Fandeloup

Que le chemin de lumière, présent en chacun de vous, vous guide vers le meilleur de vous-même

Dans les jardins de l'âme, je dépose le cadeau délicat d'une goutte de rosée... A la fraîcheur de cette eau de vie, je me désaltère et j'abreuve les ruisseaux de cet infini qui attend, telle un écrevisse cachée sous la roche... L'invisible présence demande parfois la patience du pêcheur.

Cueillir les étoiles, ciel en voiles. Sur l'échelle des rêves, sans crainte se lève la lune des possibles, cette complice invisible. Tendre la main, toucher son destin, patiner de lumière tout l'éphémère... Au-delà des nuages, caresser du visage l'infini firmament toujours présent... Ecouter le silence, univers d'espérance, taire ses doutes, gravir la route, trajectoire d'un avenir ou dansent les sourires. Souhaiter à chacun le meilleur pour demain

Célébrez le silence.C'est le souvenir de votre premier vrai clair de lune.

La sincérité du coeur est une fleur que nul papillon de nuit ne peut détruire, seule l'étoile de vie connaît l'insomnie de deux coeurs qui s'aiment à l'horizon de leur peine... Leurs échanges épistolaires sont lettres de désir sur filligrane d'envies. Les soupirs de la nuit gardent la clé de leurs âmes évadées. La lumière traverse les prismes, kaléidoscopes d'un mime où danse l'humilité des sentiments... Vague du temps.

La lune, croissant de mer. Le dauphin, croissant d'air

Au pays des rêves, l'or coule, éternel, sur le ruisseau des jours, paisible rivière où dansent les libellules, fines et élégantes ballerines sur la pointe du vent. Morphée souffle l'argent de lune sur les paupières closes du ciel.

La nuit, à petits pas silencieux, se frôlent les rêves de leurs attentes sans lune. Bruit furtif d'un claquement, une étoile filante a brisé le sol. Astre incandescent, elle creuse la Terre de ses espoirs... Fume alors le jour nouveau qui annonce ainsi la fin des brumes et le retour tant attendu du soleil... cycles de l'Univers !

Tenir le fil invisible que relie les anges au ciel, cerfs-volants sans bruit de nos espoirs, ailes au vent, couverture blanche d'un rêve suspendu... instant ténu d'un possible apaisement, horizon en symphonie d'azur, là où l'air est plus pur, vibrance d'une Universalité que notre monde intérieur voudrait pouvoir recréer... D'un souffle d'imaginaire, l'âme rejoint la lumière vers la plaine infinie de nos possibles harmonies.

J'attends au pas d'un jour ou d'une étoile le secret du silence. Là se love le plus pur cristal des transparences. Déchirer le voile des mensonges, enfiler les perles d'un collier de lune, mer en vagues de dunes. Caravane de sel. Devenir touareg d'un autre monde, épice d'un soleil aux mille taires.