Publié à 12:00 par plumemetissa
Avec ton sourire au coin de tes lèvres - Avec ton regard comme rempli de fièvre - Tu sembles sortie des mains d'un orfèvre - Et je ne peux que t'aimer mon amour.
Avec
Citations de Charles Aznavour
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Les femmes convenables sont toutes les mêmes. Aussitôt qu'elles s'énervent, les voilà parties à rêver de lanternes rouges et du diable sait quoi! Est-ce qu'il y a besoin de se mettre la cervelle à l'envers pour être heureux dans l'amour?
Lucienne et le boucher (1948)
Citations de Marcel Aymé
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Il se pratiquait à Claquebue quatorze manières de faire l'amour que le curé n'approuvait pas toutes. La description n'en importe pas ici et je craindrais d'ailleurs de m'y échauffer.
La Jument verte (1933)
Citations de Marcel Aymé
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Il n'est pas d'amour sans fierté, et par conséquent sans témoin.
Citations de Eugène Avtsine, dit Claude Aveline
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Laissons ses secrets à l'amour - Et ses mystères à la femme!
Les Poèmes de la mer
Citations de Joseph Autran
Publié à 12:01 par plumemetissa
Je me souviens de mon enfance
Je me souviens de mon enfance
Et du silence où j'avais froid ;
J'ai tant senti peser sur moi
Le regard de l'indifférence.
Ô jeunesse, je te revois
Toute petite et repliée,
Assise et recueillant les voix
De ton âme presque oubliée.
Cécile SAUVAGE (1883-1927)
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Peut-être serai-je plus gaie
Peut-être serai-je plus gaie
Quand, dédaigneuse du bonheur,
Je m'en irai vieille et fanée,
La neige au front et sur le coeur :
Quand la joie ou les cris des autres
Seront mon seul étonnement
Et que des pleurs qui furent nôtres
Je n'aurai que le bavement.
Alors, on me verra sourire
Sur un brin d'herbe comme au temps
Où sans souci d'apprendre à lire
Je courais avec le printemps.
Cécile SAUVAGE (1883-1927)
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Ô Beauté nue
Ô Beauté nue,
Les oiseaux volent dans le calme
Où la digitale remue,
Où la fougère aux fines palmes
Est encor d'un vert tendre au pied de l'aulne obscur.
Une molle buée enveloppe l'azur,
Allège les lointains, les arbres, les maisons,
Noie à demi la ferme et le dormant gazon
Et fait de la montagne une ombre aux lignes pures.
Pas un souffle, pas un soupir, pas un murmure,
Tu rêves. Le vallon s'apaise solitaire
Dans l'ombre et le repos qui caressent la terre ;
Tu rêves et la terre est faite de ton rêve
Et ta forme à jamais se répand et s'élève
Et semble s'allonger sur les espaces bleus,
Ton corps limpide et clair flottant au-dessus d'eux,
Avec tes nobles bras entr'ouverts et ta tête
S'appuyant sur les monts indolente et muette.
Les rochers et les bois dorment sous ta grande ombre
D'un sommeil plus divin,
Car pâle elle s'étend, épure et rend moins sombre
Le rêve des lointains.
L'univers à demi dans la brume tranquille
Élève les sommets et les fumeuses villes
Où passent les humains,
Et c'est dans une vaste et pensive harmonie
Que répond longuement à ta mélancolie
La courbe des confins.
Cécile SAUVAGE (1883-1927)
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Peut-être serai-je plus gaie
Peut-être serai-je plus gaie
Quand, dédaigneuse du bonheur,
Je m'en irai vieille et fanée,
La neige au front et sur le coeur :
Quand la joie ou les cris des autres
Seront mon seul étonnement
Et que des pleurs qui furent nôtres
Je n'aurai que le bavement.
Alors, on me verra sourire
Sur un brin d'herbe comme au temps
Où sans souci d'apprendre à lire
Je courais avec le printemps.
Cécile SAUVAGE (1883-1927)
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Hymne au soleil
Roi du monde et du jour, guerrier aux cheveux d'or,
Quelle main, te couvrant d'une armure enflammée,
Abandonna l'espace à ton rapide essor,
Et traça dans l'azur ta route accoutumée ?
Nul astre à tes côtés ne lève un front rival ;
Les filles de la nuit à ton éclat pâlissent ;
La lune devant toi fuit d'un pas inégal,
Et ses rayons douteux dans les flots s'engloutissent.
Sous les coups réunis de l'âge et des autans
Tombe du haut sapin la tête échevelée ;
Le mont même, le mont, assailli par le temps,
Du poids de ses débris écrase la vallée ;
Mais les siècles jaloux épargnent ta beauté :
Un printemps éternel embellit ta jeunesse,
Tu t'empares des cieux en monarque indompté,
Et les voeux de l'amour t'accompagnent sans cesse.
Quand la tempête éclate et rugit dans les airs,
Quand les vents font rouler, au milieu des éclairs,
Le char retentissant qui porte le tonnerre,
Tu parais, tu souris, et consoles la terre.
Hélas ! depuis longtemps tes rayons glorieux
Ne viennent plus frapper ma débile paupière !
Je ne te verrai plus, soit que, dans ta carrière,
Tu verses sur la plaine un océan de feux,
Soit que, vers l'occident, le cortège des ombres
Accompagne tes pas, ou que les vagues sombres
T'enferment dans le sein d'une humide prison !
Mais, peut-être, ô soleil, tu n'as qu'une saison ;
Peut-être, succombant sous le fardeau des âges,
Un jour tu subiras notre commun destin ;
Tu seras insensible à la voix du matin,
Et tu t'endormiras au milieu des nuages.