Publié à 01:24 par marzou2
Ca creuse en grand dans mon coin, surtout depuis l'arrivée de ses deux nouvelles taupes ...
Publié à 01:22 par marzou2
Compromis entre un jeune garcon et un écureuil, ca c'est passé derrière chez moi cet après-midi ...
Publié à 22:06 par marzou2
On l'appelle le *perceur fou* lollllllllllll
Publié à 21:59 par marzou2
Publié à 21:58 par marzou2
Mon ancienne prof de français, Mlle Ouellet
Publié à 21:55 par marzou2
Publié à 21:54 par marzou2
Publié à 21:53 par marzou2
Publié à 20:46 par marzou2
La légende de la sauge
En ce temps là, Hérode, le méchant, le cruel roi avait ordonné à ses soldats de tuer tous les petits garçons qui n'avaient pas deux ans. Il était ainsi certain de faire disparaître l'Enfant Jésus. La Vierge Marie s'était sauvée dans la campagne avec son Petit, caché dans son grand manteau bleu. Elle courait, elle courait; car elle entendait derrière elle les chevaux des soldats.
Marie dans sa frayeur s'approcha d'une rose et lui demanda:
- Rose, jolie rose, ouvre tes pétales afin que je puisse, dans ton cœur, cacher l'Enfant Jésus que les soldats du méchant roi Hérode veulent faire mourir.
Mais la rose refusa parce qu'elle craignait d'abîmer ses pétales et de ne plus pouvoir dresser fièrement la tête au-dessus de toutes les autres fleurs.
Triste de ce refus, la Vierge Mère s'en alla. Derrière elle, elle entendait, très près, toujours plus près, les chevaux des soldats.
Dans le champ qui bordait la route, fleurissait un grand coquelicot.
- Coquelicot, joli coquelicot, ouvre tes pétales afin que je puisse, dans ton cœur, cacher l'Enfant Jésus que les soldats du méchant roi Hérode veulent faire mourir.
Mais le coquelicot refusa parce qu'il craignait de perdre ses belles couleurs et de voir sa tige se courber.
Triste de voir cet égoïsme, Marie s'en alla encore. Derrière elle, elle entendait très prés, toujours plus près, le pas des chevaux des soldats.
Au bord du chemin, fleurissait une toute petite fleur bleue, la sauge.
- Sauge, ma petite saugette, veux-tu bien cacher mon fils dans ton petit cœur bleu ?
Et sans hésiter, la petite sauge écarta si fort et si fort ses pétales que la Vierge Marie et son Enfant Jésus purent tous deux s'y blottir.
Le pas des chevaux s'était rapproché tout près, toujours plus près. Les soldats étaient là; mais ils ne voyaient ni la mère, ni l'enfant, ni la petite fleur qui, au bord du chemin, les abrite.
Le pas des chevaux s’éloignaient toujours plus, toujours plus. Les soldats passés, ils ne reviendront pas. Alors la Vierge sortit de la sauge, son Enfant dans les bras, et avant de partir, elle bénit la petite fleur accueillante:
- Sauge, petite saugette, puisque tu as sauvé mon Petit Enfant, Il te donne le pouvoir de sauver ceux qui ont un corps souffrant.
Publié à 16:04 par marzou2
LA NUIT DES MERVEILLES
À minuit précisément, les animaux de la ferme héritaient, disait-on, du don merveilleux et inhabituel de la parole. Ainsi boeufs, vaches, chevaux, porcs, moutons et volailles se mettaient à parler entre eux et à se faire semble-t-il, d'étranges confidences sur les humains, notamment leurs maîtres.
Malheur à celui qui osait aller les épier. Il risquait de devenir muet ou pire encore d'en mourir. Cette croyance prévalait non seulement en France mais aussi chez les francophones du Canada.
Une autre croyance voulait qu'à minuit le bétail de la ferme se mette à genoux dans l'étable pour adorer l'Enfant Jésus.
De toute évidence, ces deux croyances sont intimement liées à celle plus ancienne encore, de la naissance de Jésus à minuit.