Fandeloup

Je ne suis pas insensible à la douleur comme tu le penses, j'ai appris à la maîtriser.

Je ne suis pas sans émotions comme tu le penses, j'ai appris à les évacuer rapidement.

Je n'ai pas eu une vie aussi facile que tu le penses, j'ai appris à tourner la page.

Je ne vis pas sur un nuage comme tu le penses, j'ai appris à aimer ma vie.

Je ne me crois pas plus belle que les autres comme tu le penses, j'ai appris à m'aimer comme je suis.

Je ne suis pas tant connue que tu le penses, j'ai appris à être à l'écoute des autres.

Je ne suis pas aussi faible que tu le penses, j'ai appris que la haine n'aide personne.

Je ne crois pas connaître la vie plus que les autres comme tu le penses, j'ai appris à exprimer mes idées

Le véritable solitaire, surtout s'il a choisi de vivre près de la nature, n'est pas un prédateur. Il se sent frère de l'arbre, de la rivière, du .Etcela le rend humble et doux. Il se sent aussi responsable de la beauté du monde et cela lui rappelle sa puissance intérieure capable de tout transformer

Éprouvant subitement une répugnance insurmontable pour la vie en société avec son cortège d'intrigues, de méprisables agitations et de paroles creuses, toute cette chaleur d'étuve qui émanait d'une promiscuité que les sinistres obligations de la vie m'imposaient, je n'aspirais qu'à m'en dégager pour goûter aux bienfaits de l'air pur et du silence..

Je dois l’avouer sincèrement : la vue de tout animal me réjouit aussitôt et m’épanouit le cœur ; surtout la vue des loups, et puis de tous les animaux en liberté, des oiseaux, des insectes, etc. Au contraire, la vue des hommes excite presque toujours en moi une aversion prononcée ; car ils m’offrent à peu d’exceptions près le spectacle des difformités les plus affreuses et les plus variées : laideur physique, expression morale de passions basses et d’ambition méprisables symptômes de folie et de perversités de toutes sortes et de toutes grandeurs ; enfin une corruption sordide, fruit et résultat d’habitudes dégradantes ; aussi je me détourne d’eux et je fuis vers la nature, heureux d’y rencontrer les bêtes

HUMOUR

S'il existe une solitude où le solitaire est abandonné, il en existe une où il n'est solitaire que parce que les hommes ne l'ont pas encore rejoint.

Au crépuscule qui vient le ciel rougit déjà et pose sur mes yeux la douceur de son voile. Lorsque lentement, je franchis le pas de la porte qui s'ouvre sur un lit d'étoiles.

S’évader un instant de ce monde, respirer à fond à ne rien penser, vider ses poumons et recommencer, c’est guérir du ma

J'ai fermé les yeux pour savourer l'instant ou ce monde inconnu allait devenir mien. Mais lorsque mon regard a cessé d'être enfant, se sont envolés tous mes rêves de gamine.

Voyager, ignorer sa destination ... L'observateur suprême ignore ce qu'il contemple. Tout, pour lui est voyage. Tout est observation