Fandeloup

A TOUS

A TOUS

jusqu'a dimanche ou lundi

Je voudrais écrire chaque moment de ma vie ici. Je voudrais raconter tous les sentiments que j'ai eu, toute ma peine, toute ma joie. Simplement pour ne jamais oublier. Écrire des centaines de pages de souvenirs, de déceptions, d'espoir. Des centaines de pages pour toujours me rappeler. Me souvenir à quel point j'ai pu rire souvent, à quel point j'ai pu avoir mal aussi. Me souvenir de toutes ces fois ou j'ai eu le ♥ brisé et de toutes ces fois où la vie m'a rendue heureuse. Me rappeler de toi, de nous. De la première fois où j'ai compris c'était quoi souffrir, de la première fois que j'ai connu l'amour. Je voudrais raconter toute ma vie ici, simplement pour ne pas oublier. Oublier tout ce mal, tout ce bien, qui a fait de moi la personne que je suis. Je voudrais jamais oublier à quel point je peux être mélacolique et nostalgique, ou encore à quel point ça fait du bien de pleurer. J'ai souvent cru qu'il vallait mieux oublier, partir et tout laisser derrière soi. Mais ce sont nos souvenirs qui décident de la route que l'on doit suivre. Ce sont nos erreurs qui nous ont fait grandir et malgré tout ce mal qui déchire mes souvenirs, jamais je ne voudrais oublier ♥

a tous les animaux

Le cœur est un coffre où sont déposés les secrets, les lèvres en sont la serrure et la langue la clef. Que chacun donc garde bien la clef de son secret.

BON REVEILLON

Mais sans amour, c'est comme si le monde n'existait pas, non?  Sans amour, le monde n'est qu'un souffle de vent qui passe devant tes fenêtres. Ne pas pouvoir toucher la main de quelqu'un, c'est comme être privé d'odorat.

Brrr!!! Entendez-vous les ailes de fées trembler de froid dans la neige? Quel bonheur de penser que Noël arrive à grands pas!

Aujourd'hui il neige à gros flocons sur le Paradis, comme il neigera ce soir sur le Père Noël, des larmes dorées de joie , des cris, et des sourires d'enfants au pluriel. Tapissant d'un lourd manteau de printemps, aux étoiles nacrées d'un blanc infini, il nous offre ses pétales à la vie au vent, Ii blanchit les toits gris ardoise de Paris. Laissons tomber ces fleurs endimanchées d'hiver, elles sont le levain du pain de demain, on voit la lumière de la lune à travers, et son sourire qui nous dit:"ouvre les mains". Vêtu de sa cape rouge fraise Tagada, qui sent bon le fruit de sa hotte en bois, il passe par la cheminée et on ne le voit pas, mais ce soir il sera là sous notre toit. Navigant sur son traîneau des horizons lointains, mythe des temps nouveaux et de l'amour, d'une barbe fleurie, gentiment il ouvrira sa main, en nous apportant la joie tout au long des jours. Subissant le pouvoir de son verbe enchanteur, la ville d'où montent les cris émerveillés, chante les louanges de ce prestidigitateur, qui éclaire cette nuit de ses pas éveillés. Il neigera encore sur les épaules du Père Noël, même si des jours plus beaux sont à venir, comme sur cette image et son sourire irréel, savourons ce Noël, avec joie et foi en l'avenir