Fandeloup

Elle est d’une telle beauté ! Impossible de l’aborder parmi sa horde de prétendants, hors de moi je suis pourtant prêt à leur ôter. Je reste à distance. Teste mes sens ahuris, déteste ceux à qui elle rit, garde patience.

Quelle occupation plus grave que le jeu ! Jouer, c’est chercher une médiation toujours hasardeuse et fragile, entre le hasard et la nécessité. C’est élaborer une maquette du monde. C’est prendre des risques… pour de rire ! C’est s’affranchir des règles tout en en créant d’autres. Le jeu est indispensable

Le regard d’autrui questionne et nous réduit. Il emprisonne dans des tourments qui m’entourent. Ce sont des yeux qui crépitent dans mes oreilles. Il détruit comme un bruit sourd quatre murs autour. Le regard d’autrui souvent fuit lorsqu’on lui fait face mais le dos tourné vers nous il court. Je me retrouve désemparé et m’enraye

Un livre... quel bonheur... le toucher, l'ouvrir, le sentir, se laisser porter, le refermer en ayant qu'une seule idée en tête : l'ouvrir à nouveau et repartir avec lui, loin, si loin..

Il court après le moindre vent,qui charrie une graminée. Il ignore le mauvais temps. Car la pluie est ensoleillée...

citation

BONNE FIN DE SOIREE

La poésie n'est pas autre chose pour moi que l'art de décrire l'invisible, avec des images d'ange.

Si la vie est ton ennemi,qui sera ton ami?

Si le malheur est ton sentiment,la joie arrivera en quel moment?

Si tes jours sombrent,ils changeront en quel Novembre?

Si tu vis des clivages,choisiras-tu quel passage?

Si tu désires la joie,la crois-tu ta proie?

Si tu perds ton espoir,trouves-tu la vie plus noire?

Si tu cherches un sourire,c'est pour être heureux ou savoir rire?

Si dans ta vie, tu ignores ton rôle,cesseras-tu de publier tes paroles?

Si ta vie te paraït un dessin,que feras-tu de sa fin?

Si tu penses à tout quitter... En sera-t-il pour l'éternité ??

Est-ce ton départ  qui laisse en moi ce goût amer? Ce sentiment de claustrophobie et d’immense froideur! Cette vide sensation  qui pénètre le buste et qui assèche le cœur! Cette grisâtre impression  qui s’arrache les minutes  et qui s’approprie les heures! Est-ce ton départ qui noircit les cimes de l’horizon et la façade des demeures? Dis-moi! Est-ce le déchirement de ton absence? L’envie d’être avec toi,  sentir ta présence! Dis-moi! Quel radeaux ta emmené  loin de mes rivages? Et pourquoi tu domine mon ciel et tu hante mes pages? Je n’ai plus de force, je crois que je vais lâcher prise. Il est grand temps  que je me fasse piquer une crise! Reviens, douce Présence!