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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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orson wellesold

orson wellesold

Orson Welles est un réalisateur, acteur, romancier, producteur et scénariste américain. Né le 6 mai 1915 à Kenosha dans le Wisconsin (États-Unis), il est mort le 10 octobre 1985 à Hollywood, Los Angeles en Californie d'une crise cardiaque. Conformément à sa dernière volonté, ses cendres ont été enterrées en Espagne1. Il a été parfois crédité sous les noms de O.W. Jeeves ou G.O. Spelvin. Orson Welles est une figure incontournable du cinéma comme réalisateur avec Citizen Kane, considéré, dans plusieurs classements établis par l'Institut Cinématographique Américain, comme le plus grand film de l'histoire du cinéma américain alors que c'était son premier film. Il a également laissé sa trace en tant qu'acteur, assura de nombreuses narrations dans près d'une centaine de films. Il a exercé une grande influence sur différents réalisateurs, en particulier sur Stanley Kubrick dont il se sentait artistiquement très proche. Artiste précoce, il s'est pris de passion pour Shakespeare très jeune ainsi que pour Montaigne, et a également laissé sa marque à la radio avec ses adaptations d'œuvres littéraires, plus particulièrement celle de La Guerre des mondes de HG Wells, le 30 octobre 1938, où le réalisme de l'interprétation et de la réalisation a persuadé une partie de l'Amérique de l'invasion en direct des Martiens Son père, Richard Heard Welles, est ingénieur, et sa mère, Béatrice Ives Welles, est pianiste. Le fils les décrit ainsi : « Mon père était un bon vivant de l'époque édouardienne qui aimait se dire inventeur. Il était généreux et tolérant, adoré de tous ses amis. Je lui dois une enfance privilégiée et l'amour des voyages. Ma mère était une femme d'une beauté mémorable, elle s'occupait de politique, était une championne de tir au fusil, ainsi qu'une pianiste de concert très douée. Je tiens d'elle l'amour de la musique et de l'éloquence sans lesquels aucun être humain n'est complet6». Le jeune Orson grandit dans une ambiance de culture raffinée avec une touche d'excentricité. Les témoignages de sa précocité abondent : il sait lire à deux ans, apprend à jouer du piano à trois ans et réalise sa première adaptation de Shakespeare à sept ans. De telle sorte que le journal local lui consacre un article titré : « Dessinateur, acteur, poète ; il n'a que dix ans ». Ses aptitudes dans le monde du spectacle ne s'arrêtent pas là. Il est également décorateur, metteur en scène et surtout acteur. À dix ans, il interprète Peter Rabbit au Marshall Field de Chicago. À 11 ans, il rédige une analyse de l'œuvre de Nietzsche, témoignant ainsi de son extrême précocité intellectuelle. Les malheurs du jeune Orson commencent lorsqu'il perd sa mère en 1925, puis son père cinq ans plus tard. Orphelin à quinze ans, il est pris en charge par le docteur Bernstein8, un ami de ses parents, qui va s'occuper de son éducation. En 1930, il gagne un prix récompensant sa mise en scène de Jules César de Shakespeare. Il part pour l'Irlande, étancher sa soif de peinture. Il parcourt le pays avec une voiture à âne et se rend à Dublin, âgé de seize ans. Il se présente comme une vedette du théâtre de New York devant le directeur du Gate Theatre. Orson donne le change, car il s'est habilement grimé, et sa voix chaude et grave le fait passer pour plus âgé qu'il ne l'est. Il approfondit son expérience de la scène : « Je commençai en jouant les premiers rôles en vedette. Les petits rôles vinrent plus tard. » Il part ensuite pour Séville, dans le sud de l'Espagne, et se fait passer pour un auteur de romans policiers10. Il dit à ce propos : « J'habitais dans le quartier de Triana. J'écrivais des romans policiers, ce qui me prenait deux jours par semaine et me rapportait trois cents dollars. Avec cet argent, j'étais un grand seigneur à Séville ». C'est également à cette période qu'il se prend de passion pour la corrida. Il torée à quelques reprises, mais s'estimant mauvais, il préfère renoncer à devenir toréador et reprend l'écriture. Après cette expérience formatrice, il retourne aux États-Unis en 1933. Le jeune homme a alors une solide culture littéraire et théâtrale, et une bonne maîtrise de la technique de la mise en scène. Il se passionne pour l'art de la magie puis en 1934, part étudier à la Todd School de Woodstock, dans l'Illinois. Il rencontre une jeune actrice Virginia Nicholson, qu'il épouse quelques mois plus tard. En 1939, le couple a une fille. S'il ne parvient pas à décrocher les premiers rôles lors des différentes mises en scène, il commence à se faire un nom à Broadway. Le producteur et directeur de théatre John Houseman lui offre de travailler avec lui, au Federal Theatre10. Parallèlement à son activité théâtrale, il débute à la radio où sa voix chaude et grave fait des merveilles. Il fait sensation en montant sur les planches une adaptation très originale du Macbeth de Shakespeare, car il transpose l'histoire de l'Écosse, brumeuse et froide, à Haïti à l'époque moderne, avec des acteurs noirs. L'histoire se déroule à l'époque de l'empereur noir Jean-Christophe, et les sorcières deviennent des sorciers vaudous. Il monte également le Faust de Marlowe. Houseman et Welles souhaitent mettre en scène une sorte de satire de la vie politique américaine en forme d'opéra intitulée The craddle will rock. De nombreux opposants politiques, mais aussi des ennemis du Federal Theatre, font pression auprès de Washington, qui ordonne à la police de fermer les portes du théâtre. Houseman et Welles refusent d'obéir et jouent leur opéra dans la rue, devant deux mille personnes. Il fonde, toujours avec John Houseman, le Mercury Theatre, en 1938, pour servir le répertoire shakespearien . La même année, la radio CBS l'engage pour réaliser, avec la troupe du Mercury, des adaptations radiophoniques d'œuvres littéraires. L'émission intitulée «Mercury Theatre on the air» met en ondes des pièces du dramaturge anglais, ainsi que de nombreux romans, dont La Splendeur des Amberson, lequel sera son deuxième long-métrage. L'expérience dure vingt et un mois, avec, en point d'orgue, le lundi 30 octobre 1938, veille d'Halloween où Welles, dans une adaptation de La Guerre des mondes de Herbert George Wells, et du fait de sa mise en onde très réaliste, effraye une bonne partie des États-Unis du nord en laissant croire à l'invasion des Martiens.