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Date de création : 07.05.2008
Dernière mise à jour : 30.06.2017
122498 articles


FOOT EURO 2012

une vraie malediction pour l allemagne

Publié à 08:52 par chouky39 Tags : monde histoire cadres affiche
une vraie malediction pour l allemagne

Comme en 2006, la Squadra Azzurra a brisé le rêve d'une Mannschaft, qui semblait pourtant taillée pour le titre, ce jeudi à Varsovie, en demi-finale du Championnat d'Europe des Nations (2-1). Trublions du dernier carré, les Italiens ont su faire déjouer les Allemands, s'imposant logiquement grâce à un doublé de Mario Balotelli. Espagne-Italie, telle sera l'affiche ultime de cet Euro 2012.



Une vraie malédiction. Jamais l'Allemagne n'a battu l'Italie en phase finale d'une grande compétition internationale. Une série noire en huit actes désormais. Comme en demi-finale du Mondial 2006 - sa Coupe du monde - la Mannschaft a buté sur l'obstacle transalpin, jeudi soir à Varsovie, sur la route d'une finale qui lui semblait pourtant promise depuis l'ouverture des hostilités voilà trois semaines. Après un carton plein en éliminatoires et quatre victoires probantes ici en Pologne, la sélection de Joachim Löw est tout simplement tombée sur plus forte qu'elle.

Mario Gomez, Mesut Özil, Lukas Podolski, Philipp Lahm et bien sûr Bastian Schweinsteiger - touché à la cheville et longtemps incertain avant la rencontre - aucun des cadres avérés de cette impressionnante Allemagne n'a su se montrer à la hauteur du rendez-vous ce jeudi. L'audace insufflée par Cesare Prandelli dans les rangs d'une Squadra Azzurra redevenue irrévérencieuse à souhait a il est vrai pesé lourd dans les débats. Magnifiquement incarnée par des Andrea Pirlo, Antonio Cassano et Riccardo Montolivo à la technique étourdissante.

Balotelli achève la Mannschaft

Si le premier d'entre eux, impliqué sur chacun des buts italiens jusqu'alors, s'est ce soir cantonné avec brio à un rôle de précieux métronome, prenant le jeu à son compte et gratifiant les siens de ballons subtilement distillés, les deux autres se sont illustrés dans un rôle de détonateur. Antonio Cassano d'abord, en enrhumant Mats Hummels, avant de délivrer un centre au cordeau pour la tête victorieuse de Mario Balotelli, au nez et à la barbe de Holger Badstuber (1-0, 20e). Puis Riccardo Montolivo, d'une ouverture lumineuse à destination du même attaquant de Manchester City, parti dans le dos de Philipp Lahm et impitoyable devant Manuel Neuer (2-0, 36e).

Déjà crédité d'une prestation remarquable en quart de finale contre l'Angleterre, Mario Balotelli a cette fois fait preuve d'un réalisme assassin, achevant en deux coups de griffes une National Mannschaft incapable dès lors de revenir. Les entrées de Marco Reus et Miroslav Klose à la pause n'y ont rien fait, pas plus que le lancement très tardif de Thomas Müller (70e). Et sans la maladresse de Claudio Marchisio (74e) ou Antonio Di Natale (82e) en fin de rencontre, l'addition aurait pu être plus lourde encore pour les Allemands. Auteur de quelques belles parades, sur des frappes de Sami Khedira (35e) et Marco Reus (62e) notamment, Gianluigi Buffon ne se sera guère incliné que sur le penalty accordé à Mesut Özil pour une main de Federico Balzaretti dans la surface (2-1, 91e). Trop tard pour changer le cours de l'histoire, et empêcher l'Italie de rejoindre l'Espagne en finale. Pour un premier sacre continental depuis 44 ans ?

l allemagne sans pitié avec la grece

Publié à 13:19 par chouky39 Tags : monde fond cadre cadeaux
l allemagne sans pitié avec la grece

L'Allemagne n'est pas du genre à faire des cadeaux. Et surtout pas à la Grèce ! Sur fond de conflit politique et économique, la Mannschaft a achevé sportivement la sélection hellène, ce vendredi, en quart de finale de l'Euro 2012. Les hommes de Joachim Löw, emmenés pour un soir par le vétéran Klose, se sont imposés 4-2 face à de courageux Grecs. La série continue pour les Lahm et consorts.



Fernando Santos avait promis que sa sélection jouerait le jeu. Lui, le Portugais qui la veille avait vu son pays prendre le meilleur sur une République tchèque campée sur ses arrières et trop attentiste pour prétendre au dernier carré, ne voulait pas tomber dans le cliché du challenger inoffensif et sans ambition. Chose promise, chose due, la Grèce peut se targuer d'avoir donné du fil à retordre à la surpuissante Allemagne, ce vendredi, en quart de finale de l'Euro 2012. Dans le scénario plus que dans les faits, la Mannschaft ayant tout de même copieusement dominé les débats avant de s'imposer largement.

Témoignage de la puissance de feu du groupe de Joachim Löw, ce dernier avait pour l'occasion laissé sur le banc les Gomez, Müller et Podolski au coup d'envoi. Places étaient ainsi faites aux jeunes Schürrle et Reus autour du vétéran Klose. Un trident qui aura mis du temps à trouver ses marques, avant de donner la pleine mesure de son talent. Longtemps stérile en effet, l'Allemagne aura dû s'en remettre en première période à son capitaine et latéral gauche Lahm pour ouvrir les hostilités. D'un coup de canon qui n'était pas sans rappeler son but contre le Costa Rica en ouverture du Mondial 2006, le défenseur bavarois trouvait la faille (1-0, 40e). Le plus dur, croyait-on, était fait pour la sélection germanique.

Pourtant dans le deuxième acte, loin de sombrer, la Grèce s'accrochait. Avec ses armes, son abnégation. Salpingidis s'échappait sur le flanc droit, dans le dos de Lahm, et servait Samaras dans la surface pour l'improbable égalisation (1-1, 55e). Las pour les troupes de Fernando Santos, les Allemands ne prenaient pas le temps de douter. Sous les yeux d'une Angela Merkel plus enthousiaste que jamais, Khedira avait tôt fait de reprendre de volée un centre de Boateng pour rendre l'ascendant à la Mannschaft, six minutes seulement après la réalisation hellénique (2-1, 61e).

S'ensuivait un véritable récital offensif, insufflé par un Klose qui à la retombée d'un corner d'Özil inscrivait de la tête son 64e but en 130 sélections pour revenir à quatre longueurs du bombardier Gerd Müller (3-1, 68e). Dans la foulée, alors que l'attaquant de la Lazio manquait le doublé en butant sur Sifakis, Reus, opportuniste, voyait tous ses efforts récompensés d'une reprise victorieuse (4-1, 74e). Le penalty accordé aux Grecs en toute fin de match pour une main de Boateng dans la surface, bien que transformé par Salpingidis (4-1, 88e), était anecdotique. Eliminatoires compris, l'Allemagne signait là son 14e succès en autant de matches dans le cadre de l'Euro 2012. Avec à la clef une quatrième qualification consécutive pour les demi-finales d'un grand rendez-vous international - série débutée au pays lors de la Coupe du monde 2006.

casillas infranchissable rempart

Publié à 10:39 par chouky39 Tags : monde histoire 2010 travail bande
casillas infranchissable rempart

Une défense de fer, pour un gardien qui sait tout faire. Iker Casillas, capitaine de cette équipe d'Espagne qui emporte tout sur son passage, tient un rôle prépondérant dans les succès de la Roja. Sans ses exploits, la formation espagnole ne serait pas ce qu'elle est et n'aurait pas non plus le même palmarès. Il symbolise parfaitement cette série de neuf rencontres sans encaisser de buts dans les matches à élimination directe...



Un vrai patron. Et pas seulement parce qu'il est capitaine. Iker Casillas incarne cette force tranquille, cette sérénité assumée face à tous les dangers qui se présentent à lui. Le portier du Real Madrid fait partie des meubles, du haut de ses 136 sélections, il en est l'inamovible dernier rempart. "On a le meilleur gardien du monde", s'enthousiasme ses coéquipiers. Alvaro Negredo l'a dit avant la demi-finale de l'Euro face au Portugal, Sergio Ramos l'a répété à l'issue de la qualification et de cette séance de tirs au but.

La pression ne semble pas avoir de prise sur lui. Rui Patricio stoppe le penalty de Xabi Alonso ? Il arrête celui de Moutinho et stoppe immédiatement l'élan du Portugal qui ne s'en remettra pas ! On pourra écrire ce qu'on veut, que les séances de tirs au but sont une loterie, c'est vrai. Mais plus l'aura et la réputation du gardien est grande et plus la pression est forte sur le tireur qui veut en faire plus. Bruno Alves a manqué le sien en l'envoyant sur la transversale et c'est encore la bande emmenée par Casillas qui a fait la différence. En zone mixte, malgré "la fatigue mentale" procurée par la fin de match haletante, il a pris le temps de répondre à la prendre pendant de longues minutes, répétant à l'envi ses impressions et les mérites de l'équipe, n'hésitant pas au passage à saluer Pepe, son coéquipier en club, qui passait en même temps.

Neuf matches, série en cours

Car la finalité est là, cette qualification pour la 3e finale consécutive ce qui permet à son Espagne d'égaler l'Allemagne de 72, 74, 76. "On est en finale, je pense que le groupe le mérite. J'espère que les supporters se souviendront de nous toute leur vie", lâche-t-il. Mais évidemment, il veut plus, toujours plus. Et quand on lui demande de commenter cette statistique de neuf rencontres sans prendre le moindre but dans les matches à élimination directe des trois dernières phases finales, il répond: "C'est le mérite de toute l'équipe pas seulement le mien, c'est une statistique à prendre en compte, c'est incroyable mais c'est le fruit du travail de l'équipe."

On aurait pu lui rétorquer que c'est lui qui stoppe le penalty de Cardozo face au Paraguay lors de la Coupe du monde 2010 pour une victoire 1-0, ou encore que c'est lui qui fait doublement barrage face à Robben en finale de ce même Mondial. On pourrait également lui parler de ses arrêts réflexes, de la qualité de son jeu au pied, de son côté rassurant pour une défense, de la séance de tirs au but face à l'Italie en 2008 et bien évidemment de celle de cette demi-finale... Les exemples ne manquent pas... Iker Casillas ou « San Iker » a déjà l'esprit tourné vers la finale de cet Euro 2012, cet ultime match qui ferait entrer pour de bon l'Espagne dans l'histoire du football. Le reste ne compte déjà plus.

le portugal a la tete haute

Publié à 12:44 par chouky39 Tags : vie monde france mort cadre fantastique
le portugal a la tete haute

L'aventure s'est terminée au bout d'une séance de tirs au but malheureuse pour le Portugal. Les hommes de Paulo Bento avaient pourtant tactiquement parfaitement abordé cette demi-finale. Incapable de s'appuyer sur ses grands principes de jeu, la Roja a tremblé 90 minutes durant avant de reprendre vie en prolongation. Le courage et l'abnégation du Portugal auraient pu suffire. Mais la loterie en a décidé autrement.



Fierté, déception et quelques larmes. Les Portugais ont sans doute eu beaucoup de mal à trouver le sommeil mercredi tard dans la soirée à l'issue d'une demi-finale cruelle. Le positif viendra plus tard, sans doute accompagné par un sentiment d'orgueil d'avoir tenu tête au champion du monde et d'Europe qui a filé vers une historique troisième finale de rang. Là où toutes les équipes, à commencer par la France, se sont cassé les dents, les coéquipiers d'un Moutinho absolument phénoménal pendant ce match ont osé. Ils sont restés compacts et ont joué en avançant systématiquement. Un pressing payant mais éreintant, évidemment.

"On a joué de façon fantastique, ce soir (mercredi) je pense qu'on était meilleurs qu'eux durant les 90 premières minutes, même si on était moins efficaces en prolongation, on les a plus laissés jouer. Si j'avais dû choisir une façon de perdre, je n'aurais pas choisi celle-là", plaidait après coup un Paulo Bento qui a sans doute donné des leçons à tous les futurs adversaires de l'Espagne. "Je veux adresser mes félicitations aux Portugais qui ont réalisé un très beau tournoi. Je pense qu'on a eu beaucoup de réussite", assure pour sa part Vicente del Bosque, conscient que le match aurait pu tourner dans l'autre sens.

Ronaldo n'a pas été décisif

La méthode était là, l'application aussi. Il n'a pas manqué grand-chose, peut-être un soupçon de réussite d'un Cristiano Ronaldo surveillé comme le lait sur le feu et qui n'a guère brillé. Il a pourtant eu plusieurs fois l'opportunité d'enfiler le costume du héros dans le dernier quart d'heure, sur coups francs ou notamment ce contre de feu dans le temps additionnel terminé par une frappe hors cadre. "CR7" n'en aura pas cadré une seule sur sept opportunités... "Je n'ai pas vraiment d'opportunité de marquer, j'essaye toujours de faire de mon mieux. On était bien dans le tournoi mais on ne gagne pas par manque de chance. On est frustré de s'arrêter là mais on doit aussi être fier de notre parcours", analyse le Madrilène.

En zone mixte, les Espagnols accorderont tous un grand mérite à leurs adversaires, pour leur prestation défensive et parce que, comme le disait Pique, "la pièce est retombée du bon côté". Cela n'empêchera pas Pepe de taper dans la main d'un Casillas qui répondait à la presse. Malgré tout, la déception était terrible et les mines forcément fermées. Peu d'entre eux ont choisi de parler. Il leur faudra sans doute un peu de temps pour digérer cette amère déception. "Les joueurs vont maintenant vers des vacances méritées. En septembre, on repensera à tout ça et aux qualifications pour 2014. Mais nous savons comment jouer, on sait qu'on peut être compétitif pour n'importe quel tournoi", concède Paulo Bento, conscient du chemin parcouru pour une équipe qui ne devait pas sortir de son groupe de qualification, qui s'est arrachée des barrages puis du groupe de la mort avec l'Allemagne et les Pays-Bas. Le Portugal peut regarder fièrement en arrière.

blanc c est rageant

Publié à 10:58 par chouky39 Tags : bonne travail
blanc c est rageant

Les Bleus ont bouclé leur Euro en s'inclinant face à l'Espagne (0-2), samedi à la Donbass Arena. Une défaite logique face à une formation espagnole largement dominatrice. Laurent Blanc s'est expliqué sur ses choix, notamment celui de placer Debuchy en milieu de terrain. Il regrette surtout d'avoir encaissé un but venu d'un côté gauche qu'il souhaitait bloquer et sur la première opportunité. Pour lui, ça a tout changé.



Pourquoi avoir placé Debuchy milieu de terrain ?
Si on analyse la composition de l'équipe d'Espagne, sur leur côté gauche Alba et Iniesta dédoublaient en permanence. C'est rageant d'avoir pris le but de ce côté-là alors qu'on avait justement prévu de les bloquer. Sur le seul centre d'Alba, Xabi Alonso est au deuxième poteau et il marque. On savait que ce côté était dangereux... 0-1 à la mi-temps, ce n'était pas une bonne chose, on voulait arriver à la pause à 0-0.

Quel était votre plan offensif ?
Leur côté gauche était performant, on pensait le nôtre pouvait l'être aussi. On avait beaucoup utilisé la vidéo, on savait que notre côté était plus fort à gauche avec Franck (Ribéry) et Karim (Benzema). On a eu deux ou trois opportunités mais par maladresse ou manque de justesse technique on n'a pas pu les mettre en difficulté. On savait qu'on allait avoir 35% à 40% de possession et quelques occasions, on les a eues mais on n'avait pas prévu de prendre ce but. C'est pénalisant car je pense que si on atteint la mi-temps à 0-0, même s'ils ont eu le ballon, on aurait pu les mettre en difficulté et rester dans le match. Avec ce but, les joueurs savaient qu'il fallait marquer deux buts face à une équipe qui avait 60% de possession, ça devient très compliqué.

Aviez-vous prévu que Fabregas évolue en pointe ?
On avait prévu les deux options, ce n'était pas une surprise. Ils avaient déjà joué comme ça pendant les matches de groupe, avec Fabregas pour aspirer la charnière et apporter une supériorité numérique au milieu. On s'attendait à Torres, on a eu Fabregas... ça aurait peut-être été mieux avec Torres, cela aurait permis à la charnière centrale d'être sur un joueur, là il a fallu constamment sortir et entrer dans la ligne de quatre. On aurait peut-être fait différemment si on avait eu plus de temps pour le travailler. L'Italie a eu le temps car c'était le premier match, on aurait peut-être travaillé avec trois joueurs derrière, là on a constitué équipe pour bloquer le côté gauche. On voulait toucher plus vite nos attaquants mais c'était difficile car ils ont très bien défendu.

Avez-vous des regrets ?
Il faut être réaliste, on n'est pas des rêveurs. Cette équipe, et je le dis sans honte, est meilleure que nous. Elle l'a encore prouvé, j'ai beaucoup de regrets car on a pris le premier but. Même s'ils dominaient, s'ils avaient la maitrise, je sais pour en avoir discuté avec eux qu'ils nous craignaient, notamment dans le domaine offensif. En deuxième période, on a eu une meilleure maîtrise technique, il y a eu des occasions. J'ai des regrets sur le but inscrit sur leur première occasion. En deuxième, mes joueurs ont tout donné, ils se sont énormément dépensés mais c'était très difficile de les mettre en danger.

Pensez-vous rester ?

On vient de se faire sortir, on est déçus. La déception est palpable pour le staff et les joueurs. Il faudra faire le point sur cet Euro, l'analyse. On va tout regarder, c'est un travail normal. Si on avait été qualifié, on l'aurait fait plus tard, je pense qu'il y aura des satisfactions et des déceptions. On va l'analyser avec du temps.

MERCI RONALDO

Publié à 13:27 par chouky39 Tags : image homme france cadre
MERCI RONALDO

S'il a encore touché à deux reprises du bois, pour un total de quatre tentatives repoussées par les montants depuis le début de la compétition, Cristiano Ronaldo n'a pas baissé les bras, surgissant en fin de match pour offrir la victoire au Portugal jeudi contre la République tchèque (1-0). Un but de la tête qui propulse la formation lusitanienne dans le dernier carré de l'Euro 2012 où elle affrontera l'Espagne ou... la France.



Karel Poborsky n'était pas là pour crucifier le Portugal. Bourreau magnifique, d'une louche restée dans les annales, de la première génération dorée lusitanienne, celle des Sa Pinto, Luis Figo, Rui Costa ou autre Jao Pinto, à ce même stade de la compétition en 1996 en Angleterre, le milieu de terrain tchèque, passé par... Benfica, attend encore son héritier. Ses compatriotes ont eu beau réussir un match plein de sérieux, peut-être même trop en seconde période, le génie était, jeudi à Varsovie, dans les rangs du Portugal. Un Cristiano Ronaldo aussi agaçant que déroutant pour ses adversaires, à qui on ne peut enlever sa détermination à toujours aller de l'avant, même quand la chance le fuit, une rage récompensée par le but de la victoire contre la République tchèque (1-0) qui envoie son pays dans le dernier carré de cet Euro 2012.

Discret face à l'Allemagne, passé à côté contre le Danemark, pas toujours récompensé à sa juste valeur contre les Pays-Bas, l'attaquant du Real Madrid a vécu un match à l'image de son Euro, montant progressivement en régime face aux Tchèques pour venir les crucifier à 11 minutes de la fin du temps réglementaire. Un coup de boule salvateur et libérateur pour le Ballon d'Or 2008, critiqué à son arrivée en Pologne mais si fort dans sa tête pour résister aux quolibets, à la pression et à la malchance qui s'en mêle...

Et deux qui font quatre...

Capitaine grincheux quand on le voit houspiller ses coéquipiers, l'ancien Mancunien sait aussi se transformer en guide pour ses hommes quand ils peinent à trouver la lumière. Contrarié par le pressing haut de la République tchèque en début de match, une première demi-heure pendant laquelle Pepe veille au grain, usant de son vice pour déséquilibrer juste ce qu'il faut Baros (18e) ou de son sens du placement pour couper le centre de ce diable de Gebre Selassie (28e), le Portugal s'en remet rapidement à son n°7.

Privé d'une première occasion pour une faute peu évidente sur son défenseur (25e), l'attaquant du Real Madrid se met en évidence à deux reprises, sur un retourné réflexe non cadré (33e) puis sur un coup franc en force encore hors-cadre (35e). Le danger se rapproche encore juste avant la pause quand la star lusitanienne, alertée dans la surface adverse par Raul Meireles, contrôle de la poitrine dos au but, se retourne avant de trouver le montant gauche de Cech (45e).

Ce même poteau, mais de l'autre côté du terrain, est encore là pour repousser un coup franc de Cristiano Ronaldo (50e), pour un total de quatre barres depuis le début de cet Euro... Puisqu'il n'y arrive pas, à l'image de cette frappe dans la course qu'il ne parvient pas à cadrer (54e), ses partenaires s'y essaient à leur tour. Mais ni Almeida, dont le but est refusé pour hors-heu (58e), ni Nani, contré par Cech (58e) puis par le bout d'un pied adverse (74e), pas plus que Moutinho, dégoûté par l'intervention du gardien tchèque (64e), ne font oublier le Madrilène. Alors ce dernier enfile le costume de sauveur, surgissant dans le dos de Gebre Selassie pour couper d'une tête rageuse le centre de Moutinho (79e, 1-0). La République tchèque ne réussira pas le hold-up cette année. Et le Portugal, emmené par son homme fort, rêve encore à son premier titre international...

pirlo veritable chef d orchestre

Publié à 10:27 par chouky39 Tags : image monde belle sourire cadre artiste
pirlo veritable chef  d orchestre

Andrea Pirlo a été le véritable chef d'orchestre de la Squadra Azzurra, qualifiée dimanche soir pour les demi-finales de l'Euro. Le meneur de jeu italien, inspiré et précis, a parachevé son récital d'une splendide Panenka lors de la séance de tirs au but fatale à l'Angleterre. Le talent du joueur de la Juventus, à 33 ans, a rejailli sur tous ses partenaires.



Andrea PIRLO: 8
Il a su éclairer le jeu italien grâce à la précision de ses passes. Sa clairvoyance mise au service du collectif a donné du relief au jeu offensif des Italiens et il est pour beaucoup dans la domination territoraile de son équipe pendant la quasi totalité de la rencontre. S'il a été un peu moins percutant sur la fin de match, l'un des vétérans de la Squadra a quasiment toujours joué juste et dans le bon tempo avec un déchet minimum dans son jeu et des passes qui auraient été décisives si les attaquants avaient fait preuve de plus de réalisme. Une prestation d'artiste, saluée par un modèle de Panenka sur son tir au but. Somptueux.

Gianluigi BUFFON: 7
Mis à contribution très vite, le fidèle portier de la Juve a sorti un arrêt réflexe de grande classe en repoussant le ballon d'une main suite à une frappe à bout portant de Johnson (5e). Il a ensuite passé une soirée plus tranquille que son vis-à-vis, mais s'est montré vigilant quand il le fallait, comme sur ce coup franc fuyant de Gerrard qui cherchait la tête d'un de ses partenaires (76e). Décisif dans la séance de tir au but en repoussant la tentative de Cole.

Ignazio ABATE: 6.5
Sa vitesse a souvent perturbé la défense anglaise lors de ses incessantes montées, à l'image de cette accélération et de ce bon centre qui n'a pas trouvé preneur (47e). Sérieux défensivement, le défenseur milanais a été remplacé par Christian MAGGIO (89e) juste avant la fin du temps réglementaire. Son suppléant, sobre, a rarement été mis en difficulté par les attaquants anglais.

Andrea BARZAGLI: 6
Il a rassuré son équipe grâce à des interventions propres et a très bien éteint les velléités de Rooney. Des relances précises qui ont permis aux Italiens de vite repartir de l'avant. Averti, un peu sévèrement, pour un tacle sur le ballon avant de toucher le tibia de Cole (82e)

Leonardo BONUCCI: 6
Comme son compère de la défense centrale, sa prestation ne souffre d'aucun raté. Présent dans les duels, à l'image de cette belle intervention sur un centre en retrait (12e), il a découragé les attaquants anglais au fil des minutes.

Federico BALZARETTI: 6
Moins prompt à se projeter vers l'avant qu'Abate, le joueur de Palerme s'est d'abord contenté de ses tâches défensives avant de sortir davantage de sa zone au fur et à mesure que le match avançait. Il a créé le danger sur un bon centre que Diamanti n'a pas concrétisé (112e). S'est dépensé sans compter.

Claudio MARCHISIO: 6
Sobre mais efficace, le joueur de la Juve a réussi un match plein, tant à la récupération qu'à la distribution. Moins en vue que certains de ses compères du milieu de terrain, il a pourtant contribué à la mainmise des Transalpins sur la possession du ballon.

Riccardo MONTOLIVO: 6.5
Quelques gestes techniques de grande classe, comme cette passe dosée au millimètre pour Balotelli (31e). Il aurait pu marquer s'il avait réglé la mire sur une reprise de près suite à une triple occasion de la Squadra Azzurra (52e). S'est quelque peu éteint au fil du match mais une grosse performance pour le meneur de jeu de la Viola, juste ternie par un tir au but à côté. Un raté sans conséquences...

Daniele DE ROSSI: 6.5
Le milieu de terrain de la Roma a beaucoup pesé sur les débats. Une frappe vrillée de l'extérieur du gauche des 30 mètres aurait pu changer la donne du match dès l'entame si le ballon n'était pas retombé sur le poteau anglais (3e). Très prompt à tenter sa chance de loin, il a adressé une belle reprise du gauche de près qui n'a pas trouvé le cadre alors que la défense anglaise l'avait oublié sur une remontée rapide (48e). Une autre grosse frappe repoussée par Hart (52e). Remplacé par Antonio NOCERINO (80e) qui aurait pu mettre tout le monde d'accord avant la prolongation si sa frappe, enchainée après un contrôle dans la course, n'avait pas été repoussée par un tacle de Johnson (88e). Il a cru, en toute fin de match, avoir fait la décision mais sa reprise de la tête dans les filets de Hart avait été effectuée dans une position de hors-jeu (114e). Il a marqué son tir au but.

Mario BALOTELLI: 6
Le controversé attaquant de City s'est procuré beaucoup d'occasions mais a manqué de réussite. Il a raté un un-contre-un face à Hart, son coéquipier à Manchester (25e). Ses tentatives, souvent pas assez précises ou trop molles, ont soit fait briller le gardien anglais soit manqué le cadre (31e, 43e, 52e). Une tentative spectaculaire en ciseau retourné non cadrée (59e). Alerte pendant les 120 minutes, "Super Mario" a peut-être trop voulu en faire au fil des minutes. Mais il n'a pas craqué face à Hart, qui l'a pourtant longuement défié avec le sourire aux lèvres, au moment de lancer la séance de tirs au but.

Antonio CASSANO: 5.5

Le virevoltant attaquant de la Squadra a livré une prestation moyenne. S'il a su se montrer dangereux, à l'image de son tir détourné par Hart (37e) après deux premières tentatives moins précises ou sur une parfaite remise en retrait de la tête pour Balotelli (41e), il a aussi parfois péché par excès de gourmandise. Remplacé par Alessandro DIAMANTI (78e) qui s'est mis de suite en évidence sur une frappe du gauche captée par Hart (80e). La précision de son pied gauche a encore prévalu sur un centre-tir enroulé venu mourir sur la base du poteau (101e). Il a en revanche manqué de précision suite à un bon centre de Balzaretti (112e) juste avant d'adresser une offrande pour Nocerino qui a marqué de la tête mais dans une position illégale (114e). Auteur du penalty de la qualification.

les anglais en profitent pour rejoindre la france

Publié à 14:35 par chouky39 Tags : bonne fond coeur france cadre
les anglais en profitent pour rejoindre la france

Vainqueurs au forceps de la Suède vendredi soir (3-2), grâce notamment à l'excellente rentrée de Walcott, les Anglais en profitent pour rejoindre la France en tête du Groupe D, mais avec une moins bonne différence de buts. Un match nul mardi face à l'Ukraine suffirait à propulser les hommes de Roy Hodgson en quarts de finale d'un Euro où ils sont loin d'avoir dit leur dernier mot. Les Suédois sont eux éliminés.



Ces Three Lions ont du coeur, c'est désormais une certitude. Menés 2-1 face à la Suède à l'heure de jeu d'une rencontre à rebondissements, les Anglais ont accéléré pour finalement l'emporter 3-2 grâce à deux de leurs jeunes pousses, Theo Walcott et Danny Welbeck, tandis que Steven Gerrard règnait sur le milieu de terrain. Après la révélation Alex Oxlade-Chamberlain, c'est donc un autre jeune Gunner qui a brillé vendredi, sonnant la charge en égalisant avant d'offrir le but décisif à Welbeck. Une première victoire lors de ce championnat d'Europe qui leur permet de rejoindre les Bleus en tête du Groupe D, et d'éliminer au passage les Suédois, prochains adversaires des Français mardi soir dans ce même Stade Olympique de Kiev. Zlatan Ibrahimovic et ses coéquipiers n'auront eux plus rien à espérer, et un match nul suffirait à qualifier Laurent Blanc et sa troupe. Mais sans lui garantir de terminer à la première place...

Bien regroupés face à la France, les hommes de Roy Hodgson s'étaient promis d'être moins timides face aux Suédois. L'ancien coach de Liverpool avait donc choisi de sacrifier le jeune Oxlade-Chamberlain au profit d'Andy Carroll (1,91m), pour densifier sa ligne offensive en y apportant également de la taille. Un choix rapidement payant puisqu'après une première alerte sur une frappe de Parker (7e) puis une tête de Welbeck hors cadre (16e), c'est bien le Liverpuldien qui ouvre le score sur un but 100% Red. A la réception d'un centre lointain de Gerrard, déjà passeur décisif lors du premier match, il place une superbe tête smashée qui laisse Isaksson impuissant (1-0, 23e). Un avantage que les Three Lions gèrent (trop ?) tranquillement jusqu'à la pause.

La "Madjer" aérienne de Welbeck

Car les Suédois, dominés dès l'entame, savent qu'une deuxième défaite serait synonyme d'élimination. Et qu'ils n'ont donc plus grand-chose à perdre. Un état d'esprit qui se matérialise dès la reprise. Après une première tentative d'Ibrahimovic sur coup franc, Mellberg hérite du cuir, mais c'est finalement Johnson qui finit au fond des filets avec le ballon, pour le deuxième but de la soirée signé d'un joueur de Liverpool, cette fois contre son camp (1-1, 49e)... Des Scandinaves qui ne s'en contentent pas et vont doubler la mise quelques minutes plus tard, toujours grâce à Mellberg. Un nouveau but sur coup de pied arrêté, sur une tête de l'ancien guerrier d'Aston Villa après un coup franc de Larsson (1-2, 59e).

La réponse anglaise ne tarde pas, et Terry place une tête à bout-portant sauvée admirablement par Isaksson (64e). L'ancien portier rennais reste pourtant figé dans la foulée, quand Walcott, tout juste entré en jeu, le trompe d'un tir flottant plein axe en dehors de la surface (1-0, 64e). Lui-même surpris, le jeune buteur repart de l'avant et adresse un centre tendu à destination de Welbeck, qui donne la victoire aux siens d'une incroyable "Madjer" aérienne (3-2, 78e). Et si Gerrard rate ensuite le but du 4-2 sur une nouvelle offrande de Walcott (92e), le capitaine anglais et ses coéquipiers tiennent bon, effectuant ainsi un pas de géant vers les quarts de finale.

humiliés mais qualifies

Publié à 12:39 par chouky39 Tags : vie monde belle france 2010 cadre
humiliés mais qualifies

Quatre jours après une belle prestation face à l'Ukraine (2-0), l'équipe de France est tombée de haut mardi à Kiev, battue par la Suède (2-0), qui met ainsi fin à une série de 23 matches sans défaite des Bleus. Les hommes de Laurent Blanc finissent du coup deuxièmes du groupe D derrière l'Angleterre, victorieuse de l'Ukraine (1-0), et joueront l'Espagne en quarts samedi à Donetsk.



Un non-match mais les quarts de finale ! L'équipe de France a joué avec le feu en produisant une bien pâle copie du football qu'on lui connaissait ces derniers temps. Peu de mouvements, peu d'idées, des mauvais choix, de grossières erreurs techniques, une défense aux abois, des appels à contresens, bref l'antithèse du jeu prôné par Laurent Blanc. La fin de série d'invincibilité, débutée au lendemain d'un France-Biélorussie en septembre 2010, paraît accessoire pour des Tricolores qui s'en sortent finalement bien en franchissant ce premier tour, seul enseignement de la soirée, de l'aveu même de Laurent Blanc, interrogé sur M6: "La qualification était l'objectif, mais on a été battus dans tous les compartiments du jeu." Evidemment, ce revers a un coût, la deuxième place, renvoyant les Bleus vers Donestk pour un quart de finale face à l'ogre espagnol tant redouté...

Une difficulté qui était évitable en soignant notamment l'entame de match afin d'éviter que les Suédois, même éliminés, ne prennent confiance et viennent jouer les trouble-fête, eux qui n'avaient plus battus les Bleus depuis... le 15 octobre 1969, époque à laquelle aucun international actuel n'était né. Hélas, la première vraie opportunité vient de Toivonen qui se joue de toute la défense mais ne cadre pas sa tête (3e). Dans la minute qui suit, Larsson place une tête suite à un joli déboulé à gauche (4e). On a vu plus rassurant comme début de match...

La réaction ne tarde cependant pas avec Ben Arfa (6e et 9e), préféré (sans succès), à Ménez, et Ribéry dans un angle fermé (8e). La délicate soirée tricolore se poursuit avec une tête manquée de Mexès manque face à Toivonen, Lloris sort bien, le Suédois s'excentre en dribblant mais rabat le ballon sur le poteau (10e). Milner n'avait pas fait mieux avec l'Angleterre et les Bleus peuvent vraiment souffler. Mexès aussi même s'il recevra plus tard un carton qui le privera du quart...

Ibrahimovic met tout le monde d'accord

Toujours est-il que l'équipe de France tarde à jouer en mouvement et ne place que quelques accélérations sporadiques mais jamais dangereuses, par Debuchy, mais M'Vila manque sa reprise (12e), tandis que celle de Benzema s'envole (18e). Il manque un petit quelque chose pour contourner une défense qui coulisse plutôt bien côté suédois. Les Tricolores essayent de loin par Ben Arfa (35e) ou Benzema (42e) mais sans inquiéter un Isaksson assez tranquille. Le dernier mot du premier acte revient à Ribéry pour une frappe légèrement déviée du Munichois (45e). A l'arrivée, que de choix douteux et quel manque de conviction inquiétant !

A la reprise, si Benzema réalise enfin un appel tranchant, il enroule un peu trop sa frappe (50e). L'éclaircie ne dure pas, bien au contraire puisque le meilleur Scandinave, Ibrahimovic, se distingue par une reprise de volée somptueuse qui fait mouche, au nez et à la barbe de son coéquipier milanais, Mexès, au supplice toute la soirée (1-0, 54e). Les Bleus sont clairement à la peine mais restent en vie grâce à deux arrêts de Lloris devant Toivonen (57e) puis Mellberg qui passe entre Rami et Mexès et contraint le portier à une claquette (58e). Il y a clairement le feu au sein d'une équipe qui recule et semble, pour la première fois de l'Euro, dominée. Laurent Blanc intervient et lance Malouda à la place de Ben Arfa afin de donner du liant au jeu français (59e).

Le choix est presque gagnant lorsque le nouvel entrant joue un corner rapidement vers Nasri dont le missile passe de peu à côté (64e). Les Bleus semblent même reprendre petit à petit leurs esprits et se mettent à dominer les débats. Mais là encore les opportunités sont plutôt lointaines et jamais menaçantes, avec Benzema (70e), M'Vila (71e) ou Malouda du gauche (74e). De son côté, Nasri, effectue un dernier centre pour Mexès, dans la boîte, avant que Blanc ne le remplace par Ménez (78e). Le Parisien signe son entrée par une frappe croisée qui oblige Isaksson à la parade (82e). Cela ne suffit pas à Blanc qui remplace M'Vila par Giroud qui se distingue lui aussi d'entrée en reprenant de la tête, juste au-dessus, un corner de Malouda (83e).

Mais il était dit que cette soirée serait pourrie jusqu'au bout puisque les Suédois ont le dernier mot en profitant de cette réussite qui les avait fui jusque-là, ce qui permet à Larsson de doubler la mise, après une reprise de sur la barre de Holmen (2-0, 90e+1). Et encore, heureusement que Wilhelmsson gâche une dernière opportunité énorme pour les Suédois qui ont gagné leur pari et peuvent rentrer au pays la tête haute. Les Bleus, eux, devront rapidement chasser les doutes. Les voilà condamnés à un énorme exploit en quarts...

e t cheques et mat

Publié à 11:06 par chouky39 Tags : cadre
e t cheques et mat

Défaite par la République Tchèque ce samedi (0-1) suite à un but de Jiracek, la Pologne est éliminée de son Euro à domicile. Les coéquipiers du Bordelais Ludovic Obraniak quittent la compétition sans le moindre succès. Incapables de marquer, les Polonais laissent leur adversaire du soir se qualifier pour les quarts de finale.



Après l'Autriche, la Pologne ! Comme en 2008, l'un des pays hôtes de la compétition ne verra pas les quarts de finale. Il s'en est fallu de peu mais un manque cruel de réalisme a fait chuter des Polonais qui bouclent leur tournoi par une défaite contre la République Tchèque (1-0) après deux nuls 1-1 contre la Grèce et la Russie. Et sans victoire, la qualification était impossible ce samedi soir à Wroclaw. Malgré le soutien de tout un peuple, les joueurs de Franciszek Smuda n'ont pas su s'ouvrir le chemin des quarts lors d'un match fermé où leurs rares occasions ont été dans l'ensemble mal gérées par les attaquants des Rouge et Blanc.

La première période est plutôt fermée, la République Tchèque présentant un visage très défensif face à une Pologne agressive mais maladroite dans le dernier geste. Obraniak par deux fois (7e et 13e) et Lewandowski (10e) manquent ainsi le cadre au cours d'un premier quart d'heure où la Pologne tente de mettre le feu. Boenisch est le premier à véritablement inquiéter Cech sur une frappe lointaine mais le gardien tchèque capte sa tentative (21e). Pilar est même tout proche de cueillir la Pologne mais Tyton capte en deux temps devant Baros (43e).

Jiracek, héros tchèque

La République Tchèque se satisfait de revenir aux vestiaires sur ce score de 0-0 qui pourrait assurer sa qualification. Sauf, que dans le même temps, la Grèce marque face à la Russie juste avant la mi-temps (1-0), les mettant de nouveau sous pression. Placé à la pointe du 4-2-3-1 tchèque, Milan Baros traverse la partie comme une ombre et un match nul semble l'issue toute désignée de la partie. Mais à la 73e minute, l'ancien Lyonnais fixe la défense polonaise à l'entrée de la surface avant de servir Jiracek.

Ce dernier frappe du pied droit et trompe Tyton (1-0, 73e) pour inscrire son deuxième but dans cette compétition après sa réalisation face à la Grèce. La Pologne est KO et doit inscrire deux buts pour se qualifier. Obraniak sert bien Wasilewski mais sa tête passe au dessus (87e). Surtout, B?aszczykowski reprend également de la tête sur un centre venu de la droite. Cech semble cette fois battu mais Gebre Selassie se jette pour sauver sur sa ligne (90+2). La République Tchèque tient et arrache une qualification inespérée après sa lourde défaite initiale contre la Russie (4-1). Mieux que ça, elle s'offre même la première place du groupe A avec six points ! De quoi rêver d'un parcours surprise, 16 ans après sa finale à Wembley contre l'Allemagne (1-2 a.p).