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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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bernard blier

Publié à 23:37 par fandeloup Tags : humour bonne france fille amis film mort amitié concours
bernard blier

Bernard Blier est un acteur français, né à Buenos Aires le 11 janvier 1916 et mort à Saint-Cloud le 29 mars 1989 d'un cSon père Jules Blier étant biologiste à l'Institut Pasteur les aléas de son métier ont fait que le petit Bernard a vu le jour en Argentine. De retour en france, la famille Blier s'installe à Paris où Bernard mène des études sans enthousiasme au lycée Condorcet. Abandonnant lentement ses études, il commence à prendre des cours de théâtre en 1931. Il se produit pour la première fois sur scène en 1934 à La Ciotat devant une salle à moitié pleine pour un cachet de 50 francs. Ensuite, il s'inscrit au Conservatoire où il intègre la classe de Louis Jouvet. Après trois échecs, il est enfin reçu en 1937. C'est au conservatoire qu'il fait la rencontre de deux grandes personnalités qui resteront ses amis : François Périer et Gérard Oury. Il fait quelques apparitions au théâtre puis au cinéma jusqu'à Hôtel du Nord réalisé par Marcel Carné en 1938, avec Arletty et Louis Jouvet. Un bonheur ne venant jamais seul, au mois d'avril 1938, il épouse Gisèle qui lui donnera, le 14 mars 1939, le petit Bertrand. Il tourne ensuite Le jour se lève, en 1939, avec Jean Gabin. C'est le début d'une longue amitié entre les deux hommes. En juillet 1939, c'est le concours de sortie du Conservatoire, le jury choisi ne lui décerne pas de prix. Au même moment, la Seconde Guerre mondiale éclate. Bernard, comme tant de Français, est mobilisé. Il se retrouve deuxième classe dans un régiment d'infanterie à Mayenne. Il passe son temps à écrire des lettres pleines de désarroi. Suite au 10 mai 1940, il est fait prisonnier, il sera interné dans un camp en Autriche (le Stalag XVII-A). Il entame malgré lui, une spectaculaire cure d'amaigrissement. Après un an, il perd 27 kilos et se fait rapatrier comme sanitaire. De retour à Paris, il court le cachet avec son nouveau physique : celui d'un séducteur. Des amis comme Christian-Jaque, Claude Autant-Lara et Marcel Achard lui permettent de survivre en lui offrant des petits rôles au cinéma ainsi qu'au théâtre. À la Libération, il enchaîne film sur film et, chaque soir, il se produit au théâtre et fait des interventions à la radio. Dans les années 1950, il joue des seconds rôles avec les plus grands réalisateurs, mais il lui faudra attendre le début des années 1960 pour obtenir des rôles à sa mesure. En 1958, le cinéma italien fait appel à lui et lui donne des rôles dramatiques dignes de son talent. Il tournera plus de trente films dans ce pays. Sa collaboration avec Georges Lautner, Henri Verneuil et Michel Audiard, qui lui écrit des textes cousus main, en font un acteur incontournable du cinéma français. Les années 1960 sont celles de la réussite. Des rôles inoubliables dans des films devenus classiques. Il donne la réplique aux plus grands (Jean Gabin, Jean-Paul Belmondo, Lino Ventura, Louis de Funès…) dans des tournages qui se passent dans la bonne humeur et l'amitié. Il tourne aussi dans des films sans prétention où il excelle dans les rôles de gangsters maladroits aux côtés de son complice Jean Lefebvre ( Quand passent les faisans, Du mou dans la gâchette, C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule, ... ). Fin des années 1960, il connaît un petit creux en france, mais, début 1970, une nouvelle génération va lui donner un nouveau départ. Il tourne en compagnie de Pierre Richard et Jean Yanne et crée un nouveau rôle : celui du comique méchant. Le public en redemande et il enchaîne tournage sur tournage. En 1975, un grand moment arrive : il tourne sous la direction de son fils dans Calmos. Le film  n'aura pas le succès escompté mais le père et le fils récidiveront en 1979 avec Buffet froid, un chef-d'œuvre d'humour noir. Entre-temps, en 1976, il est remonté sur les planches et a créé À vos souhaits au théâtre des Champs-Élysées. En 1981, il joue Le Nombril de Jean Anouilh au Théâtre de l'Atelier à Paris. Les années 1980 se passent surtout en Italie où il est considéré comme un mythe. Le 20 juin 1986, il est récompensé d'un Donatello du meilleur second rôle (Le César italien) pour Pourvu que ce soit une fille. En 1985, un cancer de la prostate est détecté. Ses proches refusent de lui dire la vérité et il continue d'enchaîner les tournages. Le mal continue sa progression et atteint les os. Le cinéma français lui attribue le César d'honneur en 1989. Lorsqu'il parait sur la scéne de l'Empire, Bernard Blier n'est plus que l'ombre de lui-même, il arrive à petit pas, prend sa statuette et puis s'en va. Le 29 mars 1989, il meurt à la clinique du Val d'Or, à Saint-Cloud des suites de son cancer. Son corps a été donné à la science.

Commentaires (2)

Seillier+Geslaw
Lui aussi a marqué le cinéma et le théâtre un grand monsieur Bernard Blier javais vu beaucoup de film dans lesquels on le retrouver des rôles mémorable.J’ai eu la chance de rencontrer monsieur Blier a Arras au théâtre saison 1976/1977 dans la pièce " A vos souhaits "aux coté de monsieur Blier une pléiades de comédiens et comédiennes,a la fin j'ai pu tous les voir en coulisse et faire signé mon programme par toute la troupe,je peut dire j'ai eu un accueil chaleureux et monsieur Bernard Blier d'une gentillesse j'ai toujours ce programma comme beaucoup d'autre.


Anonyme
Il était UN GRAND. Il pouvait tout jouer avec un naturel extraordinaire : les lâches, les roublards, les méchants, les cocus, les malheureux.
De plus, Audiard s'est beaucoup servi de ses expressions. Combien de génériques de films mériteraient de voir "Dialogues de Michel Audiard et Bernard Blier" ?


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