Fandeloup

 De toutes ces années passées à tes côtés, depuis bébé à maturité, je n’ai qu’un verbe à conjuguer, le verbe Aimer… T’aimer de m’avoir donné la vie, t’aimer d’avoir tant appris, pour m’épargner bien des soucis, t’aimer de m’avoir chéri

La chance est d’être heureux dans ce monde enflammé .C’est suivre sa route pour aller vers l’oubli. C’est chercher dans l’autre ses rêves, sa folie .C’est apprécier la joie de se sentir aimé. La chance est de ne voir que ce qu’il est de bon. C’est donner l’aventure à un enfant qui pleure. C’est trouver son destin au fond de ses erreurs

La vie c’est découvrir des trésors à chaque âge. C’est apprécier le vent, le soleil ou l’orage. Fuir la mélancolie qui nous guette au passage et sans cesse lutter pour garder son courage. La vie c’est ignorer l’écoulement du temps .Gouter si la jeunesse a un air de printemps .Saisir les plaisirs qui s’offrent à chaque instant…

- Que penses-tu du temps ?

- Le temps ! C’est une grande question qu’il m’est difficile de résumer en quelques phrases… A mon sens, le temps n’existe pas… Enfin pas en tant qu’espace dans lequel on pourrait voyager… Seul un état actuel existe: le présent… et il est impossible de revenir à un état antérieur…

Quand il ne reste rien des sentiments d’un être. Quand l’amour se détourne, que la vie dérange .Quand l’affliction, perfide, étend son voile étrange,alors grandit en nous l’envie de disparaitre… Pourquoi tant de douleur dans mon cœur ? Pourquoi tant de souffrance et pourquoi tant d’effroi ? Pourquoi suis-je si triste et pourquoi ai-je froid ? …

J’erre dans mes rêves, fouille dans mes pensées.Je revis les combats que je n’ai pas vaincus. Je cherche avec sagesse un chemin inconnu, trouvant dans mon cœur des routes inespérées .Mes souvenirs peuplent mes heures de longue attente. Ils viennent un peu bercés la fatigue et l’oubli. Ils sont presque insensés et souvent insoumis

Car plus le temps s’égrène et plus les saisons passent,plus je rêve ma vie et plus je me languis,plus je me sens perdu dans ce monde appauvri, plus les années me pèsent, les âmes me glacent. Las, je me regarde ramper vers la mort sûre. Doucement sombrer vers l’heure de la vieillesse. Lentement m’effondrer devant l’âge qui blesse.

Le petit moi soupire. Les yeux se baissent. La bouche s’entrouvre sur le goût de la bise du soir..Bonne nuit

Le 05/02/14 le Comité international des droits de l’Enfant (organe de l'ONU) a déclaré à propos de la corrida :

« Une telle pratique est contraire à la Déclaration des droits de l’enfant ».

Dans son article 19, la Convention relative aux droits de l'enfant garantit « le droit pour tous les enfants âgés de moins de 18 ans à un niveau de vie favorable à leur développement physique, psychologique, moral et social ainsi que l'obligation pour les États parties d'adopter les mesures assurant cette protection de l'enfant ».

Pour la vice-présidente du Comité, « la participation d’enfants et d’adolescents à des activités liées à la tauromachie constituait une violation grave des articles de la Convention relative aux droits de l’enfant ».

Une recommandation a été adressée au Portugal, seul pays devant rendre compte cette année de la mise en œuvre de la Convention relative aux droits de l’enfant (CIDE) à ce sujet.

Le Comité demande au Portugal de prendre des mesures législatives et administratives afin de protéger tous les enfants impliqués dans la formation et les spectacles de tauromachie, ainsi qu’en leur qualité de spectateurs.

Il préconise également la mise en place de « mesures de sensibilisation en rapport à la violence physique et mentale liée à la tauromachie et son impact sur les enfants». Un véritable rappel à l'ordre international.

Combien j’aime le soleil du matin,les aubes paresseuses,lumineuses .Les aubes où la main prend la plume reine,qui parle des premières heures