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*Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ, solennité*

Publié à 23:59 par marieandree Tags : image centerblog vie moi monde background enfants png dieu livre sur saint extrait maison

Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ, solennité

Livre du Deutéronome 8,2-3.14b-16a.

Moïse disait au peuple d'Israël : « Souviens-toi de la longue marche que tu as faite pendant quarante années dans le désert ; le Seigneur ton Dieu te l’a imposée pour te faire passer par la pauvreté ; il voulait t’éprouver et savoir ce que tu as dans le cœur : allais-tu garder ses commandements, oui ou non ? Il t’a fait passer par la pauvreté, il t’a fait sentir la faim, et il t’a donné à manger la manne – cette nourriture que ni toi ni tes pères n’aviez connue – pour que tu saches que l’homme ne vit pas seulement de pain, mais de tout ce qui vient de la bouche du Seigneur. N’oublie pas le Seigneur ton Dieu qui t’a fait sortir du pays d’Égypte, de la maison d’esclavage. C’est lui qui t’a fait traverser ce désert, vaste et terrifiant, pays des serpents brûlants et des scorpions, pays de la sécheresse et de la soif. C’est lui qui, pour toi, a fait jaillir l’eau de la roche la plus dure. C’est lui qui, dans le désert, t’a donné la manne – cette nourriture inconnue de tes pères. »

 

Psaume 147,12-13.14-15.19-20.

Glorifie le Seigneur, Jérusalem !

Célèbre ton Dieu, ô Sion !

Il a consolidé les barres de tes portes,

dans tes murs il a béni tes enfants.

Il fait régner la paix à tes frontières,

et d'un pain de froment te rassasie.

Il envoie sa parole sur la terre :

rapide, son verbe la parcourt.

Il révèle sa parole à Jacob, ses volontés

et ses lois à Israël.

Pas un peuple qu'il ait ainsi traité ;

nul autre n'a connu ses volontés.

 

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 10,16-17.

Frères, la coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas communion au sang du Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas communion au corps du Christ ? Puisqu’il y a un seul pain, la multitude que nous sommes est un seul corps, car nous avons tous part à un seul pain.

 

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 6,51-58.

En ce temps-là, Jésus disait à la foule : « Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. » Les Juifs se querellaient entre eux : « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? » Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui. De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi. Tel est le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme celui que les pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. »

 

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

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Commentaire du jour : Saint Jean-Marie Vianney

L'Eucharistie ouvre la porte du Paradis

 

 

 § BONS DIMANCHE ET WEEK-END § 

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Sainte Trinité, solennité - Année A

Publié à 23:57 par marieandree Tags : blog saint centerblog vie monde background dieu nature livre sur

 

 

 

Sainte Trinité, solennité -

Année A

 

Livre de l'Exode 34,4b-6.8-9.

 

En ces jours-là, Moïse se leva de bon matin, et il gravit la montagne du Sinaï comme le Seigneur le lui avait ordonné. Il emportait les deux tables de pierre. Le Seigneur descendit dans la nuée et vint se placer là, auprès de Moïse. Il proclama son nom qui est : Le Seigneur. Il passa devant Moïse et proclama : « LE SEIGNEUR, LE SEIGNEUR, Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère, plein d’amour et de vérité, Aussitôt Moïse s’inclina jusqu’à terre et se prosterna. Il dit : « S’il est vrai, mon Seigneur, que j’ai trouvé grâce à tes yeux, daigne marcher au milieu de nous. Oui, c’est un peuple à la nuque raide ; mais tu pardonneras nos fautes et nos péchés, et tu feras de nous ton héritage. »

 

Livre de Daniel 3,52.53.54.55.56.

 

Béni sois-tu, Seigneur, Dieu de nos pères :

À toi, louange et gloire éternellement !

Béni soit le nom très saint de ta gloire :

À toi, louange et gloire éternellement !

Béni sois-tu dans ton saint temple de gloire :

À toi, louange et gloire éternellement !

Béni sois-tu sur le trône de ton règne :

À toi, louange et gloire éternellement !

Béni sois-tu, toi qui sondes les abîmes :

À toi, louange et gloire éternellement !

Toi qui sièges au-dessus des Kéroubim :

À toi, louange et gloire éternellement !

Béni sois-tu au firmament, dans le ciel,

À toi, louange et gloire éternellement !

 

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 13,11-13.

Frères, soyez dans la joie, cherchez la perfection, encouragez-vous, soyez d’accord entre vous, vivez en paix, et le Dieu d’amour et de paix sera avec vous. Saluez-vous les uns les autres par un baiser de paix. Tous les fidèles vous saluent. Que la grâce du Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu et la communion du Saint-Esprit soient avec vous tous.

 

 

 

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 3,16-18.

 

En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. » Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.

 

 

 

 

Sainte Trinité, solennité

Commentaire du jour

Saint Ephrem (v. 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église Hymne sur la Trinité (trad. Bellefontaine 1991, coll. SO 50, p.334)

« Un seul Dieu, un seul Seigneur, dans la trinité des personnes et l'unité de leur nature » (Préface)

Refrain : Que soit béni celui qui t'envoie ! 

 

 

 

 

 

 AGREABLES WEEK-END ET DIMANCHE. 

 

 



*Bonjour, Lundi de Pentecôte & Bon week-end férié*

PREMIÈRE LECTURE

« Moi, Tobith, j’ai marché dans les voies de la vérité » (Tb 1, 3 ; 2, 1b- 8)

Lecture du livre de Tobie

Moi, Tobith, j’ai marché dans les voies de la vérité et j’ai fait ce qui est juste tous les jours de ma vie ; j’ai fait beaucoup d’aumônes à mes frères et aux gens de ma nation qui avaient été emmenés captifs avec moi au pays des Assyriens, à Ninive. Lors de notre fête de la Pentecôte, qui est la sainte fête des Semaines, on me prépara un bon repas et je m’étendis pour le prendre. On plaça devant moi une table et on me servit quantité de petits plats.

Alors je dis à mon fils Tobie :

« Va, mon enfant, essaie de trouver parmi nos frères déportés à Ninive un pauvre qui se souvienne de Dieu de tout son cœur ; amène-le pour qu’il partage mon repas. Moi, mon enfant, j’attendrai que tu sois de retour. »

Tobie partit chercher un pauvre parmi nos frères.

À son retour, il dit :

« Père !

– Qu’y a- t-il, mon enfant ?

– Père, quelqu’un de notre nation a été assassiné ; il a été jeté sur la place publique, il vient d’y être étranglé. »

Laissant là mon repas avant même d’y avoir touché, je me précipitai, j’enlevai de la place le cadavre que je déposai dans une dépendance en attendant le coucher du soleil pour l’enterrer.

À mon retour, je pris un bain et je mangeai mon pain dans le deuil, en me rappelant la parole que le prophète Amos avait dite sur Béthel : « Vos fêtes se changeront en deuil, et tous vos chants en lamentation. »

Et je me mis à pleurer.

Puis, quand le soleil fut couché, je partis creuser une tombe pour enterrer le mort.

Mes voisins se moquaient de moi :

« N’a-t-il donc plus peur ? disaient- ils. On l’a déjà recherché pour le tuer à cause de cette manière d’agir, et il a dû s’enfuir. Et voilà qu’il recommence à enterrer les morts ! »

– Parole du Seigneur.

 

PSAUME (111 (112), 1-2, 3-4, 5-6) R/

Heureux qui craint le Seigneur. ou : Alléluia ! (111, 1a)

Heureux qui craint le Seigneur, qui aime entièrement sa volonté !

Sa lignée sera puissante sur la terre ; la race des justes est bénie.

Les richesses affluent dans sa maison : à jamais se maintiendra sa justice.

Lumière des cœurs droits, il s’est levé dans les ténèbres,

homme de justice, de tendresse et de pitié.

L’homme de bien a pitié, il partage ; il mène ses affaires avec droiture.

Cet homme jamais ne tombera ; toujours on fera mémoire du juste.

 

ÉVANGILE

« Ils se saisirent du fils bien-aimé, le tuèrent, et le jetèrent hors de la vigne » (Mc 12, 1-12)

Alléluia. Alléluia.

Jésus Christ, témoin fidèle, premier-né d’entre les morts, tu nous aimes, et par ton sang tu nous délivres du péché. Alléluia. (cf. Ap 1, 5ab)

 

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là, Jésus se mit à parler en paraboles aux chefs des prêtres, aux scribes et aux anciens :

« Un homme planta une vigne, il l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour de garde. Puis il loua cette vigne à des vignerons, et partit en voyage.

Le moment venu, il envoya un serviteur auprès des vignerons pour se faire remettre par eux ce qui lui revenait des fruits de la vigne. Mais les vignerons se saisirent du serviteur, le frappèrent, et le renvoyèrent les mains vides.

De nouveau, il leur envoya un autre serviteur ; et celui-là, ils l’assommèrent et l’humilièrent. Il en envoya encore un autre, et celui-là, ils le tuèrent ; puis beaucoup d’autres serviteurs : ils frappèrent les uns et tuèrent les autres.

Il lui restait encore quelqu’un : son fils bien-aimé. Il l’envoya vers eux en dernier, en se disant : “Ils respecteront mon fils.”

Mais ces vignerons- là se dirent entre eux :

“Voici l’héritier : allons-y ! tuons-le, et l’héritage va être à nous !”

Ils se saisirent de lui, le tuèrent, et le jetèrent hors de la vigne. Que fera le maître de la vigne ? Il viendra, fera périr les vignerons, et donnera la vigne à d’autres. N’avez-vous pas lu ce passage de l’Écriture ? La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux ! »

Les chefs du peuple cherchaient à arrêter Jésus, mais ils eurent peur de la foule.

– Ils avaient bien compris en effet qu’il avait dit la parabole à leur intention. Ils le laissèrent donc et s’en allèrent.

 

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

 

 

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* Pentecôte - Année A *

Pentecôte

Année A

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Livre des Actes des Apôtres 2,1-11.

Quand arriva le jour de la Pentecôte, au terme des cinquante jours, ils se trouvaient réunis tous ensemble. Soudain un bruit survint du ciel comme un violent coup de vent : la maison où ils étaient assis en fut remplie tout entière.

Alors leur apparurent des langues qu’on aurait dites de feu, qui se partageaient, et il s’en posa une sur chacun d’eux. Tous furent remplis d’Esprit Saint : ils se mirent à parler en d’autres langues, et chacun s’exprimait selon le don de l’Esprit. Or, il y avait, résidant à Jérusalem, des Juifs religieux, venant de toutes les nations sous le ciel.

Lorsque ceux-ci entendirent la voix qui retentissait, ils se rassemblèrent en foule. Ils étaient en pleine confusion parce que chacun d’eux entendait dans son propre dialecte ceux qui parlaient. Dans la stupéfaction et l’émerveillement, ils disaient : « Ces gens qui parlent ne sont-ils pas tous Galiléens ? Comment se fait-il que chacun de nous les entende dans son propre dialecte, sa langue maternelle ?

Parthes, Mèdes et Élamites, habitants de la Mésopotamie, de la Judée et de la Cappadoce, de la province du Pont et de celle d’Asie, de la Phrygie et de la Pamphylie, de l’Égypte et des contrées de Libye proches de Cyrène, Romains de passage, Juifs de naissance et convertis, Crétois et Arabes, tous nous les entendons parler dans nos langues des merveilles de Dieu. »

 

Psaume 104(103),1ab.24ac.29bc-30.31.34.

Bénis le Seigneur, ô mon âme ; Seigneur mon Dieu, tu es si grand ! Quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur ! La terre s'emplit de tes biens. Tu reprends leur souffle, ils expirent et retournent à leur poussière. Tu envoies ton souffle : ils sont créés ; tu renouvelles la face de la terre. Gloire au Seigneur à tout jamais ! Que Dieu se réjouisse en ses œuvres ! Que mon poème lui soit agréable ; moi, je me réjouis dans le Seigneur.

 

 

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 12,3b-7.12-13.

Frères, personne n’est capable de dire : « Jésus est Seigneur » sinon dans l’Esprit Saint. Les dons de la grâce sont variés, mais c’est le même Esprit. Les services sont variés, mais c’est le même Seigneur. Les activités sont variées, mais c’est le même Dieu qui agit en tout et en tous. À chacun est donnée la manifestation de l’Esprit en vue du bien.

Prenons une comparaison : le corps ne fait qu’un, il a pourtant plusieurs membres ; et tous les membres, malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps. Il en est ainsi pour le Christ. C’est dans un unique Esprit, en effet, que nous tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés pour former un seul corps. Tous, nous avons été désaltérés par un unique Esprit.

 

A

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 20,19-23.

C’était après la mort de Jésus. Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! »

Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. »

Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. »

 

 

Pentecôte

Commentaire du jour

Saint Bonaventure (1221-1274), franciscain, docteur de l'Église L'arbre de vie, n° 49 (Œuvres spirituelles de Saint Bonaventure, t.III, Le Christ Jésus ; Sté S. François d'Assise, 1932, pp.119-120, rev.)

Prière pour obtenir les sept dons du Saint-Esprit

Ô Jésus, par Vous, le Fils unique, pour nous fait homme, crucifié et glorifié, nous prions le Père très clément de nous accorder de ses trésors la grâce aux sept formes de l'Esprit qui reposa en toute plénitude sur Vous :

esprit de sagesse, dis-je, pour goûter le fruit de l'arbre de vie que vous êtes véritablement et savourer ses vivifiantes douceur ;

don d'intelligence qui illumine les regards de notre esprit ;

don de conseil, qui nous conduise dans les voies étroites sur les traces de vos pas ;

don de force, pour que nous puissions réduire à néant la violence des attaques ennemies ;

don de science, afin que nous soyons remplis des lumières de votre sainte doctrine pour distinguer le bien du mal ;

don de piété, qui nous donne des entrailles miséricordieuses ;

don de crainte qui, en nous éloignant de tout mal, nous tienne dans la paix sous le poids du respect pour votre éternelle Majesté.

C'est là, en effet, ce que vous avez voulu que nous demandions dans cette sainte oraison que vous nous enseignâtes ;

aussi, maintenant, nous vous demandons par votre Croix de nous les obtenir pour la gloire de Votre nom très saint, auquel soit avec le Père et le Saint-Esprit, tout honneur, louange, action de grâce, gloire et domination pendant tous les siècles.

Ainsi soit-il.

 

AGREABLES WEEK-END ET DIMANCHE DE LA PENTECÔTE.

 

Servez - vous

Merci de laisser un petit com ça fait toujours plaisir

 

**************************************

 

Bonne visite !

 



* Septième dimanche de Pâques *

     

        Septième dimanche de Pâques 

Livre des Actes des Apôtres 1,12-14.

Les Apôtres, après avoir vu Jésus s'en aller vers le ciel, retournèrent à Jérusalem depuis le lieu-dit « mont des Oliviers » qui en est proche – la distance de marche ne dépasse pas ce qui est permis le jour du sabbat. À leur arrivée, ils montèrent dans la chambre haute où ils se tenaient habituellement ; c’était Pierre, Jean, Jacques et André, Philippe et Thomas, Barthélemy et Matthieu, Jacques fils d’Alphée, Simon le Zélote, et Jude fils de Jacques. Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie la mère de Jésus, et avec ses frères.

 

 

Psaume 27(26),1.4.7-8a.

Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; de qui aurais-je crainte ? Le Seigneur est le rempart de ma vie ; devant qui tremblerais-je ? J'ai demandé une chose au Seigneur, la seule que je cherche : habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie, pour admirer le Seigneur dans sa beauté et m'attacher à son temple. Écoute, Seigneur, je t'appelle ! Pitié ! Réponds-moi ! Mon cœur m'a redit ta parole :

 

Première lettre de saint Pierre Apôtre 4,13-16.

Bien-aimés, dans la mesure où vous communiez aux souffrances du Christ, réjouissez-vous, afin d’être dans la joie et l’allégresse quand sa gloire se révélera. Si l’on vous insulte pour le nom du Christ, heureux êtes-vous, parce que l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Que personne d’entre vous, en effet, n’ait à souffrir comme meurtrier, voleur, malfaiteur, ou comme agitateur. Mais si c’est comme chrétien, qu’il n’ait pas de honte, et qu’il rende gloire à Dieu pour ce nom-là.

 

 

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 17,1b-11a.

En ce temps-là, Jésus leva les yeux au ciel et dit : « Père, l’heure est venue. Glorifie ton Fils afin que le Fils te glorifie. Ainsi, comme tu lui as donné pouvoir sur tout être de chair, il donnera la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. Moi, je t’ai glorifié sur la terre en accomplissant l’œuvre que tu m’avais donnée à faire. Et maintenant, glorifie-moi auprès de toi, Père, de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde existe. J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu as pris dans le monde pour me les donner. Ils étaient à toi, tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole. Maintenant, ils ont reconnu que tout ce que tu m’as donné vient de toi, car je leur ai donné les paroles que tu m’avais données : ils les ont reçues, ils ont vraiment reconnu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé. Moi, je prie pour eux ; ce n’est pas pour le monde que je prie, mais pour ceux que tu m’as donnés, car ils sont à toi. Tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est à toi est à moi ; et je suis glorifié en eux. Désormais, je ne suis plus dans le monde ; eux, ils sont dans le monde, et moi, je viens vers toi.»

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

Commentaire du jour : Bienheureux Guerric d'Igny « J'ai manifesté ton nom aux hommes »

 Commentaire du jour Bienheureux Guerric d'Igny (v. 1080-1157), abbé cistercien 2ème sermon pour l'Épiphanie (trad. SC 166, p.259)

« J'ai manifesté ton nom aux hommes »

Nous te rendons grâces, Père des lumières (Jc 1,17) de nous avoir « appelés des ténèbres à ton admirable lumière » (1P 2,9). Nous te rendons grâces d'avoir, par ta parole, fait jaillir la lumière des ténèbres, et de l'avoir fait briller dans nos cœurs pour nous éclairer de la connaissance de la face du Christ Jésus (2Co 4,6). Oui, la vraie lumière — bien plus, la vie éternelle — « c'est de te connaître, toi le seul Dieu, et ton envoyé Jésus Christ ».

Nous te connaissons, puisque nous connaissons Jésus, car le Père et le Fils sont un (Jn 10,30). Nous te connaissons par la foi, c'est vrai, et nous la tenons comme un gage assuré de la connaissance dans la vision. D'ici là, pourtant, augmente notre foi (Lc 17,5), conduis-nous de foi en foi, de clarté en clarté, comme sous la motion de ton Esprit, pour que nous pénétrions plus avant chaque jour dans les profondeurs de la lumière. Ainsi notre foi se développera, notre science s'enrichira, notre charité deviendra plus fervente et plus universelle, jusqu'à ce que la foi nous conduise au face à face.

 

 

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   BON DIMANCHE A TOUS ET TOUTES.

 

 

 

 



*Ascension du Seigneur, solennité*

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Ascension du Seigneur, solennité

Livre des Actes des Apôtres 1,1-11.

Cher Théophile, dans mon premier livre, j’ai parlé de tout ce que Jésus a fait et enseigné, depuis le moment où il commença, jusqu’au jour où il fut enlevé au ciel, après avoir, par l’Esprit Saint, donné ses instructions aux Apôtres qu’il avait choisis. C’est à eux qu’il s’est présenté vivant après sa Passion ; il leur en a donné bien des preuves, puisque, pendant quarante jours, il leur est apparu et leur a parlé du royaume de Dieu. Au cours d’un repas qu’il prenait avec eux, il leur donna l’ordre de ne pas quitter Jérusalem, mais d’y attendre que s’accomplisse la promesse du Père. Il déclara : « Cette promesse, vous l’avez entendue de ma bouche : alors que Jean a baptisé avec l’eau, vous, c’est dans l’Esprit Saint que vous serez baptisés d’ici peu de jours. » Ainsi réunis, les Apôtres l’interrogeaient : « Seigneur, est-ce maintenant le temps où tu vas rétablir le royaume pour Israël ? » Jésus leur répondit : « Il ne vous appartient pas de connaître les temps et les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous allez recevoir une force quand le Saint-Esprit viendra sur vous ; vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » Après ces paroles, tandis que les Apôtres le regardaient, il s’éleva, et une nuée vint le soustraire à leurs yeux. Et comme ils fixaient encore le ciel où Jésus s’en allait, voici que, devant eux, se tenaient deux hommes en vêtements blancs, qui leur dirent : « Galiléens, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? Ce Jésus qui a été enlevé au ciel d’auprès de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu s’en aller vers le ciel. »

 

Psaume 47(46),2-3.6-7.8-9.

Tous les peuples, battez des mains,

acclamez Dieu par vos cris de joie !

Car le Seigneur est le Très-Haut,

le redoutable, le grand roi sur toute la terre.

Dieu s'élève parmi les ovations,

le Seigneur, aux éclats du cor.

Sonnez pour notre Dieu,

sonnez, sonnez pour notre roi, sonnez !

Car Dieu est le roi de la terre :

que vos musiques l'annoncent !

Il règne, Dieu, sur les païens,

Dieu est assis sur son trône sacré.

 

 

Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 1,17-23.

Frères, que le Dieu de notre Seigneur Jésus Christ, le Père dans sa gloire, vous donne un esprit de sagesse qui vous le révèle et vous le fasse vraiment connaître. Qu’il ouvre à sa lumière les yeux de votre cœur, pour que vous sachiez quelle espérance vous ouvre son appel, la gloire sans prix de l’héritage que vous partagez avec les fidèles, et quelle puissance incomparable il déploie pour nous, les croyants : c’est l’énergie, la force, la vigueur qu’il a mise en œuvre dans le Christ quand il l’a ressuscité d’entre les morts et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les cieux. Il l’a établi au-dessus de tout être céleste : Principauté, Souveraineté, Puissance et Domination, au-dessus de tout nom que l’on puisse nommer, non seulement dans le monde présent mais aussi dans le monde à venir. Il a tout mis sous ses pieds et, le plaçant plus haut que tout, il a fait de lui la tête de l’Église qui est son corps, et l’Église, c’est l’accomplissement total du Christ, lui que Dieu comble totalement de sa plénitude.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 28,16-20.

En ce temps-là, les onze disciples s’en allèrent en Galilée, à la montagne où Jésus leur avait ordonné de se rendre. Quand ils le virent, ils se prosternèrent, mais certains eurent des doutes. Jésus s’approcha d’eux et leur adressa ces paroles : « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre. Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

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Commentaire du jour : Bienheureux John Henry Newman Notre vie « désormais cachée avec le Christ en Dieu » (Col 3,3)

Ascension du Seigneur, solennité 

Commentaire du jour Bienheureux John Henry Newman (1801-1890), cardinal, théologien, fondateur de l'Oratoire en Angleterre Lectures on Justification, n° 9,9

Notre vie « désormais cachée avec le Christ en Dieu » (Col 3,3)

Le Christ, qui avait promis de rendre tous ses disciples un en Dieu avec lui, qui avait promis que nous serions en Dieu et Dieu en nous, a réalisé cette promesse. D'une façon mystérieuse il a accompli pour nous cette grande œuvre, ce privilège stupéfiant.

Il semble que ce soit en montant vers le Père qu'il l'a fait, que son ascension corporelle est sa descente spirituelle, que son assomption de notre nature jusqu'à Dieu est en même temps la descente de Dieu jusqu'à nous.

On pourrait dire qu'il nous a vraiment, quoique dans le sens caché, emportés jusqu'à Dieu et qu'il a amené Dieu jusqu'à nous, selon le point de vue que nous adoptons. Ainsi donc lorsque saint Paul dit que « notre vie est cachée avec le Christ en Dieu » (Col 3,3), nous pouvons comprendre qu'il veut dire par là que notre principe d'existence n'est plus un principe mortel et terrestre, tel que celui d'Adam après la chute, mais que nous sommes baptisés et cachés de nouveau dans la gloire de Dieu, dans cette lumière pure de sa présence que nous avons perdue lors de la chute d'Adam. Nous sommes créés à nouveau, transformés, spiritualisés, glorifiés dans la nature divine.

Par le Christ nous recevons, comme par un canal, la vraie présence de Dieu, au dedans de nous et au dehors ; nous sommes imprégnés de sainteté et d'immortalité. Et c'est là notre justification : notre montée par le Christ jusqu'à Dieu ou la descente de Dieu par le Christ jusqu'à nous, nous pouvons le dire d'une façon ou de l'autre...

Nous sommes en lui, il est en nous ; le Christ est « l'unique Médiateur » (1Tm 2,5), « la Voie, la Vérité et la Vie » (Jn 14,6), joignant la terre avec le ciel. Et c'est là notre vraie justification — pas seulement le pardon ou la faveur, pas seulement une sanctification intérieure —...mais l'habitation en nous de notre Seigneur glorifié. Tel est le grand don de Dieu.

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 BON JEUDI DE L'ASCENSION.

 

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* Sixième dimanche de Pâques - Année A & Bon dimanche *

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Sixième dimanche de Pâques

Année A

 

Livre des Actes des Apôtres 8,5-8.14-17.

 

En ces jours-là, Philippe, l’un des Sept, arriva dans une ville de Samarie, et là il proclamait le Christ. Les foules, d’un même cœur, s’attachaient à ce que disait Philippe, car elles entendaient parler des signes qu’il accomplissait, ou même les voyaient. Beaucoup de possédés étaient délivrés des esprits impurs, qui sortaient en poussant de grands cris. Beaucoup de paralysés et de boiteux furent guéris. Et il y eut dans cette ville une grande joie. Les Apôtres, restés à Jérusalem, apprirent que la Samarie avait accueilli la parole de Dieu. Alors ils y envoyèrent Pierre et Jean. À leur arrivée, ceux-ci prièrent pour ces Samaritains afin qu’ils reçoivent l’Esprit Saint ; en effet, l’Esprit n’était encore descendu sur aucun d’entre eux : ils étaient seulement baptisés au nom du Seigneur Jésus. Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent l’Esprit Saint.

 

Psaume 66(65),1-3a.4-5.6-7a.16.20.

Acclamez Dieu, toute la terre ;

fêtez la gloire de son nom,

glorifiez-le en célébrant sa louange.

Dites à Dieu :

« Que tes actions sont redoutables ! »

Toute la terre se prosterne devant toi,

elle chante pour toi, elle chante pour ton nom.

Venez et voyez les hauts faits de Dieu,

ses exploits redoutables pour les fils des hommes.

Il changea la mer en terre ferme :

ils passèrent le fleuve à pied sec.

De là, cette joie qu'il nous donne.

Il règne à jamais par sa puissance.

Venez, écoutez, vous tous qui craignez Dieu :

je vous dirai ce qu'il a fait pour mon âme ;

Béni soit Dieu qui n'a pas écarté ma prière,

ni détourné de moi son amour !

 

 

Première lettre de saint Pierre Apôtre 3,15-18.

 

Bien-aimés, honorez dans vos cœurs la sainteté du Seigneur, le Christ. Soyez prêts à tout moment à présenter une défense devant quiconque vous demande de rendre raison de l’espérance qui est en vous ; mais faites-le avec douceur et respect. Ayez une conscience droite, afin que vos adversaires soient pris de honte sur le point même où ils disent du mal de vous pour la bonne conduite que vous avez dans le Christ. Car mieux vaudrait souffrir en faisant le bien, si c’était la volonté de Dieu, plutôt qu’en faisant le mal. Car le Christ, lui aussi, a souffert pour les péchés, une seule fois, lui, le juste, pour les injustes, afin de vous introduire devant Dieu ; il a été mis à mort dans la chair, mais vivifié dans l’Esprit. 

 

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 14,15-21.

 

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements. Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous. l’Esprit de vérité, lui que le monde ne peut recevoir, car il ne le voit pas et ne le connaît pas ; vous, vous le connaissez, car il demeure auprès de vous, et il sera en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je reviens vers vous. D’ici peu de temps, le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez vivant, et vous vivrez aussi. En ce jour-là, vous reconnaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et moi en vous. Celui qui reçoit mes commandements et les garde, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père ; moi aussi, je l’aimerai, et je me manifesterai à lui. »

 

 

 

 Je vous souhaite à tous et toutes,  bons dimanche et week-end §

 

 "  De la joie,  et  plein de belles choses, pour ce week-end  "

 

 

 



* Cinquième dimanche de Pâques - Année A *

 

Cinquième dimanche de Pâques

Année A

Livre des Actes des Apôtres 6,1-7.

En ces jours-là, comme le nombre des disciples augmentait, les frères de langue grecque récriminèrent contre ceux de langue hébraïque, parce que les veuves de leur groupe étaient désavantagées dans le service quotidien. Les Douze convoquèrent alors l’ensemble des disciples et leur dirent : « Il n’est pas bon que nous délaissions la parole de Dieu pour servir aux tables. Cherchez plutôt, frères, sept d’entre vous, des hommes qui soient estimés de tous, remplis d’Esprit Saint et de sagesse, et nous les établirons dans cette charge. En ce qui nous concerne, nous resterons assidus à la prière et au service de la Parole. » Ces propos plurent à tout le monde, et l’on choisit : Étienne, homme rempli de foi et d’Esprit Saint, Philippe, Procore, Nicanor, Timon, Parménas et Nicolas, un converti au judaïsme, originaire d’Antioche. On les présenta aux Apôtres, et après avoir prié, ils leur imposèrent les mains. La parole de Dieu était féconde, le nombre des disciples se multipliait fortement à Jérusalem, et une grande foule de prêtres juifs parvenaient à l’obéissance de la foi.

Psaume 33(32),1-2.4-5.18-19.

Criez de joie pour le Seigneur, hommes justes ! Hommes droits, à vous la louange ! Rendez grâce au Seigneur sur la cithare, jouez pour lui sur la harpe à dix cordes. Oui, elle est droite, la parole du Seigneur ; il est fidèle en tout ce qu'il fait. Il aime le bon droit et la justice ; la terre est remplie de son amour. Dieu veille sur ceux qui le craignent, qui mettent leur espoir en son amour, pour les délivrer de la mort, les garder en vie aux jours de famine.

 

Première lettre de saint Pierre Apôtre 2,4-9.

Bien-aimés, approchez-vous du Seigneur Jésus : il est la pierre vivante rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu. Vous aussi, comme pierres vivantes, entrez dans la construction de la demeure spirituelle, pour devenir le sacerdoce saint et présenter des sacrifices spirituels, agréables à Dieu, par Jésus Christ. En effet, il y a ceci dans l’Écriture : ‘Je vais poser en Sion une pierre angulaire, une pierre choisie, précieuse ; celui qui met en elle sa foi ne saurait connaître la honte.’ Ainsi donc, honneur à vous les croyants, mais, pour ceux qui refusent de croire, il est écrit : ‘La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle, une pierre d’achoppement, un rocher sur lequel on trébuche.’ Ils achoppent, ceux qui refusent d’obéir à la Parole, et c’est bien ce qui devait leur arriver. Vous êtes une descendance choisie, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple, pour que vous annonciez les merveilles de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière. 

 

 

Evangile du jour ...

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 14,1-12.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Que votre cœur ne soit pas bouleversé : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures ; sinon, vous aurais-je dit : “Je pars vous préparer une place” ? Quand je serai parti vous préparer une place, je reviendrai et je vous emmènerai auprès de moi, afin que là où je suis, vous soyez, vous aussi. Pour aller où je vais, vous savez le chemin. » Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment pourrions-nous savoir le chemin ? » Jésus lui répond : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. » Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu. » Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit. » Jésus lui répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : “Montre-nous le Père” ? Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ! Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; le Père qui demeure en moi fait ses propres œuvres. Croyez-moi : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne me croyez pas, croyez du moins à cause des œuvres elles-mêmes. Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je pars vers le Père. » 

 

 

 

Commentaire du jour ... Cinquième dimanche de Pâques

Commentaire du jour Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien

et docteur de l'Église Traité sur les degrés d'humilité, ch. 1-2

« Pour aller où je vais, vous savez le chemin » « Je suis la voie, la vérité et la vie. » La voie, c'est l'humilité, qui conduit à la vérité. L'humilité, c'est la peine ; la vérité est le fruit de la peine. Tu diras : d'où est-ce que je sais qu'il parle de l'humilité puisqu'il dit simplement : « Je suis la voie » ? C'est lui-même qui te répond quand il ajoute : « Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur » (Mt 11,29). Il se propose donc comme exemple d'humilité et de douceur. Si tu l'imites, tu ne marcheras pas dans les ténèbres, mais tu auras la lumière de la vie (Jn 8,12). Qu'est-ce que la lumière de la vie sinon la vérité ? Elle illumine tout homme venant en ce monde (Jn 1,9) ; elle lui montre la vraie voie... Je vois le chemin, c'est l'humilité ; je désire le fruit, c'est la vérité. Mais que faire si la route est trop difficile pour que je puisse arriver au but que je désire ? Écoutez sa réponse : « Je suis moi-même le chemin, c'est à dire le viatique qui te soutiendra le long de cette route ». À ceux qui se trompent et ne connaissent pas le chemin, il crie : « C'est moi qui suis la voie » ; à ceux qui doutent et ne croient pas : « C'est moi qui suis la vérité » ; à ceux qui montent déjà mais se fatiguent : « C'est moi qui suis la vie ». Écoutez encore ceci : « Je te bénis, Père, Seigneur du ciel et de la terre, d'avoir caché cela — cette vérité secrète — aux sages et aux intelligents, c'est à dire aux orgueilleux, et de l'avoir révélé aux tout petits, c'est à dire aux humbles » (Lc 10,21)... Écoutez la vérité dire à ceux qui la cherchent : « Venez à moi, vous qui me désirez et vous serez rassasiés de mes fruits » (Eccl 24,19) et encore « Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et je vous soulagerai » (Mt 11,28). Venez, dit-il. Où ? À moi, la vérité. Par où ? Par le chemin de l'humilité.



*Quatrième dimanche de Pâques - Année A*

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Quatrième dimanche de Pâques

Année A

 

 

Livre des Actes des Apôtres 2,14a.36-41.

Alors Pierre, debout avec les onze autres Apôtres, éleva la voix et leur fit cette déclaration :

« Vous, Juifs, et vous tous qui résidez à Jérusalem, sachez bien ceci, prêtez l’oreille à mes paroles. Que toute la maison d’Israël le sache donc avec certitude : Dieu l’a fait Seigneur et Christ, ce Jésus que vous aviez crucifié. »

Les auditeurs furent touchés au cœur ; ils dirent à Pierre et aux autres Apôtres :

« Frères, que devons-nous faire ? »

Pierre leur répondit :

« Convertissez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ pour le pardon de ses péchés ; vous recevrez alors le don du Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants et pour tous ceux qui sont loin, aussi nombreux que le Seigneur notre Dieu les appellera. »

Par bien d’autres paroles encore, Pierre les adjurait et les exhortait en disant : « Détournez-vous de cette génération tortueuse, et vous serez sauvés. »

Alors, ceux qui avaient accueilli la parole de Pierre furent baptisés. Ce jour-là, environ trois mille personnes se joignirent à eux.

 

Psaume 23(22),1-2ab.2c-3.4.5.6.

Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien.

Sur des prés d'herbe fraîche, il me fait reposer.

Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ;

il me conduit par le juste chemin pour l'honneur de son nom.

Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal,

car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure.

Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis ;

tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante.

Grâce et bonheur m'accompagnent tous les jours de ma vie ;

j'habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours.

 

Première lettre de saint Pierre Apôtre 2,20b-25.

En effet, si vous supportez des coups pour avoir commis une faute, quel honneur en attendre ? Mais si vous supportez la souffrance pour avoir fait le bien, c’est une grâce aux yeux de Dieu C’est bien à cela que vous avez été appelés, car C’est pour vous que le Christ, lui aussi, a souffert ; il vous a laissé un modèle afin que vous suiviez ses traces. Lui n’a pas commis de péché ; dans sa bouche, on n’a pas trouvé de mensonge. Insulté, il ne rendait pas l’insulte, dans la souffrance, il ne menaçait pas, mais il s’abandonnait à Celui qui juge avec justice. Lui-même a porté nos péchés, dans son corps, sur le bois, afin que, morts à nos péchés, nous vivions pour la justice. Par ses blessures, nous sommes guéris. Car vous étiez errants comme des brebis ; mais à présent vous êtes retournés vers votre berger, le gardien de vos âmes. 

 

 

 

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 10,1-10.

En ce temps-là, Jésus déclara : « Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans l’enclos des brebis sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit. Celui qui entre par la porte, c’est le pasteur, le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir. Quand il a poussé dehors toutes les siennes, il marche à leur tête, et les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix. Jamais elles ne suivront un étranger, mais elles s’enfuiront loin de lui, car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. » Jésus employa cette image pour s’adresser à eux, mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait. C’est pourquoi Jésus reprit la parole : « Amen, amen, je vous le dis : Moi, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés. Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage. Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr. Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance. »

 

Quatrième dimanche de Pâques

Commentaire du jour

Bienheureux Paul VI, pape de 1963-1978

Message pour la Journée de prière pour les vocations 1971 (trad. DC, t. 68, p. 405)

« Il les appelle chacune par son nom »

Quand Jésus se présentait lui-même comme le Bon Pasteur, il se rattachait à une longue tradition biblique, déjà familière à ses disciples et aux autres auditeurs. Le Dieu d'Israël, en effet, s'était toujours manifesté comme le bon Pasteur de son peuple.

Il en avait écouté la plainte, l'avait libéré de la terre d'esclavage, il avait guidé dans sa bonté le peuple sauvé par lui dans sa rude marche au désert vers la Terre promise...

Siècle après siècle, le Seigneur avait continué à le guider, bien plus, à le porter dans ses bras comme le pasteur porte ses agneaux. Il l'avait aussi conduit depuis la punition de l'exil, l'appelant de nouveau et rassemblant les brebis dispersées pour les acheminer dans la terre de leurs pères.

C'est pour ces motifs que nos pères dans la foi se tournaient filialement vers Dieu, l'appelant leur Pasteur : « Le Seigneur est mon Berger, je ne manque de rien ; sur des prés d'herbe fraîche il me fait reposer, vers les eaux du repos il me mène, il y refait mon âme ; il me guide par le juste chemin » (Ps 22).

Ils savaient que le Seigneur est un Pasteur bon, patient, parfois sévère, mais toujours miséricordieux envers son peuple et aussi envers tous les hommes... Lorsque, dans la plénitude des temps, Jésus vint, il trouva son peuple « comme un troupeau sans pasteur » (Mc 6,34) et il en éprouva une peine profonde. En lui s'accomplissaient les prophéties et s'achevait l'attente.

Avec les paroles mêmes de la tradition biblique, Jésus s'est présenté comme le Bon Pasteur qui connaît ses brebis, les appelle chacune par son nom, et donne sa vie pour elles. Et ainsi, « il y aura un seul troupeau et un seul pasteur » (Jn 10,16).

 

 

 

 

 

 



*Troisième dimanche de Pâques - Année A*

Troisième dimanche de Pâques

Année A

Livre des Actes des Apôtres 2,14.22b-33.

Le jour de la Pentecôte, Pierre, debout avec les onze autres Apôtres, éleva la voix et leur fit cette déclaration : « Vous, Juifs, et vous tous qui résidez à Jérusalem, sachez bien ceci, prêtez l’oreille à mes paroles.

Il s’agit de Jésus le Nazaréen, homme que Dieu a accrédité auprès de vous en accomplissant par lui des miracles, des prodiges et des signes au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes.

Cet homme, livré selon le dessein bien arrêté et la prescience de Dieu, vous l’avez supprimé en le clouant sur le bois par la main des impies.

Mais Dieu l’a ressuscité en le délivrant des douleurs de la mort, car il n’était pas possible qu’elle le retienne en son pouvoir.

En effet, c’est de lui que parle David dans le psaume : ‘Je voyais le Seigneur devant moi sans relâche : il est à ma droite, je suis inébranlable. C’est pourquoi mon cœur est en fête, et ma langue exulte de joie ; ma chair elle-même reposera dans l’espérance : tu ne peux m’abandonner au séjour des morts ni laisser ton fidèle voir la corruption. Tu m’as appris des chemins de vie, tu me rempliras d’allégresse par ta présence.’

Frères, il est permis de vous dire avec assurance, au sujet du patriarche David, qu’il est mort, qu’il a été enseveli, et que son tombeau est encore aujourd’hui chez nous.

Comme il était prophète, il savait que Dieu lui avait juré de faire asseoir sur son trône un homme issu de lui. Il a vu d’avance la résurrection du Christ, dont il a parlé ainsi : ‘Il n’a pas été abandonné à la mort, et sa chair n’a pas vu la corruption.’

Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité ; nous tous, nous en sommes témoins. Élevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père l’Esprit Saint qui était promis, et il l’a répandu sur nous, ainsi que vous le voyez et l’entendez. »

Psaume 16(15),1-2a.5.7-8.9-10.11.

Garde-moi, mon Dieu : j'ai fait de toi mon refuge.

J'ai dit au Seigneur : « Tu es mon Dieu !

Seigneur, mon partage et ma coupe :

de toi dépend mon sort. »

Je bénis le Seigneur qui me conseille :

même la nuit mon cœur m'avertit.

Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ;

il est à ma droite :

je suis inébranlable.

Mon cœur exulte, mon âme est en fête,

ma chair elle-même repose en confiance :

tu ne peux m'abandonner à la mort

ni laisser ton ami voir la corruption.

Tu m'apprends le chemin de la vie :

devant ta face, débordement de joie !

À ta droite, éternité de délices !

Première lettre de saint Pierre Apôtre 1,17-21.

Si vous invoquez comme Père celui qui juge impartialement chacun selon son œuvre, vivez donc dans la crainte de Dieu, pendant le temps où vous résidez ici-bas en étrangers.

Vous le savez : ce n’est pas par des biens corruptibles, l’argent ou l’or, que vous avez été rachetés de la conduite superficielle héritée de vos pères ; mais c’est par un sang précieux, celui d’un agneau sans défaut et sans tache, le Christ.

Dès avant la fondation du monde, Dieu l’avait désigné d’avance et il l’a manifesté à la fin des temps à cause de vous. C’est bien par lui que vous croyez en Dieu, qui l’a ressuscité d’entre les morts et qui lui a donné la gloire ; ainsi vous mettez votre foi et votre espérance en Dieu.

 

 

 

 

 Evangile du jour

 Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 24,13-35.

Le même jour (c’est-à-dire le premier jour de la semaine), deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem, et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé. Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux.

Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? »

Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes. L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. » Il leur dit : « Quels événements ? »

Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple : comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié. Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël.

Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé. À vrai dire, des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur.

Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau, elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont venues nous dire qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu’il est vivant.

Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. »

Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? »

Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait. Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin.

Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux.

Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards.

Ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? » À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent : « Le Seigneur est réellement ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. » À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain.

 

Troisième dimanche de Pâques

Commentaire du jour

Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), pape et docteur de l'Église Homélie 23 ; PL 76, 1182 (trad. Orval rev.) « N'oubliez pas l'hospitalité »

Deux disciples faisaient route ensemble. Ils ne croyaient pas, et cependant ils parlaient du Seigneur. Soudain celui-ci est apparu, mais sous des traits qu'ils n'ont pas pu reconnaître...

Ils l'invitent à partager leur gîte, comme on le fait avec un voyageur... Ils apprêtent donc la table, ils présentent la nourriture, et Dieu, qu'ils n'avaient pas reconnu dans l'explication de l'Écriture, ils le découvrent dans la fraction du pain.

Ce n'est donc pas en écoutant les préceptes de Dieu qu'ils ont été illuminés, mais en les accomplissant : « Ce ne sont pas ceux qui écoutent la Loi qui seront justes devant Dieu, mais ceux qui mettent la Loi en pratique qui seront justifiés » (Rm 2,13).

Si quelqu'un veut comprendre ce qu'il a entendu, qu'il se hâte de mettre en pratique ce qu'il en a déjà pu saisir. Le Seigneur n'a pas été reconnu pendant qu'il parlait ; il a daigné se manifester lorsqu'on lui a offert à manger. Aimons donc l'hospitalité, frères très chers ; aimons pratiquer la charité.

Paul affirme à ce sujet : « Persévérez dans la charité fraternelle. N'oubliez pas l'hospitalité, car c'est grâce à elle que quelques-uns, à leur insu, ont reçu chez eux des anges » (He 13,1 ;Gn 18,1s).

Pierre dit aussi : « Pratiquez l'hospitalité les uns envers les autres, sans murmurer » (1P 4,9). Et la Vérité elle-même nous déclare : « J'étais un étranger, et vous m'avez recueilli »...

« Ce que vous avez fait au plus petit d'entre les miens, nous dira le Seigneur au jour du jugement, c'est à moi que vous l'avez fait » (Mt 25,35.40)...

Et malgré cela, nous sommes si paresseux devant la grâce de l'hospitalité !

Mesurons, mes frères, la grandeur de cette vertu. Recevons le Christ à notre table, afin de pouvoir être reçus à son festin éternel. Donnons maintenant l'hospitalité au Christ présent dans l'étranger, afin qu'au jugement nous ne soyons pas comme des étrangers qu'il ne connaît pas (Lc 13,25), mais nous reçoive comme des frères dans son Royaume.

 

 

 

A tous et toutes, bons dimanche et week-end.

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