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BISOUS &
très beau blog. magnifiques images. bisous
bon samedi.
Par Anonyme, le 24.07.2021
bonne fête de l'ascension et du ramadan
Par Anonyme, le 13.05.2021
j'adore
Par Anonyme, le 05.04.2021
très bonne application
Par Anonyme, le 05.04.2021
*mamieeeeeeeee eeeeeeeeeeeeee eeeeeeeeeeeeee eeeeeeeeeeeeee eee*
ta visite m'a fait super plaisir
je te re s
Par *coxi*, le 04.01.2021
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Date de création : 29.05.2008
Dernière mise à jour :
08.01.2020
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Je vous salue, Marie
Je vous salue, Marie
Je vous salue, Marie pleine de grâce ;
le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
priez pour nous pauvres pécheurs,
maintenant et à l’heure de notre mort.
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" Ô Marie, très Sainte Mère de Dieu et Mère des hommes,
en ce mois où par toute la terre,
jusque dans les endroits les plus petits et les plus reculés,
vous allez être encore plus louée et priée
par toutes les âmes ferventes et chrétiennes,
en ce mois où vous allez obtenir de Dieudes bienfaits plus grands
et plus nombreux pour tous, nous voulons, nous aussi,
vous témoigner davantage notre dévotion et notre amour.
Priez pour nous, Sainte Vierge Marie,
obtenez-nous tout ce qui peut faire notre bonheur
en ce monde et en l’autre ;
inspirez-nous de vous prier, de vous honorer, de vous aimer,
pour que toujours, par votre protection,
nous soyons bénis et aimés de Dieu, à la vie et à la mort.
Saint Josémaria
Textes de saint Josémaria Mai, le mois de la Vierge Marie
Le mois de mai nous encourage
« Le mois de mai nous encourage à penser et à parler de façon particulière à la Vierge Marie. En effet, le mois de mai est son mois. Ainsi, la période de l’année liturgique [le temps pascal] , et le mois présent appellent et invitent nos cœurs à s’ouvrir d’une façon toute particulière à Marie ». (Jean Paul II, Audience générale, 2 mai 1979)
Les hommes aiment tellement qu'on leur rappelle leur parenté avec des personnages célèbres de la littérature, de la politique, de l'armée, de l'Eglise !...
— Chante cette hymne aux pieds de la Vierge immaculée : Je vous salue Marie, fille de Dieu le Père ; je vous salue Marie, mère de Dieu le Fils ; je vous salue Marie, épouse de Dieu le Saint-Esprit... Dieu seul est au-dessus de vous ! Chemin, 496
Vivre dans l'intimité de la Mère de Dieu
C'est de manière spontanée, naturelle, que naît en nous le désir de vivre dans l'intimité de la Mère de Dieu, qui est aussi notre Mère; d'avoir avec elle les rapports que nous aurions avec une personne vivante. En effet, la mort n'a pas eu raison de Celle qui, au contraire, se trouve, corps et âme, aux côtes de Dieu le Père, de son Fils, du Saint-Esprit.
Pour comprendre le rôle que joue Marie dans la vie chrétienne, pour nous sentir attirés vers elle, pour rechercher, dans un élan filial, son aimable compagnie, il n'est pas besoin de grandes démonstrations, bien que le mystère de la Maternité divine soit tellement riche que jamais nous n'en considérerons suffisamment le contenu.
La foi catholique a su reconnaître en Marie un signe privilégié de l'amour de Dieu. Dieu nous appelle désormais ses amis ; sa grâce opère en nous ; elle nous régénère en nous délivrant du péché ; elle nous donne la force de pouvoir refléter d'une certaine manière le visage du Christ, au sein même des faiblesses inhérentes à tout être encore pétri de poussière et de misère. Nous ne sommes pas des naufragés auxquels Dieu a promis le salut, car ce salut agit déjà en nous. Nos relations personnelles avec Dieu ne sont pas celles d'un aveugle avide de lumière, qui gémit dans les affres de l'obscurité, mais celles d'un fils qui se sait aimé de son Père.
Avec le cœur avec lequel nous aimons nos parents
C'est de cette affection, de cette confiance, de cette sécurité, que nous parle Marie. Voilà pourquoi son nom touche notre cœur. Les rapports de chacun de nous avec sa propre mère peuvent nous servir d'exemple et de modèle pour nos rapports avec la Dame “ au Doux Nom, Marie. Nous devons aimer Dieu avec le cœur avec lequel nous aimons nos parents, nos frères et sœurs, les autres membres de notre famille, nos amis et amies ; car nous n'en avons pas d'autre. C'est donc avec ce même cœur, que nous fréquenterons Marie.
Comment se conduit normalement un fils ou une fille avec sa mère?
De mille façons, mais toujours avec affection et confiance ; une affection qui revêtira dans chaque cas des formes précises, nées de la vie même, jamais figées dans la froideur. Ce seront, au contraire, des coutumes familiales pleines de chaleur, de petites attentions quotidiennes, de celles que l'enfant se doit d'avoir à l'égard de sa mère, et qui manquent à celle-ci si d'aventure il les oublie : un baiser, une caresse en sortant ou en rentrant à la maison, un petit cadeau, quelques mots affectueux.
N'est besoin de mots, une pensée suffit
Dans nos relations avec notre Mère du Ciel, se retrouvent aussi ces gestes de piété filiale qui expriment notre attitude habituelle envers elle. Bien des chrétiens adoptent l'ancienne coutume du scapulaire, ou bien ils ont pris l'habitude de saluer — point n'est besoin de mots, une pensée suffit — les images de Marie qui se trouvent dans tout foyer chrétien ou qui ornent les rues de bien des villes ; ou encore ils récitent la merveilleuse prière qu'est le rosaire, où l'âme ne se lasse point de redire toujours les mêmes choses, pas plus que ne s'en lassent les amoureux quand ils s'aiment, où elle apprend à revivre les moments dominants de la vie du Seigneur ; ou bien, enfin, ils s'habituent à consacrer à Notre Dame un jour de la semaine, justement celui où nous sommes réunis, le samedi, en lui offrant une petite attention et en méditant plus particulièrement sur sa maternité.
Comment prier le Rosaire? Telécharger document en format pdf.
Il existe bien d'autres dévotions mariales qu'il n'est pas nécessaire de rappeler ici maintenant. Elles n'ont pas besoin d'être toutes incorporées à la vie de chaque chrétien — croître en vie surnaturelle est bien différent d'accumuler purement et simplement des dévotions —mais je dois affirmer en même temps que celui qui n'en vit pas au moins quelques-unes, celui qui ne manifeste pas d'une manière ou d'une autre son amour à Marie, ne possède pas la plénitude de la foi.
Recourir à elle avec l'amour et la joie des enfants
Ceux qui trouvent démodées les dévotions envers la Très Sainte Vierge, manifestent qu'ils ont perdu de vue le sens profondément chrétien qu'elles contiennent et qu'ils ont oublié la source dont ils procèdent : la foi en la volonté salvatrice de Dieu le Père, l'amour envers Dieu le Fils, qui s'est réellement fait homme et est né d'une femme, la confiance en Dieu le Saint-Esprit, qui nous sanctifie par sa grâce.
C'est Dieu qui nous a donné Marie, et nous n'avons pas le droit de la repousser ; nous devons au contraire recourir à elle avec l'amour et la joie des enfants. Quand le Christ passe, 142
Marie, la très sainte Mère de Dieu, passe inaperçue, comme une femme parmi les autres femmes de son village. — Apprends d'Elle à vivre avec « naturel ». Chemin, 499
SOURCE DU DOCUMENT:
http://www.fr.josemariaescriva.info/article/mai2c-le-mois-de-la-vierge-marie
Le mois de Mai § Le mois de Marie.
http://saintpothin.fr/Prier-le-chapelet-au-cours-du-moi
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Le mois de mai commence par la fête de Saint Joseph
et se termine par la fête de la Visitation.
Au coeur de cette rencontre Elisabeth s’exclame :
"Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusuqu’à moi ...
Tu es bénie entre toutes les femmes ...
C’est pourquoi nous aimons plus particulièrement nous tourner
vers celle qui est notre Mère au cours de ce mois ...
Prière à Notre-Dame de la paix
Maintenant et à l’heure de notre mort Sainte Marie,
Mère de Dieu, Prie pour nous tous,
maintenant qu’ils sont morts
Les miens et ceux des autres,
Ceux qui furent aimés
Et ceux qu’on a tués
Ceux qui avaient du bien
Et ceux qui n’avaient rien
Ceux qui n’ont pas souffert
Et ceux qui ont crié
Ceux qui étaient trop jeunes
Et ceux qui étaient las
Ceux qui ont vécu droit
Et ceux qui ont fauté
Ceux qui laissent un nom
Et ceux que l’on oubliera
Ceux qui ont fait du bien
Ceux qui ont fait du tort
Ceux pour lesquels on prie
Et ceux que l’on oublie
Ceux que je peux nommer
Et ceux que tu connais Vierge Marie, vois tes fils ;
A partir de cette heure-là
Qu’ils soient auprès de Dieu
Avec toi, Amen.
Cest le mois de Marie-2.WMV
Livre de l'Exode
15,1b.2.3-4.5-6.17-18.
Je chanterai pour le Seigneur !
Éclatante est sa gloire :
il a jeté dans la mer cheval et cavalier !
Ma force et mon chant, c’est le Seigneur :
il est pour moi le salut.
Il est mon Dieu, je le célèbre ;
j’exalte le Dieu de mon père.
Le Seigneur est le guerrier des combats ;
son nom est « Le Seigneur ».
Les chars du Pharaon et ses armées,
il les lance dans la mer.
L’élite de leurs chefs a sombré dans la mer Rouge.
L’abîme les recouvre : ils descendent,
comme la pierre, au fond des eaux.
Ta droite, Seigneur, magnifique en sa force, ta droite,
Seigneur, écrase l’ennemi.
Tu les amènes, tu les plantes sur la montagne, ton héritage,
le lieu que tu as fait, Seigneur, pour l’habiter,
le sanctuaire, Seigneur, fondé par tes mains.
Le Seigneur régnera pour les siècles des siècles.
Evangile de Jésus Christ selon saint Jean 18,1-40.19,1-42.
En ce temps-là, après le repas, Jésus sortit avec ses disciples et traversa le torrent du Cédron ; il y avait là un jardin, dans lequel il entra avec ses disciples. Judas, qui le livrait, connaissait l’endroit, lui aussi, car Jésus et ses disciples s’y étaient souvent réunis. Judas, avec un détachement de soldats ainsi que des gardes envoyés par les grands prêtres et les pharisiens, arrive à cet endroit. Ils avaient des lanternes, des torches et des armes.
Alors Jésus, sachant tout ce qui allait lui arriver, s’avança et leur dit : « Qui cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « Jésus le Nazaréen. » Il leur dit : « C’est moi, je le suis. » Judas, qui le livrait, se tenait avec eux. Quand Jésus leur répondit : « C’est moi, je le suis », ils reculèrent, et ils tombèrent à terre. Il leur demanda de nouveau : « Qui cherchez-vous ? » Ils dirent : « Jésus le Nazaréen. » Jésus répondit : « Je vous l’ai dit : c’est moi, je le suis. Si c’est bien moi que vous cherchez, ceux-là, laissez-les partir. »
Ainsi s’accomplissait la parole qu’il avait dite : « Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as donnés ». Or Simon-Pierre avait une épée ; il la tira, frappa le serviteur du grand prêtre et lui coupa l’oreille droite. Le nom de ce serviteur était Malcus. Jésus dit à Pierre : « Remets ton épée au fourreau. La coupe que m’a donnée le Père, vais-je refuser de la boire ? » Alors la troupe, le commandant et les gardes juifs se saisirent de Jésus et le ligotèrent.
Ils l’emmenèrent d’abord chez Hanne, beau-père de Caïphe qui était grand prêtre cette année-là. Caïphe était celui qui avait donné aux Juifs ce conseil : « Il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple. » Or Simon-Pierre, ainsi qu’un autre disciple, suivait Jésus. Comme ce disciple était connu du grand prêtre, il entra avec Jésus dans le palais du grand prêtre. Pierre se tenait près de la porte, dehors. Alors l’autre disciple – celui qui était connu du grand prêtre – sortit, dit un mot à la servante qui gardait la porte, et fit entrer Pierre. Cette jeune servante dit alors à Pierre : « N’es-tu pas, toi aussi, l’un des disciples de cet homme ? »
Il répondit : « Non, je ne le suis pas ! » Les serviteurs et les gardes se tenaient là ; comme il faisait froid, ils avaient fait un feu de braise pour se réchauffer. Pierre était avec eux, en train de se chauffer. Le grand prêtre interrogea Jésus sur ses disciples et sur son enseignement. Jésus lui répondit : « Moi, j’ai parlé au monde ouvertement. J’ai toujours enseigné à la synagogue et dans le Temple, là où tous les Juifs se réunissent, et je n’ai jamais parlé en cachette. Pourquoi m’interroges-tu ? Ce que je leur ai dit, demande-le à ceux qui m’ont entendu.
Eux savent ce que j’ai dit. » À ces mots, un des gardes, qui était à côté de Jésus, lui donna une gifle en disant : « C’est ainsi que tu réponds au grand prêtre ! » Jésus lui répliqua : « Si j’ai mal parlé, montre ce que j’ai dit de mal ? Mais si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? » Hanne l’envoya, toujours ligoté, au grand prêtre Caïphe. Simon-Pierre était donc en train de se chauffer. On lui dit : « N’es-tu pas, toi aussi, l’un de ses disciples ? »
Pierre le nia et dit : « Non, je ne le suis pas ! » Un des serviteurs du grand prêtre, parent de celui à qui Pierre avait coupé l’oreille, insista : « Est-ce que moi, je ne t’ai pas vu dans le jardin avec lui ? » Encore une fois, Pierre le nia. Et aussitôt un coq chanta. Alors on emmène Jésus de chez Caïphe au Prétoire. C’était le matin. Ceux qui l’avaient amené n’entrèrent pas dans le Prétoire, pour éviter une souillure et pouvoir manger l’agneau pascal.
Pilate sortit donc à leur rencontre et demanda : « Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? » Ils lui répondirent : « S’il n’était pas un malfaiteur, nous ne t’aurions pas livré cet homme. » Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes et jugez-le suivant votre loi. » Les Juifs lui dirent : « Nous n’avons pas le droit de mettre quelqu’un à mort. » Ainsi s’accomplissait la parole que Jésus avait dite pour signifier de quel genre de mort il allait mourir.
Alors Pilate rentra dans le Prétoire ; il appela Jésus et lui dit : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? » Pilate répondit : « Est-ce que je suis juif, moi ? Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi : qu’as-tu donc fait ? » Jésus déclara : « Ma royauté n’est pas de ce monde ; si ma royauté était de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. En fait, ma royauté n’est pas d’ici. » Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? »
Jésus répondit : « C’est toi-même qui dis que je suis roi. Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. » Pilate lui dit : « Qu’est-ce que la vérité ? » Ayant dit cela, il sortit de nouveau à la rencontre des Juifs, et il leur déclara : « Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. Mais, chez vous, c’est la coutume que je vous relâche quelqu’un pour la Pâque : voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Juifs ? »
Alors ils répliquèrent en criant : « Pas lui ! Mais Barabbas ! »
Or ce Barabbas était un bandit. Alors Pilate fit saisir Jésus pour qu’il soit flagellé. Les soldats tressèrent avec des épines une couronne qu’ils lui posèrent sur la tête ; puis ils le revêtirent d’un manteau pourpre. Ils s’avançaient vers lui et ils disaient : « Salut à toi, roi des Juifs ! » Et ils le giflaient. Pilate, de nouveau, sortit dehors et leur dit : « Voyez, je vous l’amène dehors pour que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. » Jésus donc sortit dehors, portant la couronne d’épines et le manteau pourpre.
Et Pilate leur déclara : « Voici l’homme. » Quand ils le virent, les grands prêtres et les gardes se mirent à crier : « Crucifie-le ! Crucifie-le ! » Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes, et crucifiez-le ; moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. » Ils lui répondirent : « Nous avons une Loi, et suivant la Loi il doit mourir, parce qu’il s’est fait Fils de Dieu. » Quand Pilate entendit ces paroles, il redoubla de crainte. Il rentra dans le Prétoire, et dit à Jésus : « D’où es-tu ? » Jésus ne lui fit aucune réponse.
Pilate lui dit alors : « Tu refuses de me parler, à moi ? Ne sais-tu pas que j’ai pouvoir de te relâcher, et pouvoir de te crucifier ? » Jésus répondit : « Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi si tu ne l’avais reçu d’en haut ; c’est pourquoi celui qui m’a livré à toi porte un péché plus grand. » Dès lors, Pilate cherchait à le relâcher ; mais des Juifs se mirent à crier : « Si tu le relâches, tu n’es pas un ami de l’empereur. Quiconque se fait roi s’oppose à l’empereur. » En entendant ces paroles, Pilate amena Jésus au-dehors ; il le fit asseoir sur une estrade au lieu dit le Dallage – en hébreu : Gabbatha.
C’était le jour de la Préparation de la Pâque, vers la sixième heure, environ midi. Pilate dit aux Juifs : « Voici votre roi. » Alors ils crièrent : « À mort ! À mort ! Crucifie-le ! » Pilate leur dit : « Vais-je crucifier votre roi ? » Les grands prêtres répondirent : « Nous n’avons pas d’autre roi que l’empereur. » Alors, il leur livra Jésus pour qu’il soit crucifié. Ils se saisirent de Jésus.
Et lui-même, portant sa croix, sortit en direction du lieu dit Le Crâne (ou Calvaire), qui se dit en hébreu Golgotha. C’est là qu’ils le crucifièrent, et deux autres avec lui, un de chaque côté, et Jésus au milieu. Pilate avait rédigé un écriteau qu’il fit placer sur la croix ; il était écrit : « Jésus le Nazaréen, roi des Juifs. »
Beaucoup de Juifs lurent cet écriteau, parce que l’endroit où l’on avait crucifié Jésus était proche de la ville, et que c’était écrit en hébreu, en latin et en grec. Alors les grands prêtres des Juifs dirent à Pilate : « N’écris pas : “Roi des Juifs” ; mais : “Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs”. » Pilate répondit : « Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit. » Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique ; c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas.
Alors ils se dirent entre eux : « Ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura. » Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : ‘Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement.’ C’est bien ce que firent les soldats. Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. » Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit. Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes.
Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus. Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau. Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ; et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez. Cela, en effet, arriva pour que s’accomplisse l’Écriture : ‘Aucun de ses os ne sera brisé.’
Un autre passage de l’Écriture dit encore : ‘Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé.’ Après cela, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus. Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit – vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres.
Ils prirent donc le corps de Jésus, qu’ils lièrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les morts. À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin et, dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore déposé personne. À cause de la Préparation de la Pâque juive, et comme ce tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent Jésus.
Je croyais
Je croyais que prier c’était d’offrir avec amour
tous les gestes quotidiens de la vie, de sa vie.
Je croyais que prier c’était d’aimer
de toutes ses forces ce qui vit, ce qui bouge.
Dites-moi Seigneur, ai-je raison ou tort?
Je ne sais plus, je ne sais pas.
Seigneur, je t’offre mon cœur humblement, plein d’amour.
Et je t’assure que sur le chemin de ma vie
dans le silence de mon être,
je t’aime depuis toujours.
Peu importe si mes lèvres n’égrènent pas
tous les grains du chapelet,
elles le caressent et l’embrassent tendrement.
Dans la pénombre, je le saisis entre mes mains,
preuve de mon attachement.
Parfois, lorsque la peur vient m’habiter,
je crie vers toi, comme un long sanglot
et je sens l’apaisement.
Je croyais que c’était ça prier!
Offrir sa fragilité sur chaque grain
que compose un chapelet.
Peur, angoisse, fragilité, amour, amitié pardon, reconnaissance,
les grains ont tous les noms!
Je ne renie pas les AVE MARIA ni les PATER
mais j’y ajoute tous mes mots d’amour sur ce chapelet,
signe de ma FOI.
AVE MARIA –GRATIA PLEINA
Dis-moi Seigneur, m’aimes-Tu ?
Vivre le carême
Regard sur les Rameaux
Le dimanche des Rameaux ... inaugure la Semaine Sainte !
Le décorum liturgique du dimanche des Rameaux peut sembler folklorique pour le non-initié. Pourtant il met en scène liturgiquement l’essentiel de la vie de foi du croyant. Après la lecture d’un des textes de l’entrée de Jésus à Jérusalem,les rameaux sont bénis et distribués sur le chant du Hosanna directement emprunté à l’épisode de l’Évangile.
La célébration commence à l’extérieur de l’église, toutes portes closes. Chacun reçoit un rameaux : une banche d’arbre ou d’arbuste. En fonction de la latitude où l’on célèbre ce jour, d’aucun utilisera du sapin, des palmes, de l’olivier, du buis etc. Ces branches vertes, levées par l’Église en prière sur le chant joyeux "Hosanna !" est une réponse collective et personnelle à l’invitation du Seigneur : "suis-moi !". En franchissant les portes et en entrant dans l’église, l’assemblée, conduite par la croix de procession manifeste ce désir de suivre le Seigneur jusqu’au bout.
La violence de la Passion
Le croyant est ainsi prévenu.
La vie à la suite du Christ n’épargne pas de la violence, de la haine ou de la mort. L’Évangile n’est pas un conte de fées qui permettrait de s’évader des réalités concrètes. Après cette marche de tous derrière la croix, l’évangile de la Passion est lu, comme pour insister à nouveau sur l’exigence d’une vie de croyant à la suite du Christ. A la fin de la célébration chacun retournera chez lui, et traditionnellement déposera son rameau près d’un crucifix.
C’est le signe fort de la volonté du disciple de suivre toutes les exigences de l’Évangile au quotidien, dans l’intimité de sa maison et de l’ordinaire des jours. Cet élan généreux va pourtant, au long de l’année et au rythme des reculs et du péché du croyant, peu à peu s’assécher. Au bout d’un an cette branche sèche deviendra l’image de l’impuissance des seules forces du croyant et donc de son besoin d’être sauvé. Mais la vie du croyant n’est pas une spirale infernale dont l’issue serait le désespoir. Cette branche morte servira à fabriquer les cendres qui marqueront les fronts des disciples repentants.
En étant marqué par la cendre se son rameau et en entendant "convertis-toi et crois à évangile", le disciple prend conscience que seuls la fidélité et l’amour du Seigneur pourra les relever. Il en prend le chemin pendant les 40 jours du carême qui vécu dans la prière, le jeûne et le partage, lui permettront de soulever un nouveau rameau et de chanter Hosanna en redisant son désir d’être vraiment disciple : humblement mais fermement !
Source :
Sébastien Antoni, assomptionniste §Angoulême catholique.