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Date de création : 28.05.2009
Dernière mise à jour :
15.08.2012
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Brillant de toutes ces étoiles
Elle m’éblouit
A travers ce voile
Je rêve encore de cette nuit
Cette nuit si merveilleuse
Avec tant d'étoiles qui elles
Illuminent nos yeux,
D'une magnifique vue du ciel
J’aperçois dans ce ciel une lueur
Très légère, très douce mais si touchante
Elle me fait vibrer, j’ai peur
Je ne sais pas ce quelle représente
Un astre encore inconnu
Qui s’est peut-être perdu
A la recherche de lumière
S’éloignant de la misère
La misère n'existe plus
Quand vînt cette belle nuit
Regardant ce ciel étoilé
Amenant nos plus beaux rêves
Mais quels sont nos rêves
En cette douce nuit
Sommes nous pas déjà en train de rêver
Je ne pourrais vous le dire car je m’endors
Et pendant mon sommeil
Je rêve toujours de ce ciel et de soleil
Lorsque la douce nuit, comme une douce amante,
S'avance pas à pas, à la chute du jour,
S'avance dans le ciel, tendre, timide et lente,
Toute heureuse d'un fol amour ;
Lorsque les feux muets sortent du ciel propice,
Pointillent dans la nuit, discrets, étincelants,
Eparpillent au loin leurs gerbes d'artifices,
Dans les espaces purs et blancs ;
Quand le ciel amoureux au sein des rideaux sombres,
Tout chaud de ce soleil qui vient de l'embraser,
A la terre, pour lui pleine d'amour et d'ombres,
S'unit dans un brûlant baiser ;
Quand se réfléchissant comme en un lac limpide,
L'étoile de l'azur, sur le sol transparent,
Allume au sein de l'herbe une étoile timide,
Cette étoile du ver luisant ;
Quand aux brises du soir, la feuille frémissante,
A ce tendre contact a refermé son sein,
Et garde en s'endormant la fraîcheur odorante
Qui doit parfumer le matin ;
Quand sur le sombre azur, comme un triste fantôme,
Le cyprès de ce champ où finit la douleur,
Est là, plus triste et froid qu'un mystérieux psaume
Qui tombe sur un ton mineur ;
Lorsque courbant sa tête à des plaintes secrètes,
L'if, comme de grands bras agite ses rameaux,
Et tout mélancolique, en paroles muettes,
Cause bas avec les tombeaux ;
Quand au berceau de Dieu, sur la branche endormante,
L'oiseau paisible, heureux a trouvé le sommeil,
Quand le fil de la Vierge a regagné sa tente
En attendant quelque soleil ;
Quand la croix déployant dans sa forme incertaine,
Sur le chemin du ciel ses deux bras de douleurs,
Dans la nuit qui l'entoure en son humide haleine
Est ruisselante de pleurs ;
Quand toute la nature, et l'étoile de la pierre,
Et l'arbre du chemin, la croix du carrefour,
Se sont tous revêtus de l'ombre, du mystère,
Après les fatigues du jour ;
Quand tout nous parle au coeur, quand la tremblante femme,
A plus de volupté que le soleil le jour,
Oh ! viens, je te dirai tout ce que j'ai dans l'âme,
Tout ce que j'ai de tendre amour.
-----------------------------poémes de Monsieur Jules Verne----------------------------