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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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jean ferrat

Publié à 21:40 par fandeloup Tags : 2010 chez belle france enfants musique cadre mort fleurs signature
jean ferrat

Jean Ferrat, né Jean Tenenbaum le 26 décembre 1930 à Vaucresson (Seine-et-Oise) et mort le 13 mars 2010 à Aubenas1 (Ardèche), est un parolier, musicien, compositeur et chanteur français. À la fois chanteur engagé et poète, auteur de chansons à textes, il est aussi compositeur, et met notamment en musique de nombreux poèmes de Louis Aragon. Jean Ferrat est voisin des idées communistes et reste, à ce titre, proche du Parti communiste français toute sa vie durant. Cependant, ce fut un compagnon de route critique, particulièrement vis-à-vis des positions du parti sur l'URSS. Bien que peu présent dans les médias et malgré un retrait de la scène à quarante-deux ans, il connaît un grand succès aussi bien critique que commercial, fondé tant sur la qualité de ses compositions (textes et mélodies) et de sa signature vocale, que sur ses prises de positions politiques. Le père de Jean Ferrat, Mnacha (dit Michel) Tenenbaum3, est un artisan joaillier qui composait pièces et parures pour des commanditaires parisiens. Né en 1886 à Ekaterinodar (aujourd'hui Krasnodar)4, il émigre de Russie en france en 1905, y obtenant sa naturalisation en 1928. Entre-temps, il épouse Antoinette Malon, originaire du Puy-de-Dôme5, ouvrière dans une entreprise de fleurs artificielles. Après son mariage, celle-ci quitte son emploi pour élever les quatre enfants qu'aura le couple : Raymonde, Pierre, André et Jean, le cadet, d'une vingtaine d'années plus jeune que Raymonde, l'aînée6. En 1935, la famille s’installe à Versailles. Le chanteur est fortement marqué par l'occupation allemande. Il a onze ans lorsque son père, juif non pratiquant, est enlevé aux siens, séquestré au camp de Drancy, puis déporté (le 30 septembre 1942) à Auschwitz, dans le cadre de la Solution finale — Ferrat évoque cet enlèvement dans la chanson Nul ne guérit de son enfance. L'enfant est caché un moment par des militants communistes, puis la famille (Jean, sa mère, sa sœur et ses frères) se réfugie en zone libre, à Font-Romeu. Il y reste deux ans, et y suit sa sixième et sa cinquième. Jean retourne ensuite vivre à Versailles avec sa tante. Il y poursuit ses études au collège Jules-Ferry (aujourd’hui lycée Jules-Ferry). En juin 1944, la famille décide de les faire retourner en Cerdagne afin d'éviter les affrontements qui s'annoncent, liés à la Libération. Mais, arrivés à Perpignan, ils reçoivent l'instruction de ne pas terminer le trajet : sa sœur est retenue par la Gestapo à la citadelle de Perpignan, tandis que l'un de ses frères se cache dans la montagne et que sa mère est interrogée par la Gestapo. Jean et sa tante logent alors à l'hôtel pendant un peu plus d'un mois, jusqu'à ce que sa sœur soit libérée5. La famille gagne alors Toulouse, où elle est logée un temps par les parents de la belle-sœur de Jean, puis chez une famille de paysans dans l'Ariège, grâce aux réseaux de résistants dont fait partie le beau-père de Pierre Tenenbaum, Marcel Bureau10,5. À seize ans, il doit quitter le collège pour aider financièrement sa famille. Sans diplômes ni expérience, il est embauché comme aide-chimiste. De manière à progresser, il prend des cours du soir puis poursuit pendant plusieurs années un cursus au Conservatoire national des arts et métiers en vue de devenir ingénieur chimiste, tout en s'intéressant sérieusement au théâtre, en prenant des cours, et en expérimentant l'interprétation et l'écriture musicale. Pour pouvoir se consacrer pleinement à la vie artistique, il quitte définitivement en 1954 le métier de chimiste et le milieu de l'industrie pour la vie de bohème et, principalement, des cabarets de la Rive droite

Commentaires (1)

colette
c'est un grand homme qui restera à jamais dans nos mémoires !!!!!


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