Fandeloup

Chaque nuit une fée bienveillante caresse à l'infini mes pensées, pimente coquinement d'une pluie d'épices mes rêves insensés, dont la présence évanescente reliée aux mystères de l'imaginaire, fleurit mes songes d'espoir d'un bleu palpitant extraordinaire. Je récolte d'ineffables secrets en planant sur ses ailes, de grands coffres à miracles garnis d'histoires éternelles, des jardins majestueux brodés de somptueux pétales de fleurs, où l'esprit ébloui s'anime dans cette apothéose de couleurs.

magnifique

Les souvenirs enfouis au fond de toi ressurgissent, une nuit de pleine lune où les émotions réagissent, entre joie et douleur au creux de chaque stigmate, laissant une blessure profonde que rien ne colmate. Sur une page nouvelle coulent les larmes du temps, aux couleurs d'un éternel songe d'amour d'antan, faisant naître une goutte cristalline dans tes yeux, que ta mémoire recueille dans un coin merveilleux

C'est Dédé et Marius qui sont assis sur un banc sous les platanes dans un petit village très rural. Les 2 vieillards parlent du passé:

- Dédé, tu sais ce qu'il me rappelle le champ là en face de toi?

- Non Marius.

- Et bien c'est dans ce champ que pour la première fois j'ai fait l'amour...

- Non?

- Si, si, c'est vrai! C'était avec la Germaine.

- C'était comment, raconte!

- Oh, tu sais pour une première fois c'était plutôt sympa!

- Je m'en doute... - Et tu sais quoi, il y avait sa mère qui nous regardait!

- Non, tu te fous de ma gueule!

- Si je te jure!

- Et qu'est ce qu'elle disait en vous regardant?

- Meuuuuhhh !

Dehors, il fait froid, l'hiver semble installé et moi, je me sens si fatiguée. Je voudrais juste un instant me poser pour quelques heures faire le vide, tout oublier. Je voudrais pouvoir dormir et laisser voir venir. Mais je ne le peux pas. Je n'y arrive pas. Dans les rues de ma ville, il y a trop de lumières et moi, je traîne mon ♥ en bandoullière. J'ai mal de tout cet étalage. Je voudrais plus de partage. Il y en a qui ont tout. Ca leur vient de partout. Et, il y a ceux qui n'ont rien et restent dans leur chagrin. Tant de chose m'agressent .Trop de situations génèrent le stress. Peut-être demain, y aura t-il dans mon ciel à nouveau du bleu .Oh, même juste un petit peu. Ce soir, je me sens découragée. Vidée et fatiguée. Pouvoir dormir et demain se réveiller et retrouver de la vie le plaisir. Ce soir, j'ai mal des mots que je censure. Ce soir, j'ai mal de mes fêlures. Peut-être demain sera un autre jour, il fera soleil. Et je verrai mon arc-en ciel.

Oué faut pas etre timide pour fumer une clope a la fenetre

J'aurais tant de choses à dire ...Tant de choses à écrire... Par ou commencer ? Comment sans trop de pudeur se livrer ? Ce n'est pas si facile de dérouler le fil... Il n'est pas si aisé de simplement se raconter...  m oi, qui me suis si souvent dissimulée ... m oi, qui dans mes écrits me suis tant réfugiée... A tâtons, je vous parlerai de mes coups de ♥♥ ,et sans doute aussi de mes rancoeurs. ..Je viendrai à vous tout doucement ,partager un peu de ma vie...au fil du temps...

Un jour, une épouse appelle son mari, furieuse, sur mon GSM :

"Et bien, vieux saoûlard, où est-ce que tu es ?"

"Et bien, te souviens-tu de cette bijouterie où, il y a très longtemps, tu avais repéré une superbe bague sertie de diamants et tu en étais tombée dingue amoureuse. Je t'avais dit à ce moment : "un jour elle sera à toi". Mais à cette époque je n'avais pas encore assez d'argent pour te l'offrir.

La femme, calmée et soudainement toute émue, la voix presque sanglotante : "oh oui, mon amour, je me souviens"

"Et bien, je suis dans le bistrot, juste à côté"

Cueilles le temps. Tu ne peux pas retenir le temps. Il passe. Il coule entre les doigts comme l'eau de la fontaine. Il glisse dans ta main comme le sable de la mer. Tu ne peux pas rattraper le passé. Il n'est plus. Il s'en est allé comme le couchant d'hier. Il est disparu comme un souvenir perdu. Tu ne peux emprisonner le futur. Il n'est pas encore. Il viendra à son heure comme le lever de demain. Il te rejoindra comme la vague qui s'approche du rivage. Mais tu peux toujours cueillir le présent comme un beau présent de Dieu. Ce présent est comme un arbre : Il plonge ses profondes racines dans ton passé .Tout plein de souvenir et d'expérience, comme une sagesse accumulée. Et, il lance ses longues branches vers ton futur tout plein de promesse et d'espérance, comme un projet emballant. Le présent est fait de ton passé qui n'est plus et de ton futur qui n'est pas encore. Prends le temps qui t'est donné à chaque instant qui passe .Cueilles-le précieusement comme l'eau du ruisseau qui t'est toujours disponible. Ne gaspilles pas ton temps, ne passes pas ton temps à courir après le temps. Prends ton temps. Ne dis pas : Je n'ai pas le temps. Dis plutôt : J'ai tout mon temps. Ne sois pas avare de ton temps. Donnes de ton temps aux autres. Ne cours pas tout le temps. Prends ton temps. Et laisse au temps le temps de faire son temps. Alors tu gagneras du temps. Et tu découvriras que c'est beau et bon le temps.

humour