits d'origine animale qu'elle consomme
La surface de terre cultivée pour récolter toutes les denrées qu'elle consomme
La surface maritime nécessaire pour générer les poissons et les fruits de mer qu'elle consomme
La surface au sol nécessaire au logement et aux infrastructures qu'elle utilise
La surface forestière nécessaire pour absorber les émissions de CO2 produites par l'énergie qu'elle consomme
http://www.wwf.fr/nos_priorites/reduire_l_empreinte_ecologique/
UNE PLANETE
Orpaillage illégal : situation catastrophique dans le Parc amazonien de Guyane
La pression de l’orpaillage illégal exercée sur le Parc amazonien de Guyane n’a jamais été aussi importante depuis sa création. C’est le résultat du bilan sur le suivi de l’orpaillage illégal présenté cette semaine par le parc qui fêtera ses 10 ans dans trois mois. Réalisés trois fois par an, grâce à des survols en hélicoptère et en présence des inspecteurs de l’environnement du Parc, les derniers recensements du parc montrent une pression record de l’orpaillage illégal sur cet espace protégé.
Sur l’ensemble de l’année 2016, la pression liée à l’orpaillage illégal au sein du Parc a augmenté de 24%.
En novembre 2016, 139 sites actifs ont été recensés. Si toutes les communes sont concernées par la poursuite maintien de l'orpaillage illégal, le constat le plus terrible concerne la commune de Maripasoula, frontalière avec le Suriname, et lieu de vie de nombreuses communautés locales.
Sur celle-ci, une hausse de 100% du nombre de chantiers illégaux actifs est recensée depuis six mois, avec 91 sites observés en novembre 2016. Cette « explosion » du nombre de sites actifs illégaux est à mettre en relation avec la diminution récente du nombre de gendarmes mobilisés sur cette même zone.
La commune de Saül enregistre une légère baisse de pression grâce à la présence maintenue de forces de l’ordre. En 2009, jusqu’à 90% des habitants de cette commune avait souffert de paludisme essentiellement véhiculé par les chercheurs d'or. La situation s’est aujourd’hui stabilisée sans pour autant revenir à la normale.
Les communes de Papaïchton et de Camopi montrent aussi une légère baisse de pression qui malheureusement ne compense pas la nette hausse enregistrée sur Maripasoula dans le même temps. Pour le WWF, le maintien d’un dispositif de lutte permettant de juguler les flux logistiques illégaux, et bénéficiant d'effectifs suffisants dans l'intérieur de la Guyane est le préalable indispensable à toute baisse réelle de l’orpaillage illégal au sein du Parc Amazonien, et pour l’ensemble de la Guyane.
En complément, la mise en place réelle d’une coopération avec les pays voisins reste indispensable pour amorcer une diminution de la pression d’orpaillage illégal sur les populations et la biodiversité uniques du Sud de la Guyane.
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SOURCE DU PRESENT DOCUMENT : WWF
PETITION Sauvons la forêt des éléphants à Sepintun !
Dans la forêt primaire de Sepintun vit un groupe des derniers éléphants de Sumatra.
Mais cet habitat est gravement menacé par les plantations industrielles.
Sur place, des écologistes ont trouvé des crânes et ossements de pachydermes. Ils appellent les autorités de Jambi à protéger de toute urgence la forêt des éléphants.
Lettre
À M. Sahimin, directeur de l’office de protection de l’environnement de Jambi (BKSDA)
La forêt des éléphants de Sepintun à Bukit Kausar doit être préservée.
Merci de la faire protéger !
AFFICHER LA LETTRE DE PÉTITION
Mulkan est épouvanté devant les ossements dispersés d’un éléphant qu’il vient de trouver dans la forêt à Bukit Kausar. Réticent à signaler sa découverte aux autorités, l’indigène du peuple Suku Anak Dalam Batin Telisak s’est adressé à Marhoni, un sylviculteur originaire du village voisin de Sepintun qui agit depuis des années pour les éléphants.
« Il y a quelques années,cette zone bordée par les rivières Semambu, Telisak et Meranti n’était pas une plantation de caoutchouc mais une forêt primaire intacte avec des grands arbres anciens irremplaçables » témoigne Marhoni.« Les éléphants étaient partout. »
Il reste au maximum 150 éléphants dans l’ensemble de la province de Jambià Sumatra. Ils sont extrêmement menacésà cause de la rapide disparition de leur habitat pour la production d’huile de palme, de papier, de caoutchouc et de charbon.
Sepintun a été complètement déboisé. Seule subsiste une forêt primaire de 1500 hectares dans laquelle vit un groupe d’éléphantes avec leurs petits.
« Nous appelons les éléphants nos amis » explique Marhoni.
« Comme nous, ils vivent ici depuis des générations. »
Problème :pour l’administration et les entreprises, les éléphants n’existent pas.Car la négation de leur présence les autorise à établir des plantations dans la forêt de Sepintun.
Mahroni est aidé par l’ONG Perkumpulan Hijau qui, par la voix de son directeur Feri Irawan, réclame l’examen immédiat des concessions et la protection de la forêt de Sepintun.
« Les éléphants de Sumatra sont protégés » affirme Feri.
« Si leur habitat disparait, ils meurent aussi. »
Et Mahroni de conclure : la survie des éléphants est aussi celle des indigènes et de la forêt primaire de Sepintun.
Demandons aux autorités de reconnaitre l’existence des éléphants de Sepintun et de protéger leur forêt !
À M. Sahimin, directeur de l’office de protection de l’environnement de Jambi (BKSDA)
Monsieur le Directeur,
Le sort des très menacés éléphants de Sumatra me tient particulièrement à cœur. D’après mes informations, la province de Jambi ne compterai plus que 150 éléphants. Un petit groupe vit dans une forêt primaire intacte à proximité du village de Sepintun à Bukit Kausar.
Cette forêt est située dans les zones de concession des entreprises PT Alam Lestari Nusantara (ALN), PT SAM Hutani et PT REKI (Hutan Harapan).
La destruction de l'habitat forestier des éléphants oblige ces derniers à se déplacer dans les zones de concessions, provoquant des conflits avec les entreprises et les populations locales.
À plusieurs reprises, les habitants ont trouvé des squelettes d’éléphants. Ces derniers laissent supposer leur meurtre mais surtout prouvent de manière indiscutable la présence d’éléphants dans cette zone.
Merci de faire tout ce qui est en votre pouvoir pour reconnaître l’existence des éléphants et pour faire protéger la forêt à Sepintun.
La survie des éléphants de Sumatra est entre vos mains !
Nous vous prions d'agréer, Monsieur le Directeur, l'expression de nos respectueuses salutations.
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Source de ce présent Document :
INFOS - AIDE / SOUTIEN" SAUVONS LA FORÊT §
Lien direct.
https://www.sauvonslaforet.org/petitions/1079/sauvons-la-foret-des-elephants-a-sepintun
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EMPREINTE ECOLOGIQUE
Chaque année, l'humanité consomme l'équivalent d'une planète et demie pour subvenir à ses besoins. Pour réduire cette empreinte, le WWF veut faire émerger des modes de production et de consommation plus écologiques.
Une Planète
Au regard des projections démographiques qui portent à 9 milliards le nombre d'individus en 2050, les besoins de l'humanité ne cesseront de croître et avec eux l'exploitation des ressources naturelles. Si nous ne changeons pas de cap, l'équivalent de deux planètes sera insuffisant pour répondre aux besoins de l'Humanité à l'horizon 2030.
Parce que la nature n'est pas un gisement dans lequel nous pouvons puiser indéfiniment, il faut donc continuer d'évaluer la pression exercée par l'homme, en mettant en parallèle les ressources naturelles de la planète et notre consommation. Cet outil, appelé indicateur d'empreinte écologique, joue un rôle d'alerte essentiel.
Développé par le WWF, il permet d'évaluer la surface nécessaire pour produire les ressources utilisées par une population et absorber les déchets qu’elle a générés, à partir de six critères :
* La surface forestière nécessaire pour produire le bois qu’elle utilise
* La surface de pâture nécessaire pour fournir les produits d'origine animale qu'elle consomme
* La surface de terre cultivée pour récolter toutes les denrées qu'elle consomme La surface maritime nécessaire pour générer les poissons et les fruits de mer qu'elle consomme
* La surface au sol nécessaire au logement et aux infrastructures qu'elle utilise
* La surface forestière nécessaire pour absorber les émissions de CO2 produites par l'énergie qu'elle consomme
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Source du Présent Document : WWF
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- Planète -
Les plantes ralentissent-elles vraiment le changement climatique ?
La capacité des forêts à fixer une partie du CO2 atmosphérique est l'une des entrées essentielles des modèles de changement climatique. Mais une étude suggère que cette capacité aurait pu être surévaluée, notamment concernant les forêts subtropicales et tropicales. La faute à des sols trop pauvres en nutriments.
Les arbres de nos forêts ont la capacité à fixer une partie du CO2 atmosphérique. Du CO2 qui après assimilation leur permet de grandir. Et d'en capturer un peu plus pour grandir encore plus. De quoi, prédisent les modèles, nous protéger en partie des méfaits du changement climatique.
Mais selon une étude australienne, les choses pourraient s'avérer un peu plus compliquées. Pendant trois ans, des chercheurs de l'université occidentale de Sydney ont exposé une forêt d’eucalyptus à une atmosphère très riche en CO2.
Les concentrations ont atteint les 550 ppm contre quelque 400 ppm dans l'atmosphère actuelle. Et si l'activité de photosynthèse a bien été dopée — de l'ordre de 19 % —, cela n'a eu aucune conséquence sur la croissance des arbres.
Selon des chercheurs australiens, les forêts d’eucalyptus, entre autres, seraient moins à même de profiter d’un surplus de CO2 pour croître. © MempryCatcher, Pixabay, CC0 Public Domain
Certaines forêts moins gourmandes en CO2 que d’autres
Les travaux menés sur des forêts en milieu tempéré pourtant montrent, dans des circonstances similaires, une croissance augmentée de 23 %. Les eucalyptus, quant à eux, ne semblent fixer le carbone ni dans leur bois, ni dans leurs tiges, ni dans leurs feuilles. Une situation qui s'inverse toutefois avec un apport de phosphore. La croissance enregistrée est alors de plus 35 % ! La conclusion des chercheurs australiens : les forêts subtropicales ou tropicales — soit quelque 30 % des forêts de notre planète —, qui se développent sur des sols relativement pauvres, auront besoin d'un supplément de nutriments pour, à l'avenir, tirer profit d'un surplus de CO2 dans l'atmosphère, à l'image de ce dont sont capables les forêts européennes ou américaines. En attendant, il va peut-être falloir revoir les modèles du changement climatique...
POUR EN SAVOIR PLUS
L’absorption du CO2 par les arbres aurait-elle été sous-estimée ?
Article de Marie-Céline Jacquier, paru
En absorbant le CO2, les plantes limitent sa quantité dans l'atmosphère. Cet effet bénéfique pour le changement climatique est bien connu mais il aurait été sous-estimé jusqu'à présent dans les modélisations du cycle du carbone au niveau mondial, selon une nouvelle étude.
Que les plantes vertes, en absorbant le dioxyde de carbone (CO2), ce gaz à effet de serre, affectent la composition de l'atmosphère, voilà qui n'est pas une information nouvelle.
Mais mesurer précisément leur impact n'est pas facile et impose de bien comprendre comment le carbone est absorbé puis retenu. Ce gaz entre dans les plantes grâce aux stomates présents au niveau des feuilles. Puis le gaz peut rejoindre progressivement les chloroplastes, les organites cellulaires qui réalisent la photosynthèse.
Ce trajet du CO2 est appelé « diffusion dans le mésophylle », le mésophylle étant le parenchyme chlorophyllien constituant la partie interne de la feuille. Lorsque la plante meurt, ce carbone peut se retrouver dans le sol. Cette contribution des plantes à la fixation du CO2 atmosphérique a fait l'objet d'une nouvelle étude parue dans les Pnas.
Dans cet article, les scientifiques ont analysé la lente diffusion du CO2 dans les feuilles, avec une attention particulière au mésophylle et aux autres tissus internes. Ils en ont conclu que les quantités de gaz absorbées au niveau mondial seraient supérieures aux estimations faites jusqu'à présent. Ils estiment qu'entre 1901 et 2010 la quantité de carbone absorbée serait de 1.057 milliards de tonnes et non 915 milliards de tonnes, soit 16 % de plus que prévu.
Or, sur cette période, les modèles globaux auraient surestimé la quantité de carbone atmosphérique d'environ 17 %. L'absorption réalisée par les plantes expliquerait donc cette différence. Pour l'un des auteurs de l'article, Lianhong Gu du Oak Ridge National Laboratory aux États-Unis, « il y a un décalage de temps entre les scientifiques qui étudient des processus fondamentaux et ceux qui modélisent ces processus sur un modèle à grande échelle.
Cela prend du temps pour que les deux groupes se comprennent les uns les autres ».
A-t-on surestimé le taux de CO2 atmosphérique ? © Lars Plougmann, flickr, cc by sa 2.0
Moins de CO2 que prévu... mais peu d’impact sur les températures
D'après cet article, on aurait donc surestimé la quantité du CO2 disponible dans l'atmosphère et sous-estimé l'absorption par les plantes à cause d'une mauvaise prise en compte de la diffusion du CO2 dans les feuilles.
La courbe de concentration du CO2 atmosphérique a commencé à augmenter rapidement à partir de 1950. Le CO2 étant un gaz à effet de serre, l'estimation des quantités réellement présentes dans l'atmosphère est importante pour prévoir le climat futur. Or, si ce travail permet de mieux préciser le modèle du cycle du carbone au niveau terrestre, d'après d'autres scientifiques, il n'aurait pas d'impact sur les prévisions de réchauffement climatique.
Par conséquent, la nécessité de limiter les émissions de gaz à effet de serre ne doit pas être remise en cause. Ainsi, la réduction de la consommation des transports ou la recherche de sources d'énergies alternatives au charbon ou au pétrole restent d'actualité.
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SOURCE DU PRESENT DOCUMENT / ET, POUR LA VIDEO. :
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Journée mondiale de la vie sauvage :
le WWF revient sur les succès de l’année 2016
La Journée mondiale de la vie sauvage est l’occasion de célébrer la vie des espèces de faune et de flore sauvages avec lesquelles nous partageons notre planète. Aujourd’hui, à l’occasion du troisième anniversaire de cette journée, le WWF revient sur cinq des plus beaux succès pour la vie sauvage de l’année 2016.
Cinq success stories pour la vie sauvage en 2016:
L’augmentation du nombre de tigres vivant à l’état sauvage pour la première fois dans l’histoire de la protection de l’environnement
Les pandas ne sont plus classés comme une espèce “en danger”
Le commerce du pangolin, animal le plus braconné au monde, est maintenant illégal
Une mobilisation pour les sites classés au Patrimoine mondial et les espèces emblématiques qu’ils abritent : les éléphants, les rhinocéros, les dauphins et les tortues marines
La Chine, qui abrite le plus grand marché domestique légal d’ivoire au monde, annonce sa fermeture d’ici la fin de l’année 2017
Le 27 octobre 2016, le WWF a révélé dans son rapport Planète Vivante 2016 que 67 % des espèces de poissons, d’oiseaux, de mammifères, d’amphibiens et de reptiles pourraient disparaître d’ici 2020.
Entre 1970 et 2012, 58 % d’entre elles ont déjà disparu.
En surexploitant les ressources de la planète, l’Homme pousse progressivement les espèces vers l’extinction.
Margaret Kinnaird, Responsable de l’initiative Vie Sauvage au WWF: « Nous sommes à un tournant pour un grand nombre des espèces les plus fragiles, menacées par l’activité humaine et notamment la crise actuelle du braconnage, les impacts du changement climatique et la destruction des habitats. Toutefois, malgré ces menaces, l’année 2016 a été marquée par de beaux succès pour la vie sauvage, succès qui resteront dans l’histoire de la protection de l’environnement. Le chemin est encore long mais les petites victoires, certes importantes, ne tiennent qu’à un fil. Il est primordial d’aller plus loin que les progrès réalisés ces douze derniers mois et de faire en sorte que cet élan soit partagé par le monde entier. L’édition 2018 de la Journée mondiale pour la vie sauvage devra faire écho à des progrès encore plus grands ! »
Les success stories de 2016 et 2017:
1/ Pour la première fois dans l’histoire de la protection de l’environnement, le nombre de tigres vivant à l’état sauvage a augmenté
En avril dernier, le nombre de tigres vivant à l’état sauvage enregistré s’élevait à 3 890 animaux, une augmentation record dans l’histoire de la préservation de cette espèce. En 2010, les estimations indiquaient qu’ils n’étaient que 3 200 à l’état sauvage.
2/ Les pandas ne sont plus classés comme espèce “en danger” En septembre dernier, l’UICN a annoncé que le panda géant passerait du statut “en danger” à “vulnérable” suite à une augmentation de 17 % en 10 ans de sa population. Cette évolution a souligné comment les efforts entrepris par les gouvernements et les communautés locales pouvaient contribuer à la préservation de la biodiversité.
3/ Le commerce du pangolin, animal le plus braconné au monde, est maintenant illégal A l’occasion de la conférence des parties sur le commerce illégal d’espèces sauvages (CdP17 de la CITES) qui a eu lieu en septembre dernier, les pays se sont mis d’accord pour renforcer la protection de l’animal le plus braconné au monde, le pangolin. Tout commerce légal de cette espèce a désormais pris fin grâce à un accord international qui permettra de protéger plus largement les espèces en danger critique d’extinction.
4/ Les sites classés au Patrimoine Mondial
La moitié des sites classés au Patrimoine mondial sont menacés par des activités industrielles telles que l’exploitation minière, le dragage ainsi que le forage pétrolier et gazier. Ces sites uniques abritent des espèces emblématiques menacées. En octobre dernier, la barrière de corail du Belize qui abrite des dauphins et des tortues marines a obtenu un sursis concernant le projet de prospection sismique qui y était prévu et qui avait pour objectif d’explorer le pétrole en mer.
Le WWF reste mobilisé pour mettre un terme au braconnage des éléphants dans la réserve de gibier de Selous, l’une des plus grandes réserves sauvages en Afrique. En moins de 40 ans, elle a perdu environ 90 % de ses éléphants. A travers sa campagne, le WWF souhaite atteindre l’objectif zéro braconnage des éléphants à Selous d’ici 2018.
5/ La Chine, qui abrite le plus grand marché domestique légal d’ivoire au monde, annonce sa fermeture d’ici la fin de l’année 2017
En décembre dernier, la Chine est entrée dans l’histoire en annonçant sa volonté d’interdire le commerce intérieur de l’ivoire, s’engageant à fermer tous les marchés légaux d’ici fin 2017. Il s’agira de la fin du premier marché mondial légal d’ivoire et constituera un tremplin pour davantage de mobilisation au niveau international. L’objectif étant de mettre un terme au braconnage de l’éléphant en Afrique où environ 20 000 éléphants sont tués illégalement chaque année.
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SOURCE DU PRESENT DOCUMENT - DOCUMENT ET PHOTOS-EXPLICATIONS :
POLLUTION PLASTIQUE DES OCÉANS : LA FAUNE SOUFFRE EN CONTINU
Publié le 16 février 2017
Au début du mois, une baleine à l’agonie retrouvée près des côtes norvégiennes a dû être euthanasiée. La cause de cette souffrance ? Une trentaine de sacs plastique obstruait son estomac l’empêchant de se nourrir. Cet exemple n’est pas un cas isolé. Actuellement, les océans contiennent plus de 280 millions de tonnes de plastique sans compter les milliards de micro particules de plastique.
Ce fléau réel ne peut diminuer sans l’intervention de l’homme. Avec sa durée de vie de 450 ans, le plastique est devenu le roi des océans. Mauvaise nouvelle, sa présence ne cesse d’augmenter.
Selon une étude récente du CNRS, il a désormais atteint la banquise arctique et menace sa faune. Le plastique a 2 effets néfastes pour les mammifères marins. Certains se retrouvent directement pris au piège par le matériau, ils se blessent ou meurent d’épuisement en tentant de s’en défaire.
D’autres l’ingèrent, s’étouffent et finissent par en mourir, c’est notamment le cas des tortues, des dauphins, des thons mais aussi des oiseaux, qui les confondent avec des proies (méduses en particulier). Chaque jour, plus de 8 millions de tonnes de plastique sont déversées dans les océans. Un constat lourd dû au comportement humain.
80% des déchets proviennent des terres (contre 20% des bateaux) et les déchets plastiques (bouteilles, sacs à usage unique, emballages, bouchons, cotons tiges) représentent entre 60% et 90% de ces déchets. Si la surconsommation de plastique ne diminue pas, en 2050, sa présence sera plus importante que celle des poissons… baleine
Une chaine alimentaire faite de plastique
Jeter un déchet en pleine nature n’est jamais anodin. Cette pollution se répercute directement sur les écosystèmes et a effectivement de fortes chances de finir dans les océans, les fonds marins, les plages et les littoraux avec les vents, la pluie et les courants.
En dehors du réchauffement climatique, les objets plastiques sont une menace omniprésente pour les écosystèmes marins. La chaine alimentaire se retrouve entièrement contaminée à son contact.
Le plancton qui ingère du plastique est mangé à son tour par d’autres poissons ou coquillages, qui, s’ils sont pêchés, se retrouvent dans nos assiettes et nos estomacs. Limiter la consommation de plastique est donc primordiale pour la santé de notre planète et la nôtre.
Le meilleur déchet reste celui que l’on ne produit pas
Alors comment diminuer cette pollution croissante ? Changer de comportement. Privilégier le vrac, limiter les produits aux emballages superflus, choisir des produits en matériaux recyclés ou renouvelables, trier ses déchets sont autant de gestes à l’impact positif pour réduire cette propagation dévastatrice.
En plus d’agir au quotidien pour réduire ses déchets, il est possible de participer à des actions collectives. Pour nettoyer les cours d’eau et les plages, des associations organisent toute l’année de grandes opérations de ramassages de déchets. Pas toujours attirantes, ces actions sont essentielles pour préserver notre environnement.
Chaque année, de nombreux bénévoles franchissent le cap et ramassent ainsi les déchets des autres. L’élément déclencheur de leur action vient souvent du même constat : une incapacité à supporter la vue d’un paysage détérioré. Ces grandes collectes permettent aussi de sensibiliser les participants aux enjeux environnementaux.
C’est l’un des combats de la Fondation Surfrider, particulièrement impliquée dans la problématique des déchets aquatiques.
Avec l’opération éco-citoyenne ANIMAUX DE COMPAGNIE § SALON // SITE ANIMAUX" href="http://www.initiativesoceanes.org/fr/" target="_self">« Initiatives Océanes », organisée depuis plus de 20 ans, Surfrider encourage l’engagement citoyen dans une logique positive de responsabilisation et dresse des bilans précis sur la pollution des déchets. En 2015, ce sont 27 715 sacs qui ont été récoltés sur un total de 1 184 collectes.
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Article / Lien direct.
FONDATION - NICOLAS HULOT - POUR LA NATURE ET L'HOMME §
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Après le passage de la tempête Leiv, le 4 février 2017 à Châtelaillon-Plage
Méteo-France a placé en état d'alerte maximum trois départements du Nord de la région Nouvelle Aquitaine. En cause : l'arrivée d'une tempête qualifiée d'exceptionnelle et capable de causer des dégâts très importants. Heureusement, les vents n'ont pas été aussi violents que prévus et les dégâts restent très limités.
Les départements de Charente, Charente-Maritime et Gironde viennent d'être placés en alerte rouge par Météo-France qui annonce la venue d'une tempête "d'une violence exceptionnelle sur le nord de la région Nouvelle Aquitaine".
Actuellement, la région Bretagne est touchée par une dépression Atlantique, nommée KURT (980 hpa) qui se trouve au nord-ouest du Finistère.
Elle s'accompagne de vents notables (70 à 80 km/h dans les terres) mais aussi de bourrasques qui dépassent
les 110 km/h : 136 km/h à Ouessant ;
126 km/h à la Pointe du Raz ;
122 km/h à l'Ile d'Yeu ;
114 km/h à Penmarc'h ;
112 km/h à Nantes.
Cette première dépression a été suivie d'une autre dépression, nommée LEIV, qui a frappé le littoral atlantique dans la nuit de vendredi à samedi 4 février. C'est elle qui a suscité la vigilance maximale. En effet, elle s'est accompagnée d'un fort courant jet d'altitude avec des vents compris entre 220 et 260 km/h au niveau de la tropopause.
Dans les prévisions, Leiv aurait pu être aussi violente que la tempête Xynthia de 2010 qui est la tempête la plus meurtrière depuis celles de 1999: près de 50 morts et des dégâts considérables (2,5 milliards d'euro) notamment sur la façade atlantique.
Prévisions : des vents jusqu'à 160 km/h
Vendredi 3 février à 20h30 (heure de Paris), les rafales atteignaient 150 km/h sur les caps de la Galice (à Fisterra). "La tempête abordera nos côtes vers 02h00 ou 03h00 du matin. Le vent se renforcera graduellement pour atteindre son paroxysme entre 05h00 et 09h00 samedi matin." précise Météo La Rochelle.
Voici le bulletin de Météo-France pour le littoral : "le vent se renforcera en fin de nuit, les rafales atteignant rapidement 110 à 120 km/h sur le littoral de Vendée, 130 km/h sur les côtes des Landes et du sud Gironde, 140 à 160 km/h sur la côte nord de la Gironde et la côte de la Charente-maritime.
En parallèle, des fortes vagues ainsi qu'une forte surcôte sont attendues, un peu avant la pleine mer. Cependant, les petits coefficients de marée vont pondérer l'impact vagues / submersion sur le littoral.
A l'intérieur des terres :
"Sur la Charente Maritime et le nord de la Gironde, les rafales atteindront en première partie de matinée 130 à 150 km/h, l'amélioration sera rapide en deuxième partie de matinée. Sur le sud de la Gironde et l'ouest des Landes, les rafales seront comprises entre 100 et 120 km/h pour la première partie de matinée, l'amélioration suivra rapidement.
Sur la Charente, les rafales seront comprises entre 120 et 140 km/h en première partie de matinée. Sur les Deux Sèvres, les rafales seront comprises entre 100 et 120 km/h en première partie de matinée. Sur la Vendée, les rafales de vent atteindront des valeurs de 90 à 110 km/h."
Leiv atteint le littoral atlantique avec moins de puissance que prévue
A 4 h 30 Leiv touche terre avec des premières rafales à plus de 100 km/h engendrant des micro-coupures d'électricité.
Premières rafales notables enregistrées entre 5 h et 8 h 30 :
Cap Ferret (33), 148 km/h ;
Royan (17), 140 km/h ;
Vendays-Montalive (33), 135 km/h
Ile-de-Ré (17), 133 km/h ;
Biscarosse (40), 132 km/h ;
Paullaic (33), 126 km/h ;
Cognac (16), 126 km/h ;
Clermont-Ferrand (63), 126 km/h ;
Rochefort (17), 123 km/h ;
Saint Agnan (17), 123 km/h ;
Bordeaux (33), 120 km/h ;
Châteauroux (36), 118 km/h ;
Noirmoutier (85), 116 km/h ;
Cazaux (33), 115 km/h ;
La Rochelle (17), 114 km/h ;
Melle (79), 114 km/h ;
Tarbes (65), 109 km/h ;
Finalement Leiv n'a pas été aussi puissante qu'attendue et les rafales de vent se sont maintenues entre 100 et 120 km/h dans les zones où elles devaient atteindre plus de 150 km/h.
Des dégâts limités
Au plus fort de la crise, à 9h, Enedis (ex ERDF), qui a mobilisé 1 500 personnes, indiquait que 250 000 foyers étaient privés d'électricité dont 230 000 en Nouvelle Aquitaine.
Quelques lignes de train et de tramway ont également été interrompus pendant quelques heures. Dans l'ensemble, les dégâts restent très limités (quelques arbres cassés et déracinés, panneaux et échafaudages à terre...).
Après le passage de la tempête Leiv à Châtelaillon-Plage, le 4 février 2017
A noter l'échouage de plusieurs dauphins à Saint-Georges-de-Didonne et sur l'île d'Oléron. Depuis jeudi 2 février, 85 carcasses de dauphins ont été retrouvées sur les côtes de Charente-Maritime et de Vendée par le réseau de correspondants de l'Observatoire Pelagis. Les tempêtes ne seraient pas la cause des décès, elles ont simplement ramené vers le littoral les dauphins morts en mer. Le retour au calme est revenu rapidement, alors que la tempête LEIV pénètre à l'intérieur des terres en direction du centre. Puis, elle se dissipera dans l'est de la France. Leiv est suivie d'une troisième dépression, appelée MARCEL qui concerne le sud-ouest du pays ce dimanche 5 février.
Le tempête Marcel
Moins puissante que Leiv, elle devrait s'accompagner de rafales comprises entre 80 et 130 km/h sur le sud du littoral Atlantique, à partir de la Charente-Maritime pendant l'après midi du 5 février. Plusieurs départements sont en alerte orange.
Les limites des modèles de prévision
Ce phénomène montre tout l'intérêt et les limites des modèles météorologiques de prévision utilisés par Météo-France : la trajectoire prévue était presque parfaite mais l'intensité bien en-dessous de ce qui était attendu.
Par conséquent, la vigilance rouge qui implique un phénomène "susceptible de perturber, de façon très importante, les activités humaines et la vie économique pendant plusieurs jours" avec des "dégâts très importants" n'était pas appropriée. Ce fût également le cas fin novembre 2016, lorsque Météo-France plaçait 4 départements du nord de la France en vigilance rouge suite à la formation de la tempête Nanette. Hormis quelques mesures de vent très fortes, cette tempête resta relativement modeste.
Quelques conseils pour affronter la tempête
Vu l'importance du risque, la prudence est de mise.
Voici quelques recommandations :
Avant la tempête :
avant l'arrivée de la tempête, ranger tous les objets extérieurs
qui pourraient s'envoler et causer des dégâts ;
prenez contact avec vos voisins et organisez-vous ;
prévoyez des moyens d'éclairages de secours et faites une réserve d'eau potable.
Pendant la tempête :
éviter toute activité extérieure pendant la tempête.
Surtout ne vous promenez pas en forêt ou sur le littoral ;
rester chez vous ;
fermer les portes et les volets ;
débrancher les appareils électriques et les antennes de télévision ;
installer impérativement les groupes électrogènes à l'extérieur des bâtiments.
N'intervenez en aucun cas sur les toitures et ne touchez pas à des fils électriques tombés au sol.
Source : notre-planete.info, http://www.notre-planete.info/actualites/actu_4578.php
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La population mondiale devrait atteindre 9,6 milliards d'habitants en 2050
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La population mondiale actuelle de 7,2 milliards devrait augmenter de près d'un milliard de personnes au cours des douze prochaines années, pour atteindre 8,1 milliards en 2025 et 9,6 milliards en 2050, selon un nouveau rapport des Nations Unies « Perspectives de la population mondiale : révision de 2012 » publié récemment au Siège des Nations Unies à New York.
Tous les deux ans, l'ONU entreprend une évaluation des tendances démographiques passées, actuelles et futures, une analyse publiée régulièrement sous le titre« Perspectives de la population mondiale ».
La dernière en date, présentée le 13 juin 2013, comprend les données de 233 pays et régions à travers le monde. Les régions en développement enregistreront la plus grande augmentation de population en passant de 5,9 milliards en 2013 à 8,2 milliards en 2050. Sur la même période, la population des régions développées restera, quant à elle, largement inchangée à environ 1,3 milliard de personnes.
M. John Wilmoth, directeur de la Division de la population du Département des affaires économiques et sociales (DAES) de l'ONU a déclaré lors de la publication de cette étude :
"Les tendances démographiques futures seront affectées par les trajectoires de ses trois composantes principales : fécondité, mortalité et migration, mais surtout par l'évolution de la fécondité".
Selon ce rapport, la croissance devrait être la plus rapide dans les 49 pays les moins développés, qui devraient doubler en taille, passant d'environ 900 millions d'habitants en 2013 à 1,8 milliard en 2050. Les nouvelles projections apportent également des éclairages intéressants au niveau des pays.
Ainsi, l'Inde devrait dépasser la Chine autour de 2028, date à laquelle les deux pays auront des populations de l'ordre de 1,45 milliard d'habitants.La population indienne devrait continuer de croître pendant plusieurs décennies pour atteindre 1,6 milliard, diminuer lentement et se stabiliser à 1,5 milliard d'habitants en 2100.
La population chinoise, quant à elle, devrait amorcer une diminution après 2030, pour atteindre 1,1 milliard d'habitants en 2100.
Le Nigeria devrait, lui, dépasser les Etats-Unis avant 2050, pour, à la fin du siècle, rivaliser avec la Chine comme le deuxième pays le plus peuplé du monde.
En 2100, plusieurs autres pays devraient compter des populations de plus de 200 millions d'habitants, à savoir l'Indonésie, la Tanzanie, le Pakistan, la République démocratique du Congo, l'Éthiopie, l'Ouganda et le Niger.
Le rapport montre égalementque plus de la moitié de la croissance de la population mondiale d'ici 2050 devrait se produire en Afrique. La population de ce continent pourrait ainsi plus que doubler d'ici 2050, passant de 1,1 milliard aujourd'hui à 2,4 milliards en 2050, pour atteindre 4,2 milliards d'ici 2100.
"Globalement, la fécondité a baissé rapidement pendant les dernières décennies, en particulier depuis les années 60", a expliqué M. Wilmoth.
"Plusieurs pays en développement, notamment la Chine, l'Inde, l'Indonésie, l'Iran, le Brésil ou l'Afrique du Sud, ont subi une chute accélérée du nombre moyen d’enfants par femme, ce qui, a-t-il précisé, a entraîné une diminution de la croissance des naissances dans la plupart du monde en développement."
Alors que la population du reste du monde devrait augmenter d'un peu plus de 10% entre 2013 et 2100, la population européenne devrait, quant à elle, diminuer de 14%, en raison d'une fécondité en dessous du taux de remplacement - 2,1 enfants par femme en moyenne - dans presque tous les pays européens.
Par conséquent, a fait observer M. Wilmoth, "ces populations vieillissent plus vite et sont confrontées à des défis en matière de santé et d’aide aux personnes âgées, dont le nombre est de plus en plus important. Certains de ces pays ont ainsi vu leur population décroître au cours de ces dernières années." Il s'agit principalement de la Russie et quelques uns de ses anciens satellites, de la Roumanie et de l'Allemagne.
Enfin,le rapport indique que l'espérance de vie devrait augmenter dans les années à venir, poursuivant une tendance apparue au 20ème siècle lorsqu'elle était passée de 47 ans en 1950-1955 à 69 ans en 2005-2010.
Au cours des 40 prochaines années, l'espérance de vie au niveau mondial devrait atteindre 76 ans en 2045-2050 et 82 ans en 2095-2100, conclut le rapport.
Auteur :Christophe Magdelaine / notre-planete.info
Source : notre-planete.info, http://www.notre-planete.info/actualites/actu_3766.php
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