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BISOUS &
très beau blog. magnifiques images. bisous
bon samedi.
Par Anonyme, le 24.07.2021
bonne fête de l'ascension et du ramadan
Par Anonyme, le 13.05.2021
j'adore
Par Anonyme, le 05.04.2021
très bonne application
Par Anonyme, le 05.04.2021
*mamieeeeeeeee eeeeeeeeeeeeee eeeeeeeeeeeeee eeeeeeeeeeeeee eee*
ta visite m'a fait super plaisir
je te re s
Par *coxi*, le 04.01.2021
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BONJOUR §
Date de création : 29.05.2008
Dernière mise à jour :
08.01.2020
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*** BONNE SEMAINE ET BON LUNDI. ***
** P O E M E . **
Accueillir tout simplement le jour qui vient et le salut du voisin.
Accueillir le bonheur qui se présente et le malheur qui s’abat.
Accueillir le frère qu’on attendait et l’« ami » qu’on n’attendait pas.
Accueillir la chaleur et la soif, le froid et la faim, mais aussi l’abondance démesurée de la viande, les jours où l’on fait la fête.
Accueillir le mystère de l’existence, de la nature, de la vie, de la mort, et l’avenir venu de Dieu.
Accueillir le monde comme un don Qu’on reçoit tous ensemble, et non comme une proie qu’on s’arrache.
Accueillir la vie avec un cœur d’enfant une confiance spontanée, une capacité inlassable de toujours recommencer, une fois paisible en l’avenir.
Hervé de Bellefon
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Oeuvre, peinture de Vincent Van Gogh.
Midi
Midi, Roi des étés, épandu sur la plaine,
Tombe en nappes d'argent des hauteurs du ciel bleu.
Tout se tait. L'air flamboie et brûle sans haleine ;
La Terre est assoupie en sa robe de feu.
L'étendue est immense, et les champs n'ont point d'ombre,
Et la source est tarie où buvaient les troupeaux ;
La lointaine forêt, dont la lisière est sombre,
Dort là-bas, immobile, en un pesant repos.
Seuls, les grands blés mûris, tels qu'une mer dorée,
Se déroulent au loin, dédaigneux du sommeil ;
Pacifiques enfants de la Terre sacrée,
Ils épuisent sans peur la coupe du Soleil.
Parfois, comme un soupir de leur âme brûlante,
Du sein des épis lourds qui murmurent entre eux,
Une ondulation majestueuse et lente
S'éveille, et va mourir à l'horizon poudreux.
Non loin, quelques boeufs blancs, couchés parmi les herbes,
Bavent avec lenteur sur leurs fanons épais,
Et suivent de leurs yeux languissants et superbes
Le songe intérieur qu'ils n'achèvent jamais.
Homme, si, le coeur plein de joie ou d'amertume,
Tu passais vers midi dans les champs radieux,
Fuis ! la Nature est vide et le Soleil consume :
Rien n'est vivant ici, rien n'est triste ou joyeux.
Mais si, désabusé des larmes et du rire,
Altéré de l'oubli de ce monde agité,
Tu veux, ne sachant plus pardonner ou maudire,
Goûter une suprême et morne volupté, Viens !
Le Soleil te parle en paroles sublimes ;
Dans sa flamme implacable absorbe-toi sans fin
; Et retourne à pas lents vers les cités infimes,
Le coeur trempé sept fois dans le Néant divin.
Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894)
L’été
C’est l’été. Le soleil darde
Ses rayons intarissables
Sur l’étranger qui s’attarde
Au milieu des vastes sables.
Comme une liqueur subtile
Baignant l’horizon sans borne,
L’air qui du sol chaud distille
Fait trembloter le roc morne.
Le bois des arbres éclate.
Le tigre rayé, l’hyène,
Tirant leur langue écarlate,
Cherchent de l’eau dans la plaine.
Les éléphants vont en troupe,
Broyant sous leurs pieds les haies
Et soulevant de leur croupe
Les branchages des futaies.
Il n’est pas de grotte creuse
Où la chaleur ne pénètre.
Aucune vallée ombreuse
Où de l’herbe puisse naître.
Au jardin, sous un toit lisse
De bambou, Sitâ sommeille :
Une moue effleure et plisse
Parfois sa lèvre vermeille.
Sous la gaze, d’or rayée,
Où son beau corps s’enveloppe,
En s’étirant, l’ennuyée
Ouvre ses yeux d’antilope.
Mais elle attend, sous ce voile
Qui trahit sa beauté nue,
Qu’au ciel la première étoile
Annonce la nuit venue.
Déjà le soleil s’incline
Et dans la mer murmurante
Va, derrière la colline,
Mirer sa splendeur mourante.
Et la nature brûlée
Respire enfin.
La nuit brune
Revêt sa robe étoilée,
Et, calme, apparaît la lune.
Charles Cros,
Le coffret de santal
Juin, la ronde des mois.
Ce sacré petit mois de Juin
Couvert des couleurs d'arlequin,
Nous conduit vers l'été, doucement,
Allongeant les jours discrètement.
Les averses, fréquentes, nettoient la nature
Et laissent, derrière elles, un ciel d'azur.
Exaltant, des parfums enivrants
Dans un univers transparent.
Et, pourtant l'on sait sans aucun doute
Que, quand Saint Barnabé, sous la céleste voûte
Coupe le pied de ce pauvre Saint Médard
L'été somnolent n'est jamais en retard.
Et sous un soleil chaud et éclatant
En ce dernier mois du printemps
S'épanouie, la fête de la musique
Nous entraînant, dans une ronde magnifique.
Chanson de juin.
Auguste Lacaussade
La rose fraîche et vermeille
Ouvre son cœur à l’abeille ;
La blonde fille du ciel
Buvant son âme odorante,
Sur la fleur s’endort mourante,
Ivre d’arôme et de miel.
Cette rose, c’est ta bouche.
Oh ! bienheureuse la mouche
Pour qui la fleur doit s’ouvrir !
Qui du miel dont tu me sèvres,
Un jour, pourra sur tes lèvres
Boire l’ivresse et mourir !
Auguste Lacaussade,
Études poétiques, 1876
Ensemble dans un même rêve.
Ensemble pour un même projet.
Mêmes sentiments, mêmes envies,
Mêmes pensées, même histoire.
J'ai tant envie de partager avec toi.
Partager mes rêves, Partager mes sentiments.
Ensemble, tournés vers un même avenir.
Et avoir un enfant de toi,
Un petit être, cadeau de notre amour,
Un petit bout de vie
Symbole d'un attachement si longtemps contrarié.
Je te veux maintenant,
Je veux tes bras, ta peau, ton sourire,
Je veux ton amour, ta tendresse et ta force
. Maintenant et à jamais, l'un contre l'autre.
Des Jolies Choses
TOI --
Esther Granek
Toi c’est un mot
Toi c’est une voix
Toi c’est tes yeux et c’est ma joie
Toi c’est si beau
Toi c’est pour moi
Toi c’est bien là et je n’y crois
Toi c’est soleil
Toi c’est printemps
Toi c’est merveille de chaque instant
Toi c’est présent
Toi c’est bonheur
Toi c’est arc-en-ciel dans mon coeur
Toi c’est distant…
Toi c’est changeant…
Toi c’est rêvant et esquivant…
Toi c’est pensant…
Toi c’est taisant…
Toi c’est tristesse qui me prend…
Toi c’est fini. Fini ?
Pourquoi ? Toi c’est le vide dans mes bras…
Toi c’est mon soleil qui s’en va…
Et moi, je reste, pleurant tout bas.
Esther Granek, Ballades et réflexions à ma façon, 1978
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Illustration: Maria Amaral && artiste peintre argentine
C’est toi
C’est toi
Qui m’a porté, m’a donné le jour
Balancé, caressé, cajolé
****
C’est toi
Qui depuis toujours
M’a chéri, m’a aimé, m’a bercé
****
C’est toi
Qui a séché mes larmes
Adouci mes peines
*****
C’est toi
Qui m’a offert mes premières armes
Contre la vie et la déveine
*****
C’est toi
Qui m’offre ton épaule
Quand j’ai peur et que le jour s’achève
****
C’est toi
Qui me console
Quand je fais un mauvais rêve
****
C’est toi
Qui me supporte tout le temps
Qui me cède ce bonheur
Qui me fait sourire
****
C’est moi
A présent
Qui te rend cet honneur
Un peu, pour te séduire
****
C’est pour toi
Sincèrement
Ce petit mot de mon cœur
Juste pour le plaisir
****
Bonne Fête, tout simplement
A toi, maman…
Michaëla Degui
Mai
Le mai le joli mai en barque sur le Rhin
Des dames regardaient du haut de la montagne
Vous êtes si jolies mais la barque s’éloigne
Qui donc a fait pleurer les saules riverains ?
Or des vergers fleuris se figeaient en arrière
Les pétales tombés des cerisiers de mai
Sont les ongles de celle que j’ai tant aimée
Les pétales flétris sont comme ses paupières
Sur le chemin du bord du fleuve lentement
Un ours un singe un chien menés par des tziganes
Suivaient une roulotte traînée par un âne
Tandis que s’éloignait dans les vignes rhénanes
Sur un fifre lointain un air de régiment
Le mai le joli mai a paré les ruines
De lierre de vigne vierge et de rosiers
Le vent du Rhin secoue sur le bord les osiers
Et les roseaux jaseurs et les fleurs nues des vignes
Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913