L'inauguration de la médiathèque du Véron a eu lieu le 28 septembre 1996. Vingt ans après, l'heure était au souvenir. Samedi, la médiathèque a soufflé vingt bougies sur des notes distillées par la compagnie du Coin, en présence d'Ann Chevalier, vice-présidente de Chinon, Vienne et Loire chargée de la Culture.

Quinze salariés travaillent à la médiathèque, dont douze étaient déjà présents à l'ouverture en 1996. « À l'époque, les lecteurs venaient de très loin, puisqu'il n'y avait pas de structure comme celle-ci aux alentours », se souvient l'une des bibliothécaires.
De nombreuses activités se déroulent toujours à la médiathèque, des activités, expositions, ateliers. De grands auteurs se déplacent pour rencontrer les lecteurs. Des cafés littéraires, des moments musicaux et des formations numériques au multimédia sont également organisés. « Avec 75.000 documents, livres, CD et DVD, il est important d'offrir le choix le plus varié possible, avec la presse, le cinéma et la musique. Ou tout simplement le plaisir de venir flâner dans la médiathèque »,explique Julie Godart, directrice de la médiathèque.
Les salariés travaillent beaucoup avec les partenaires locaux, les crèches, les maisons de retraite et les écoles. Une classe différente est présente chaque jour à la médiathèque avec l'enseignant.

Le Pôle ressources propose des actions de sensibilisation aux professionnels accueillant des enfants depuis 5 ans. C'est dans le cadre de cette mission que Christelle Bernard, éducatrice spécialisée chargée de mission sur l'ouest du département, a animé une matinée de rencontres, d'échanges et d'information sur le thème de l'accueil de l'enfant porteur de handicap chez les assistants maternels.

Cette action expérimentale a rassemblé une vingtaine d'assistants maternels du secteur d'Azay-le-Rideau et des communautés de communes voisines et une animatrice de Relais d'assistants maternels de Sainte-Maure de Touraine, qui assurait le transport pour faciliter l'accès à un maximum de professionnels. La réussite de cette action résulte pour beaucoup du partenariat avec les animatrices de Ram et du soutien des coordinateurs petite enfance des communautés de communes concernées.
Cette matinée a permis à ces professionnels souvent sous-estimés d'échanger sur leurs expériences et leurs questionnements. Ils ont pu entendre qu'ils n'étaient pas complètement isolés dans leur pratique professionnelle.
La dernière matinée de cette action de sensibilisation à l'accueil de l'enfant porteur de handicap a lieu ce samedi 19 mars de 9 h 15 à 12 h 15, salle des mariages de Vallères. Gaylord Rousselet, art thérapeute, et Christelle Bernard animeront des ateliers sur le thème : « Des activités : Pourquoi ? Pour qui ? Comment ? ».

Dans le cadre de la formation continue et de la professionnalisation de leur métier, une vingtaine d'as- sistantes maternelles ont suivi, fin novembre, des formations à CISPEO, centre de formation habilité. Divisées en deux groupes, elles ont eu deux formations différentes, l'une étant sur l'accueil d'un enfant porteur de handicap et l'autre sur l'apprentissage de la langue des signes française avec l'intervention de Bernadette, formatrice.
« C'est pour introduire la communication avec les tout-petits, dès 6 mois ils captent, ils observent, signer avec son enfant doit être un moment de partage, de plaisir »,explique cette dernière. Cécile Thebault, responsable de formation à CISPEO, précise, quant à elle, que « ces formations sont à la demande des assistantes maternelles, elles existent depuis 2008 et par an, une centaine sont formées ».

CISPEO, Centre citoyenneté-insertion- social-professionnel-enfance Touraine est habilité à dispenser la formation continue des assistantes maternelles (du particulier employeur). Des formations qui sont prises en charge par l'AGEFOS-PME.
Les modules sont d'une durée de 16 à 40 heures et portent sur toutes les thématiques liées au métier assistante maternelle. CISPEO se déplace dans le département d'Indre-et-Loire et dans les départements limitrophes pour mettre en place ces formations en collaboration avec les relais assistantes maternelles.

Les bourses aux jouets entrent dans le vif du sujet. Rien que pour le week-end qui vient de s'écouler, on en comptait au moins une quinzaine dans le département. Souvent couplées avec des bourses aux vêtements d'enfants et à la puériculture.

A Villandry, par exemple c'est l'association de parents d'élèves (Apev) qui s'y collait, en se limitant volontairement à 35 exposants. Parmi ceux-ci, Sandra et Cindy relèvent quelques tendances. La première, ce n'est pas une surprise, est évidemment la motivation économique : les parents cherchent des jouets à des prix très bas. « Si c'est trop cher, ça reste », constate Cindy, en montrant un beau flipper d'enfant dont personne, à 14 h 30, n'a encore voulu pour 20 €. Si les papas se laisseraient volontiers tenter, sourit Sandra, « les mamans font plus attention ».
Pour certains exposants, c'est une opération blanche : ils réinvestissent immédiatement les bénéfices sur les stands des voisins : « On renouvelle les jeux et la garde-robe. »
Dans ce contexte, quelques objets tirent leur épingle du jeu : c'est le grand retour des livres (on les croyait jetés aux oubliettes de l'histoire) et les Playmobil, eux, s'arrachent dès l'ouverture.
Changement de dimension à Saint-Avertin, où c'est le Casas (club de tir à l'arc) qui est à la manœuvre : là on passe à 120 emplacements, « mais on a dû en refuser une soixantaine », regrette Gaëtan Robin, président du club.
Là, Laurence a constaté, elle aussi, un engouement marqué pour les livres et les jeux de société, mais vraiment pas pour les jeux éducatifs, alors qu'elle a passé son samedi après-midi à refaire les puzzles en bois.
Attention, les enfants, je vais maintenant vous livrer un secret : le Père Noël, c'est papa et maman, et même qu'ils se fournissent à la bourse aux jouets : c'est Bernadette qui me l'a dit, car hier, elle en a vu défiler des parents. Mais pas seulement : « Beaucoup de grands-parents en prévision des jours où ils vont garder les petits, et aussi beaucoup d'assistantes maternelles. »
Pour elle, pas de doute : « La crise est passée par là. » Mais elle y voit un motif d'optimisme : « Peut-être que ça va favoriser une prise de conscience chez les gens et changer leur façon de consommer. »

 D'autres bourses aux jouets auront lieu les prochains week-ends : on annonce déjà celle du 30 novembre au centre social du Morier à Joué-lès-Tours, ou celle de l'AS Jocondien basket le 15 décembre à la galerie des Atlantes à La Riche.

l’objet

La Barbie, toujours culte

Difficile d'imaginer une bourse aux jouets sans Barbie : des blondes (surtout), mais aussi quelques brunes, voire même des poupées ethniques (plus rares et donc plus chères). Sans compter les accessoires, et les imitations (honnies par les spécialistes).
Si ce sont les petites filles qui les cèdent, ce sont souvent des adultes qui les rachètent : nostalgie, esprit de collection, frustration de mamans qui n'ont eu que des garçons…
En tout cas, j'en connais une qui m'a donné 20 € quand elle a su que j'allais « couvrir » les bourses aux jouets : « Si t'en trouves une… »
J'en ai rapporté trois : mission accomplie.