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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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Le corbeau, un oiseau trop souvent détesté à cause de toutes sortes de croyances humaines infondées, il est pourtant si beau
Rire au temps du coronavirus, un salutaire défi face à l'épidémie. Ne nous en privons pas.
On fond devant cette petite boule de poils parfaitement adaptée à la vie à la montagne
Miss France Il y a 98 ans, Maurice de Waleffe crée ce concours qui, aujourd’hui, est l’un des plus emblématiques et des plus attendus en France .
La première Miss est Agnès Souret, sacrée «plus belle femme de France» à l’âge de 17 ans, lors de la toute première élection en 1920.
Le «comité Miss France» a lui été fondé par Guy Lévy en 1954. Il a été présidé par Geneviève de Fontenay en 1981 qui restera longtemps le visage médiatique de Miss France à la télévision Française.
L’élection est diffusée depuis 1987 à la télévision, rassemblant chaque année des millions de téléspectateurs.
Découverte d'une nouvelle famille de poissons souterrains, les têtes-de-serpent dragons
Qualifiés de « fossiles vivants » par les scientifiques, ces poissons primitifs forment désormais une nouvelle famille taxonomique. Une découverte comme on en fait peu.
Tirant son nom de l'un des personnages emblématiques du Seigneur des Anneaux, Aenigmachanna gollum est l'une ... Tirant son nom de l'un des personnages emblématiques du Seigneur des Anneaux, Aenigmachanna gollum est l'une des deux espèces appartenant à une nouvelle famille taxonomique de poissons.
Des chercheurs ont découvert une nouvelle famille de poissons semblables aux anguilles, baptisés « dragon snakehead » (en français, tête-de-serpent dragon, ndlr), évoluant dans les eaux souterraines du sud de l'Inde. Ces poissons primitifs sont une sorte de « fossile vivant » et pourraient s'être séparés de leur ancêtre le plus proche il y a plus de 100 millions d'années. En taxonomie, la famille est le rang supérieur au genre et à l'espèce.
Comme l'indique l'auteur principal de l'étude, Ralf Britz, ichtyologiste au musée zoologique de Dresde où sont exposées les collections d'histoire naturelle de Senckenberg, la découverte d'une nouvelle famille de poissons n'est pas chose commune. Les familles au sens taxonomique sont souvent vastes et diversifiées. Par exemple, les humains appartiennent à la famille Hominidae qui comprend également les chimpanzés, les orangs-outans et les gorilles. À ce stade, la nouvelle famille ne contient que deux espèces, dont une baptisée Aenigmachanna gollum, en référence au personnage du Seigneur des Anneaux au mode de vie nocturne et souterrain.
« Pour nous, c'est la découverte la plus fascinante de la dernière décennie dans le monde des poissons, » déclare Britz, auteur principal de l'étude récemment publiée dans la revue Scientific Reports. Il est plutôt rare d'apercevoir ces étranges poissons au corps allongé ; et pour cause, ils passent le plus clair de leur temps à plonger dans les aquifères de roche poreuse et ne remontent à la surface qu'à la suite des inondations causées par les fortes pluies. Pour Britz, le nom vernaculaire de la famille est parfaitement adapté car « les photos du poisson évoquent immédiatement un dragon à quiconque les regarde. »
La zone où vivent ces poissons, les Ghats occidentaux du sud de l'Inde, est un point chaud de biodiversité. Au total, les scientifiques ont découvert 10 espèces de poissons souterrains dans les aquifères de cette région qui fournit de l'eau à plusieurs millions de personnes. D'après les estimations, six millions de puits dépendraient de cette réserve souterraine, indique Britz. Les besoins en eau de la population ont fait baisser le niveau des nappes phréatiques et pourraient donc représenter une menace pour les espèces encore méconnues qui y vivent.
UNE ESPÈCE ÉNIGMATIQUE
L'histoire démarre en 2018, lorsque Rajeev Raghavan, coauteur de l'étude et ichtyologiste au sein de la Kerala University of Fisheries and Ocean Studies, tombe sur la publication d'une personne sur les réseaux sociaux qui avait trouvé et photographié un étrange poisson dans le puits de son jardin. Raghavan décide alors de transférer la photo à Britz qui n'a « aucune idée de son identité » : ni son espèce, ni son genre, ni même sa famille. Après avoir laissé le temps à Raghavan et ses collègues de collecter d'autres spécimens, Britz se rend en Inde afin de décrire scientifiquement le poisson.
Dans une première étude, publiée en mai 2019 dans Zootaxa, les chercheurs identifient le poisson comme le représentant d'une nouvelle espèce et d'un nouveau genre et lui attribuent le nom scientifique Aenigmachanna gollum, ou poisson à tête-de-serpent Gollum. Peu de temps après, un autre chercheur identifie une seconde espèce du même genre en s'appuyant sur la découverte d'un unique spécimen, Aenigmachanna mahabali, le poisson à tête-de-serpent Mahabali. Modélisation informatique du squelette d'Aenigmachanna gollum. L'étude de l'anatomie du poisson a permis de classer cette ... Modélisation informatique du squelette d'Aenigmachanna gollum. L'étude de l'anatomie du poisson a permis de classer cette espèce (et ses espèces sœurs) dans une nouvelle famille taxonomique, Aenigmachannidae.
L'histoire a connu un nouveau rebondissement lorsque Britz et d'autres collègues sont allés visiter le champ d'un agriculteur au nord de Kochi, une ville de l'État du Kerala. Tard la nuit, ils y ont aperçu des têtes-de-serpent Gollum faisant surface dans une rizière inondée. Cependant, lorsque Britz et ses collègues ont poussé plus loin leur analyse des caractéristiques anatomiques et génétiques des poissons, ils ont découvert qu'ils appartenaient à une tout autre famille. D'après leur analyse génétique, les poissons se seraient séparés de leur ancêtre le plus proche, les têtes-de-serpent de la famille Channidae, avant que l'Afrique et l'Inde se détachent il y a 120 millions d'années, explique Britz. Il existe plus de 50 espèces de têtes-de-serpent Channidae ; elles évoluent dans les ruisseaux et les lacs à travers l'Asie et l'Afrique.
UN POISSON ÉTRANGE
Les poissons de cette nouvelle famille présentent « toute une série de caractéristiques primitives » qui leur valent à juste titre leur surnom de « fossiles vivants, » explique David Johnson, ichtyologiste au musée national d'histoire naturelle de Washington, non impliqué dans l'étude. Parmi ces traits singuliers figurent notamment une vessie natatoire plus courte ainsi qu'un nombre réduit de vertèbres avec côtes, autant de caractéristiques qui montrent que les poissons de la famille Aenigmachannidae sont moins spécialisés que les têtes-de-serpent habituels. En outre, les poissons de cette famille sont dépourvus d'une structure appelée organe supra-branchial qui permet aux têtes-de-serpent de la famille Channidae de pratiquer une respiration aérienne. Grâce à cette capacité, l'espèce de poisson à tête de serpent appelée Channa argus a pu parcourir de longues distances pour finalement devenir une espèce invasive en Amérique du Nord et ailleurs. Une autre photo du poisson à tête de serpent Gollum. Une autre photo du poisson à tête de serpent Gollum.
Ce ne sont pas les seules particularités des têtes-de-serpent de la famille Aenigmachannidae : ils ont également des yeux et une pigmentation rouge-brun alors que la plupart des poissons souterrains sont blancs et sans yeux. Pour Britz, l'origine de ces caractéristiques singulières est difficile à cerner mais elles pourraient provenir du fait que le poisson n'est pas exclusivement souterrain. Ces poissons ont une façon bien à eux de se déplacer dans l'eau, en faisant onduler leurs nageoires comme les anguilles pour avancer ou reculer. Cela les aide probablement à progresser dans de petites cavités souterraines.
Leurs mouvements sont envoûtants, témoigne Britz, ils bougent « comme une voile sous le vent. » Johnson compare les têtes-de-serpent dragons à un poisson primitif semblable à une anguille appelé Protoanguilla palau, découvert dans une cave sous-marine des Palaos, qu'il avait contribué à décrire dans un article paru en 2012. À l'instar des têtes-de-serpent dragons, cette famille d'anguilles autrefois inconnue a très peu changé au fil du temps et présente des traits primitifs que ses espèces parentes ont depuis perdus. Quant à savoir pourquoi de tels fossiles vivants survivent sans vraiment se diversifier, le mystère reste entier. « Je n'ai vraiment aucune piste, » reconnaît Johnson.
Il y a des matins ,des coups de chagrins ou le miel devient feu ,devient sable .On garde les yeux imprégnés de larmes de ces rêves de la nuit ou on refait sa vie. On voudrait les ouvrir mais on ne le peut de peur de souffrir d'une réalité qui nous émeut
Jean Serpent : l'illustre chasseur de vipères de Clermont-Ferrand
Parmi tous les personnages pittoresques que l'on rencontrait à la fin du XIXème et au début du siècle dernier à Clermont-Ferrand, le plus célèbre était Jean Serpent. Un tueur de vipères qui faisait parler de lui dans la France entière.
Michel Vergne dit "Jean Serpent". Le chasseur de vipères était l'une des figures de Clermont-Ferrand à la fin du XIXème siècle et au début du XXème. Michel Vergne dit "Jean Serpent". Le chasseur de vipères était l'une des figures de Clermont-Ferrand à la fin du XIXème siècle et au début du XXème.
Louis Saugues était un collectionneur de cartes postales anciennes. Il en a rempli une quantité incroyable dans des classeurs et a laissé son trésor à son épouse Françoise. Parmi les pépites qu'il lui a légué figure une petite collection de cartes représentant un bien étrange personnage. L'homme porte une moustache bien fournie, il a le regard acéré et il est affublé d'une casquette sur laquelle on peut lire « Mort aux vipères ».
Sur chacun de ces portraits jaunis par le temps, le personnage tient dans ses mains l'un de ces reptiles dont la simple évocation fait frémir certains. De retour de la chasse aux vipères pour Jean Serpent, figure de Clermont-Ferrand à la fin du XIXème et début du siècle dernier. De retour de la chasse aux vipères pour Jean Serpent, figure de Clermont-Ferrand à la fin du XIXème et début du siècle dernier.
A Clermont-Ferrand, au début du XXème siècle, on appelait cet olibrius Jean Serpent. De son vrai nom Michel Vergne, ce dernier s'était donné la lourde tâche de chasser serpents et vipères. Grâce aux recherches de Louis Saugues, on sait que le chasseur est né le 4 avril 1861 rue de la Tannerie à Clermont-Ferrand et qu'il est mort le 17 janvier 1921 à l'Hôtel Dieu dans la même ville.
Il était connu comme le loup blanc dans la capitale d'Auvergne et faisait souvent le bonheur de la presse quotidienne régionale. Il arrivait même qu'on parle de lui au-delà des frontières auvergnates : « A la Belle Epoque, Michel Vergne faisait partie de cette longue série de personnages marginaux qui arpentait Clermont-Ferrand. Ils étaient des figures du quotidien des Clermontois et la presse s'en faisait l'écho ! » nous explique l'historienne clermontoise Anne-Sophie Simonet.
Et c'est vrai que les aventures de Jean Serpent pouvaient parfois amuser le lecteur. Quand le 9 juin 1895, le gaillard est victime d'un accident dans le tramway clermontois, il fait l'objet d'une « chronique locale » dans Le Moniteur du Puy-de-Dôme daté du 11 juin 1895, titrée « L'accident de Jean Serpent » :
« Au retour d’une chasse fructueuse, Jean- Serpent revenait à Clermont sur un tramway dont la plate-forme était chargée de voyageurs. Le malheureux était forcé de s’appuyer sur.la chaîne qui, par mégarde, avait été mal fixée. Place de l’Observatoire, le tueur de vipères fut précipité sur la chaussée et dans sa chute se fit de graves blessures à la tête. (…) Pendant ce temps les vipères, s’échappant des bocaux brisés, répandaient une grande alarme dans le groupe des curieux. Une chasse aux vipères fut vite organisée. Fort heureusement, toutes ont pu être tuées à coups de cannes. »
L'aventure est également reprise par Le Figaro daté du 11 octobre 1900. Dans les « Télégrammes et correspondances » qui relatent quelques faits de province dans le journal national, le chasseur de vipères se fait tirer le portrait en quelques lignes et ses exploits se mesurent au travers de chiffres toujours plus impressionnants les uns que les autres.
Le « vipéricide » aurait également tué 400 vipères en une semaine à la veille de cet article publié dans La Croix du 23 avril 1903: « Ce sport n'est pas toujours sans danger et notre chasseur de reptiles porte sur le corps la trace de 25 morsures reçues au cours de ses dangereuses expéditions. Trente-deux mille, tel est le nombre des vipères détruites par Jean Serpent. »
Ses morsures semblent passionner les foules et méritent qu'on imprime chacune d'elles : « Un personnage bien connu des Clermontois et des touristes, Jean « Serpent », le destructeur de vipères, a été mordu hier par un de ces reptiles dans le parc du château de Mirabelle, à Riom. Il a été admis dans la soirée à l'Hôtel-Dieu de Clermont-Ferrand. Son état inspire de vives inquiétudes. » peut-on lire dans le journal. "Ce sport n'est pas toujours sans danger et notre chasseur de reptiles porte sur le corps la trace de 25 morsures reçues au cours de ses dangereuses expéditions" pouvait-on lire dans le journal La Croix en 1903 à propos du chasseur de vipères clermontois Jean Serpent
"Ce sport n'est pas toujours sans danger et notre chasseur de reptiles porte sur le corps la trace de 25 morsures reçues au cours de ses dangereuses expéditions" pouvait-on lire dans le journal La Croix en 1903 à propos du chasseur de vipères clermontois Jean Serpent
La chasse des vipères lui coûte donc quelques blessures mais ne lui rapporte pas grand chose, à part la gloire. Dans une chronique du journal Le XXème siècle datée du 17 août 1908, l'homme est décrit petit, des yeux bleus faïence et le visage buriné par le soleil.
Quand le journaliste Paul Coguet rencontre Jean Serpent, ce dernier est âgé de 48 ans et sa carrière de chasseur va bientôt prendre fin. Le jour de leur rencontre, Jean est à Saint-Nectaire où il a attrapé pas moins de 120 vipères que la Société des eaux thermales lui a payé un franc pièce.
Le journaliste s'interroge : « Combien gagne-t-il ? Peu ou presque rien (…) Quelques communes lui donnent 25 centimes par têtes de vipères, d'autres un franc. Alors c'est pour lui le pactole, surtout quand l'année est bonne. En 1907, il a pris 1500 vipères. » Le journaliste compte lui aussi le nombre de morsures qui s'élève désormais à 37. Nous sommes en 1908 et Jean Serpent a décidé de tout attraper cette année : « Couleuvres, vipères, lézards...
Un professeur de l'académie de médecine de Toulouse lui donne une haute paie de 2 francs par mère pleine. Aussi le voit-on en cette saison grimper dans la montagne, sonder les fourrés et retourner les pierres. Jean Serpent s'est constitué en dehors des prix officiels une petite clientèle particulière qui chaque année fait appel à son intrépidité, car il est courageux. » Son courage lui a d'ailleurs joué des tours.
Le 24 juillet 1896, il se retrouve sur les épaules d'un funambule indien du nom de D'Jelmako à plusieurs mètres au-dessus du sol de la Olace de Jaude de Clermont. « Le clou a été le passage de la corde avec Jean Serpent sur ses épaules. L’un portant l’autre, ils ont passé sans encombre, et il faut avouer qu’un soupir de soulagement est sorti de toutes les poitrines quand D'jelmako est arrivé sur la plate-forme qui se trouvait à l’extrémité de son câble. » raconte le quotidien L'avenir du Puy-de-Dôme du 25 juillet
. Pour cette expérience qu'il n'a pas voulu renouveler le lendemain, notre chasseur a récolté 80 francs, et autant de vipères qu'il ne faudra pas dénicher. Mais aussi doué et courageux soit-il pour attraper les reptiles, Jean Serpent n'est pas irremplaçable. Alors que la guerre fait rage dans le monde entier, à Clermont-Ferrand, Michel Vergne passe la main à un certain Champclos.
Les traces de cette passation de pouvoirs sont inscrites dans les colonnes du Figaro en 1920, quand le portrait du nouveau chasseur de vipères clermontois paraît : « Il s'appelait Champclos. Beaucoup de gens, du reste, l'ignorent dans le pays et lui donnent le nom de son prédécesseur : ils l’appellent Jean Serpent. Ce prédécesseur est aujourd'hui trop vieux pour courir les routes et dénicher des serpents dangereux sous les pierres ; il vivote en vendant des indicateurs de chemins de fer aux terrasses des cafés ; et c'est Champclos qui, depuis huit ans, a repris la suite de ses affaires. »
"Jean Serpent est mort" titrait le quotidien La Montagne le lendemain du décès du chasseur de vipères Michel Vergne dit "Jean Serpent" en 1921 "Jean Serpent est mort" titrait le quotidien La Montagne le lendemain du décès du chasseur de vipères Michel Vergne dit "Jean Serpent" en 1921
Pourtant, dans le cœur des Clermontois, il n'y a qu'un seul Jean Serpent. Le 18 janvier 1921, dans ses pages locales, La Montagne titre « Jean Serpent est mort » et c'est bien de Michel Vergne qu'il s'agit. « Sa célébrité avait même franchi les limites de notre cité. Il eut jadis les honneurs de la grande presse, au temps où, tueur de serpents, il allait inlassablement par monts et par vaux, sa baguette lourdement fourchue à la main, et rentrant le soir à Clermont, portant sur son épaule une cage pleine de reptiles. » pouvait-on lire dans le quotidien, qui indique par ailleurs qu'il serait mort des suites d'une « attaque de paralysie ».
Quelques jours plus tard, le même journal raconte ses funérailles : « On y remarquait de nombreux étudiants pour qui il avait toujours été une sorte de vieil enfant gâté. Beaucoup ont dû se souvenir, — non sans une pointe de tristesse. — qu'ils lui avaient acheté, quelque jour, dans un café de Jaude, à l'heure de l'apéritif, un morceau de peau de serpent, ce qui porte chance, paraît-il, aux examens. » Jean Serpent faisait partie d'une petite clique de pittoresques clermontois dont il ne reste aujourd'hui que quelques lignes dans de vieux journaux et le portrait sur d'anciennes cartes postales. Notre chasseur de vipères partageait l'affiche avec « Victor le Violoneux » ou encore « Jean la flûte ».
Jean Serpent est parti après tous les autres et, comme le concluait le quotidien L'Avenir du Puy-de-Dôme ce triste jour de janvier 1921, « c'est un peu du vieux Clermont qui s'en est allé. »
Lors du repas de Noël, personne ne pourra dire qu’il ne savait pas… Une enquête d'@l214.animaux révèle le calvaire subi par les dindes vendues sous la marque @LeGauloisFrance. Les volailles suffoquent dans des cages trop petites lors du transport, puis tentent de se débattre, suspendues à des crochets, à l’abattoir. @Agriculture.Gouv Changeons de modèle, stop à l'élevage intensif !
Suffocation lors du transport, souffrances sur la chaîne d'abattage... Une enquête de L214 révèle le calvaire que subiraient les dindes vendues sous la marque Le Gaulois avant de finir sur nos tables. Constatant de multiples entorses à la réglementation, les lanceurs d'alerte demandent la suspension immédiate de l'agrément de cet abattoir.
Pour la Fondation 30 Millions d'Amis, le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie ne témoignant d'aucune volonté politique pour mettre fin à l'élevage intensif, c'est aux consommacteurs de faire entendre leur voix ! Lors du repas de Noël, impossible désormais de dire : « On ne savait pas ! »
Tournées en octobre 2020 par un employé de l'abattoir de Blancafort (Cher) en caméra dissimulée, les images rendues publiques par l'association L214 sont saisissantes. On y voit des volailles transportées dans des cages trop petites, haletant sous l'effet de la chaleur. A l'arrivée au niveau de l'abattoir, on aperçoit des poubelles remplies de cadavres d'animaux n'ayant pas supporté le trajet étouffant. Plus loin, suspendues à des crochets, les dindes se débattent en vain, forcées de relever la tête pour ne pas racler le plancher métallique. Selon les lanceurs d'alerte, les volatiles restent accrochés en toute conscience pendant plus de 2 minutes, excédant la durée maximale imposée par la loi afin d'éviter le stress. Chaque semaine, quelque 75.000 dindes seraient abattues dans cet abattoir du groupe LDC (marque Le Gaulois).
Attention, images susceptibles de heurter la sensibilité.
©L214 Avant l'étourdissement par immersion dans un bac d'eau électrifiée, la chaîne d'abattage sur laquelle les dindes sont suspendues monte à plusieurs mètres du sol, ce qui rend toute intervention des ouvriers impossible en cas de problème constaté sur un animal lorsque la chaîne s'arrête. L'association dénonce ainsi de multiples violations de la réglementation, en particulier le règlement (CE) n°1/2005 du Conseil du 22 décembre 2004 relatif à la protection des animaux pendant le transport(1) ainsi que le règlement (CE) n°1099/2009 du Conseil du 24 septembre 2009 sur la protection des animaux au moment de leur mise à mort.
C'est pourquoi L214 a déposé plainte contre le transporteur Avilog et l'abattoir de Blancafort, réclamant la suspension immédiate de l'agrément de l'établissement berrichon. Des volailles entassées en bâtiments fermés La réglementation qui encadre le transport et la mise à mort des animaux est dérisoire, et elle n'est même pas respectée. Sébastien Arsac, L214 Sur les 48 millions de dindes abattues en France en 2019, 97 % d'entre elles provenaient d'élevages intensifs, c'est-à-dire de bâtiments fermés sans accès à l'extérieur. « C'est la souffrance de leur premier à leur dernier jour, souligne le rappeur et acteur Gringe, qui commente la vidéo. (...) Qu'on mange de la viande ou non, cette cause (...) dépasse nos habitudes alimentaires. » « Les dindes qui finissent en barquette, vendues sous la marque Le Gaulois dans les rayons de supermarchés, n'ont jamais connu un brin d'herbe, s'indigne pour sa part Sébastien Arsac, cofondateur de L214. La réglementation qui encadre l'élevage, le transport et la mise à mort des animaux est dérisoire, et elle n'est même pas respectée. Si l'abattoir de Blancafort continue de fonctionner en l'état, alors il faudra se rendre à l'évidence : la réglementation ne sert à rien. »
Dans un élevage fournissant l'abattoir de Blancafort, les volailles s'entassent en bâtiment fermé, sur un sol imbibé de fientes. ©L214 Les lanceurs d'alerte pointent également les terribles conditions d'élevage de ces dindes. La vidéo montre un élevage fournissant l'abattoir de Blancafort : les volailles y sont entassées dans un bâtiment fermé, sans accès à l'extérieur, piétinant un sol imbibé de fientes. Cette exploitation située dans le Loiret produit 140.000 dindes par an, révèle l'association, avec une densité moyenne au démarrage de 7,7 dindes/m2... pour un taux de mortalité de 7 % ! Pourquoi tolérer autant de pertes avant même l'arrivée à l'abattoir ?
« Ce qui intéresse les filières, c'est de vendre l'alimentation animale [graines, NDLR] aux éleveurs, répond Sébastien Arsac, joint par 30millionsdamis.fr. La mortalité importe peu ! Les éleveurs, eux, sont pris en tenaille entre les objectifs de l'industrie agroalimentaire. »
Des implications pour l'ensemble des volailles en France ?
Au-delà de la mise en cause de l'abattoir en lui-même, ces révélations pourraient avoir des implications à l'échelle nationale, en particulier sur le transport des volailles vers les lieux de mise à mort. « Le groupe LDC (marques Le Gaulois & Maître Coq) sous-traite le transport des animaux vers les abattoirs à Avilog, filiale du groupe Mousset. Or, c'est justement la société à laquelle font appel d'autres grands groupes tels que DUC pour le poulet, ou encore Delpeyrat pour le foie gras, précise Sébastien Arsac à 30milliondamis.fr. Si ce transporteur est contraint de mettre en conformité les cages qu'il utilise – et rien ne justifierait qu'il n'ait pas à le faire – cela voudra dire qu'une grande partie des volailles élevées en France pourrait bénéficier de meilleures conditions de transport à l'avenir. »
La société Avilog, fournissant les principales marques de volailles en France, utiliserait des cages de transport non-conformes. ©L214 « Même si certains établissements visés se remettent – au cas par cas – en ''conformité'', jusqu'à quand nos dirigeants vont-ils tolérer ce traitement ignoble que l'on fait subir à tant d'animaux ? » interrogeait Reha Hutin au moment de la diffusion d'une enquête consacrée au traitement abject des cochons dans un élevage de la marque Herta.
La Présidente de la Fondation 30 Millions d'Amis en appelle sans relâche au ministre de l'Agriculture Julien Denormandie ainsi qu'au Président de la République Emmanuel Macron à sortir de l'élevage intensif, un modèle auquel s'opposent plus de 8 Français sur 10 (baromètre Fondation 30 Millions d'Amis /Ifop - 2020). La Fondation 30 Millions d'Amis continue également de soutenir le Référendum d'Initiative Partagée (RIP) pour les animaux proposant 6 mesures pour mettre fin aux pires pratiques engendrant de la souffrance animale.
Au final t’es toujours là, à me rappeler que tu me manques. A me rappeler que je vis mal sans toi, que personne n’arrive à combler ce néant que t’as déposé au fond de mon être. Si tu pouvais me rendre mon ♥ et mon sourire, peut-être que là j’arriverai à m’en sortir.
Chaque situation dans la vie est temporaire, alors quand tu vis de bon moments profites-en et apprécie les . Et quand tu traverses de dures épreuves, rappelle toi que ça ne va pas durer