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La mère de Jésus dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira. » Jn 2, 5
Car si notre coeur nous condamnait, Dieu est plus grand que notre coeur, et il connaît tout. 1 Jn 3, 20
Invoque-moi et je te répondrai; je t'annoncerai des choses grandes et cachées dont tu ne sais rien. Jr 33, 3
Date de création : 24.10.2012
Dernière mise à jour :
14.03.2020
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Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et ployez sous le fardeau, et je vous soulagerai. Mt 11,28
A qui irions-nous seigneur jésus ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6,68
Heureux les coeurs purs car ils veront Dieu. Mt 5, 8
Je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu'ils l'aient en abondance. Jn 10,10
Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique : ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle.Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.Celui qui croit en lui échappe au Jugement, celui qui ne veut pas croire est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
Savez-vous combien de fois au cours de cette messe nous allons prier la Trinité ? Plusieurs fois et parfois les formulations ne sont pas toujours explicites comme dans le Gloire à Dieu. Au début de chaque célébration nous nous signons Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, à la fin de chaque oraison, lors de notre profession de foi, le Credo. Puis avec la doxologie de la fin de la prière eucharistique « Par lui, avec Lui et en Lui à toi Dieu le Père tout puissant dans l'unité du Saint-Esprit, Tout honneur et toute gloire, pour les siècles des siècles » et à l'occasion de la célébration de chaque baptême, le célébrant prononce les paroles de Jésus à ses disciples « Je te baptiste au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit ». Si le cœur de la foi chrétienne est de croire que Jésus est mort et ressuscité, la foi en la Trinité c'est à dire en un Dieu Père, Fils et Saint-Esprit est la deuxième affirmation de foi qui définit, exprime toute la foi chrétienne.
Pour beaucoup d'entre nous, il est difficile d'exprimer, d'expliquer la Trinité, même de la comprendre, car elle est un Mystère, une notion qui dépasse notre intelligence humaine. Nous n'en aurons toute la révélation que lorsque Jésus le Christ reviendra dans sa gloire, alors le voile se lèvera, et la communion d'Amour du Père, du Fils, et de l'Esprit-Saint apparaîtra dans tout son jour. Il nous sera possible de comprendre Dieu d'une compréhension d'amour.
Nous pouvons parler du Père, du Fils et du Saint Esprit séparément, la difficulté apparaît lorsque nous devons parler des trois à la fois, et ce au point de ne pas pousser plus loin notre réflexion. Pour nous aider relisons, l'Evangile de Jean et ses lettres ou épitres qui ne nous parlent que de la Trinité, qui nous décrivent la relation d'amour existant entre les trois personnes, ainsi ils nous préparent à une compréhension de la Trinité.
Jésus descendu du ciel, venu sur terre, a pris chair de la Vierge Marie, est l'envoyé du Père dans le monde. Il est uni à lui par un lien bien précis : celui de l'obéissance , rappelons nous les paroles de la Passion. Il n'est pas venu faire sa volonté, mais la volonté de son Père, le Père et moi nous sommes un. Jésus l'accomplit en révélant au monde entier, en premier à ses disciples, qu'il est Fils de Dieu, le Fils du Créateur de l'Univers, il est venu sur terre pour le salut de tous les hommes, il leur permet de participer à la propre vie de Dieu. En mourant sur la croix, Jésus remplit totalement la mission que le Père lui a confié. En ressuscitant des morts il entre dans la Gloire de son Père comme Homme, en montant à la droite du Père il connait la gloire de Dieu : c’est la nature humaine assumée par le Fils de Dieu qui connait la gloire de Dieu. Afin que tout homme qui croit puisse la partager avec lui, le jour de la Pentecôte il envoie, il nous fait don du Paraclet, de l'Esprit-Saint,. Cet esprit Saint est envoyé conjointement par le Père et le Fils afin de continuer la mission propre de Jésus Fils de Dieu.
Disciples du Christ, nous sommes invités comme le Fils à l'obéissance. La Trinité nous invite à l'obéissance, et l'obéissance nous reconduit à la Trinité. Baptisé au nom de la Trinité, nous ne pouvons pas nous contenter de prier Dieu dans notre cœur, nous devons aussi manifester notre foi et notre obéissance à Dieu en prenant notre part à la célébration de l'Eucharistie, nous participons à la louange de Dieu et nous entrons en action de grâce pour l'amour que le Père nous permet de partager avec le Fils grâce à l'Esprit-Saint. Par l'Eucharistie, nous entrons dans cette relation d'intimité que le Père, le Fils et l'Esprit-Saint partagent et vivent au sein de la Trinité.
Baptisé au nom du Père et du Fils et du Saint-esprit, demandons à la Trinité sainte de faire de chacun de nous des missionnaires de la Bonne Nouvelle que nous avons reçu en dépôt au jour de notre baptême.
C'était après la mort de Jésus, le soir du premier jour de la semaine. Les disciples avaient verrouillé les portes du lieu où ils étaient, car ils avaient peur des Juifs. Jésus vint, et il était là au milieu d'eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! »Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur.Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m'a envoyé, moi aussi, je vous envoie. »Ayant ainsi parlé, il répandit sur eux son souffle et il leur dit : « Recevez l'Esprit Saint.Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis ; tout homme à qui vous maintiendrez ses péchés, ils lui seront maintenus. »
Peurs à offrir
Ce dimanche-là fut pour les apôtres une journée bien particulière, assez déstabilisante. En effet, de nombreux événements se sont succédés : tombeau vide, apparition d’un ange aux femmes, rencontre de Jésus avec Marie-Madeleine, disciples d’Emmaüs… Ce sont des événements qui sortent de l’ordinaire et qui auraient pu leur redonner confiance. Pourtant la peur continue de les habiter. Je peux penser à tous ces moments où la peur me paralyse, malgré les signes d’espérance que je reçois. Je confie au Seigneur mes peurs ainsi que celles de notre monde.
La paix offerte
Bien que les portes de leur maison soient verrouillées à cause de la peur, Jésus prend l’initiative de venir vers eux. Il force les portes de leur enfermement : « Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : ‘La paix soit avec vous !’ » Les premiers mots du ressuscité à ses disciples sont doux et consolants. Cela les met dans la joie. Jésus les invite à recevoir cette paix qu’il a continuellement partagée avec ceux qu’il rencontrait sur les chemins. Je demande cette grâce au Seigneur : accueillir tout au long de la journée la paix qu’il veut m’offrir.
La vie offerte
La résurrection de Jésus n’est pas une histoire « magique » au sens où elle ferait oublier les jours de la Passion, ces jours de souffrance et de don total. Le ressuscité est bien le crucifié puisque Jésus montre aux disciples ses mains et son côté transpercés. Et on se souvient de la rencontre une semaine plus tard avec Thomas invité à mettre ses mains dans les blessures de Jésus. C’est un paradoxe de notre tradition : la croix qui rappelle la mort ignominieuse de l’innocent est le signe fort de notre foi. Je rends grâce au Seigneur pour sa victoire sur la mort et pour cette vie offerte par amour pour moi.
La paix offerte (bis)
« Jésus leur dit de nouveau : ‘La paix soit avec vous !’ ». Pour moi aussi, il est nécessaire d’entendre de nouveau cette invitation et même de l’entendre quotidiennement. Car face aux aléas de la vie, aux conflits à traverser ou à cause de la fatigue, la paix du cœur se perd facilement. Mais cette seconde fois, la paix offerte est liée à un envoi en mission. Et Jésus rappelle qu’il les envoie parce que lui-même a été envoyé par le Père. La paix vient donc du Père. Je demande donc au Père de recevoir sa paix aujourd’hui encore et de pouvoir la partager avec ceux que je rencontrerai.
Esprit Saint offert
En ce jour de la Résurrection, les disciples font uneexpérience pleinement trinitaire : Jésus vient lui-même à leur rencontre, il les envoie au nom du Père et il leur donne l’Esprit Saint. Jésus n’agit jamais seul : il introduit les disciples à sa propre expérience au cœur de la Trinité. Comment est-ce que j’accueille cette réalité trinitaire dans ma vie ? Je demande à l’Esprit deme conduire dans les rencontres et les activités de ce jour.
Le pardon offert
Jésus donne une grande responsabilité aux disciples : « À qui vous remettrez ses péchés… ; à qui vous maintiendrez… » Comment peut-on maintenir les péchés ? La miséricorde de Dieu n’est-elle pas première et pour tous ? Si, bien évidemment. Mais les apôtres ne sont pas des « distributeurs » aveugles de pardon : un discernement, un dialogue, s’impose à chaque fois pour reconnaître si le pardon que Dieu offre toujours est accueilli en vérité et avec un repentir sincère. Je me prépare aujourd’hui à recevoir le pardon.
« Allez dans la paix du Christ ! »
A la messe, le prêtre dit plusieurs fois « Le Seigneur soit avec vous ! ». Cette formule n’est pas anodine. Elle nous rappelle l’initiative du Seigneur qui vient nous rencontrer comme au premier jour. Cette formule est à la fois une prise de conscience (« Il est parmi nous ») et une demande (« Viens, Seigneur »). Et puis juste avant la communion et au moment de l’envoi, la formule change. Il nous est dit « La paix soit avec vous » et « Allez dans la paix du Christ ». Ces formules expriment la même chose : la présence du Seigneur est toujours accompagnée par la paix qui est le signe de la présence de l’Esprit. Choisissons cette semaine de rechercher la présence du Seigneur et d’être spirituel. Soyons artisans de sa paix autour de nous.
A l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il leva les yeux au ciel et pria ainsi : « Père, l’heure est venue. Glorifie ton Fils, afin que le Fils te glorifie. Ainsi, comme tu lui as donné autorité sur tout être vivant, il donnera la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. Or, la vie éternelle, c’est de te connaître, toi, le seul Dieu, le vrai Dieu, et de connaître celui que tu as envoyé, Jésus Christ. Moi, je t’ai glorifié sur la terre en accomplissant l’œuvre que tu m’avais confiée. Toi, Père, glorifie-moi maintenant auprès de toi : donne-moi la gloire que j’avais auprès de toi avant le commencement du monde. J’ai fait connaître ton nom aux hommes que tu as pris dans le monde pour me les donner. Ils étaient à toi, tu me les as donnés, et ils ont gardé fidèlement ta parole. Maintenant, ils ont reconnu que tout ce que tu m’as donné vient de toi, car je leur ai donné les paroles que tu m’avais données : ils les ont reçues, ils ont vraiment reconnu que je suis venu d’auprès de toi, et ils ont cru que c’était toi qui m’avais envoyé. Je prie pour eux ; ce n’est pas pour le monde que je prie, mais pour ceux que tu m’as donnés : ils sont à toi,et tout ce qui est à moi est à toi, comme tout ce qui est à toi est à moi, et je trouve ma gloire en eux. Désormais, je ne suis plus dans le monde ; eux, ils sont dans le monde, et moi, je viens vers toi. »
Nous sommes à quelques jours de la Pentécôte, la venue de l'esprit saint. Entrons dans l'intimité de Jésus et son Père et laissons embraser par l'amour qui y règne et soyons sûr nous sommes des enfants de Dieu et nous avons part à sa gloire.
Intimité
Jean nous donne accès dans son évangile à la relation intime qui se noue dans la prière entre Jésus et son Père. Mais nous sommes loin des confidences intimes que la presse people aime à dévoiler. Ici tout est respect mutuel et étonnante réciprocité entre le Père et le Fils. Je lis à voix haute ou bien murmure cette prière de Jésus. Jésus ressuscité, apprends-moi à prier le Père comme toi.
Vie éternelle
Souvent nous pourrions croire qu’il nous faut d’abord mourir pour entrer dans la vie éternelle. Or Jésus ne dit pas du tout cela. Avec une attention renouvelée, je lis la manière dont Jésus parle de la vie éternelle : il semble la rendre accessible dès aujourd’hui. Jésus ressuscité, fais-moi entrer avec toi dans une vie qui ne connaît pas de fin.
Donner, donner…
Quand Jésus parle à son Père, un verbe revient sans cesse : donner. Parfois, c’est le Père qui donne à Jésus. Parfois c’est Jésus qui nous donne ce que le Père lui a donné. Parfois on ne sait plus qui donne quoi à qui ! Cet échange de dons peut nous faire tourner la tête. Nul doute que la circulation contagieuse du don dit quelque chose de l’identité de Dieu et de la nôtre. Je prends de temps de repérer toutes les fois que le verbe donner est utilisé dans l’évangile de ce dimanche. Jésus ressuscité, donne-moi de donner.
Moi je viens vers toi.
La dernière parole de Jésus dans cet évangile correspond bien à la solennité l’Ascension de Notre Seigneur. En effet, voici que Jésus s’élève dans les cieux. Il remonte d’où il était descendu. Il était venu au jour en pleine nuit à Bethléem. Il repart en plein jour sous les yeux de ses amis, embryon de l’Église que l’Esprit viendra mettre au jour dans peu de temps, à la Pentecôte. Le départ de Jésus annonce en réalité notre arrivée comme membre de l’Église, ce corps du Christ qui ne cesse de s’élever partout sur la Terre. Jésus ressuscité, élève-moi jusqu’à ma pleine stature de membre de ton Église.
Qui prie pour nous ?
Cet évangile nous réserve une belle surprise. Contre toute attente, ce n’est pas nous — ni même les disciples — qui prions d’abord Jésus, mais l’inverse. Jésus prie le Père pour nous : il lui parle de nous, dit, en outre, du bien de nous, et nous confie en quelque sorte à la tendresse et protection de Dieu comme lui-même a vécu durant toute sa vie sur terre en pleine confiance et remise de soi au Père. Je savoure lentement ces paroles où Jésus dit qu’il prie pour nous, pour moi. Jésus ressuscité, porte-moi dans ta prière.
Visitation
Jésus le rappelle en parlant à son Père : « Je suis venu d’auprès de toi » En Jésus, c’est Dieu qui vient nous visiter. Ce mouvement qui consiste à sortir de chez soi pour aller chez l’autre, Marie l’a spontanément vécu après l’annonce faite par l’ange. Comme si elle avait compris que ce que nous appelons incarnation était d’abord un déplacement, un voyage qui avait comme destination d’autres que nous-mêmes. Jésus ressuscité, mets-moi en mouvement comme toi tu es mouvement vers moi.
Où Jésus, trouve-t-il sa gloire ?
Dans son dialogue intime avec son Père, Jésus nous fait une confidence, comme un secret qui expliquerait en partie sa joie, sa raison d’être, sa passion. On pourrait même dire un secret qui révèle ce qui a le plus de poids dans sa vie, car telle est la signification du mot gloire. Et justement, où Jésus trouve-t-il sa gloire, le centre de gravité de sa vie ? « Je trouve ma gloire en eux ». Eux ? Oui, c’est-à-dire nous ! Nous qui avons été appelés par Dieu le Père pour découvrir en Jésus son vrai visage. Nous qui avons été baptisés depuis peu, lors de la nuit pascale, ou depuis fort longtemps. Nous qui nous estimons indignes aux yeux de Dieu. Nous qui aimons venir célébrer le dimanche la résurrection de Jésus. Alors, chantons-lui sa gloire !
À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Si vous m'aimez, vous resterez fidèles à mes commandements. Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous : c'est l'Esprit de vérité. Le monde est incapable de le recevoir, parce qu'il ne le voit pas et ne le connaît pas ; mais vous, vous le connaissez, parce qu'il demeure auprès de vous, et qu'il est en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je reviens vers vous. D'ici peu de temps, le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez vivant, et vous vivrez aussi.En ce jour-là, vous reconnaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et moi en vous. Celui qui a reçu mes commandements et y reste fidèle, c'est celui-là qui m'aime ; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père ; moi aussi je l'aimerai, et je me manifesterai à lui. »
Aujourd'hui Jésus nous promet l'esprit saint. C'est lui notre force et notre vie. Apprenons à l'acceuillir et à cheminer avec lui. Mettons en pratique l'évangile de ce jour en 7 points.
L’heure est grave
Dans cet Évangile, Jésus parle à ses disciples pour la dernière fois avant la Passion… Il prend le temps de nous livrer son testament, non pour que nous vivions sans lui mais pour que nous apprenions à vivre avec lui, autrement. Pour sentir le poids des paroles de cette semaine, je prends le temps de me représenter l’ambiance dans laquelle Jésus parle à ses amis car il les introduit déjà dans le mystère de sa résurrection.
Il prie pour nous
Les premiers mots dits par Jésus nous laissent l’initiative : « si vous m’aimez… » : il ne veut pas nous forcer. Mais cette liberté qu’il nous offre n’est pas le signe d’un abandon. Tout de suite après, il nous rassure : « moi, je prierai » et il n’y pas de condition : que nous l’aimions ou pas, Jésus priera. Aujourd’hui, Jésus prie le Père d’envoyer son Esprit pour moi et pour chacun de nous ! Sûr de cette prière, je peux revenir à la première phrase de Jésus « si vous m’aimez… » et être attentif à ce qu’elle suscite en moi.
Un défenseur
Jésus nous annonce un « Défenseur », un avocat, nous suggérant que, plongés dans le monde, nous sommes appelés à affronter un adversaire. Mais il ne précise pas si celui-ci vient de l’extérieur ou de l’intérieur de nous-mêmes. Dans cet étrange procès, en vue de cheminer vers la vérité, nous ne pouvons compter seulement sur nos propres forces : nous avons besoin de l’Esprit. Je me tourne alors vers ce Défenseur en lui disant : « Viens Esprit de Dieu, défends-moi contre l’adversaire. »
Les yeux de la foi
L’Esprit n’est pas donné à certains parce qu’ils le méritent, il est proposé à tous. Mais certains, nous dit Jésus, ne peuvent le recevoir parce qu’ils ne le voient pas. C’est une grande responsabilité pour nous : comment ouvrir suffisamment les yeux de la foi pour accueillir l’Esprit ? comment me débarrasser de nos œillères qui nous empêche de le voir ? Aujourd’hui, je peux m’entraîner à voir l’Esprit qui travaille au cœur du monde. C’est en reconnaissant d’abord qu’il travaille en l’autre, et même en celui que je ne comprends pas, que je deviendrai à mon tour capable de le recevoir !
Ressuscité, présent !
Jésus nous annonce qu’il revient vers nous, que nous le verrons vivant. Et cette vie est contagieuse car il nous fait cette promesse : « vous vivrez aussi ». Pour que nous vivions, il nous faut entretenir l’expérience du Ressuscité : il se révèle par les Écritures, par les mouvements de nos cœurs, par les sacrements, par les autres… Avec le poète jésuite Didier Rimaud, demandons au Seigneur de le guetter sur tous les fronts : « tourne nos sens à l’intérieur, force nos pas à l’aventure ! » Alors je vivrai !
Ouvert à la Trinité
Jésus prie le Père d’envoyer l’Esprit. Il vient vers nous. Il est en son Père et en nous… Que de relations croisées ! Et dans les dernières phrases de cet évangile, toutes ces relations se retrouvent sous le mot « amour ». Jésus est pris dans le jeu de relations que nous appelons d’un mot qui pourtant peut paraître bien abstrait : la Trinité. Le mystère trinitaire n’est pas une manière compliquée de parler de Dieu : c’est son invitation à entrer dans la danse pour être moi en lui et lui en moi ! Aujourd’hui, je peux reprendre lentement l’invitation chrétienne par excellence « au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit » et entrer dans les liens qui unissent les personnes de la Trinité entre elles et avec moi. L’amour ouvre. C’est la trace de la résurrection dans ma vie.
Aimer – Commandement – Aimer
L’évangile commence et se termine par des mots qui n’ont pas l’air d’aller ensemble : commandements et aimer. « Si vous m’aimez, vous resterez fidèles à mes commandements. » Nous savons que nous ne pouvons nous contenter de dire « je t’aime », mais nous savons aussi combien il est difficile de rester fidèle. La dernière phrase insiste : « celui qui reste fidèle, c’est celui-là qui m’aime ». Mais la question reste : comment faire ? Ne nous inquiétons pas si nous ne sommes pas de grands mystiques. Une fidélité tranquille, un simple désir de servir nos frères et de suivre le Christ, n’est-ce pas recevoir ses commandements et entrer dans son amour ? C’est déjà un chemin qui mène de façon sûre à la résurrection.
À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Ne soyez donc pas bouleversés : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi.Dans la maison de mon Père, beaucoup peuvent trouver leur demeure ; sinon, est-ce que je vous aurais dit : Je pars vous préparer une place ?Quand je serai allé vous la préparer, je reviendrai vous prendre avec moi ; et là où je suis, vous y serez aussi.Pour aller où je m'en vais, vous savez le chemin. »Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons même pas où tu vas ; comment pourrions-nous savoir le chemin ? »Jésus lui répond : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi.Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Dès maintenant vous le connaissez, et vous l'avez vu. »Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit. »Jésus lui répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m'a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : 'Montre-nous le Père' ? Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ! Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; mais c'est le Père qui demeure en moi, et qui accomplit ses propres œuvres.Croyez ce que je vous dis : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne croyez pas ma parole, croyez au moins à cause des œuvres.Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi accomplira les mêmes œuvres que moi. Il en accomplira même de plus grandes, puisque je pars vers le Père. »
En 7 points mettons en pratique l'évangile de ce jour afin qu'elle transforme nos coeurs et notre vie au quotidien.
L’heure du passage
En ce temps pascal, nous faisons mémoire de l’heure de Jésus pour laquelle il est venu, ce passage qui lui fait traverser la mort et rejoindre le Père. En parlant de son départ, Jésus ne semble pas troublé. Il sent monter l’inquiétude de ses amis et les invite à la paix : « Ne soyez donc pas bouleversés ». Peut-être avons-nous nous-mêmes des motifs d’inquiétude ? Je les confie au Seigneur et écoute cette parole, en la prononçant à voix haute. C’est déjà un signe de résurrection.
Être avec Jésus
Quelle joie que d’entendre un ami dire : « Je te prépare une place, nous serons ensemble » pour telle ou telle occasion ! Ce sont les paroles mêmes de Jésus à ses disciples, pour les rassurer au moment où il va les quitter. Je laisse résonner ces paroles dans mon cœur, et la perspective de savoir qu’il veut me prendre avec lui. Je peux lui dire ma joie, ou au contraire mon angoisse devant ma propre mort ou la rupture avec des êtres chers. La résurrection ne va jamais de soi.
Les apôtres
Regardons les apôtres Thomas et Philippe dans cette scène. Ils ont l’air si loin de ce que dit leur Maître. Jésus essaie de les introduire dans sa relation d’intimité avec le Père, mais il leur faudra recevoir l’Esprit Saint pour comprendre. je demande la grâce de devenir apôtre à mon tour, apôtre par la prière et par mes actions, avec l’aide de l’Esprit.
Chemin, Vérité, Vie
Nous voudrions avoir des recettes pour savoir ce que nous devons faire ou ne pas faire en tant que chrétiens. Mais le chemin qui nous est tracé n’est pas un programme : c’est une personne à suivre en toute liberté. Jésus, apprends-moi à mettre mes pas dans les tiens, sans savoir jusqu’où me conduira ton chemin, à me risquer au feu de ta parole de Vérité et à vivre de ta Vie de Ressuscité.
Croire
Que de fois est utilisé le verbe « croire » dans ce passage d’évangile ! C’est comme si la foi, et donc la confiance, était le secret de notre relation avec Jésus et avec le Père. Une foi à demander à temps et à contretemps pour croire qu’avec Jésus je peux faire de grandes œuvres puisque c’est lui qui œuvre en moi. Seigneur, augmente en moi la foi !
Pour accomplir les œuvres du Père
Jésus nous le dit dans l’évangile de ce dimanche, nous pouvons accomplir les mêmes œuvres que lui, et même de plus grandes que celles qu’il a réalisées lui-même ! Ailleurs il disait déjà : « Si vous aviez de la foi gros comme un grain de moutarde, vous diriez à ce sycomore : Va te planter dans la mer, et il vous obéirait » (Lc 17,6). Mais le croyons-nous vraiment ? Et pourtant rien n’est impossible à qui veut agir dans le monde pour la justice du Royaume. Il suffit de regarder autour de nous comment des hommes et des femmes de conviction ont pu déplacer des montagnes, tel un Mandela, une Aung San Suu Kyi, une Mère Teresa et bien d’autres. La foi est ce cadeau que le Ressuscité veut nous faire pour accomplir les œuvres du Père.
Jésus parlait ainsi aux pharisiens : " Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans la bergerie sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit. Celui qui entre par la porte, c'est lui le pasteur, le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir. Quand il a conduit dehors toutes ses brebis, il marche à leur tête, et elles le suivent, car elles connaissent sa voix. Jamais elles ne suivront un inconnu, elles s'enfuiront loin de lui, car elles ne reconnaissent pas la voix des inconnus. » Jésus employa cette parabole en s'adressant aux pharisiens, mais ils ne comprirent pas ce qu'il voulait leur dire. C'est pourquoi Jésus reprit la parole : « Amen, amen, je vous le dis : je suis la porte des brebis. Ceux qui sont intervenus avant moi sont tous des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés. Moi, je suis la porte. Si quelqu'un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra aller et venir, et il trouvera un pâturage. Le voleur ne vient que pour voler, égorger et détruire. Moi je suis venu pour que les hommes aient la vie, pour qu'ils l'aient en abondance.
Le voleur et le bandit
Nous sommes prévenus, ce sont les voleurs et les bandits qui nous poussent à avancer sur des chemins de tristesse et de mort. Il ne s’agit pas de voir le mal partout, mais d’entendre le Christ Ressuscité. Il nous invite à la vigilance nécessaire pour ne pas répondre à n’importe quel appel, pour cela discerner quelle est la voix de celui qui parle et reconnaître les mots de celui qui est, qui était et qui vient. Je cherche à reconnaître la voix amie, elle parle sur mon chemin d’Emmaüs !
Le pasteur, mon berger
Les yeux fixés sur le berger dont nous reconnaissons la voix, nous pouvons lui parler aujourd’hui comme un ami parle à son ami : « Tu es Seigneur mon berger, je ne manque de rien. Sur des prés d’herbe fraîche, tu me fais reposer. Tu me mènes vers les eaux tranquilles et me fais revivre ; Tu me conduis par le juste chemin pour l’honneur de ton nom. Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure…» (Psaume 22)
Le portier
Nous n’avons peut-être jamais remarqué ce portier, dont on ne sait rien. Il ouvre la porte puis s’efface jusqu’à disparaître totalement. On retrouve la manière de faire de Jean Baptiste qui montre le Christ, et le laisse passer devant lui : « Voici celui dont j’ai dit : Lui qui vient derrière moi, il a pris place devant moi, car avant moi il était. » Je cherche à faire connaissance avec ce portier, humble serviteur, qui ouvre la porte à son Maître et ami et à ceux qui le suivent…
Les brebis
Souvenons-nous du berger qui va à la recherche de la brebis perdue jusqu’à ce qu’il la retrouve, qui prend soin de chacune avec une attention toute particulière apportée à la plus faible. Dans notre société plus citadine on pourrait comparer le troupeau aux membres de la communauté, équipe de réflexion, vie associative, communauté paroissiale, portion d’humanité. Je cherche quelle est la brebis la plus faible dont je dois m’occuper en priorité. L’Église Corps du Christ se reconnaît là.
Il marche
Jésus marche. Il marche d’un village à l’autre. Il marche de nuit, de jour. Il marche du début à la fin de sa vie. Ressuscité, il marche encore à notre rencontre. Il marche sur nos chemins, dans nos familles, en tête du troupeau de tous nos groupes humains. Il marche au milieu de nos détresses, de nos peurs et de nos incertitudes. Il marche avec toutes les générations, toutes les nations, toutes les religions. Je cherche à voir le Christ qui marche aujourd’hui avec et au milieu de nous.
La vie en abondance
Il est venu marcher sur nos chemins, pour qu’à son écoute et à sa suite, nous ayons la vie en abondance. Quel mystère ! Nous savons bien qu’il est difficile d’expliquer tout bonnement le pourquoi et le comment de cette aventure humaine et divine. Nous savons qu’il s’agit du bonheur : gratitude, béatitude, humilité, paix, simplicité. Heureuse sobriété comme disent certains. Ce qu’il a caché aux sages et aux savants, il le révèle aux petits. Peut-être suffirait-il de devenir doux comme un agneau au milieu des loups, s’il y en a, pour trouver le bonheur… Je cherche l’endroit au plus humble de moi-même, pour accueillir ce don que Dieu me fait et me réjouir avec l’humanité entière de la joie du Christ Ressuscité.
Trouver ICIles textes des lectures de chaque jour pour votre méditation quotidienne.
Nous allons voir en 7 points comment vivre l'évangile tout au long de cette semaine afin de vivre en ressuscité et transformer ainsi notre coeur et nos relations avec nos frères et soeurs.
Au cœur de l’histoire
L’évangéliste Luc nous rapporte des événements qui ont eu lieu dans un temps et un espace singuliers. Nous sommes le jour de Pâques sur le chemin vers Emmaüs. Je lis lentement ce récit en pensant au fait que ce jour a changé l’histoire, a changé mon histoire. Plus rien ne sera comme avant : le Christ est ressuscité.
Cœur triste
Nous sommes en présence de deux disciples. L’un s’appelle Cléophas dont le nom signifie « célébration ». L’autre n’a pas de nom : ce peut être n’importe lequel d’entre nous. Ils sont si découragés qu’ils quittent Jérusalem malgré le récit des femmes. Je peux penser à tous ces moments où j’ai le cœur sans espérance, où je discute sans fin avec d’autres en broyant du noir, incapables de voir les lueurs de résurrection dans le monde.
Cœur consolé
Ils sont encore en train de ruminer leur déception quand Jésus vient à leur rencontre. Le récit précise : « Jésus lui-même ». Dieu en personne prend l’initiative de les rejoindre sur leur chemin. Je regarde la manière de faire de Jésus. Il s’approche d’eux, les interroge, suscite leur parole, les écoute. Je rends grâce pour ce Seigneur qui a plaisir à consoler les cœurs meurtris en se faisant proche d’eux, en chemin.
A cœur ouvert
Ceux qui étaient écrasés par les événements commencent à s’ouvrir. Ils se mettent à parler du Christ même si l’incompréhension et le doute subsistent en eux. « Cet homme était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple ». J’essaie de parler de Jésus à au moins une personne aujourd’hui.
Cœur transformé
Comme on aurait aimé être là. Comme on aurait aimé entendre l’enseignement de Jésus qui « en partant de Moïse et de tous les Prophètes, leur expliqua, dans toute l›Écriture, ce qui le concernait ». Je prends le temps de relire l’un ou l’autre texte biblique qui m’a aidé à avancer dans ma foi. J’essaie de le partager avec quelqu’un.
Cœur aimant
Nous avons fêté Jacques et Philippe le samedi 3 mai. Ils ont été choisis par Jésus pour le suivre et ils ont traversé l’épreuve de sa mort. Ils ont aussi entendu le récit des disciples d’Emmaüs qui sont revenus à Jérusalem raconter comment Dieu est venu à leur rencontre. Je demande à ces témoins du premier jour la joie de vivre et de croire.
Une histoire de cœur à cœur
Jésus fait semblant de poursuivre sa route. Toute sa délicatesse est là : il ne veut pas s’imposer. Il nous laisse libre de l’inviter. Et une fois à table, il disparaît car le pain devient le signe nouveau et définitif de sa présence réelle. Il nous laisse réaliser combien notre cœur est brûlant quand nous faisons attention à ses paroles. Remercions-le pour cette manière de faire ainsi que pour sa façon de s’offrir à nous dans l’Eucharistie. La route d’Emmaüs est de fait une annonce de la célébration (c’est le nom de Cléophas) eucharistique. Comme les disciples, nous arrivons à la messe avec nos joies et nos peines, nous méditons les Écritures, nous partageons le pain puis nous sommes envoyés vers d’autres. Demandons au Seigneur que tous nos chemins soient eucharistiques et joyeux.
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Que l'esprit saint nous éclaire et nous accompagne tout au long de cette semaine afin que nous puission mettre en pratique la parole de Dieu et quelle transforme nos vie.
Que Dieu nous bénisse en abondance.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 3,10-18.
Les foules qui venaient se faire baptiser par Jean lui demandaient : « Que devons-nous faire ? »
Jean leur répondait : « Celui qui a deux vêtements, qu'il partage avec celui qui n'en a pas ; et celui qui a de quoi manger, qu'il fasse de même ! »
Des publicains (collecteurs d'impôts) vinrent aussi se faire baptiser et lui dirent : « Maître, que devons-nous faire ? »
Il leur répondit : « N'exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. »
A leur tour, des soldats lui demandaient : « Et nous, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « Ne faites ni violence ni tort à personne ; et contentez-vous de votre solde. »
Or, le peuple était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n'était pas le Messie.
Jean s'adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l'eau ; mais il vient, celui qui est plus puissant que moi. Je ne suis pas digne de défaire la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l'Esprit Saint et dans le feu.
Il tient à la main la pelle à vanner pour nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son grenier ; quant à la paille, il la brûlera dans un feu qui ne s'éteint pas. »
Par ces exhortations et bien d'autres encore, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 3,1-6.
L'an quinze du règne de l'empereur Tibère, Ponce Pilate étant gouverneur de la Judée, Hérode, prince de Galilée, son frère Philippe, prince du pays d'Iturée et de Traconitide, Lysanias, prince d'Abilène,
les grands prêtres étant Anne et Caïphe, la parole de Dieu fut adressée dans le désert à Jean, fils de Zacharie.
Il parcourut toute la région du Jourdain ; il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés,
comme il est écrit dans le livre du prophète Isaïe : A travers le désert, une voix crie : Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route.
Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées ; les passages tortueux deviendront droits, les routes déformées seront aplanies ;
et tout homme verra le salut de Dieu.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 18,33b-37.
Alors Pilate rentra dans son palais, appela Jésus et lui dit : « Es-tu le roi des Juifs ? »
Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien parce que d'autres te l'ont dit ?
Pilate répondit : « Est-ce que je suis Juif, moi ? Ta nation et les chefs des prêtres t'ont livré à moi : qu'as-tu donc fait ? »
Jésus déclara : « Ma royauté ne vient pas de ce monde ; si ma royauté venait de ce monde, j'aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Non, ma royauté ne vient pas d'ici. »
Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus répondit : « C'est toi qui dis que je suis roi. Je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Tout homme qui appartient à la vérité écoute ma voix. »