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Date de création : 08.12.2007
Dernière mise à jour : 21.03.2013
13987 articles


Fables de Jean de Lafontaine

Publié à 20:47 par marzou2
Fables de Jean de Lafontaine

LES ANIMAUX MALADES DE LA PESTE

Un mal qui répand la terreur,
Mal que le Ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
La Peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom),
Capable d'enrichir en un jour l'Achéron,
Faisait aux animaux la guerre.
Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :
On n'en voyait point d'occupés
A chercher le soutien d'une mourante vie ;
Nul mets n'excitait leur envie ;
Ni Loups ni Renards n'épiaient
La douce et l'innocente proie.
Les Tourterelles se fuyaient ;
Plus d'amour, partant plus de joie.
Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis,
Je crois que le Ciel a permis
Pour nos péchés cette infortune ;
Que le plus coupable de nous
Se sacrifie aux traits du céleste courroux ;
Peut-être il obtiendra la guérison commune.
L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents
On fait de pareils dévouements :
Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence
L'état de notre conscience.
Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons
J'ai dévoré force moutons ;
Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense :
Même il m'est arrivé quelquefois de manger
Le Berger.
Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense
Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi
Car on doit souhaiter selon toute justice
Que le plus coupable périsse.
Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ;
Vos scrupules font voir trop de délicatesse ;
Et bien, manger moutons, canaille, sotte espèce.
Est-ce un péché ? Non non. Vous leur fîtes, Seigneur,
En les croquant beaucoup d'honneur ;
Et quant au Berger, l'on peut dire
Qu'il était digne de tous maux,
Etant de ces gens-là qui sur les animaux
Se font un chimérique empire.
Ainsi dit le Renard, et flatteurs d'applaudir.
On n'osa trop approfondir
Du Tigre, ni de l'Ours, ni des autres puissances
Les moins pardonnables offenses.
Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples Mâtins,
Au dire de chacun, étaient de petits saints.
L'Âne vint à son tour, et dit : J'ai souvenance
Qu'en un pré de Moines passant,
La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et je pense
Quelque diable aussi me poussant,
Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
A ces mots on cria haro sur le Baudet.
Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue
Qu'il fallait dévouer ce maudit Animal,
Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable !
Rien que la mort n'était capable
D'expier son forfait : on le lui fit bien voir.
Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de Cour vous rendront blanc ou noir.


Fables de Jean de Lafontaine

Publié à 21:09 par marzou2
Fables de Jean de Lafontaine

LA LAITIÈRE ET LE POT AU LAIT

Perrette, sur sa tête ayant un Pot au lait
Bien posé sur un coussinet,
Prétendait arriver sans encombre à la ville.
Légère et court vêtue elle allait à grands pas ;
Ayant mis ce jour-là pour être plus agile
Cotillon simple, et souliers plats.
Notre Laitière ainsi troussée
Comptait déjà dans sa pensée
Tout le prix de son lait, en employait l’argent,
Achetait un cent d’ œufs, faisait triple couvée ;
La chose allait à bien par son soin diligent.
Il m’est, disait-elle, facile
D’élever des poulets autour de ma maison :
Le Renard sera bien habile,
S’il ne m’en laisse assez pour avoir un cochon.
Le porc à s’engraisser coûtera peu de son ;
Il était quand je l’eus de grosseur raisonnable ;
J’aurai le revendant de l’argent bel et bon ;
Et qui m’empêchera de mettre en notre étable,
Vu le prix dont il est, une vache et son veau,
Que je verrai sauter au milieu du troupeau ?
Perrette là-dessus saute aussi, transportée.
Le lait tombe ; adieu veau, vache, cochon, couvée ;
La Dame de ces biens, quittant d’un oeil marri
Sa fortune ainsi répandue,
Va s’excuser à son mari
En grand danger d’être battue.
Le récit en farce en fut fait ;
On l' appela le Pot au lait.

Quel esprit ne bat la campagne ?
Qui ne fait châteaux en Espagne ?
Picrochole, Pyrrhus, la Laitière, enfin tous,
Autant les sages que les fous ?
Chacun songe en veillant, il n’est rien de plus doux :
Une flatteuse erreur emporte alors nos âmes :
Tout le bien du monde est à nous,
Tous les honneurs, toutes les femmes.
Quand je suis seul, je fais au plus brave un défi ;
Je m écarte, je vais détrôner le Sophi ;
On m’élit Roi, mon peuple m’aime ;
Les diadèmes vont sur ma tête pleuvant :
Quelque accident fait-il que je rentre en moi-même ;

Je suis gros Jean comme devant.


Avoir la musique au coeur

Publié à 20:59 par marzou2

Légendes du Québec

Publié à 03:07 par marzou2
Légendes du Québec

Province de Québec, village près du Cap Santé

En 1854, à la veille d'une noce

Dans le village et les alentours tout le monde savait ce qu'était un loup garou même si la plupart des paroissiens n'en jamais vu. Les hommes et des jeunes gens rentrant la nuit d'une veillée dans un village voisin évitaient les fermes où veillaient des gros chiens noirs. Au courant des veillées les garçons risquaient la vie éternelle en blasphémant. Un jour Firmin Jambette eut l'occasion de voir de près un loup garou. Ce fut durant un mariage. Une jeune fille nommée Catherine Miquelon était arrivée à l'âge de se marier. Les attentions d'un jeune homme de Cap-Santé, un garçon du nom de Misael. Lors du réveillon, assis en face d'elle, il lui faisait sa demande en mariage. Plus tard si vous le voulez bien, je vous raccompagnerait chez vous. J'ai un beau cheval bai et ma carriole fraîchement repeinte. La fête finie, la carriole blanche au cheval bai suivit les autres qui renversaient le fleuve sur le pont de glace. La route était banalisée d'épinettes et la glace était épaisse. Le cheval connaissait son chemin si bien que Misael avait tout le loisir de courtiser la belle Catherine. Un an plus tard, ils annonçaient leur fiançailles. Le mariage approche et à la journée même, ils commencèrent par célébrer la mariée. Dans la soirée le marié venait dire de tendre adieux à la mariée.

C'était l'heure du départ, les violons se turent. Les gens se préparaient a quitter les lieux quand tout à coup, ont ce rendirent compte que le marié avait disparu et sorti sans chapeau. Tous les hommes se mirent à sa recherche. Ils cherchèrent dans la grange, le foi, la tasse-rie, dans les crèches. Catherine pâle horrifié angoissé lui serrait le coeur. Firmin cherchait son ami partout. Il se retourna pour l'interpeller et dans la noirceur le sol couvert de neige éclairait un peu, il vit venir vers lui une bête de la taille d'un énorme chien. Elle était noir avec des yeux rouges flamboyants qui éclairaient comme des lanternes. L'animal s'avançait vers lui et le fixait, puis il ouvrit sa gueule et montra des crocs menaçants. L'animal se dressa et lui mit ses pattes velues sur les épaules qu'il allongeait, comme pour le mordre, son museau pointu avait un souffle brûlant. Firmin le frappa à l'épaule avec un couteau, le sang se mit à couler et la bête disparut et un homme blessé à l'épaule surgit de nul part.

Vous m'avez délivré dit Misael, en reprenant ses esprits, il pensa à sa noce et à Catherine et rentrait à l'intérieur. D'où vient tu un homme s'écria, vous êtes blessé à l'épaule, Misael lui répondit j'ai glissé sur des glaçons qui tranchent comme un poignard.

Le lendemain tout était calme et comme si rien n'était arrivé Misael aperçu Firmin dans la rue, les deux hommes sourirent et les cloches du village carillonneraient. Ce n'est que sur son lit de mort que Firmin raconta cette histoire du loup garou qu'il avait vraiment vécu le soir des fameuses noces du loup garou.

Histoire du Québec


Chaperon Rouge

Publié à 22:57 par marzou2

Chaperon Rouge

Publié à 22:54 par marzou2
Chaperon Rouge

De tous les contes d'enfance, mon préféré c'est surement le Petit Chaperon Rouge. Je me souviens que lorsque ma nièce était petite, c'était aussi son conte préféré et avec Fannie, il ne fallait pas passer ou en changer un seul mot sinon gare ! Elle le connaissait par coeur, la mignonnette.
Je me souviens d'un soir ou c'était grand'papa qui le lui racontait et soudain pris d'une envie de dormir subite, sur l'oreillée de Fannie, grand'papa Charles s'endormi. Fannie se levant rapidement pour venir nous avertir de ne pas faire trop de bruit car, grand'papa dormait à poings fermés ! Très efficace ce conte ... lollllllll
Ce conte comporte à lui seul tous les éléments essentiels d'un conte qui se respecte, une petite fille adorable, une bonne grand'mère, une porte que nous voudrions tous avoir chez-soi, un loup gourmand et combien imaginatif et une fin inespérée ...
Alors c'est décidé, je vais continuer d'aimer ce conte comme du temps de mon enfance et de celui de ma belle Fannie.


Chaperon Rouge

Publié à 22:51 par marzou2

Chaperon Rouge

Publié à 22:50 par marzou2

Chaperon Rouge

Publié à 21:43 par marzou2

Chaperon Rouge

Publié à 21:42 par marzou2