Fandeloup

Je suis une note Qui vole et virevolte Jusqu'à vos oreilles Pour vous apporter le sommeil......ou le réveil.

Un livre est une fenêtre par laquelle on s'évade.

Tu peux être fière de tes yeux , ils ont la sagesse de leurs rides .... des yeux qui ont vus la vie , les gens , le monde ...... des yeux curieux espiègles ou fâchés parfois ..... des yeux magiques où se reflètent les étoiles où se perdent les hurlements.

Que le désespoir sans mots d’une plume qui n’ose s’épancher de peur de tacher l’immaculée blancheur de cette page qui s’affiche sous son stylet. Elle se rappelle ces temps ou elle pouvait lâcher une larme la nuit venue et la regarder couler le long de sa pointe ….. Doucement celle-ci s’avançait sous le fil sans pardon emportant avec emphase la rengaine de ce chant tourmenté au mille maux, ou, rebelle d’un jour de colère, elle enflammera le socle Plume insouciante de cette vie, tu y puises leurs vérités à toutes ces âmes sans humanités, scarifiant à l’infini tes libertés ! Pour un temps tu te reposes lassée de ces entrelacs tourmentés, guidés par ce souffle venu de la nuit

Une bougie de plus dans le jardin de la mort, petite flamme vacillante qui égrène les secondes te rapprochant de l’adieu a ce monde …. Une de plus sur l’autel des regrets encore humide de tes larmes, la chaleur de sa lumière déjà se perd au vent de l’oubli Peu à peu tu t’éloignes inconsciemment de cette vie que tu n’as fait qu’effleurer, souillée dés ton enfance aux maux d’un monde que tu n’as pas rêvé, tu t’éloignes sur ce chemin que nous emprunterons tous, un jour

J'aime regarder la danse des feuillages, quand l'esprit du vent leur murmure des mots doux...

Complainte de l’arbre  !

Homme Je suis la chaleur de ton foyer par les froides nuits d'hiver

L'ombrage ami lorsque brûle le soleil d'été

Je suis la charpente de ta maison, la planche de ta table

Je suis le lit dans lequel tu dors et le bois dont tu fis tes navires Je suis le manche de ta houe et la porte de ton enclos

Je suis le bois de ton berceau et aussi de ton cercueil Écoute ma prière, veux-tu ?

Laisse-moi vivre pour tempérer les climats et favoriser l'éclosion des fleurs Laisse-moi vivre pour arrêter les typhons et empêcher les vents de sable

Laisse-moi vivre pour calmer les vents, pousser les nuages Et apporter la pluie qui véhicule la vie du monde

Laisse-moi vivre pour empêcher les catastrophiques inondations qui tuent Je suis la source des ruisseaux.

Je suis la vraie richesse de l'état Je contribue à la prospérité du plus petit village J'embellis ton pays par la verdure de mon manteau

Homme, écoute ma prière Ne me détruis pas

Quand le soleil traverse le soleil des arbres à la rencontre du ruisseau se forment à la surface des flots de scintillants ronds de lumière.

Fraises des bois, framboises, raisin et tomates cerise... Un vrai bonheur de trouver son gouter dans le jardin en se promenant

De sa fourrure blonde et brune,sort un parfum si doux, qu'un soir ,j'en fus embaumé, pour l'avoir caressée une fois, rien qu'une.