Fandeloup

A l’aube de l’automne mes larmes changent de couleur sous les sous bois d’un sol humide.Je pleure à la couleur du ciel toute ma souffrance et le silence des feuilles mortes crayonnent le seuil de mes joues.Je dessine les nuages qui s’étirent dans la gelé d’une pluie fine .La saison tourbillonne ,la fin de l’été a l’automne de mon regard.Je ramasse ma souffrance à la pelle,et remplit une corbeille lumière au levé du soleil, d’un monde retouché au froid glacial

A paysage ouvert d'une ombre bleuté, brûlante qui plane a l’assaut de ses ailes fines et pointues ,qui pêche en ligne de sa main légère ,il s’abat sur sa proie qui déroute et détale en courant

Au fil du temps ma vie perd son charme. Dans les grands airs marins la mer se redresse dans les eaux confuses .Je vague dans les détours sans retour ,sans avoir trouvé un paradis écume

Un bouton de rose bourgeonne dans le cœur de mes pensées ,puis fleurie,à la couleur du vent par les perles de l’eau qui fleurent le reflet de mes lèvres

Sur la façade de mes joues, la tempête c’est abattu et retourner par le vent j’ai crié, pleuré comme le temps qui s’affole .Par cette mer maudite je pleure dans la demeure de l’océan ,mes larmes naviguent dans l’eau de mes yeux ,mon cœur hisse un navire de tristesse, et amarre un mouchoir blanc aux mâts de mes pensées

Je tricote ma douleur de l'ouvrage arreté .Je tricote la layette de ma souffrance avec des aiguilles 14-10. De toutes ses mailles aux rangs suivants ,d'une rime à l'endroit, une à l'envers ,de ses torsades bâillonnées au point mousse ,aux attaques crochetées de ma vie, un tour à l'endroit, un tour à l'envers .Et je pleure de colère et de rage d'avoir perdu les rangs trop vite .Je chenille dans ma chambre avec ses paroles contre la violence au point de croix .Et je meurs de patience tout au long du tricot.

Au bout du chemin la peur me guide et divague en éclat dans les nœuds de la nuit. Mon étoile tresse un cœur qui explose comme un orage aux mains entrouvertes. Mon sommeil se loge aux feux de détresse qui braque la force et le courage qui s’efface dans la rue, comme un oiseau dépouillé .Par mon âme torturée aux ailes volées de mon passé qui se mélange vers un monde incompris ,d’une faiblesse à la haine. Tout bat de l’aile

Je suis perdue dans la coiffure du vent ,mon esprit traine dans les pleurs.Mes larmes se séparent de mes yeux,qui bascule dans le passé et qui est clôturé à clé.Les débris de ma nuit me font souffrir dans les épines d'un cœur écroué derrière la clôture qui me pêche dans le royaume de la mort

Je suis plongé dans l’insomnie ,car le stress me ronge comme le démon de minuit qui satane mes rêves ,en zébrant les vagues de ma vie vers un regard vide qui détruit. Le reflet de mon âme se déforme aux couleurs de la nuit ,qui attaque dans les esprits torturés par les larmes de ma vie ,qui tombe dans une pluie sur un champ de bataille

La tète dans les étoiles, la lune est venue protéger mes nuits pales qui ont fait naufrage sur cette page blanche. Dans le globe de la nuit sans fermé l’œil ,ma plume plonge à l’encrier de mes yeux noisette, les mots se baignent entre les lignes de mon regard ,mes yeux se voilent à l’encre noire de mes vers ternes, j’ai enveloppé mes nuits fades dans un océan, qui se noie chaque jour dans les flots de mon lit .Je m’enlise dans une vague de sommeil, au stress tressant l’écume du jour ,aux bulles de la nuit