Fandeloup

Quand tu chancelles sous le poids de la douleur, quand tu n'as plus de larmes, pense à la verdure qui miroite après la pluie. Quand la splendeur du jour t'exaspère, quand tu souhaites qu'une nuit définitive s'abatte sur le monde, pense au réveil d'un enfant.

Une roserêvait jour et nuit de la compagnie des abeilles, mais aucune ne venait se poser sur ses pétales. La fleur , cependant, continuait à rêver. Durant ses longues nuits, elle imaginait un ciel où volaient de nombreuses abeilles, qui venaient tendrement l’embrasser. Ainsi, elle parvenait à résister jusqu’au jour suivant, où elle s’ouvrait de nouveau à la lumière du soleil.

Que si un rien fait souffrir un rien aussi fait plaisir... Que tu peux être semeur d'optimisme, de courage, de confiance... Que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres... que tu peux, en tout temps, dire un mot aimable... Que ton sourire non seulement t'enjolive, mais qu'il embellit l'existence de ceux qui t'approchent... Que tu as des mains pour donner et un coeur pour pardonner...

Il passe sa vie à leur donner tout, de l'ombre lors des chaudes journées d'été, un abri quand il pleut, un refuge contre le vent.

C'est si bon de parfois se rappeler des moments vécus en sa compagnie même si cela nous fait pleurer. ...de ne pas oublier que dans ce monde peu savent donner autant sans rien demander. ...de l'avoir aimé et penser qu'il est heureux d'avoir vécu avec moi,d'en exemple suivre et garder pour croire que d'autres comme lui existent et ainsi ne pas désespérer. ...de verser quelques larmes lorsque dans son merveilleux souvenir tendrement je me blottis.

Un être humain qui s’éteint, ce n’est pas un mortel qui finit. C’est un immortel qui commence.C’est pourquoi en allant confier où il dormira doucement à coté des siens, en attendant que j’aille l’y rejoindre,je ne lui dis pas adieu, je lui dis à bientôt.Car la douleur qui me serre le cœur raffermit, à chacun de ses battements,ma certitude qu’il est impossible d’autant aimer un être et de le perdre pour toujours.Ceux que nous avons aimés et que nous avons perdus ne sont plus où ils étaient,mais ils sont toujours et partout où nous sommes.Cela s’appelle d’un beau mot plein de poésie et de tendresse : le souvenir.

Avec ardeur se complaît la paresse à ne rien faire de ses journées si ce n'est écouter le vent et sans remords se laisser aller.

Pourquoi les jeunes veulent-ils toujours vieillir alors que les adultes nous disent que c'est le plus beau moment de notre vie?

Pourquoi les garçons disent toujours que les filles sont de vraies chochottes, alors que eux ne pourraient même pas s'épiler les jambes sans crier?

Pourquoi un homme est-il si fort mais devant les yeux d'une femme se sent-il si faible?

Pourquoi les gens se plaignent ils tout le temps de pouvoir marcher, entendre, sourire, partager, aimer... alors que tant de gens les envient?

Pourquoi ne peut-on pas s'empêcher de se poser des questions?

Pourquoi tromper quelqu'un puis ensuite lui dire "je t'aime"?

Pourquoi dit-on toujours que l'horoscope n'est pas fiable, mais on ne peut pas s'empêcher de le lire?

Pourquoi demande t-on aux gens d'être sincère même si ça fait mal et quand ils le sont de leur en vouloir?

Pourquoi toujours penser à ce qu'on va faire demain et ne pas vivre le présent?

Pourquoi penser à ce qui t'as fais souffrir dans le passé et te fais encore plus souffrir dans le présent?

Ombre de vie par les chemins de brumes siffle sur les vagues de feuilles d'automne une mélodie transperçant la plaine portant au loin couleurs et refrains

Pourquoi grandir? Pourquoi vieillir? La philosophie nous interroge vraiment sur de drôles de pensées! Après tout, nous sommes programmés dès la naissance à cheminer dans l'école de la vie en traversant des âges d'évolution. Toute notre vie est un apprentissage. Mais pourquoi? Je reste sans voix. Et puis, je me dis que la vie est comme une mosaïque d'expériences dont le but est soi, se connaître, se rencontrer, s'aimer. On se choisit un parcours, parfois on se perd, alors on revient sur ses pas et on choisit une autre voie. Je crois que maman appelle cela le libre-arbitre: on fait des choix qui déterminent notre vie. Peut-être qu'il faut plusieurs vies pour avoir enfin celle qui nous ressemble, qui nous définit, nous fait briller comme une étoile. En Afrique, lorsqu'une personne meurt, on dit que c'est une bibliothèque qui disparait. C'est triste tout ce savoir perdu. Je pense à mes grand-parents dont j'admire la force de vie, la sérénité. Ils sont comme de grands arbres profondément enracinés. C'est peut-être aussi cela vieillir: trouver et habiter sa place

Vis cette vie pleine et radieuse qui est ton vrai héritage. N'aie peur de rien. Tu as en toi toute sagesse, tout pouvoir, toute force et tout entendement.