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La mère de Jésus dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira. » Jn 2, 5
Car si notre coeur nous condamnait, Dieu est plus grand que notre coeur, et il connaît tout. 1 Jn 3, 20
Invoque-moi et je te répondrai; je t'annoncerai des choses grandes et cachées dont tu ne sais rien. Jr 33, 3
Date de création : 24.10.2012
Dernière mise à jour :
14.03.2020
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Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et ployez sous le fardeau, et je vous soulagerai. Mt 11,28
A qui irions-nous seigneur jésus ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6,68
Heureux les coeurs purs car ils veront Dieu. Mt 5, 8
Je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu'ils l'aient en abondance. Jn 10,10
En ce temps-là, Jean le Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples. Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit : « Voici l’Agneau de Dieu. »Les deux disciples entendirent ce qu’il disait, et ils suivirent Jésus.Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient, et leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « Rabbi – ce qui veut dire : Maître –, où demeures-tu ? »
Il leur dit : « Venez, et vous verrez. » Ils allèrent donc, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. C’était vers la dixième heure (environ quatre heures de l’après-midi).André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus.Il trouve d’abord Simon, son propre frère, et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie » – ce qui veut dire : Christ.André amena son frère à Jésus. Jésus posa son regard sur lui et dit : « Tu es Simon, fils de Jean ; tu t’appelleras Kèphas » – ce qui veut dire : Pierre.
Les lectures bibliques de ce dimanche nous parlent de l’appel du Seigneur et du changement qui en découle. L’Evangile de ce jour nous parle de Jean Baptiste : Il voit Jésus qui « allait et venait ». Et il dit : « Voici l’Agneau de Dieu ». C’est une manière de dire : Voici celui qui aime tous les hommes. Un agneau, c’est fragile, doux, sans défense. Au temple de Jérusalem, les fidèles avaient l’habitude d’immoler un agneau pour la purification des péchés. Plus tard, Jésus sera comme cet agneau : il livrera son Corps et versera son sang pour nous et pour la multitude en rémission des péchés. C’est ainsi qu’il sera porteur du pardon de Dieu.
Deux disciples de Jean Baptiste l’ont vu montrer « l’Agneau de Dieu ». C’étaient des pécheurs du lac de Tibériade. L’ayant entendu, ils se mettent à suivre Jésus. Jésus se retourne et leur demande : « Que cherchez-vous ? » La même question nous est posée à tous aujourd’hui : Que cherchons-nous ?C’est vrai que parfois, nous ne cherchons pas du bon côté. Rappelons nous la mise au point de Jésus après la multiplication des pains : s’adressant à la foule, il dit : « vous me cherchez parce que vous avez mangé du pain et que vous avez été rassasiés » (Jn 6, 26). Beaucoup ne cherchent pas Jésus pour lui-même ; ce qui les intéresse, c’est leur satisfaction personnelle.
Les deux disciples posent la question : « Maître, où habites-tu ? » nous comprenons qu’ils recherchent un maître et un lieu d’enseignement. La réponse de Jésus est un appel à le suivre : « Venez et vous verrez. » C’est ainsi qu’ils acceptent de cheminer avec lui et de voir qui il est. Ils ont trouvé celui qu’ils cherchaient. André le dit à son frère Simon. Trouver le Christ c’est accepter de ne pas s’installer, c’est accepter de marcher sans cesse. La vocation du disciple c’est de marcher à la suite du Maître. C’est aussi accepter de marcher avec les autres. Ces derniers peuvent être très différents. Les chrétiens ne sont pas tous constitués sur le même modèle. La diversité est une richesse.
Cette semaine, nous prions pour l’unité des chrétiens. Prier pour l’unité c’est reconnaître que nos vocations sont différentes. Il ne s’agit pas de rechercher des compromis entre catholiques, protestants, orthodoxes… L’important c’est de nous mettre ensemble autour du Seigneur et d’entendre son appel. C’est autour de lui seul que pourra se construire l’unité entre tous les chrétiens.
Et après avoir prié ensemble, nous apprendrons à voir en eux des frères et des sœurs. Des chrétiens divisés, des chrétiens qui critiquent les autres à la sortie de la messe ne peuvent pas vraiment témoigner du Christ.Tout au long de cette semaine, nous prierons pour que nos communautés chrétiennes deviennent plus fraternelles et plus unies. Et nous mettrons tout en œuvre pour qu’il en soit ainsi.
Alors, comme André, nous pourrons dire à d’autres : « Nous avons trouvé le Christ, Celui que nous cherchions. » Et nous pourrons chanter avec plus de vérité : « Seigneur, tu nous appelles et nous allons vers toi, ta bonne nouvelle nous met le cœur en joie. »
Source: Dimanche prochain
En ce temps-là, Jean le Baptiste proclamait : « Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi ; je ne suis pas digne de m’abaisser pour défaire la courroie de ses sandales.Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. »En ces jours-là, Jésus vint de Nazareth, ville de Galilée, et il fut baptisé par Jean dans le Jourdain.Et aussitôt, en remontant de l’eau, il vit les cieux se déchirer et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe.Il y eut une voix venant des cieux : « Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. »
Dimanche dernier, nous fêtions l’Epiphanie du Seigneur. A travers les mages, le Christ était manifesté au monde païen. Aujourd’hui, à l’occasion de son baptême, il est manifesté à Jean Baptiste et à tous ceux qui sont avec lui. Cette fête d’aujourd’hui nous parle d’abord de l’Esprit Saint. La Bible nous apprend qu’il intervient dans tous les grands événements de l’histoire du Salut : « Dès qu’il fut baptisé, les cieux s’ouvrirent. Il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui »… « La voix du Père se fit entendre : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis tout mon amour, écoutez-le. »
L’Evangile de saint Marc nous rapporte l’événement du baptême de Jésus. Ce baptême donné par Jean Baptiste était un geste de pénitence. Ceux qui demandaient à le recevoir manifestaient qu’ils se reconnaissaient pécheurs. Ils étaient plongés dans les eaux du Jourdain et en ressortaient purifiés. Cette démarche les engageait sur la route d’une véritable conversion. Or voilà que Jésus est là. Il se tient au milieu de tous ces gens qui demandent à Dieu de lesapaiser. Bien sûr, lui, le Fils bien-aimé du Père n’avait pas de péché à se faire pardonner. Alors pourquoi demande-t-il à recevoir ce baptême de conversion ?
Certains répondent qu’il a voulu donner l’exemple. C’est sans doute bien, mais il nous faut aller plus loin. La démarche de Jésus a une signification unique. Il faut savoir que le mot « baptême » signifie « plonger ». Au jour de son baptême, Jésus, pur de tout péché, a été plongé dans l’eau du Jourdain. Il en est ressorti porteur de tout le péché du monde. Il l’a pris sur lui pour nous en libérer. Quant à nous, au jour de notre baptême, nous avons été immergés dans l’amour qui est en Dieu, Père, Fils et Saint Esprit. Ce jour-là, Jésus nous a dit : « Tu es mon enfant bien-aimé. »
Jésus n’avait pas besoin de ce baptême donné par Jean Baptiste. Il n’avait pas de péché à se faire pardonner. Mais il a tenu à rejoindre tous les hommes pécheurs. Il a pris sur lui tous leurs péchés et toutes leurs misères. Avec nous, il porte sa croix et nous la portons avec lui. Notre vie peut être marquée par bien des faiblesses, des histoires tourmentées ou malheureuses. Mais le Seigneur est là. Il nous rejoint. Avec lui, c’est l’espérance qui renaît. La bonne nouvelle est annoncée aux pauvres, les pécheurs sont pardonnés, les malades sont guéris et relevés. Quand Jésus est là, plus rien ne peut être comme avant.
En recevant ce baptême, le Christ a manifesté sa complète solidarité avec le Père et sa généreuse docilité envers les pécheurs. Il nous rappelle que l’amour de Dieu et l’amour du prochain sont inséparables. On ne peut pas vivre en enfant de Dieu sans vivre ensemble comme des frères, solidaires les uns des autres. Le Christ nous donne le témoignage d’un amour passionné pour Dieu et pour l’humanité. Et c’est sur ce chemin qu’il veut nous conduire. Nous savons bien que ce n’est pas gagné. Dans notre vie, il peut y avoir des inclinations mauvaises qui nous éloignent de l’amour. Pensons à l’orgueil, l’égoïsme, la malhonnêteté. Mais le Seigneur est toujours là. Il ne se lasse jamais de nous offrir son pardon. Là où le péché a abondé, son amour a surabondé.
Depuis notre baptême, nous sommes habités par la présence du Christ en nous. Comme les apôtres, nous sommes invités à « rester avec lui » pour nous laisser enseigner. Cette rencontre avec lui ne peut que nous transformer. Comme les amis de Jésus, nous pourrons porter et diffuser la bonne nouvelle dans le monde d’aujourd’hui. C’est en vue de cette mission que nous supplions le Seigneur : « Que ton Esprit repose sur nous comme il a reposé sur Jésus. Ainsi, en rencontrant nos frères et nos sœurs, nous apprendrons à te rencontrer toi-même.» Amen
Source:Dimanche prochain
Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalemet demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui. »En apprenant cela, le roi Hérode fut bouleversé, et tout Jérusalem avec lui.Il réunit tous les grands prêtres et les scribes du peuple, pour leur demander où devait naître le Christ.Ils lui répondirent : « À Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète :Et toi, Bethléem, terre de Juda, tu n’es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Juda, car de toi sortira un chef, qui sera le berger de mon peuple Israël. »Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle date l’étoile était apparue ;puis il les envoya à Bethléem, en leur disant : « Allez vous renseigner avec précision sur l’enfant. Et quand vous l’aurez trouvé, venez me l’annoncer pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui. » Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient les précédait, jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant.Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie.Ils entrèrent dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe.Mais, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.
Dans le prolongement de Noël, nous célébrons aujourd’hui la fête de l’Epiphanie. En évoquant cette fête, nous pensons à la visite des mages auprès de l’enfant Jésus. Mais beaucoup ne connaissent pas la signification de ce mot. Il faut savoir qu’une épiphanie c’est une manifestation éclatante de la présence de Dieu. Ce qui était caché devient évident. Dieu s’est manifesté tout au long de l’histoire de son peuple et il continue aujourd’hui.
L’Evangile nous parle de ces mages qui se sont mis en route pour se prosterner devant le Roi des juifs. Les premiers adorateurs de ce Messie Roi sont des païens. Pour ce rendre à Bethléem, ils ont été guidés par une étoile, puis par l’Ecriture. Les chefs religieux qui connaissent bien la la Bible les ont orientés vers cette ville toute proche de Jérusalem. Arrivés devant ce nouveau-né, ils lui offrent leurs présents : l’or destiné à un roi, l’encens à un Dieu, et la myrrhe à un mortel. Comme les mages, nous sommes appelés à la crèche pour y rencontrer le Seigneur et l’adorer.
Ces mages dont nous parle l’Evangile représentent toutes les nations païennes qui viennent se prosterner devant le Christ Sauveur. A travers elles, c’est le monde païen qui a accès au Salut. L’Evangile nous dit qu’ils se sont mis en route. Mais n’oublions pas : c’est Dieu lui-même qui a agit dans leur cœur. Plus tard, le Christ dira : « Personne ne peut venir à moi si le Père qui m’a envoyé ne l’attire à moi. » Cet Evangile de l’Epiphanie doit être lu à la lumière de la Pentecôte. Ce jour-là, les nations rassemblées à Jérusalem découvriront la foi annoncée dans leur langue.
Voilà cette fête de l’Epiphanie : Dieu qui se manifeste au monde sous les traits d’un nouveau-né. Le même Dieu continue à se manifester au monde d’aujourd’hui. Malgré la pauvreté et le péché de ses membres, l'Eglise continue à rendre témoignage en annonçant l’Evangile jusque dans les « périphéries ». En ce dimanche, notre solidarité et notre prière sont tout spécialement pour les communautés d’Afrique. Elles ont besoin de notre prière et de notre aide matérielle. Ce sera une manière de prendre part à l’évangélisation de ce continent.
L’Epiphanie c’est ce témoignage extraordinaire qui parvient de l’Eglise du silence en Syrie, en Irak, en Corée du Nord et dans de nombreux autres pays. Dans leurs prisons ou derrière les barbelés, les chrétiens continuent à prier pour leurs persécuteurs. Beaucoup meurent simplement parce qu’ils ont osé proclamer que Dieu existe. Des Epiphanies, nous pourrions en citer bien d’autres. Dans tous les cas c’est la présence de Dieu qui se manifeste sous des formes variées et diverses.
C’est de cela que nous avons à témoigner dans les ténèbres qui environnent notre terre. Nous y voyons des pauvres de plus en plus pauvres et des riches qui ont peur de perdre ce qu’ils croient être leur force, leur richesse. Qu’en cette fête, l’espérance l’emporte ! Que tous les peuples, riches et pauvres, reconnaissent que le petit enfant trouvé par les mages est leur Sauveur.
En ce jour, nous nous tournons vers loi, Seigneur : « Lumière des hommes, nous marchons vers toi. Fils de Dieu, tu nous sauveras. »
Dans le prolongement de Noël, nous célébrons aujourd’hui la fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph. Elle nous est présentée comme le modèle de toutes les familles. Cette année, les lectures bibliques n’ont pas mis l’accent sur les vertus familiales mais sur la foi. Nous avons là un autre aspect de cette fête de la Sainte Famille. Elle nous rappelle que la foi est une dimension essentielle de la vie familiale. Elle tisse des liens très forts entre les personnes que tant de choses séparent. Il faut le dire et le redire : la foi façonne des existences solides. Elle nous aide à faire face aux problèmes de la vie.
C’est important pour nous : Jésus se présente comme la Lumière qui vient éclairer notre vie. Cela change tout dans notre façon de regarder et d’écouter les autres. Ce regard de la foi nous amène à voir le meilleur en eux. Il les aide à grandir et à s’assumer. Avec lui, nos familles deviennent des lieux d’éducation à l’amour véritable. Elles trouvent la joie de louer et de prier Dieu. En ce jour, nous n’oublions pas celles qui sont éprouvées par la maladie et le deuil, celles qui sont désunies et déchirées. Nous demandons au Seigneur qu’elles rencontrent des témoins de l’amour qui est en lui.
L’Evangile nous montre Marie et Joseph qui se rendent au temple pour présenter leur enfant au Seigneur. Malgré leur destin exceptionnel, ils restent fidèles aux rites de la loi. Certains prétendent parfois que la foi seule suffit et qu’il n’y a pas besoin de toutes ces « histoires de curés ». L’humble démarche au Temple de cette famille exceptionnelle nous rappelle que les rites religieux ne sont pas que des grimaces. Ils peuvent et ils doivent être une façon d’exprimer ce qui se passe dans le cœur. L’Eglise nous invite à certaines démarches qui expriment et nourrissent la foi.
Au cours de leur passage au Temple, il y a cette rencontre avec Siméon et Anne. Ces derniers étaient habités d’une attente. « L’Esprit avait révélé (à Siméon) qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Messie du Seigneur. » Tous deux ont une foi tendue vers leur Dieu. Ils nous apprennent à réagir quand la foi se laisse envahir par la routine. Cette routine c’est quand je suis là avec mon corps et que mon cœur est ailleurs. La foi ne sera vraiment authentique que si elle nous met chaque jour en mouvement.
Voilà cette rencontre extraordinaire. La plupart des gens n’ont rien vu. Seuls Siméon et Anne en ont compris tout l’enjeu. Nous voyons bien qu’il en est souvent de même dans nos Eucharisties. Siméon comprend que beaucoup vont rejeter Celui dont la venue réjouit son cœur. Il sait aussi que ce petit enfant provoquera le relèvement de beaucoup. Le Salut attendu depuis longtemps est là, en cet enfant. Saint Luc nous dit en clair ce que le reste de son Evangile va nous montrer : Jésus est le Seigneur de toutes les nations.
Que retenir de ces textes bibliques ? Tout d’abord une invitation à approfondir notre foi pour qu’elle soit plus vivante et plus forte. Jésus nous est présenté comme la Lumière des nations. Vivre Noël, c’est accueillir cette lumière dans nos vies, dans nos familles. C’est avec lui que nous pourrons grandir dans la foi. Elle va nous pousser au témoignage joyeux, serein et convaincu. La foi est une amitié avec le Christ, le Fils de Dieu et unique sauveur du monde.
En ce jour, nous te prions, Seigneur : Que ta Parole nous habite et fasse vivre chacune de nos familles. Conduis-nous sur le chemin que tu es venu nous montrer. Garde-nous fidèles à ton amour. Amen !
En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus.Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ;il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? »L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu.Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile.Car rien n’est impossible à Dieu. »Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.
Nous voici parvenus à quelques jours de Noël. A l’approche de cette grande fête, nous découvrons un Dieu qui rejoint notre humanité. Noël, c’est d’abord cela, Dieu qui vient à nous. Les textes bibliques de ce dimanche nous rappellent qu’il ne dirige pas les choses selon nos prévisions. Il dépasse nos vues. Et surtout, il nous invite à lui faire confiance quand les événements nous déconcertent. Le Seigneur nous appelle tous à le suivre fidèlement, même s’il nous conduit sur des chemins que nous n’avions pas prévus.
L’Evangile de l’Annonciation est une réponse plus précise à la première lecture (2Samuel 7,1-5.8b-12.14a.16). Nous y découvrons que Dieu ne veut pas habiter une maison grandiose. Son grand désir c’est de venir habiter le cœur de l’homme. Il veut que nous devenions familiers de sa présence et que nous cheminions avec lui vers son Royaume d’éternité. Il nous invite à être en communion d’amour avec lui et avec tous nos frères. Tout cela a commencé très humblement, à Nazareth, un petit village dont personne n’avait jamais entendu parler. Marie a répondu oui à l’appel de Dieu. Elle a accepté librement d’être la « servante du Seigneur ». Elle a servi l’humanité en lui donnant Celui qui est venu dans le monde pour le salut de tous les hommes.
Le même Christ veut venir habiter en nous ; c’est là tout le message de Noël. Vivre Noël, ce n’est pas d’abord faire un réveillon. Noël, c’est Jésus qui vient. Il frappe discrètement à notre porte et il attend notreréponse. Le plus beau cadeau de Noël c’est Jésus qui vient demeurer en nous. Accueillir Dieu et le donner au monde, c’est quelque chose d’extraordinaire. Nous y trouvons une joie que personne ne peut nous enlever. Avec lui et avec la Vierge Marie, toutes nos visites deviennent des visitations.
Ce cadeau que nous avons reçu, nous ne pouvons pas le garder pour nous. C’est comme une lumière qui doit être mise sur le lampadaire pour qu’elle éclaire notre monde. Le Seigneur compte sur nous pour lui préparer une place dans le cœur des hommes. Il a besoin de nos mains pour continuer les siennes. Il a besoin de nos lèvres pour prononcer ses paroles. Il a besoin de nos yeux pour voir la souffrance humaine et la soulager. Quelle que soit la question qu’il nous pose, il nous invite à lui dire oui. Avec lui, c’est une grande aventure qui commence. Accepter le Christ et l’offrir au monde c’est vraiment LA chance de notre vie. Comme Paul, nous pourrons dire : « Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi ».
En nous rassemblant à l’église, nous avons répondu à l’appel du Seigneur. Chaque dimanche, il rejoint les communautés réunies en son nom. En nous nourrissant de sa Parole et de son Corps, il vient habiter en nous. Il veut être avec nous et en nous pour nous conduire vers le Royaume qu’il est venu annoncer. En ce jour, nous pouvons lui adresser cette prière : « Dieu qui veux habiter les cœurs droits et sincères, donne-nous de vivre selon ta grâce, alors tu pourras venir en nous pour y faire ta demeure. Amen »
Il y eut un homme envoyé par Dieu. Son nom était Jean.
Il était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui.Cet homme n'était pas la Lumière, mais il était là pour lui rendre témoignage.
Voici quel fut le témoignage de Jean, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : « Qui es-tu ? »Il le reconnut ouvertement, il déclara : « Je ne suis pas le Messie. »Ils lui demandèrent : « Qui es-tu donc ? Es-tu le prophète Élie ? » Il répondit : « Non. - Alors es-tu le grand Prophète ? » Il répondit : « Ce n'est pas moi. »Alors ils lui dirent : « Qui es-tu ? Il faut que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu sur toi-même ? »Il répondit : « Je suis la voix qui crie à travers le désert : Aplanissez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Isaïe. » Or, certains des envoyés étaient des pharisiens.Ils lui posèrent encore cette question : « Si tu n'es ni le Messie, ni Élie, ni le grand Prophète, pourquoi baptises-tu ? » Jean leur répondit : « Moi, je baptise dans l'eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas :c'est lui qui vient derrière moi, et je ne suis même pas digne de défaire la courroie de sa sandale. »Tout cela s'est passé à Béthanie-de-Transjordanie, à l'endroit où Jean baptisait.
Ce 3ème dimanche de l’Avent nous invite à la joie. Cette joie c’est le signe de notre foi. Le chrétien se doit d’être un homme joyeux. Le pape Paul VI écrivait que « personne n’est exclu de la joie du Seigneur ». Et dans son exhortation « la joie de l’Evangile », le pape François nous dit : « Il y a des chrétiens qui semblent avoir un air de Carême sans Pâques. » C’est dommage pour eux et pour leur entourage. Nous avons tous à redécouvrir que l’action de l’Esprit de Dieu en nous est source de joie.
L’Evangile de ce dimanche est une annonce de Celui qui apporte la vraie joie au monde. Non, il ne s’agit pas de Jean Baptiste ; ce dernier n’est que le témoin de la Lumière. Sa mission, c’est de la montrer et de lui rendre témoignage : « Au milieu de vous, se tient celui que vous ne connaissez pas ». De même que l’arbre de vie était au milieu du jardin d’Eden, de même Jésus est au milieu de nous. Il se propose à tous. Tous peuvent avoir accès à lui. C’est l’abaissement d’un Dieu qui s’est fait homme et qui a vécu trente ans comme un homme.
Jean Baptiste est venu annoncer la Lumière dans un monde de ténèbres. Il est venu annoncer la Parole dans un monde de silence. Il faut savoir que, depuis longtemps, il n’y avait plus de prophète pour parler de la part de Dieu. Mais l’Evangile de ce dimanche nous annonce le changement : En Jésus, c’est Dieu qui vient à nous. Il est le Verbe de Dieu, la Parole de Dieu. Avec lui, la bonne nouvelle sera annoncée aux pauvres, aux exclus, aux prisonniers. Plus tard, Jésus dira que le Fils de l’homme n’est pas venu pour les bien-portants mais pour les malades.
Voilà ce message de joie. Il nous rejoint dans un monde qui souffre de la violence, de l’injustice et de l’égoïsme : « quand la vie intérieure se ferme sur ses propres intérêts, il n’y a plus de place pour les autres, les pauvres n’entrent plus, on n’écoute plus la voix de Dieu… Même des croyants courent ce risque… Beaucoup y succombent et se transforment en personnes vexées, mécontentes, sans vie » (Pape François)
Dans quelques jours, nous allons fêter Noël. Tout est prévu pour que ce soit « un Noël de rêve » : cadeaux, réveillon, illumination de nos rues… Mais le risque est grand d’oublier Celui qui est à la source de cette fête. Et c’est là, dans le désert de nos vies, qu’il nous faut réentendre ce message de Jean Baptiste : « Au milieu de vous, se tient Celui que vous ne connaissez pas ». Notre mission, c’est de révéler cette présence du Christ dans notre monde. Les plus beaux cadeaux, les plus fastueux réveillons ne peuvent pas vraiment nous combler. C’est seulement auprès du Seigneur que nous trouverons la vraie joie.
Nous te demandons Seigneur de faire de nous un peuple de témoins joyeux de ta présence et de ton amour. Toi seul peux nous aider à évangéliser Noël car tu en es le principal acteur. Tu nous invites et nous attends tous à la crèche. Donne-nous de répondre joyeusement à ton appel.
Source Dimanche prochain
Commencement de l’Évangile de Jésus, Christ, le Fils de Dieu.Il était écrit dans le livre du prophète Isaïe : Voici que j'envoie mon messager devant toi, pour préparer la route.A travers le désert, une voix crie : Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route.Et Jean le Baptiste parut dans le désert. Il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés.Toute la Judée, tout Jérusalem, venait à lui. Tous se faisaient baptiser par lui dans les eaux du Jourdain, en reconnaissant leurs péchés.Jean était vêtu de poil de chameau, avec une ceinture de cuir autour des reins, et il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage.Il proclamait : « Voici venir derrière moi celui qui est plus puissant que moi. Je ne suis pas digne de me courber à ses pieds pour défaire la courroie de ses sandales.Moi, je vous ai baptisés dans l'eau ; lui vous baptisera dans l'Esprit Saint. »
Les textes liturgiques de ce dimanche nous lancent un appel à l’espérance. C’est important car nous vivons dans un monde souvent désespérant. En de nombreux endroits, c’est l’escalade de la violence, haine et du malheur. Et c’est là que la Parole de Dieu intervient. En ce temps de l’Avent, elle vient nous annoncer le « Messager de la Paix ».
L’Evangile de saint Marc nous présente le « commencement de la bonne nouvelle de Jésus Christ Fils de Dieu ». C’est donc Dieu lui-même qui vient en la personne de Jésus. Cet Evangile s’ouvre par la prédication de Jean Baptiste : « A travers le désert, une voix crie… et Jean Baptiste parut dans le désert ». Alors, on peut se poser la question : pourquoi avoir choisi le désert pour annoncer cette bonne nouvelle ? Pourquoi n’avoir pas choisi un lieu de passage des foules ?
En fait, il y a plusieurs raisons : dans le monde de la Bible, le désert, c’est un lieu symbolique très fort. C’est le lieu de la rencontre avec Dieu. C’est dans cet espace dépouillé qu’il parle au cœur de l’homme pour l’inviter à se convertir : « Préparez les chemins du Seigneur, aplanissez sa route… » Nous voici donc mobilisés. Nous devons nous arracher à nos fauteuils confortables, retrousser nos manches et mettre la main à la pâte. Se convertir, c’est sortir de nos habitudes sclérosées et de nos lamentations stériles. Jean Baptiste nous recommande d’aplanir la route. Il s’agit d’enlever tous les obstacles pour que le Seigneur puisse passer et que nous puissions le rejoindre.
Le désert est aussi le symbole de l’aridité de nos cœurs. Nous le voyons bien tous les jours : nos cœurs ressemblent souvent à cette terre aride, altérée et sans eau. Pensons à tous ces déserts d’humanité où l’homme est devenu pire qu’un loup pour l’homme, déserts de dignité dans lesquels des hommes et des femmes sont traités comme du matériel qu’on utilise et qu’on jette. Et nous n’oublions pas les nombreux déserts de solitude, les déserts d’amour de ceux qui ne savent pas aimer et ne se sentent pas aimés. Dans tous ces déserts, nous voyons des hommes qui n’arrivent pas à se comprendre ni à se supporter.
Or c’est là que le Christ nous rejoint pour venir nous chercher. L’Evangile commence dans les déserts de nos vies. Dans le sable du désert, il n’y a pas de vie. Mais dès qu’il pleut, le sol se recouvre de végétation et de fleurs. De même, sans la présence du Seigneur, nos vies sont desséchées. Mais Dieu ne nous abandonne pas. Ce qu’il sème en nos cœurs ne meurt jamais. A la première occasion favorable, il se révèle pour transfigurer notre vie.
Et puis, il y a un dernier point qu’il ne faut pas oublier : le désert n’est pas ce lieu de rêve qu’on choisit pour goûter la tranquillité. Bien au contraire, c’est le lieu de tous les combats, c’est le lieu où l’on meurt de soif et de chaleur. En choisissant le désert, Jean Baptiste annonce qu’il y aura un combat, une lutte. Jésus commence son ministère en affrontant le démon au désert. Tout au long de son ministère, il sera combattu par ses adversaires. Ces derniers finiront par l’arrêter, le condamner et le mettre à mort sur une croix. Notre vie chrétienne est une lutte contre les forces du mal. Aujourd’hui comme autrefois, de nombreux chrétiens sont persécutés et mis à mort. Mais avec le Christ ressuscité, c’est l’amour qui triomphera.
C’est de cette espérance que nous avons à témoigner dans le monde d’aujourd’hui. Cela commence en donnant la première place au Christ dans notre vie. Il n’est pas possible de l’annoncer aux autres si nous ne l’accueillons pas en nous. Noël c’est Jésus qui vient à nous. Vivre Noël, c’est d’abord accueillir cette venue du Sauveur dans notre vie. Il est la source qui vient irriguer nos déserts ; il fait revivre ce que l’on croyait mort.
Aujourd’hui, nous te prions, Seigneur, toi qui es le Sauveur et l’Ami des hommes, donne-nous d’être les témoins de ton amour auprès de tous ceux et celles que tu mets sur notre route. Amen !
Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « Prenez garde, veillez : car vous ne savez pas quand viendra le moment. Il en est comme d'un homme parti en voyage : en quittant sa maison, il a donné tout pouvoir à ses serviteurs, fixé à chacun son travail, et recommandé au portier de veiller.Veillez donc, car vous ne savez pas quand le maître de la maison reviendra, le soir ou à minuit, au chant du coq ou le matin.Il peut arriver à l'improviste et vous trouver endormis.Ce que je vous dis là, je le dis à tous : Veillez ! »
Ce premier dimanche de l’Avent marque le début d’une nouvelle année liturgique. Nous devons d’abord nous rappeler que ce mot Avent est un dérivé de venue,avènement. Nous célébrons les trois venues du Seigneur : nous pensons d’abord à celle qui est située dans le temps, sa naissance que nous fêtons le jour de Noël. Sa deuxième venue c’est chaque jour dans notre vie si nous l’accueillons. Quant à sa troisième venue, c’est celle de son grand retour dans la gloire. Ce qui nous est recommandé, c’est de veiller et de nous préparer activement à ce retour.
« Veillez… » c’est le maître-mot de l’Evangile de ce dimanche. « Prenez garde », nous dit encore Jésus. Cela ne signifie pas « Méfiez-vous ». Nous ne devons pas nous méfier de la venue du Seigneur qui sera la plus grande des joies. Le plus important c’est de contempler sa venue d’une manière nouvelle. Nous devons donc demander la guérison du regard pour pouvoir veiller comme le Seigneur nous demande de le faire. C’est l’amour que le Seigneur veut faire grandir en nous, un amour vigilant et attentif. Nous sommes comme le serviteur qui attend son maître en pleine nuit. Il est important que nous donnions le meilleur de nous-mêmes. Son projet doit être le nôtre. Les hommes de notre monde ne s’intéresseront vraiment au Christ que s’il passionne ses disciples.
Il y a une chose que beaucoup ne savent pas : Dans la Bible, on emploie le même mot pour parler du veilleur et de l’amandier. Quand on croit que tout est fichu, l’amandier fleurit avant tous les autres arbres. Il annonce le printemps. Le veilleur comme l’amandier annonce le printemps de Dieu. Il faut croire que la Lumière l’emportera sur les ténèbres. C’est pour cela qu’il nous faut avoir un autre regard. Avec le regard de tous les jours, on ne voit que ce qui va mal, les catastrophes, les violences, les meurtres. Avec le regard de Dieu, nous pourrons repérer les signes du printemps spirituel dans ce monde qui est le nôtre. C’est ce regard de la foi qui nous permettra de le reconnaître et de l’accueillir. Son amour nous est sans cesse offert. Le cardinal Eyt nous disait que nous ne sommes pas 2000 ans après Jésus Christ mais 2000 ans avec lui.
« Vous ne savez pas quand viendra le moment » nous dit encore Jésus. Nous n’avons pas à le savoir ; ça ne nous regarde pas. Le Christ veut nous éviter l’inquiétude.Il nous recommande de rester fermes dans la foi. Même au plus fort de la nuit, nous avons la ferme certitude que l’amour triomphera. L’Evangile nous parle du chant du coq ; bien avant l’aurore, il annonce la venue de la lumière. Ce temps de l’Avent nous est donné pour réveiller notre attente, notre soif de Dieu.
Veillez, nous dit Jésus. Ne sombrez pas dans le sommeil spirituel qui fait qu’on ne voit que ce qui va mal.Durant ce temps de l’Avent, nous sommes invités à retrouver le chemin de la prière et des sacrements.C’est dans ce contact régulier avec le Seigneur que nous trouverons le chemin de la véritable conversion. Bernanos disait : « C’est formidable comme mes idées changent quand je prie. » C’est dans le silence, loin des tapages publicitaires que nous pourrons accueillir le Seigneur qui vient.
En ce début de l’année liturgique, nous nous tournons vers toi Seigneur : aide-nous à devenir les veilleurs de notre humanité. C’est au cœur de notre vie de tous les jours que nous voulons t’accueillir. Garde-nous éveillés pour ne pas manquer ce rendez-vous.
Source: Dimanche prochain
Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « Quand le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire. Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres : il placera les brebis à sa droite, et les chèvres à sa gauche. Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : 'Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la création du monde. Car j'avais faim, et vous m'avez donné à manger ; j'avais soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais un étranger, et vous m'avez accueilli ; j'étais nu, et vous m'avez habillé ; j'étais malade, et vous m'avez visité ; j'étais en prison, et vous êtes venus jusqu'à moi ! ' Alors les justes lui répondront : 'Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu... ? tu avais donc faim, et nous t'avons nourri ? tu avais soif, et nous t'avons donné à boire ? tu étais un étranger, et nous t'avons accueilli ? tu étais nu, et nous t'avons habillé ? tu étais malade ou en prison... Quand sommes-nous venus jusqu'à toi ? ' Et le Roi leur répondra : 'Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait. ' Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : 'Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu éternel préparé pour le démon et ses anges. Car j'avais faim, et vous ne m'avez pas donné à manger ; j'avais soif, et vous ne m'avez pas donné à boire ; j'étais un étranger, et vous ne m'avez pas accueilli ; j'étais nu, et vous ne m'avez pas habillé ; j'étais malade et en prison, et vous ne m'avez pas visité. ' Alors ils répondront, eux aussi : 'Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu avoir faim et soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ? ' Il leur répondra : 'Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l'avez pas fait à l'un de ces petits, à moi non plus vous ne l'avez pas fait. ' Et ils s'en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. »
Nous célébrons ce dimanche la fête du Christ Roi de l’univers. Mais si nous lisons bien l’Evangile, nous comprenons que le Christ n’est pas un roi à la manière des conquérants qui ont marqué l’histoire des hommes. Il n’est pas comme ces chefs qui font peser leur autorité. Ces derniers sont souvent portés à se faire servir plutôt qu’à servir et aider leurs administrés. Il n’est pas non plus un président à la manière des gouvernants de tous les temps. Nous le voyons bien, la plupart d’entre eux sont plus attirés par le pouvoir et l’argent que par l’attention aux plus pauvres. Nous devons donc oublier tous ces rois, ces chefs et ces présidents. La royauté de celui que nous honorons n’est pas de ce monde.Le prophète Ezéchiel (1ère lecture) nous annonce un roi berger de son peuple. Il guidera l’humanité sur la bonne route. Loin d’être un exploiteur de ceux qui lui sont confiés, il sera un serviteur attentif. Il se mettra au service des brebis les plus faibles. Il veillera avec amour sur les brebis saines. Il sera aussi un maître qui rétablira l’ordre. C’est ainsi que Dieu manifeste toute sa bonté. Cette bonté est devenue réalité avec la venue de Jésus dans le monde. Il s’est montré plein de sollicitude pour les plus faibles et les plus méprisés. Bien plus, il s’est identifié à eux.
Dans la seconde lecture, l’apôtre Paul nous annonce que le Christ ressuscité veut nous conduire à sa victoire sur la mort et le péché. Par sa résurrection d’entre les morts, il a triomphé de toutes les puissances du mal. Il marche à la tête de la procession des hommes qui montent vers Dieu. Il introduira dans son Royaume tous ceux qui l’auront suivi. Le monde sera arraché à la mort. Dieu sera tout en tous. Voilà une bonne nouvelle qui doit raviver notre espérance.
L’Evangile nous rappelle que le Christ veut nous associer tous à sa royauté au service des plus démunis. Un jour quelqu’un avait trouvé un crucifix mutilé dans les combles d’une église après la guerre. Le sacristain s’était proposé pour lui sculpter de nouveaux bras. Mais le prêtre a répondu : « Non, nous le laisserons tel qu’il est. Il nous rappellera que ses bras et ses mains, ce sont désormais les nôtres ». C’est ainsi que le Christ a besoin de nos mains pour exercer sa Royauté. Il nous envoie vers le petit, vers celui qui manque du nécessaire pour vivre. Ils sont de plus en plus nombreux ceux et celles qui n’ont pas de quoi se nourrir, s’habiller, se loger. Nous pensons aussi aux étrangers, aux sans papiers et aux exclus de toutes sortes. L’Evangile nous dit que c’est d’abord pour eux que le Christ est venu dans le monde. Avec lui, c’est la bonne nouvelle qui est annoncée aux pauvres. Ils sont son bien le plus précieux. L’Evangile nous demande de les aimer comme Jésus les a aimés. Il nous dit aussi que nous serons jugés sur notre amour ou notre manque d’amour. A l’heure du jugement final, nous serons tous rassemblés devant le christ berger. Tous les masques tomberont. Il n’y aura plus d’argent, de gallons ou d’uniforme pour nous protéger. Chacun apparaîtra tel qu’il est avec ce qu’il a fait de sa vie, des autres et de Dieu.
Dans l’eucharistie que nous célébrons chaque dimanche, nous apprenons à te reconnaître, Seigneur, dans la Parole et le Pain de Vie. Apprends-nous aussi à te reconnaître dans les pauvres. C’est auprès d’eux que nous sommes renvoyés si nous voulons te rencontrer. Nous te supplions : « Toi qui es Lumière, toi qui es l’amour, mets dans nos ténèbres ton Esprit d’Amour ». Amen !
Source: Dimanche prochain
Comme la Pâque des Juifs approchait, Jésus monta à Jérusalem.Il trouva installés dans le Temple les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs.Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple ainsi que leurs brebis et leurs bœufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs,et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d'ici. Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic. »Ses disciples se rappelèrent cette parole de l'Écriture : L'amour de ta maison fera mon tourment.Les Juifs l'interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour justifier ce que tu fais là ? »Jésus leur répondit : « Détruisez ce Temple, et en trois jours je le relèverai. »Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce Temple, et toi, en trois jours tu le relèverais ! »Mais le Temple dont il parlait, c'était son corps.Aussi, quand il ressuscita d'entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu'il avait dit cela ; ils crurent aux prophéties de l'Écriture et à la parole que Jésus avait dite.
Nous ne cessons pas ces jours-ci de fêter l’Eglise. Samedi et dimanche dernier, c’était l’Eglise invisible qui retenait notre attention : les bienheureux et les défunts qui sont passés de ce monde à l’autre.Aujourd’hui, c’est une basilique de Pierre qui nous rassemble : il s’agit de la première basilique construite à Rome sur la colline du Latran : son baptistère est dédié à saint Jean Baptiste ; sur la façade, nous pouvons lire : « Mère de toutes les Eglises du monde ». Ainsi, la cathédrale de Rome n’est pas la basilique Saint Pierre comme beaucoup le pensent mais celle de Saint Jean du Latran. Chaque année, les Eglises de rite romain fêtent l’anniversaire de sa consécration le 9 novembre. Cette fête nous invite à reconnaître et à célébrer la présence de Dieu au milieu de son peuple. Cette présence est source de renouvellement.
L’Evangile nous parle de la purification du temple de Jérusalem. Jésus nous présente ce lieu comme « la Maison de son Père ». Il est très en colère contre tout ce qu’il y voit. Son intention n’est pas de défendre la beauté du lieu. Ce qu’il dénonce c’est les bruits d’argent si près du « saint des saints » : c’est une insulte à la grandeur de Dieu. Jésus revendique le droit de défendre ce lieu sacré : « vous êtes ici chez moi : je ne vous laisserai pas faire de ce lieu une caverne de voleurs ».
Ce temple dont parle Jésus ce n’est pas seulement un bâtiment de pierres. Les disciples comprendront plus tard qu’il s’agit du temple de son corps. Et ce qui est extraordinaire c’est de savoir que nous sommes tous les membres du Corps du Christ. Et aujourd’hui comme autrefois, un grand ménage s’impose. Il ne s’agit plus des animaux qui étaient bien commodes pour les sacrifices. C’est qu’il nous faut balayer c’est la course à l’argent, l’égoïsme, la violence. Pour cela, nous ne sommes pas seuls : le Seigneur ne cesse de nous rejoindre. Il n’a plus besoin de fouets avec des cordes. Notre seule rencontre avec lui est le point de départ d’une vie renouvelée. Par le sacrement du pardon, il vient nous purifier. Là où le péché a abondé, son amour a surabondé.
Le grand message de ce dimanche c’est que le christianisme n’est pas lié à un lieu mais à la personne de Jésus Christ. Chaque dimanche, il rejoint les communautés chrétiennes réunies en son nom. Pour nous chrétiens, c’est vraiment le moment le plus important de toute la semaine. Il faut le dire et le redire à ceux qui l’ont oublié. On se déplace pour aller faire son marché ou pour rencontrer des amis. Aujourd’hui, c’est le Christ qui nous accueille en sa maison pour nous inviter à son festin. Manquer ce rendez-vous pour des raisons futiles serait un affront. Pour comprendre cela, c’est vers la croix du Christ qu’il nous faut regarder.
Si nous nous rassemblons à l’église le dimanche, c’est pour puiser à la source de l’amour qui est en Dieu. Le seul véritable temple c’est lui. C’est autour de lui que tous les hommes sont appelés à être rassemblés. Tout au long de notre vie, nous sommes en marche vers cette grande fête qui n’aura pas de fin.
En ce jour, nous te supplions, Seigneur, aide-nous à former ensemble ce temple des cœurs où la haine n’a pas de place.