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Date de création : 07.05.2008
Dernière mise à jour :
30.06.2017
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La Grèce, qui avait laissé une des plus mauvaises impressions au niveau du jeu sur les deux premières journées de l'Euro, est en quarts de finale ! Les joueurs de Fernando Santos ont réussi l'exploit de dominer la Russie (1-0) samedi lors de leur ultime match dans le groupe A, et pourraient retrouver l'Allemagne. Quel que soit l'adversaire, ce sera sans Giorgos Karagounis, suspendu.
C'était un peu impensable, mais ils l'ont fait. Les Grecs ont décidément une histoire très particulière avec l'Euro, et c'est bien sûr un immense paradoxe au vu de la situation économique de 2012. Cette inespérée victoire contre la Russie (1-0) aura peut-être été un symbole fort. Comme les finances de son pays, la sélection nationale était au bord de l'implosion, après deux premiers matches faiblards. Mais elle s'en est finalement sortie. Alors, seul l'avenir dira si la Grèce reste dans la zone euro, mais ça vaut aussi pour le foot. Après tout, rien ne dit que l'aventure des joueurs de Fernando Santos s'arrêtera en quarts...
Ils auront de bonnes chances d'affronter l'Allemagne, et la montagne risque quand même d'être un peu haute. Surtout que les Hellènes devront faire sans Giorgos Karagounis, capitaine et héros malheureux du soir, puisque buteur et suspendu à la fois. Huit ans après l'épopée portugaise, la Grèce vient à nouveau frapper à la porte du Vieux continent, et la manière est encore plus inattendue. En 2004, la victoire d'entrée face au Portugal avait au moins permis de prévenir... La Russie est l'immense victime collatérale de ce joyeux bazar, éliminée dès le premier tour à la surprise générale.
La Russie tombe de haut
Les hommes de Dick Advocaat, qui avaient a priori confirmé leur statut d'outsiders après leur démonstration contre la République tchèque (4-1) lors du premier match, en sont donc pour leurs frais. Tchèques et Grecs seront bien au rendez-vous des quarts, et pas eux. Sur le match, ce n'est pas forcément volé. Karagounis a profité d'une erreur de placement de Zhirkov sur une longue touche pour marquer en fin de première période (1-0, 45e+2), alors qu'Andrey Arshavin (11e), Alexander Kerzhakov (13e) ou Yuri Zhirkov (40e), justement, se sont procurés des occasions. Mais le Monégasque Giorgios Tzavellas (qui ne restera pas en Principauté) a aussi touché le poteau sur coup franc (71e).
Plus qu'un tournant du match, la simulation - pas forcément avérée - de Karagounis et le carton jaune qui en a résulté, à l'heure de jeu, pourrait surtout représenter un virage dans la compétition des Grecs. Avec des moyens déjà limités, ces derniers devront donc faire sans leur aboyeur en chef en quarts de finale. D'aucuns penseront que la présence de la Russie dans le top 8 aurait été préférable, mais la vérité d'un grand tournoi ne se limite évidemment pas au seul potentiel. La Grèce commence à connaître la recette par coeur.
Le Portugal a remporté ce mercredi un match au scénario renversant face au Danemark (3-2) lors de la 2e journée du groupe B de l'Euro. Les Portugais, qui ont d'abord mené 2-0, ont été rejoints au score par les Danois, avant que Varela n'offre la victoire à son équipe en toute fin de match. Ce succès leur permet de rester en course pour les quarts de finale.
La défaite contre l'Allemagne est effacée. En battant le Danemark (3-2) ce mercredi, le Portugal s'est replacé dans le groupe B et reste candidat à un billet pour les quarts de finale. C'était l'objectif fixé par Paulo Bento, le sélectionneur, et ses joueurs ont répondu aux attentes avec un certain courage sur la pelouse de Lviv. De leur côté, les Danois, qui avaient créé la surprise en dominant les Pays-Bas (1-0) le week-end dernier, ont raté une belle occasion de se mettre à l'abri. Une victoire les aurait quasiment qualifiés pour la phase finale. Il leur faudra obtenir un bon résultat samedi contre les Allemands.
Mais que ce succès a été compliqué à obtenir. Et il a fallu attendre les toutes dernières minutes de la rencontre pour que Silvestre Varela endosse le costume de héros d'un soir en marquant le but de la victoire. En première période, les Portugais avaient pourtant fait ce qu'il fallait pour se rendre la partie facile, avec d'abord l'ouverture du score de Pepe d'une tête rageuse sur corner (1-0, 24e), puis le but du break plein de sang-froid signé par Helder Postiga, bien servi par Nani dans la surface de réparation (2-0, 36e). Mais leur vigilance a failli avant la pause. Bien regroupés en début de match, les Danois montraient finalement le bout de leur nez, et bien plus que cela, par une action collective splendide conclue par Nicklas Bendtner de la tête (2-1, 41e).
Ronaldo aurait dû tuer le match...
Dominateurs dans le jeu, les joueurs de Paulo Bento se procuraient plusieurs occasions dangereuses en deuxième période, notamment par Cristiano Ronaldo. Très critiqué dans la presse lusitanienne ces derniers jours après sa prestation ratée face aux Allemands, l'attaquant du Real Madrid tombait dans l'excès et montrait un agacement devant son incapacité à être décisif devant le but. Comme sur cette action de la 78e minute, quand il se présentait seul devant le gardien danois mais ouvrait trop son pied et le ballon filait largement à côté. Deux minutes plus tard, le Danemark égalisait, une nouvelle fois par Bendtner, une nouvelle fois de la tête (2-2, 80e). Ronaldo pourrait bien remercier Varela, dont le but un peu chanceux avec un contrôle manqué dans la surface avant un tir du droit (3-2, 87e), devrait lui épargner une flopée de nouvelles critiques.
En plus d'un succès très important pour la confiance et pour la suite de la compétition, les Portugais ont pris leur revanche sur le Danemark. Placées dans le même groupe des éliminatoires de l'Euro, les deux équipes s'étaient disputées la qualification directe jusqu'à la dernière journée. Et la victoire danoise (2-1) avait envoyé le Portugal dans un barrage incertain, dont il en était sorti aux dépens de la Bosnie. Le tirage au sort a donc offert à la Selecçao une occasion de se racheter. Elle l'a saisie pour remporter un match enlevé. Et c'est bien le principal.
Les Espagnols ont vraiment souffert lundi face à la Croatie, en dépit de leur courte victoire (1-0) lors de la troisième et dernière journée du groupe C de l'Euro. Jesus Navas a marqué à seulement deux minutes de la fin et Iker Casillas avait auparavant sauvé la mise à deux reprises, notamment sur une tête de Rakitic. La Roja finit première de sa poule, mais n'est plus aussi souveraine.
Après tout, ils avaient un peu laissé la même impression il y a deux ans, en Afrique du Sud. Sans être géniaux, les Espagnols avaient gagné 1-0 leurs quatre matches à élimination directe pour être sacrés champions du monde. Quatre jours après avoir écrasé une faible Irlande (4-0), les hommes de Vicente Del Bosque ont eu beaucoup plus de mal à se défaire de la Croatie, en l'emportant sur la plus courte des marges avec un but inscrit par Navas à seulement deux petites minutes du terme (1-0). Surtout, la Roja s'est fait peur et peut remercier Casillas.
Sur cette tête de Rakitic à l'heure de jeu, puis sur une demi-volée de Perisic 20 minutes plus tard, le capitaine a sauvé ses troupes. Ses arrêts n'ont pas été exceptionnels, mais ils sont le propre d'un grand gardien. Bien placé, le portier du Real a repoussé les deux tentatives avec autorité, et ainsi évité à ses partenaires une fin de match irrespirable. C'était déjà coton à 0-0, alors à 0-1... L'Espagne ne démérite pas pour autant, car les Croates n'ont pas assez osé, constamment tiraillés entre la volonté de ne pas défendre trop haut et celle de quand même jouer le coup à fond.
Pas de retrouvailles Blanc-Bilic
Avant le coup de crâne de Rakitic, les partenaires de Luka Modric - auteur d'un remarquable centre de l'extérieur du gauche sur cette occasion - ne s'étaient montrés vaguement dangereux que par Pranjic (25e). En première période, même s'ils ne parvenaient pas à se procurer d'occasion vraiment franche, les champions d'Europe en titre avaient accumulé les situations chaudes par Iniesta (12e), Torres (23e), Piqué (24e) ou Silva (29e). Avant le but, Andrés Iniesta (84e) et Jesus Navas (85e) avaient aussi inquiété Pletikosa, un peu. Toujours est-il que les deux équipes ont eu beaucoup de mal à proposer quelque chose de concret, probablement à cause de l'enjeu.
Mais la surprise provient de l'Espagne, qui n'avait plus habitué ses supporters à ça. Avec Cesc Fabregas à l'avant-dernière passe et Navas à la conclusion sur le but libérateur, où Iniesta a joué le rôle du parfait entremetteur, les remplaçants ont amené le sang frais espéré. Après la parenthèse de l'Irlande, qui aura peut-être été un leurre, le remplacement de Torres par Navas a confirmé que le système sans avant-centre était préférentiel en Espagne. Dans les faits, mais au niveau du résultat aussi. Slaven Bilic aurait pu retrouver Laurent Blanc 14 ans après, mais la Roja s'est sortie du piège tant bien que mal. Et bien sûr, les Bleus ne sont pas encore premiers, ni même qualifiés.
Auteur d'un doublé et d'un match plein dimanche soir face à des Néerlandais battus pour la troisième fois en trois matches (2-1), Cristiano Ronaldo, en souffrance depuis le début de l'Euro, aura été le grand artisan de la qualification pour les quarts de finale, où le capitaine portugais et ses hommes seront opposés à la République Tchèque. Dans l'autre match de ce Groupe B, l'Allemagne a confirmé sa première place en dominant difficilement le Danemark (2-1).
Il ne pouvait en être autrement. Très critiqué depuis le début de la compétition, notamment après ses deux énormes ratés face au Danemark, Cristiano Ronaldo a mis tout le monde d'accord dimanche soir. Il a même tout vu en double à Kharkov. Deux comme le nombre de coupes de cheveux arborées par le capitaine portugais sur l'ensemble de la rencontre, deux comme le nombre de poteaux trouvés, et surtout deux comme le nombre de buts inscrits face aux Pays-Bas (2-1). Un doublé qui propulse les Portugais en quarts de finale face à la République Tchèque, l'Allemagne ayant dominé dans le même temps le Danemark (2-1), et qui renvoie au pays les Néerlandais avec un piteux bilan.
Avec déjà deux défaites au compteur à l'entame de cette rencontre, les Pays-Bas n'avaient, il est vrai, plus franchement le choix. Pour éviter cette élimination prématurée et donc une sévère désillusion, il fallait à tout prix l'emporter, par au moins deux buts d'écart, et compter sur une victoire de l'Allemagne face au Danemark à Lviv. De quoi forcer Bert van Marwijk à jouer son va-tout, et à aligner le duo Van Persie-Huntelaar dès le coup d'envoi tout en se privant de son gendre Van Bommel, face à une équipe portugaise inchangée. Une tactique d'abord payante, et qui voit même, une fois n'est pas coutume, Robben se sacrifier sur l'autel du collectif. Servi par le Munichois à l'entrée de la surface, le capitaine Van der Vaart place une superbe frappe enroulée qui ne laisse aucune chance à Patricio (1-0, 11e).
Nani aussi en grande forme
La fameuse peur de gagner s'emparerait-elle alors des Néerlandais ? Toujours est-il qu'ils reculent de plus en plus, et subissent la pression grandissante de leurs adversaires. Ronaldo trouve d'abord le poteau droit de Stekelenburg à l'issue d'un raid solitaire (15e), avant, à la réception d'un centre de Nani, de placer une tête puissante qui finit sur le portier de l'Ajax (23e). Un dernier avertissement sans frais, avant une égalisation méritée. Très fébrile, Willems rate sa relance et les Portugais ne vont pas manquer de profiter de cette erreur. Pereira reprend le contrôle du cuir avant de délivrer une passe en profondeur parfaite pour son capitaine, qui ne tremble pas pour inscrire, de près et dans l'angle fermé, son premier but de la compétition (1-1, 28e).
Dominateurs, les Lusitaniens, qui tiennent alors une bien fragile qualification, tentent d'enfoncer le clou avant la pause, mais ni Nani, pourtant en grande forme (30e), ni Ronaldo n'y parviennent (33e, 35e). Dès la reprise, Ronaldo et ses partenaires continuent à pousser. Postiga se voit d'abord logiquement refuser un but pour une position de hors-jeu (60e), avant que Coentrao puis Nani ne bute sur Stekelenburg (66e, 72e). La délivrance est proche, et Ronaldo ne va laisser à personne d'autre. Nani, encore à la baguette, déborde avant de centrer à ras de terre pour son ancien partenaire à Manchester United, qui s'offre tranquillement au doublé, non sans avoir encore fait tourner en bourrique Van der Wiel (2-1, 74e). Après un poteau de Van der Vaart (83e), Ronaldo va à son tour toucher du bois (90e), et rater ainsi de peu le triplé. Mais à voir son large sourire au coup de sifflet final, on peut penser qu'il s'en contentera. Pour le moment...
L'Espagne n'a eu aucun mal à vaincre l'Irlande jeudi (4-0), lors de la deuxième journée de l'Euro. Eliminés sans gloire, les Boys in Green ont aussi contribué à relancer Fernando Torres, titulaire et auteur d'un doublé. Les voyants sont au vert pour la Roja, qui devra toutefois finir le travail contre la Croatie pour valider sa qualification en quarts.
La marche était vraiment trop haute. Les Irlandais n'ont pas spécialement moins bien joué que face à la Croatie, puisqu'ils n'ont rien pu montrer. Mais pour eux qui étaient si solides défensivement avant la compétition, l'Euro a l'air d'être de trop. Après leur lourde mais logique défaite face à l'Espagne (0-3), les hommes de Giovanni Trapattoni ont encaissé six buts en deux matches et sont les premiers à être éliminés du tournoi. Et si le football est sans doute le seul sport qui réserve des surprises parfois impensables, il comporte aussi des vérités implacables. La supériorité de l'Espagne sur l'Irlande en est une.
Obligatoire pour la Roja, ce succès porte un nom: celui de Fernando Torres. Finalement titularisé à sa place d'avant-centre, qui lui avait été piquée par Fabregas face à l'Italie, l'attaquant de Chelsea n'a pas mis longtemps à se rassurer enfin. Après quatre minutes de jeu, sa frappe chirurgicale sous la barre laissait Shay Given pantois, et lui permettait d'inscrire son premier but en sélection lors d'un grand tournoi depuis quatre ans. C'était lors de la finale de l'Euro 2008, remportée 1-0 face à l'Allemagne.
Contre la Croatie, il ne faudra pas perdre
Déjà tout près de doubler la mise dès la huitième minute, Torres a ajusté cliniquement Given à 20 minutes de la fin suite à une passe parfaite de David Silva (3-0). Encore remarquable d'aisance technique et de justesse dans ses choix, le milieu de Manchester City avait lui-même inscrit le deuxième but tout en finesse, en jouant le toreador dans la surface face à des défenseurs irlandais tourneboulés (49e). Cesc Fabregas, tout sourire au moment de remplacer Torres dans une symétrie parfaite par rapport au match de l'Italie, a mis à profit son temps de jeu pour finir le boulot d'une puissante frappe croisée (4-0, 83e). L'addition aurait pu être encore plus salée sans quelques arrêts de Given, face à Iniesta deux fois (23e, 45e+1), Xavi (55e) ou Cazorla (82e).
A l'inverse, les Irlandais ne sont apparus qu'une ou deux fois dans la surface de Casillas, qui n'a eu à s'employer vraiment qu'une seule fois, sur un tir de Keane (75e). Désormais, charge aux Espagnols de ne pas perdre contre les Croates pour assurer leur qualification en quarts de finale, et étendre un peu plus leur série d'invincibilité en match officiel, qui dure depuis leur défaite face à la Suisse au Mondial 2010. Pour savoir comment terminer premier ou deuxième, il faudra sortir les calculatrices et procéder à des comptes d'apothicaire. Si les Italiens ne gagnent pas face à l'Irlande, un match nul contraindrait même l'Espagne et la Croatie à une séance de tirs au but. Il faudra aussi gérer les cartons jaunes, avec la menace d'une suspension qui plane sur Jordi Alba, Arbeloa et Torres.
L'une des voix les plus connues du commentaire sportif s'est éteinte. Alors qu'il devait couvrir ces jours-ci son 10e Euro - pour 13 Coupes du monde - renonçant finalement à rejoindre son compère Jean-Michel Larqué en Ukraine pour se remettre d'une opération consécutive à un calcul biliaire, Thierry Roland est décédé il y a quelques heures à l'âge de 74 ans. Après 57 ans d'une carrière mémorable.
"M. Foote, vous êtes un salaud !" Cette phrase prononcée dans le cadre d'un France-Bulgarie comptant pour les éliminatoires du Mondial 1978, tout le monde ne l'a pas entendue en direct mais tout le monde la connaît et l'associe à Thierry Roland. Comme nombre d'expressions telles que: "Il a été fauché comme un lapin en plein vol", "Ils ne passeront pas leurs vacances ensemble..." ou "Il n'a pas fait le voyage pour rien..." En 57 ans de carrière, 13 Coupes du monde et 9 Championnats d'Europe des nations couverts, le Boulonnais a marqué le petit écran. Il s'est éteint ces dernières heures à l'âge de 74 ans.
"Informé par sa famille, M6 a l'immense chagrin d'annoncer le décès de Thierry Roland. La chaîne transmet sa profonde affection à Françoise, sa femme, et Gary, son fils", peut-on lire ce samedi matin dans un communiqué de la chaîne. Ces jours-ci, Thierry Roland avait renoncé à accompagner en Ukraine et en Pologne son acolyte de toujours (ou presque) Jean-Michel Larqué, se remettant doucement d'une opération consécutive à un sévère calcul biliaire. "L'opération s'est bien passée. Mais ça reste récent, et je suis encore en période de convalescence. Je suis courbatu, j'ai des petits spasmes à droite à gauche. Donc très sincèrement, je ne me sens pas le courage d'aller en Ukraine, confiait-il mercredi encore. J'ai vraiment souffert le martyr. Maintenant, mon état s'améliore de jour en jour, mais je pense sincèrement que ça ne serait pas raisonnable d'aller en Ukraine où il n'y a pas de grosse médecine au cas où il m'arriverait quelque chose."
Un nouvel a priori, un cliché sur l'étranger comme il en aura nourrit beaucoup durant sa carrière, symbolisant lui-même le supporter franchouillard, chauvin à l'extrême. "Comment a-t-on pu confier l'arbitrage d'un quart de finale de Coupe du monde à un arbitre tunisien ?", "Il n'y a rien qui ne ressemble plus à un Coréen qu'un autre Coréen", ou encore "Il se bat, Vieira, contre ses cousins...", celui qui fit ses premières armes de journaliste à la RTF puis à l'ORTF en 1955 avant d'embrasser une carrière télévisuelle sur la chaine publique a souvent fait polémique par ses propos, marquant toutefois bien des générations avec sa gouaille et son authentique passion pour le ballon rond. "Après avoir vu ça, on peut mourir tranquille", avait-il clamé en direct sitôt l'équipe de France sacrée championne du monde, en 1998, ajoutant dans la foulée: "Enfin, le plus tard possible quand même..." 14 ans plus tard, Thierry Roland est finalement parti... Sur une belle victoire des Bleus !
Les réactions au sein de l'équipe de France:
Laurent Blanc:
"Je voudrais dire un petit mot au nom de l'équipe de France, du staff et des joueurs, nous présentons nos condoléances à la famille de Thierry, c'était un amoureux du sport et cela nous a beaucoup touchés. Adieu..."
Yann M'Vila:
"Pour la France, c'est un très grand monsieur. Je suis très jeune et la première fois que je l'ai vraiment entendu c'était pendant la Coupe du monde 1998. Il a toujours été là, c'est une grande perte. J'adresse toutes mes condoléances à sa famille et à ses proches."
Gaël Clichy:
"Il représente 15 ans de ma vie de footballeur, des soirées passées avec mes parents sur le canapé pour voir l'équipe de France ou la Ligue des champions. C'était une voix, certaines personnes touchent leur milieu, il a commenté 13 Coupes du monde, 9 Euro... Comme Thierry Henry, il n'a fait aucun mauvais choix dans ses clubs, pour un jeune journaliste, c'est un exemple à suivre, il n'a pas fait d'erreur de parcours. On sent de l'émotion et de la tristesse. Je le respecte pour ce qu'il a apporté et j'adresse mes condoléances à sa famille."
Philippe Tournon (relations presse):
"C'était un personnage, l'un des pionniers du sport à la télé comme Roger Couderc, qu'il ne soit plus là, c'est une grosse émotion. C'est un personnage de notre milieu, avec ses bons côtés, ses histoires à la gomme, sa présidence à vie du Variété. Sa présidence a eu une fin, c'est aujourd'hui, on est tous très tristes. Des anecdotes, j'en ai beaucoup mais c'est surtout son rire que je retiens. Il avait un rire unique, quand il se déclenchait, ça provoquait l'hilarité générale, c'était contagieux, tout le monde était plié en deux (il l'imite). Ce n'est pas de circonstance, mais il faut garder les bons souvenirs. Même les journalistes de 25-30 ans qui l'ont peu ou pas connu, il n'y en a pas un qui ne sait pas qui est Thierry Roland. C'était la voix du football. Il a défriché le terrain pour vous tous."
Le choc de la 2e journée du groupe B entre l'Allemagne et les Pays-Bas a tourné mercredi soir à l'avantage de la Mannschaft qui a dominé des Oranje longtemps méconnaissables grâce à un doublé de Gomez contre un but de Van Persie (2-1). Pour autant, rien n'est joué dans ce groupe B où les quatre équipes ont encore la possibilité de se qualifier pour les quarts de finale.
Il faudra sortir les calculettes dimanche prochain pour la dernière journée du groupe B de l'Euro 2012, ce «groupe de la mort» pour l'instant nettement dominé par l'une des grandes favorites de la compétition, l'Allemagne. En battant ce mercredi soir dans la touffeur de Kharkiv des Pays-Bas qui auront mis trop de temps à entrer dans la partie (2-1), les hommes de Joachim Löw ont fait un grand pas vers la qualification pour les quarts de finale, mais n'y sont pas encore, puisqu'une défaite face au Danemark lors du dernier match à Lviv, conjuguée à une victoire portugaise sur les Pays-Bas dans le même temps à Kharkiv, pourrait, selon les scores, pousser la Mannschaft vers la sortie.
Un scénario cependant bien improbable tant le finaliste du dernier Euro, à qui un nul face aux Danois suffira, a longtemps affiché face aux Néerlandais une maîtrise qui devrait lui suffire pour remplir son premier objectif, les Scandinaves ne semblant a priori pas en mesure d'enrayer la machine allemande. Les Pays-Bas, vice-champions du monde, n'en ont, eux, pas été capables, étouffés pendant plus d'une heure par la présence physique de la Mannschaft mais aussi victimes de leurs errements défensifs, décidément le gros talon d'Achille de cette équipe qui risque de continuer de promener encore quelques années son étiquette de «loser». Leur réveil a ensuite été trop tardif pour arracher le point du match nul, les voilà aux portes de l'élimination, même s'ils peuvent encore passer à la double condition de battre le Portugal dimanche et que l'Allemagne domine le Danemark (le goal-average serait alors le juge de paix).
Gomez-Schweinsteiger, la paire d'as
Pour ce choc face à l'ennemi juré allemand, Bert Van Marwijk, qui peut s'attendre à un accueil houleux à son retour au pays si les Néerlandais restent sur le carreau dès le premier tour, avait décidé de ne quasiment rien changer par rapport à l'équipe battue quatre jours plus tôt par le Danemark à la surprise générale: si Mathijsen fait son retour en défense centrale, Huntelaar, réclamé par beaucoup, a encore les «honneurs» du banc de touche, laissant Van Persie seul en pointe, tout comme Van der Vaart, à qui Afellay est préféré dans le couloir gauche. Des choix tout près d'être payants puisque la première occasion est pour Van Persie qui reprend de volée une longue ouverture par-dessus la défense de Van Bommel, mais Neuer veille au grain (7e).
Quasiment la seule occasion du premier acte pour des Oranje qui, très vite, perdent pied face à la puissance et la technique adverses, nettement supérieures. Özil passe tout près de l'ouverture du score sur une reprise de volée du gauche sans élan sur le poteau gauche de Sketelenburg (8e), une chaude alerte qui annonce le premier but allemand: sur un beau mouvement collectif, Schweinsteiger, dans l'axe, sert Gomez qui, à la limite du hors-jeu, effectue un contrôle en pivot qui laisse la paire Heitinga-Mathijsen sur place avant de tromper Sketelenburg d'un parfait intérieur du droit (0-1, 24e). Le gardien néerlandais sort ensuite miraculeusement une tête à bout portant de Badstuber après un coup franc tiré côté droit par Özil (37e), avant de constater une nouvelle fois les dégâts, sur une frappe croisée de Gomez, encore servi par Schweinsteiger, et qui inscrit son troisième but de la compétition, son vingt-cinquième en sélection (0-2, 37e).
A la pause, l'Allemagne a un pied en quarts, les Pays-Bas un à la maison, poussant Bert Van Marwijk à jouer l'attaque à tout-va en faisant rentrer Huntelaar et Van der Vaart aux places de Van Bommel et Afellay. Déséquilibrés, les Néerlandais se créent des occasions, par Van Persie (reprise sortie par Neuer, 58e) et Sneijder (frappe enroulée à côté, 62e, puis tir sauvé in extremis par Boateng, 71e), mais s'exposent aussi aux contres, comme sur cette remontée plein axe de Hummels qui oblige Sketelenburg à un double arrêt (52e). A force d'insister, les Oranje sont récompensés sous la forme d'un exploit personnel de Van Persie qui, à vingt mètres du but, décoche une puissante frappe du droit entre les jambes de Badstuber et hors de portée de Neuer (1-2, 73e). Les Pays-Bas tentent alors le tout pour le tout, mais sans parvenir à réellement inquiéter une Mannschaft qui termine le match au petit trot, quasiment qualifiée pour les quarts. Pas de doute: il faudra compter sur l'Allemagne pour le titre européen. On n'en dira pas autant de Néerlandais pas assez complets et collectifs pour rivaliser, Robben mais aussi Sneijder ayant encore failli, preuve qu'il ne suffit pas d'aligner les joueurs de talent pour viser haut...
Match de la dernière chance pour les Pays-Bas, qui affrontent le Portugal, ce dimanche soir, à Kharkov, pour le compte de la troisième journée du groupe B de l'Euro 2012. Finalistes de la dernière Coupe du monde, les joueurs néerlandais n'ont plus leur destin entre les pieds. Voici le pourquoi du comment de cette élimination possible et inattendue.
Malgré un zéro pointé, les Pays-Bas se qualifieront s'ils l'emportent par au moins deux buts d'écart contre le Portugal, ce dimanche soir, à Kharkov, et qu'en même temps l'Allemagne gagne face au Danemark. Chose plus facile à dire qu'à faire, c'est vrai. Surtout quand on sait que les Oranje n'ont remporté qu'un seul de leurs dix matches devant la Selecção (un succès 1-0 à Rotterdam en éliminatoires de l'Euro 1992) et que la sélection portugaise a systématiquement battu son homologue néerlandaise en phase finale d'un tournoi international, aussi bien en Coupe du monde (1-0 en 2006), que lors d'un championnat d'Europe (2-1 en 2004).
Voilà pour les chiffres, pas vraiment favorables aux hommes de Bert van Marwijk. Et les paroles dans tout cela ? "Je suis ici pour devenir champion d'Europe, soutient Wesley Sneijder, qui garde espoir malgré tout. J'y crois encore, mais il faut jouer davantage en équipe, comme les Allemands l'ont fait" mercredi. Quatre jours après avoir buté contre le Danemark (0-1), équipe présumée la plus faible du groupe B, les Pays-Bas, finalistes du dernier Mondial, avaient encore échoué cette fois face à un rival d'un tout autre calibre, en l'occurrence l'Allemagne (1-2), mais auquel ils ont facilité la tâche en ne parvenant pas à parfaire leur expression collective, en n'étant pas assez agressifs en défense ou au milieu et pas assez dangereux sur les ailes.
"Il n'y a aucune cohésion entre nos lignes, déplorait dans la foulée Arjen Robben, qui n'a converti aucun de ses 29 derniers tirs, soit depuis la finale de la Ligue des champions perdue avec le Bayern Munich (club et sélection confondus). Il y a des espaces et nous ne communiquons pas, donc c'est difficile de récupérer le ballon. Nous ne sommes pas aussi forts sur le plan collectif que nous l'étions il y a deux ans". Sneijder abonde dans le même sens que son compatriote: "Nos automatismes semblent avoir disparu. C'est fou ! Je ne comprends pas ce qu'il nous arrive".
Il y a dans cette formation des Pays-Bas arrivée en Ukraine pleine de certitudes quelque chose de l'équipe de France de 2002, éliminée sans gloire de la Coupe du monde en Corée du Sud et au Japon. Ils ont survolé les qualifications et comptent dans leurs rangs le meilleur buteur de Premier League (Robin van Persie, 30) et celui de Bundesliga (Klaas-Jan Huntelaar, 29). D'où, peut-être, une guerre des égos ? "Bien sûr que l'ambiance n'est pas la même qu'en 2010. C'est normal quand on ne gagne pas. Cela dit, il n'est pas nécessaire que nous soyons tous amis pour jouer ensemble et gagner des matches. Et je n'ai pas l'impression qu'il y ait des clans, des petits groupes qui s'opposent. Si c'était le cas, je réagirais", répond Sneijder, patron du vestiaire néerlandais, en guise de conclusion. Mais le mal n'est-il pas déjà fait ?
C'est avec le sourire que Laurent Blanc s'est présenté en conférence de presse à la Donbass Arena de Donestk. Le succès acquis face à l'Ukraine (2-0) place en effet l'équipe de France dans une position favorable dans l'optique de la qualification. Le sélectionneur a expliqué ses choix de titulariser Ménez buteur et Clichy. Des choix offensifs qu'il revendique et qui lui ont donné raison.
Avez-vous eu peur de ne pas jouer ce match ?
Ça ne dépendait pas que de nous. Quand le match a été arrêté, notre crainte était qu'on ne puisse pas jouer car on l'avait bien préparé. On a attendu un peu pour le jouer... Après 30 minutes face à l'Angleterre, la météo a failli faire en sorte qu'on ne débute pas correctement. La pelouse était dans un état correct, le stade a très bien réagi, c'est une bonne chose. On avait prévu de changer de stratégie si le terrain avait été en mauvais état, cela n'a pas été le cas. L'arrêt n'a pas eu de conséquence sur notre stratégie.
Qu'avez-vous fait pendant l'heure d'attente ?
Les deux équipes sont rentrées au vestiaire, les joueurs se sont changés car ils étaient mouillés, ensuite il y a eu une période de doute, il y avait de la pluie et de l'orage c'était dangereux, les officiels nous ont dit d'attendre 20 heures, on a été dans la salle d'échauffement, pour rester concerné et prêt pour la reprise.
Quelle est votre analyse du match ?
On a été dominateur pendant presque tout le match, j'ai vu les statistiques sur la possession et les tirs. On a construit notre victoire en première période, j'ai dit aux joueurs de ne pas lâcher. On s'attendait à une réaction des Ukrainiens pendant les 15 premières minutes mais on a dominé, on a eu des temps forts, ils en ont aussi mais je pense qu'on mérite cette victoire.
"Ménez possède une qualité rare"
Que signifie cette victoire après une si longue attente ?
Je suis très heureux d'avoir gagné. 6 ans sans victoire en compétition officielle c'est long, j'espère qu'on n'attendra pas 6 ans de plus car sinon je ne serai pas là pour vous en parler, j'aurai été viré avant !
Pourquoi avoir titularisé Ménez ?
Je ne veux pas sortir une individualité mais il a besoin de confiance et possède une des qualités qui devient de plus en plus rare, il sait prendre la profondeur. On avait bien étudié le jeu de l'Ukraine, elle est joueuse mais déséquilibrée et laisse des espaces. Il prend la profondeur, il a du talent et doit prendre confiance au niveau international pour donner la pleine mesure de son talent. Cette soirée va lui faire du bien.
Pourquoi avoir misé sur Clichy plutôt que sur Evra ?
Ce n'était pas une sanction, c'est ce que je pense, on savait qu'on devait gagner et donc attaquer. Gaël est dans une forme physique excellente, et on savait qu'en face, Gusev prenait beaucoup les espaces. Il fallait mettre quelqu'un qui avait des jambes de feu. C'était un choix offensif de le mettre à la place d'Evra.
Le premier match des Ukrainiens vous avait-il aidé ?
On avait bien étudié l'adversaire, vu plusieurs fois leur premier match. Les Suédois avaient dit qu'ils avaient trop attendu et que du coup ils avaient pris des risques, c'était l'erreur à ne pas commettre, il ne fallait pas laisser l'Ukraine mettre son jeu en place et prendre confiance. On a donc décidé de jouer haut, d'être agressif et d'écarter beaucoup car on avait vu que leur équipe se regroupait beaucoup au milieu.
Que pensez-vous de la Suède ?
C'est un pays qu'on connaît bien, on les joue souvent, je les ai rencontrés en tant que joueur. C'est toujours difficile, ils ont un jeu physique. J'ai vu leur premier match et s'ils avaient égalisé, il n'y aurait pas eu grand-chose à dire. On connaît des Suédois, certains jouent en Ligue 1 et ils ont un grand joueur qui s'appelle Ibra. Il faut le surveiller car il peut marquer à tout moment. Ils ont un collectif solide, ce sera un adversaire coriace, j'en suis certain.
Le match nul (1-1) de l'Angleterre face à la France pour les débuts de deux équipes dans l'Euro 2012 lundi à Donetsk a plutôt rassuré les médias anglais qui évoquent « un très bon point. » Pour The Daily Telegraph, ce fut certes «une nuit avec des soucis », énumérant « les pertes de balle, la défense reculée et le manque évident de ruse, mais au final ce fut une nuit avec un très bon point. » The Times barre sa Une d'un « la meilleure chose de Donetsk : l'Angleterre débute par un match nul » décrivant la performance des Anglais comme « efficace à défaut d'être belle. » Les joueurs « ont montré les qualités de combattants dont ils auront besoin s'ils veulent avoir une chance à l'Euro 2012. » « Alors que personne ne devrait prétendre que c'est une performance sans faille, voir l'Angleterre jouer avec cette attitude lors d'un tournoi de premier plan est une raison suffisante pour dire qu'il s'agit d'un point pris et d'un point de gagné, après les déceptions précédentes, » poursuit le journaliste.
Même satisfaction pour le tabloïd The Sun : «Tout bien considéré, nous devrions nous incliner devant Roy Hodgson (le sélectionneur nommé le 1er mai), écrit Steve Howard. Après tant d'optimisme exagéré, notre mode de pensée par défaut est maintenant le pessimisme. Et donc on peut voir ce résultat comme un progrès. » The Guardian se montre «raisonnablement satisfait du travail de la soirée», se réjouissant que Hodgson ait pu construire une solide base « avec les qualités habituelles des Anglais : application et structure. » Mais comme l'ensemble de la presse, The Guardian note qu'il y a «encore du travail à faire.» Les coéquipiers de John Terry rencontreront la Suède vendredi tandis que l'équipe de France défiera l'Ukraine.