Fandeloup

Je suis ombre et lumière, je suis ciel, je suis terre ,je suis vie, je suis mort ,je suis tout et ne suis rien . je suis laideur ,Je suis l'image de mes peurs. Quand je me vois de l'intérieur ,Je suis patience et intolérance ,Je suis amour et horreur, Je regarde ma vie, elle est comme vapeur. Que voit les autres en me regardant, suis-je pluie ou vent ? Si j'étais saison, été ou printemps ? Je donnerais tout pour être aimé ,mon cœur, mon âme, mon éternité. J'aime ,mais à quel prix ? celui de ma propre vie ! Qu'est ce que j'ai en retour ? Des caresses, des mots d'amour ! Quelques sourires, quelques mensonges, quelques mots, qui parfois me rongent .Je suis l'inlassable vérité ,celle qui ne veut pas me quitter ,celle que je n'ose même regarder, celle qui fait de moi, l'imperfection de la réalité

Je ferme les yeux .Dans l'ombre apparaît ta lumière, tu viens de mes rêves .Nous sommes une paire. Tu prends ma main. Tu m'amènes dans des étoiles au loin. Je sais que nos esprits et nos âmes ne font qu'un .Nous sommes un même parfum .Nous contournons la lune et touchons le soleil. Et pour toujours il en sera pareil .Pour toujours et à jamais au-delà de l'éternité .Pour toujours et à jamais nous sommes . Depuis le premier jour ,Je sais que je ne serai plus jamais seul, tu seras autour .Je sais ce que mon cœur a toujours su, je sais que l'on peut voler bien au-dessus .Pour toujours et à jamais. Nous irons au-delà des nuits. Pour toujours et à jamais. Même au-delà de nos vies

Parle-moi de ce temps ou les gens s’aimaient Raconte-moi le temps ou le ciel était bleu sans fumé pour le cacher Dessine – moi l’eau quand on pouvait se baigner dedans Montre-moi les montagnes avant qu’elles soient échevelées Parle-moi du rire des enfants qui jouaient dans les champs Raconte-moi les histoires que leur racontaient leurs mères en les couchant Dessine-moi le monde avant que n’existent les bombes Montre-moi ça à l’air de quoi des amoureux Les oiseaux est-ce vrai qu’ils allaient boire dans les ruisseaux ? Y’avait-il un coin où les enfants ne connaissaient pas le chagrin Existait-il des gens heureux Ça avait l’air de quoi des gens qui marchent deux par deux Le monde a changé La terre ne cesse de pleurer Pourquoi l’homme l’a-t-elle déchirée Si on essaie crois-tu qu’on pourrait la consoler

Oublie le jour nuageux, Mais n'oublie surtout pas les heures de soleil. Oublie le temps où tu t'es senti défait, Mais n'oublie pas les victoires que tu as gagnées. Oublie les erreurs que tu ne peux réparer maintenant, Mais n'oublie pas les leçons que tu en as tirées. Oublie, je t'en pris, ces moments plus malheureux Et garde précieusement l'instant où tu as senti tourner ta chance. Oublie ces jours où tu t'es senti seul au monde, Mais souviens-toi de ces merveilleux sourires que tu as reçus.

J’inventerais des mots d’amour, Sans promettre de t’aimer toujours. J’aurais sûrement des rimes très plates. Parce que le bonheur Me fait si peur. Eh quand je regarde dans le fond de tes yeux ,Tu as un monde si prestigieux ,Je serai jamais à la hauteur ,Parce que le bonheur me fait peur

Je la contemple elle semble de velours, mais plus je m'approche plus j'en ressens les contours. Étrangement elle ressemble à ma vie. Pleine de ses creux, de ses vallons. L'air frais m'envahi, je respire et je vis .J'ai dessiné ma vie, je la veux ainsi. Pour le moment j'ai comme compagnon le vent. Si un jour, se pose au creux de mon épaule ,Un oiseau si doux, quand sont ailes me frôle ,Alors là ,comme la montagne change aux saisons, Je changerai pour les mêmes raisons .C'est que le temps sera venu. Que l'automne nous a quitté .que l'hiver c'est sauvé. Et qu'enfin mon printemps est arrivé

Et revoilà la pluie qui lèche mes carreaux .Elle emporte avec elle les dernières lueurs de ta peau ,Nettoyant tout sur son passage, Jusqu'à ton indescriptible image. Je regarde s’éloigner l’être que j’ai le plus aimé .Je ne peux même plus te crier. Il ne me reste qu’à espérer Que le temps fasse son œuvre ,Pour que ne reste inachevé Cet amour auquel je devais sans cesse m’abreuver

Enfin, j’ai levé les voiles, les vents me sont favorables. Je n’ai plus qu’a savouré l’air doux qui m’envahi. Ne soyez pas triste surtout. Je sais pourtant que si c’était moi qui restais sur la rive, j’aurais du chagrin de ne plus être à vos cotés. Je pars mais quitte -t-on jamais vraiment ceux qui nous ont été si précieux ? Je ne le crois pas. Dès que j’aurai atteint l’autre rive, je reviendrai m’assuré que la vie a reprit sa course et que je ne suis plus dans votre cœur qu’un doux souvenir qui saura vous faire sourire.

Il était une fois une femme, qui avait connu comme toutes les femmes, de petites joies et de grands drames .Rien pour écrire d’inoubliables trames. Elle a rencontré un homme, ca n’a pas marché. Elle a eu des enfants beaucoup trop gâtés, qui ne savent pas aujourd’hui apprécier. Elle n’avait qu’un réel désir, celui d’être aimé d’un amour  qui ne saurait finir, mais ça aussi elle l’a raté. Elle n’a pas l’impression d’être aimée Elle est souvent avec des tas de gens. Elle rit, elle sourit et pourtant on dirait que rien ne lui donne envie. Elle se sent vide et trahie. Elle a le sentiment de passer à côté de sa vie. Eh oui je sais s’est à elle que revient Le poids de son destin, Mais comment faire quand plus rien ne nous sourit. Elle va finir sa vie simplement ,Sans jamais ne l’avoir dit. Elle fermera les yeux ,on l’oubliera en moins de deux

J’aurais beau essayer de trouver toutes les formules possibles, Mais aucune n’arriverait à traduire ce que pour moi tu es .Cette chaîne si bien nouée, mais invisible .C’est entre nos cœurs qu’elle est clouée .Je sais que je vivrais sans toi .Je sais que je pourrais très bien exister sans tes bras. Mais je ne peux ignorer que j’ai besoin de tout ça. De tout ce que tu es pour moi .Je ne me perdrai pas dans de grandes déclarations, Ce n’est pas mon genre de toute façon, De t’avoir au centre de mes pensées ,Au cœur de mes priorités ,Tu me donnes ce goût de vivre, Ton sourire encore m’enivre ,Je t’aime