Fandeloup

Frappé et déchiré, je peux tout de même voir la lumière. Déguenillé et épuisé, mais je dois m'agenouiller pour lutter.

Certains l'aiment chaud

J'ai peur tu sais, depuis que t'es parti, j'ai peur de ce que je suis. À moitié en vie,à moitié mort.J'ai le cœur qui pleure plus qu'il ne bat, j'ai l'amour gravé sur le bord des pattes et ces cicatrices que le temps ne guérit pas. J'ai la bouche en sang, mon pouls est lent et ma respiration saccadée par ces milliards de choses que nous vivrons jamais. 

Tais-toi

Habité par la tristesse, contrôlé par les souvenirs, à peine le temps de s’offrir quelques caresses que vient déjà le temps de partir. Sans faire de projets, sans se promettre l’éternité, on pense déjà au temps des adieux, ce moment où ce qu’il reste de l’amour s’écoule aux coins de nos yeux. Souvent me revient à la mémoire la raison pour laquelle il n’y aura jamais plus, puisqu’il n’y a jamais eu, de nous deux. Je redoute le moment où il me faudra partir pour d’autres rives. J’ai peur de l’avenir . J’ai le cœur lourd d’un sentiment secret et mes yeux s’habillent de leur plus beau vêtement de larmes lorsque je réalise que "toi et moi" ne veut absolument plus rien dire. Il semblerait que l'espoir auquel je me sois accroché il y a de cela quelques années, soit devenu ma seule et unique ligne de conduite. Mais c'est stupide, terriblement stupide, car je réalise qu'il suffit simplement de se répéter inlassablement les mêmes choses pour que notre corps se mette à y croire. Que vais-je faire de moi maintenant que toi tu n'es plus là ?!

Pulp Fiction

Cette douleur au fond de moi, celle qui parle sans cesse de toi, je la ressens constamment, c'est le manque permanent.Dans la rue, lorsque seul je marche sans but, perdu dans mes pensées et que mes yeux se posent sur ces femmes, j'aime me perdre à jouer à ce jeu qui veut que je trouve en chacune d'elles un seul détail qui puisse me faire penser à toi. Tu vas penser que je suis fou, que c'est normal que je ne guérisse pas si je me perds à entretenir ce qui est mort depuis des cycles déjà, et tu auras sûrement raison. C'est vrai que je suis devenu fou, rares sont ceux qui ont choisi la solitude comme maitresse après tout. Mais vois-tu, c'est ainsi que j'aime vivre, me sentir mourir à chaque fois que je pose le regard sur une femme qui te ressemble un peu trop, c'est ainsi que je me sens en vie.

Meurtre mystérieux à Manhattan

Que faut-il que je fasse pour que la torture cesse enfin ?! À quoi vais-je encore devoir renoncer pour que la douleur, cachée sous mes blessures, disparaisse enfin ?! J’ai mal, mon dieu que j’ai mal. J’en ai assez, je veux que tout s’arrête, que l’obscurité disparaisse de mon être et que la lumière se rallume.

Le Cave se rebiffe